• ARF... JE FONDS
    (22.08.08-vendr)

    Je commençais à déprimer. Je n’avais pas vu Pascal de la semaine... Ok pas tout à fait vrai... Hihihi, j’adore dramatiser. En général, je m’accorde  quelques petites heures de déprime totale, et après j’en ressorts plus forte et toute de bonne humeur. Je m’amuse de mes propres petits défauts... hihihi.

    Bon, je l’ai vu lundi et jeudi soir, hier... mais j’appelle pas ça vraiment le voir. Quoique... C’était quand même le voir allez...  Mais tout de même, ça devenait vraiment infernal.  Ce qui était atroce c’était de savoir que c’était impossible de se voir quant on le voulait... quant je le voulais! Il n’y avait pas moyen de se contacter, pas moyen de se voir sans se griller. Quand même, je trouvais que c’était à Pascal de trouver une issue... Heum... pourquoi pas moi? Bah... peut-être aussi...

    Thomas m’a invitée à aller prendre un verre, mais ce soir. Je n’avais pas la pêche. Pascal me manquait vraiment beaucoup. Pourtant, les seuls news que j’avais, étaient à travers Thomas. C’est vrai que Thomas était vraiment mon seul lien avec Pascal dans ce merdiez. Un peu puant de l’utiliser comme ça. Ok, ça c’était vraiment pas top.

    Je suis donc sortie avec mes potes. Je savais évidemment où était Pascal et tout, grâce à Thomas. Sans Thomas, je serais vraiment dans le noir. J’avais résolu de laisser, pour ce soir au moins, Pascal de côté et profiter un peu de ma soirée.

    Brian a dû sentir mon down au téléphone parce qu’en cours de soirée, il est venu se joindre à nous. C’était adorable. J’avais, je crois, prévu d’aller dormir chez lui. Il sait me remonter le moral et me dorloter comme un gros bébé. Et l’air de rien, j’adore ça. De temps en temps, être faible avait aussi du bon.

    Une fille est venue se planter vers nous, et j’ai vite compris que c’était une des conquête de Brian. Probablement, la dernière en date. Brian l’ignorait complètement et s’est mis à fleurter avec moi assez ouvertement. J’ai compris pourquoi... Il avait couché avec elle, et maintenant il était saturé. Il n’avait plus envi de la voir et elle le collait. Alors il était venu exprès dans notre repaire pour se débarrasser d’elle en cours de soirée. Ils avaient rendez-vous. Ça m’a fait un peu mal au coeur de la voir debout ne sachant pas quoi faire

    Brian est venu de suite s’asseoir vers moi, et m’a passé le bras sur l’épaule. Elle, la pauvre, restait debout à côté de la table. Il ne l’a même pas présentée. J’avais pitié. Je l’ai quand même saluée, ce que je ne dois normalement jamais faire. Ça fait partie des règlements de conduites. Ne jamais s’occuper des nanas de mes potes. Pas trop cool pour elle, la pauvre. Je devais me faire violence pour ne pas la prendre sous mon aile. Je savais bien que je devais pas parce que Brian ne le voulait pas.

    En boîte, après quelques vodkas, j’avais un peu oublié Pascal. J’adore danser et je me défoulais à fond la caisse. Brian dansait avec moi et il fleurtait toujours un peu. Il n’allait jamais trop loin sachant bien que je n’aimais pas me donner en spectacle. Encore moins devant mes potes. J’avais carrément oublié aussi la fille avec qui Brian avait rendez-vous. Bon, après tout, ce n’était pas mon problème. Je suis la seule fille d’une bande de mecs, je ne veux pas qu’ils me voient comme une fille, mais une des leurs. Et Brian le savait aussi bien. Je ne pouvais pas me permettre ce genre de faux pas, sinon je deviendrais un coup possible et une fille.

    Au bout d’un long moment, la fille que Brian avait carrément ignorée jusqu’ici, lui a dit qu’elle aimerait partir. Comme si de rien, il lui a fait la bise et elle est restée toute bête. Elle pensait sûrement qu’il allait partir avec elle, mais non! Puis elle lui a demandé de la raccompagner, du coup il lui a donné de quoi payer son taxi. Il s’était commandé un verre, et ne s’était pas donné la peine de lui en commander un. C’était vraiment vache, mais c’est comme ça.

    Mes copains sont parfois de vrai porcs avec les filles. Ces comportements de salopards, sont juste pour se débarrasser des pots de colle. En général, après ils étaient tranquille, elles n’essayaient plus de les revoir.

    Et tout à coup, Pascal est arrivé...

    Ahhrrr... Il me fait toujours autant d'effet. Je fonds littéralement, comme toujours mon coeur se met à jouer au flipper. Toujours l’impression que les projecteurs de la salle se braquent sur lui. Mon coeur frétillait comme un petit poisson, en le regardant traverser la salle en saluant au passage des potes à lui, le regarder sourire, ou même quant il penchait la tête pour écouter Jess. Pascal me donnait des palpitations tellement je le trouvais... hahhhh.

    Pascal m’a vue et il m’a décroché un de ses sourires hyper craquant. J’avais la chair de poule... Je ne pensais pas l’apercevoir, ni le voir du tout de la soirée. Je tremblotais de joie quant il est venu me dire bonjour et qu’il a simplement mis son bras autour de ma taille. J'suis complètement à la masse!!!

    Hummm, je le sentais... je sentais son odeur...


    Nos groupes se sont mêlés, et même si on ne se parlait pas tout le temps. C’était bon de le sentir là, de sentir son regard sur moi et de se sourire de temps à autre.

    Il y a eu des slows et Pascal m’a invitée à danser. C’était vraiment trop chou et vraiment... incroyablement bon d’être dans ses bras, même si c’était au milieu de la foule. On pourrait penser que je me contente de peu, mais ce peu, il est à moi. Dans les boîtes, ils ne passent pas souvent de slows, alors c’était étonnant. J’ai su qu’il avait demandé à Paul de demander au disk-joker de mettre une longue série de slows. Il a été grassement payé pour ça. Juste avant les slows, Pascal était venu danser. C’est extrêmement rare les garçons qui dansent bien, et Pascal de même que Thomas font parti de ces oiseaux rares.

    D’habitude les garçons ont l’air de se battre contre la musique. Ils ont souvent l’air de faire une démonstration extra sensoriel ou une forme de danse préhistorique indescriptible. Mais pas Pascal. Je dois dire, que j’adore danser, c’est... comme un sport. J’oublie tout, ça me détend, et j’adore la musique. La bonne musique. Ça, ça doit venir de mes racines. Je danse quant je suis heureuse, mais aussi quant je suis triste ou pour me détendre. Ça m’est arrivé de danser à mort quant j’étais au plus bas. Après, ça va tout de suite hyper mieux. Souvent, c’est même complètement évacué.... pffffst, loin, disparu, effacé.

    Pascal devait savoir que les slows allaient suivre. Petit coeur va. Et MERCI Paul. On pouvait enfin se parler sans être entendu. Et ce qui était encore plus MIAM est qu’il était obligé de coller son visage presque au mien pour me parler à l’oreille, et j’adore... j’adore. Sentir son visage si proche, voir son sourire, entendre sa voix se casser par moment. Bon d’accord, suis folle de lui! Mais je sentais tout; de la pression de son bras autour de ma taille, à son corps bouger avec le mien. Trop bon.

    • “Tu m’as trop manqué. Est-ce que je t’ai manqué un peu?”  -(Pascal)
    • “Tu sais bien que tu m’as manqué à mort”  -(moi)
    • “Et si on filant... et si on se tirait d’ici?”  -(Pascal)
    • “T’es dingue... Et demain, Ducky me surveillera aussi.”  -(moi)
    • “Arhhh"...  -(Pascal)

    Il faisait la mou. Ça me donnait envie de l’embrasser.

    Mince, c’est vrai que c’était tentant de se tirer. J’avais envie de dire oui. Mais si je faisais une bêtise pareille, tout ce qu’on gagnera, c’est de ne plus pouvoir se voir. Ce serait la super poisse. Pas une bonne idée. Si on disparaissait tous les 2, on était cuit. Pourquoi se donner tant de mal pour ne pas s’appeler ou se voir toute la semaine, si c’était pour se faire prendre direct le vendredi.

    • “Au moins... on a pu danser ensemble. On est pas bien là?"  -(moi)

    Il m’a regardé avec un petit air sceptique.

    • “Non. Je peux pas vraiment te serrer contre moi, Ni t’embrasser. et pour les idées qui me traversent l’esprit... tu es un peu trop habillée à mon goût.  -(Pascal)

    Il souriait, Hahh ce sourire craquant. Ça m’a fait rire.

    • “J’ai envi de t’embrasser... et même un peu plus que ça...”  -(Pascal)

    Ça m’a fait frissonner, et il l’a senti.

    J’ai dansé ensuite avec Thomas. C’était un peu collé-collé et j’ai bien cru que Pascal allait sortir de ses gongs. Je le voyais nous jeter des coups d’oeil incendiaire et prendre de grandes inspirations. ARF, je voyais bien que c’était pénible pour lui, mais il a tenu le coup. Je pouvais le comprendre parce que c’était aussi assez insupportable de le voir dansé avec Jess ou Caroline. Ciel, ce qu’il est beau. Chaque fois que je le regardais, j’avais le coeur dans la gorge. Qu’est-ce qu’il a bien pu me trouver? Et Jess est une bombe? Bahh, fallait pas que je continue comme ça...

    On avait décidé de se voir, que les 2, le lendemain soir, quoi qu’il puisse arriver.

    Pascal a dansé un slow avec Caroline et le suivant, il a commencé à le danser avec Jess quant la musique danse est revenu sur le plateau. Bizarrement, le slow avec Caroline m’a plus agacée. Elle avait des manières qui faisait douter qu’un mec puisse lui résister. Caroline était irrésistible. Je me suis même demandée si Pascal avait besoin de lunette... BRRR, fallait que j’arrête ça.

    Jess s’était assise à côté de moi quant Pascal discutait de son côté avec ses copains. Il était égal à lui-même. Jess à commencé à fleurter un peu avec Brian. Je ne voulais pas devenir copine avec Jess et elle finissait par me stresser. En fait, j’avais peur d’elle. J’avais peur des éventuelles sujets de conversations, j’avais peur de ses questions et j’avais peur de la trouver sympa.

    Brian est parti peu après notre arrivée en boîte. Il trouvait que c’était un peu mal barré avec Pascal et en plus un Thomas qui espérait, alors lui par dessus le marché... pas génial. J'ai finalement décidé de ne pas aller dormir chez Brian. Fallait aussi que j'arrête d'avoir tout le temps besoin d'une béquille!

    C’était une soirée sympa. J’ai essayé d’être une grande fille et ne pas me sentir mal quant je voyais Jess assise entre les jambes à Pascal ou quant ils se faisaient des bisous, ni quant il discutait dans un coin avec Caroline ou d’autres filles, ou même quant il passait son bras autour des épaules d’une autre.

    J’étais impatiente d’être à demain soir...
     


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  • En début de soirée, j'ai invité Brian à la maison... J'avais décidé de faire l'effort de présenter Brian à Patricia. Je l'ai averti sur les espérances à ma copine, et je me suis dite... Advienne que pourra!

    Cela s'est très bien passé.

    Brian lui a fait comprendre par sa manière d'être qu'il n'y avait pas de place dans sa vie pour une relation sérieuse. Patricia a fait semblant de le comprendre, mais je la connais trop bien! J'allais remettre le couvert plus tard départ de Brian. Brian sait que j'aime beaucoup Patricia, mais je lui ai aussi expliqué comment elle était pour pas qu'il soit trop surpris s'il la faisait marcher. Il n'était pas question qu'il lui fasse du mal.

    Je devrais être chez Thomas pour sa petite soirée...

    Je n'en avais pas trop envie, malgré la folle envie de voir Pascal. Je savais qu'on ne pourrait pas s'approcher l'un de l'autre et certainement pas se parler ouvertement. J'avais demandé à Brian de m'accompagner, question de temporiser les ardeurs de Thomas. C'était pas trop cool de ma part, je l'avoue. Brian n'était pas chaud, parce que d'après lui, c'était un petit dîner à 6... Il serait de trop, et Thomas se retrouverait sans date... Il le prendrait sûrement assez mal. Il avait raison...

    Pascal et Jess était déjà là, forcément. Ils discutaient sur la terrasse à l'étage quant je suis arrivée.

    Jess est malheureusement vraiment très sympa et elle m'aime bien. J'ai même oublié pendant la soirée qu'elle était, en fait, ma rivale et de garder mes distances. C'est seulement quant j'ai vu l'expression sur le visage de Pascal que j'ai eu un petit sursaut. C'est vrai, je ne pouvais pas trop être proche d'elle. Ça rendrait les choses que plus délicates et horribles. Mais c'était difficile de résister à sa gentillesse... PFFF, CRAP.

    Jess m'a entraîner au salon, les garçons sont restés sur la terrasse avec Paul et Alexia.

    Jess savait que Pascal voyait quelqu'un. J'ai carrément frissonner d'horreur quant Jess m'a à nouveau prise pour confidente. C'était embarrassant et il m'était difficile de la conseiller ou d'avoir un avis des plus neutre dans l'histoire. Elle le savait, mais ne voulait pas qu'il se doute qu'elle savait. Elle pensait que tant qu'elle ne le mentionnait pas, il ne pouvait pas le confirmer et ferait attention à ses faits et gestes. En tant que nana, elle voulait mon avis...

    Qu'est-ce que je pouvais bien dire! Et je ne pouvais pas me permettre de lui poser de questions, ç'aurait été horriblement cruel. C'étais cruelle... IERKKK.

    Jess avait remarqué que Pascal tentait parfois de lui en parler, mais elle arrivait toujours à esquiver. Elle jouait aussi sur ses sentiments. Ciel, je ne peux pas dire qu'elle avait tord, J'agirais pareil. Elle savait qu'en mettant les choses à plat, Pascal n'aurait plus de raison de se cacher ou s'empêcher de voir "l'autre" fille. Tandis que tant que les choses restaient dans l'ombre, elle savait qu'il était coincé.

    Jess était loin d'être stupide! Elle avait tout à fait raison, et je ne pouvait certainement pas critiquer sa manière d'agir. J'ai jeté un coup d'oeil à Pascal. J'avais un peu mal au coeur. Il était pris entre 2 femmes! Et sa femme... était loin d'avoir perdu la bataille! Il ne se rendait peut-être pas compte à quel point les filles peuvent être maligne.

    Ciel, mon coeur se mettait à jouer des claquettes à chaque fois que je posait les yeux sur lui. Il était vraiment trop craquant.

    Jess savait pour Brian. J'ai appris qu'ils avaient tous fréquentés les mêmes écoles privées. Adorable, elle a essayé de me mettre en garde contre des sentiments trop sérieux vis-à-vis de Brian. Elle a ri, en disant que, c'était aussi bien sûr un peu intéressant connaissant les sentiments de son frère. Elle m'a dit que Thomas faisait beaucoup d'efforts pour ne pas me coller, mais qu'il parlait souvent de moi. Et elle m'a demandé comment je trouvais Thomas... ICHHHHH, comment je le trouvais? Quoi dire? Mignon, chou, adorable... J'ai évité le mot gentil, qui sonne péjoratif dans des situations comme celle-là. Elle voulait savoir si je le trouvais attirant? Oui, il l'était... AÏE, c'était pas vraiment ma tasse de thé de discuter de Thomas, mais c'était toujours mieux que de parler de Pascal.

    Paul semblait plutôt amusé. Il est venu me rejoindre sur la terrasse où je m'étais planquée. En les regardant depuis l'extérieur, il m'a dit que ça devait être dur, que Jess m'aimait beaucoup. Puis, il m'a dit que "jamais Pascal ne pourrait se retirer de son engagement envers Jess". Il était sérieux. Il m'a dit savoir ce que Pascal... Il s'est interrompu, et m'a dit que les mûrs pouvaient avoir des oreilles. Mince, j'avais complètement oublié. Paul étant donc aussi au courant pour Ducky!

    J
    'avais la boule à l'estomac.

    J'ai passé ma soirée à observer discrètement Pascal et Jess. Elle l'entourait d'attention et de câlins et Pascal répondait gentiment. Par moment, je voyais la mâchoire à Pascal se crisper. Mais il continuait à être égal à lui-même. Parfois, nos regards se sont croisés, et les battements de mon coeur prenaient l'ascenseur. Mais difficile d'y lire quoi que ce soit dans ses yeux. Je pense que chez moi non plus. J'espère...

    Puis je l'ai vu sur la terrasse, seul. J'en ai profité. Il avait l'air froid et distant. Si je ne le connaissais pas mieux... Il m'a montré son natel, et il y avait marqué "que c'était de loin la soirée la plus pénible... que je lui manquais à mort". J'étais triste pour nous 2. Puis il l'a effacé et remis son natel dans sa poche. Il m'a un peu raconté ce qu'il avait fait ces temps-ci, et qu'il avait été manger avec Cassandra et Caroline. Ça m'a fait plaisir qu'il m'en parle, ça prouvait qu'il n'avait rien à cacher. D'ailleurs sont natel à sonné et c'était Caroline! Jess avait vu Pascal me montrer son natel, et elle m'a dit que j'avais plus de chance qu'elle. Elle avait voulu voir plusieurs fois ce qu'il cachait dans son natel, mais n'a jamais réussi à même jeté un oeil dessus.

    Jess a insisté pour que nous allions faire les boutiques vendredi après-midi. J'ai trouvé toutes les excuses du monde. Je ne voulais pas me retrouver dans cette situation, et je n'avais pas ses moyens pour dépenser sans compter. Alors, pour éviter de me retrouver mal à l'aise dans tous les sens, je préférais éviter ça. Elle était déçue. Je me demandais si elle se doutait de quelque chose pour se rapprocher de moi aussi facilement...

    BAHHH... mon imagination sans doute!


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  • J’avais été promener le chien, et j’étais habillée "classe"... avec un vieux training, un vieux t-shirt sur lequel j’avais fait mon propre logo, j’avais coupé les manches et un bandeau de ma fabrication qui me remontait les cheveux en bataille... Beurk.

    Quand je dis "classe", c’était plutôt tout le contraire!

    J’étais toute moite d’avoir couru avec Maxou, et, Thomas m’attendait devant la maison quant je suis rentrée. Hyper poisse! Pourquoi les gens vous tombe dessus dans les pires moments!!!

    Apparemment, je lui manquais un peu. Il avait l'impression qu'on ne se voyait pas assez, me trouvant un peu distante par moment. Il savait que je voyait quelqu'un, mais il estimait que tant qu'il n'aura pas vu, ce quelqu'un, il pouvait tenter sa chance! GLUPS. Je restais là à le regarder, comme une carpe, la bouche ouverte, en regrettant ma tenue, mes cheveux en bataille. Je ne savais pas quoi lui dire. Héeuh... heu... Rien! J'ai eu été plus volubile!

    Thomas voulait m'emmener prendre un verre, mais vraiment dans ma tenue, rien à faire. Il voulait attendre, me laisser le temps de me changer. Alors je n'ai pas vraiment eu le choix, j'ai été me changer.

    Patricia m'a demandé si j'aurai voulu qu'elle nous accompagne. Je l'aurais bien voulu aussi, mais ce serait quand même pas trop cool. Elle trouvait Thomas plutôt pas mal et qui sait... il pourrait tomber amoureux d'elle? J'avais surtout peur qu'elle commette des gaffes et j'avais peur d'en prendre le risque.

    Thomas m'a emmené au bord du lac.

    Je n'avais pas faim et je n'avais pas envie d'aller manger. On s'est balader avant d'aller prendre un verre au White. J'étais un peu troublée et mal à l'aise.

    C'est vrai que c'était pas très cool de laisser Thomas dans le noir. Il ne savait pas que j'étais raide dingue de son ami, et on ne pouvait pas lui le dire. Si seulement Jess n'était pas sa soeur, on aurait au moins pu le lui dire. Le fait que Paul soit un peu au courant et n'étant pas aussi proche de Pascal que Thomas était un peu mal fait.

     Thomas s'est excusé d'avoir été un peu préoccupé par les problèmes entre Pascal et sa soeur, qu'il avait un peu laisser sa vie privée au second plan. Il voulait connaître le type que je fréquentais. Il voulait savoir qui c'était. Im'a demandé comment s'appelait le type que je voyais. Je ne voulais pas en parler. Thomas a ri, et m'a dit qu'il se doutait de qui il s'agissait. J'ai flippé. Il pensait qu'il s'agissait de Brian. Mais comment savait-il pour Brian? En tous cas, Thomas était beaucoup plus détendu depuis qu'il avait engagé son détective. Hum. Mes tongues étaient un peu serré du coup.

    Presque toute sa bande savait, que Brian voyait une fille avec qui il entretenait une relation d' "amitié avec bénéfices"... Ciel, dis comme ça, ça sonne bizarre! Donc Pascal devait sûrement le savoir, mais hé, je ne pouvais pas demander à Thomas!!! Thomas a souri en me disant, que comme par hasard, elle s'appellait aussi Jane. La seule Jane qu'il connaît et qui fréquente aussi Brian... Je n'ai pas commenté sa déduction!

    Thomas connaissait assez Brian pour savoir comment il fonctionnait avec les filles. Je ne voulais pas discuter de Brian et pas avec Thomas, ou qui que ce soit en fait. Je me suis défilée quant il a essayé de m'embrasser. Il a essayé de me faire comprendre qu'il ne fallait pas que je prenne "cette" relation ou "liaison" au sérieux. Thomas estimait donc avoir toutes ses chances.

    Je ne pouvais carrément pas le laisser m'embrasser. Pascal venait de m'ouvrir son coeur et je file me faire lécher la face par son meilleur pote en plus!!! Impossible. Ce n'était déjà pas facile pour un mec de parler de ses sentiments ou de dire à une fille qu'il l'aime mais si après il doit avoir le coeur brisé, ça ne risquait pas de lui en reprendre de si tôt.

    J'ai osé revenir sur la question de Pascal, en demandant à Thomas s'il y avait des résultats? C'était un peu tôt, mais il y avait de fréquents appels entre Pascal, Cassandra, Caroline, etc. Ça m'a un peu déstabilisée... Je ne savais pas que Pascal entretenait une relation plutôt soutenu, il semblait, avec Caroline et Cassandra, son ex. Mais bon, il y avait pas de raisons qu'il me raconte tout. Pascal n'avait pas à me rapporter tout ce qu'il fait ou les personnes qu'il voit. S'il avait essayé de m'en parler, je ne crois pas que je l'aurais laissé le faire. J'avais aussi mes petits secrets, et ça ne le regardait pas, même si j'étais raide dingue de lui.

    On marchait côte à côte en rentrant et, Thomas m'a pris la main. Je ne sais pas si j'aurai dû le laisser faire, mais c'était un peu tendancieux, entre amicale et petite copine. Je me suis dit que si j'apercevais Pascal tenant la main à une fille dans la rue, je me ferais sûrement des idées, et je n'aimerai pas. Je ne pouvais pas vraiment retirer la main. Je comprenais comment on pouvait se retrouver dans des situations abracadabrantes parfois!!!

    Je me promettais de ne pas me faire un film ou une crise si ça arrivait un jour, il me suffisait de repenser à cet instant !!!

    Toujours pas de nouvelles de Pascal, et j'avoue que ça me stressait aussi. Je ne savais pas ce qui se passait, ni comment le joindre. C'était atroce, déjà 2 jours sans nouvelles de Pascal. Peut-être qu'il n'en avait pas envi, sinon je suis sûre qu'il trouverait une solution... ARF, fallait que j'arrête de tout de suite d'imaginer le pire.

    Mais c'est vrai qu'il pouvait sûrement trouver une solution, s'il avait vraiment envi de me voir non? Mais peut-être qu'il avait enfin la paix? Alors, il devait être plutôt content d'avoir une bonne excuse... RRRRhhh, je recommence... Je ne dois pas penser des trucs comme ça. Quelque part, c'était un manque de respect. Et ce n'était pas, à mon avis, très... de me retrouver à douter de tout dès qu'il n'était pas là pour me rassurer. C'était faible et je ne suis pas si faible.

    C'était dingue!


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  • God, il me manquait à mort...

    J’avais juste envie de pouvoir l’entendre, ou même de lui envoyé un message, ça me rendait folle.

    Par contre, Thomas lui pouvait librement me joindre et on parlait au téléphone quant j’ai entendu la voix de Pascal, il lui a pris le téléphone pour me dire bonjour. Thomas m’invitait chez lui pour dîner ce soir, j’ai failli accepté juste pour être près de Pascal même à l’étage.. Idiot! Mais quant il a parlé d’un dîner à 4... irkkk, nous 2, Pascal et Jess...je lui ai dit que ça jouait pas pour moi ce soir.

    J’allais quand même pas m’imposer un tel calvaire.

    J’ai appris par Thomas que Pascal allait manger avec Caroline à midi. Ca m’a un peu retourné l’estomac, mais bon! Je ne pouvais pas commencer à lui dicter ses choix amicaux, se serait trop débile. Il avait quand même le droit de voir qui il voulait... NON il n’en avait pas le droit... crrriiii.. voilà que je deviens une de ces pouf irrespirable!!!

    Alors Thomas a insisté pour le jeudi soir... j’étais à cours d’excuses, alors j’ai fini par accepté. Après tout, il y aura Paul aussi avec Alexia, la copine à Caroline.

    Passé ma journée à stresser à mort.

    J’ai dû aller chercher une copine à l’aéroport, et Maï m’a demandé de lui prêter encore ma voiture. Niet. Cette fois, je lui ai carrément expliqué que recevoir SES amendes à mon nom avaient de quoi me refroidir la moindre, sans compter que c’est moi qui devait les payer. Elle me promettait sans arrêt de me rembourser, mais jusqu’à maintenant, ce n’était que des paroles en l’air, j’ai pas encore vu la couleur de son remboursement.

    Puis j’ai passé la soirée à me languir de Pascal. Même les blablas avec Pat n’y ont rien changé.


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  • Je suis cassée...

    Des heures planquées dans le noir avec Patricia, avec la trouille de se faire prendre, ça fiche des courbatures quand même... hihihi... Mais bien sûr que non, ce n’est pas le fait d’avoir poireauter dans l’obscurité dans la perspective de voir quelque chose de compromettant... Non, pas ça du tout...

    Pascal l’a dit... “I Love You”.. Il l’a dit.. 3 petits mots qui vous transportent direct au 7ème Ciel, direct au paradis; ...18 août 2008 vers les 00h45... HAHHH... Qu'est-ce que c'est bon à entendre! J'ai regardé l'heure quelques minutes plus tard sur mon réveil, mais dans ma tête, c'est marqué d'une pierre blanche! "I'm crazy about you... I love you" J'allais passé le reste de la soirée à ré-entendre la bande enregistrée dans ma tête avec un sourire ébahie débile sur la figure et revoir ses yeux verts quant il l'a dit!

    Pascal est venu malgré Jess à la maison, il est complètement à la masse... Je ne sais pas ce qu’il a inventé, mais il est venu, c’est tout ce qui comptait. Demain... en fait depuis aujourd’hui, il ne pourra plus être aussi libre de ses mouvements. Mais il l’a dit, et je flotte littéralement dans les air, dans ma bulle, sur mon petit nuage tout pink.

    Pascal m’a serré si fort avant de partir que j’ai cru qu’il allait m’écraser. ll n’avait pas envi de partir, mais il le fallait bien. Puis il a chuchoté qu’il m’aimait avant de m’embrasser encore et encore. HAHHH... Je n’avais pas envie de le laisser partir.

    Quant j’ai fermé la porte, j’ai été me poster à la fenêtre, comme je le fais d’habitude, pour le voir jusqu’à la dernière seconde, puis j’ai senti ses bras autour de moi... AHHH il était revenu juste pour me dire bonne nuit encore.

    Comme on peut être un peu bébête quant on est amoureux quand même! Mais c’est fichtrement bon. Cette fois, c’était mes bras autour de ses épaules et c’était moi qui profitais de ses bras protecteurs et tendres. Malgré les quelques heures ensemble, j’avais l’impression d’avoir passé toute la soirée avec lui.

    Pascal n’avait vraiment pas envie de partir, et pour l’heure, il se fichait des conséquences. Oui, mais c’était pour le moment. J’ai fait un gros effort sur moi-même pour le faire partir. Quand même essayer de ne pas abuser. Je ne voulais pas que ça lui cause trop d’ennuis. Je l’avais vu un petit moment, mais je ne voulais pas que ce soit la catastrophe après et... OUPS, je crois que malheureusement, il porte ma marque partout. Je crois que je l’ai tatoué en m’accrochant à lui comme une huître à son rocher... Je n’arrive pas à le contrôler.

    Je l’aime à la folie... et je n’ai même pas su le lui dire...

    Là, je me sens déprimée, vide. Je trouvais un peu bébête le “Je t’aime aussi”, ou le con “Moi aussi”... alors je n’ai rien dit. Qu’elle tâche je fais. J’ai sauté sur mon natel... Je sais bien que ce serait mieux de dire ça de vive voix... mais... j’avais envie qu’il sache que moi aussi, je l’aimais. J’ai juste appelé pour dire ça et j’ai raccroché tout de suite après. Il n’a rien dit, mais j’imagine qu’il souriait.

    Il m’a rappelé droit derrière, on pouvait se parler parce qu’il avait la “main-libre” dans la voiture... Il a ri... Il devait sûrement me trouver un peu citrouille mais bon! j’adore trop trop son rire et cette voix si agréable à mes oreilles. (J’ai exprès mis la chanson de Howie Day “Collide”.. parce que sa voix ressemble à celle de Pascal... hum...)

    On a juste bavardé tout au long de son trajet jusqu’à ce qu’il arrive chez lui. On a évité de parler de nos déclarations réciproques. Jétais trop excitée, trop heureuse, au sommet du bonheur et presqu’aussitôt, j’ai sombré dans la mélancolie quant on a raccroché... la descente aux enfers des doutes et des questions.

    Vers les midi, j’ai reçu un message de ma soeur pour aller prendre le café chez elle. Elle a déménagé dans une nouvelle maison ce week-end. Mais seul inconvénient, le loup était dans la bergerie! Maintenant on a toujours son mec dans les pattes! Il travail depuis la maison. Je plains ma soeur quand même. C’est insupportable d’avoir son mec à la maison 24h sur 24h... La poisse!

    C’est drôle, en pensant à ça, je réalise que le seul de mes ex que je supportais sans problème à la maison c’était mon ex, Mathieu! Bizarre. Me ressemblait-il? En tous cas, c’est la seule personne au monde que je supportais, c’est vraiment drôle de m’en rendre compte maintenant. Du coup, je me demande si je supporterais Pascal? AOUTCH, je ne voulais pas penser “négatif”, pas maintenant. J’ai donc été prendre le café chez ma soeur. J’avais fait aussi 2 ou 3 tradings avant de partir chez ma soeur... C’était bête parce que je ne pouvais pas suivre l’évolution...

    En rentrant, évidemment, j’ai essayé de mettre à jour mon journal mais, j’avais la tête dans les nuages. Pourtant j’ai pas grand chose à faire à part, mettre noir sur blanc étant donné que je prends des notes de tout.

    J’ai reçu un message de Pascal... lui qui déteste les sms... mais par internet. Il m’avait fait livrer des roses baccarats. Le fou furieux. Des tonnes de bouquets, mon appartement ressemblait à un magasin de fleuriste. Il est complètement cinglé et je ne pouvais même pas le remercier.

    En plus, ce n’était pas très malin avec le type que Thomas a engagé pour le suivre à la trace. On va l’appelé... Duck... ouais Ducky! Les gens comme Ducky ont des tas de techniques pour cerner, traquer... le natel, les ordis, etc, rien n'y échappe. Sans compter des yeux partout... Je crevais d’envie d’appeler Pascal, mais je savais que c’était pas une bonne idée. Lui non plus ne pouvait pas m’appeler...

    Ciel... mais qu’est-ce qu’on allait faire!

    Il y avait toujours les emails... mais là encore, ils peuvent te piéger et tout savoir. Ce que tu tapes, à qui tu les envoi. BEUH... J’avais envie de sentir ses bras, d’entendre sa voix, son rire, voir son sourire...

    Il me manquait... CRAP!


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  • C’était enfin intéressant... du coup, je sais pas vraiment si je regrettais d’être là... quoique...

    Ils n’étaient pas très bavards. Pascal a pris la parole en disant que si Thomas voulait encore parler de ça, ce n’était pas la peine. debout côte à côte, ils regardaient le lac. Thomas a joué la carte de l’amitié et de la fraternité, il a fait promettre à Pascal de ne rien dire à Jess. Il lui demandait d’attendre encore un peu... Que si c’était juste un histoire de fesses...

    Pascal à souri tristement en secouant la tête. Il a remercié ironiquement Thomas d’avoir fait venir Jess et avoir ameuter toute la famille. Qu’il ne lui aurait jamais fait un truc pareil. Pascal lui a fait remarqué, que de toute manière, il avait déjà choisi son camp, celui de sa soeur. Qu’il aurait bien aimé retrouvé l’ami de toujours à qui il pouvait se confier. Pascal regrettait de ne pas pouvoir lui parler. Thomas lui a encore demandé s’il connaissait la fille de qui Pascal s’était entiché? Pascal a hésité, puis hoché la tête. Thomas a aussi hoché la tête

    Après une discussion entrecoupée de longs silences, Thomas a tourné les talons laissant Pascal au bord du lac. Pascal a sorti son natel... et merde! J’ai sauté sur le mien pour vérifier s’il était bien éteint. Il a dû entendre un bruit parce qu’il a tourné la tête dans notre direction. J’ai fermé les yeux.

    Quant j’y pense, je ne comprends pas pourquoi je ferme les yeux dans des situations comme ça, comme si ça me rendait invisible. Puis, j’en ai ouvert un. J’ai regardé Patricia qui me faisait de gros yeux... Je lui ai fait un sourire dentelé... Je me demandais qui il pouvait bien appelé... moi?

    Jess s’est pendu au cou de Pascal quant il est rentré et ils se sont embrassés. Ça m’a retourné l’estomac. IERK. Je me suis rapprochée de Patricia qui avait été aussi silencieuse qu’une feuille morte. Superbe comparse d’espionnage. En regardant Pascal et Jess, dans les bras l’un de l’autre, ça me rendait malade. Je brûlais à l’intérieur. Horrible de voir son mec... et c’est pas vraiment mon mec... dans les bras d’une autre, même si elle est sa fiancée... ARFFF, je débloque. Mince, je l’enviais.

    Ensuite, j’ai fais une vacherie que je n’aurais jamais imaginer faire... J’ai envoyé un message à Pascal. Pour le détacher de Jess? Pour qu’ils arrêtent de s’embrasser? Pour voir comment il réagirais en voyant de ça venait de moi? Est-ce qu’il allait ignoré mon message? J’étais curieuse de voir sa réaction. En allumant mon natel, j’ai constaté qu’il n’y avait aucun appel en absence. Donc il avait essayé d’appeler quelqu’un d’autre!

    ARF, Je ne devrais pas être ici, je n’aurai pas dû faire ça non plus. Nul. Mais c’était un peu trop tard. Pascal a entendu son natel. Il l’a sorti pour regarder de qui c’était et Jess a essayé de lui l’arracher des mains. Il a lu mon message et remis son natel dans la poche. Flûte... Il n’y a pas répondu... Jess et lui discutaient, elle était assise sur la table de travail de la cuisine. Je n’avais plus envi de les voir se cocoller.

    J’en avais assez, je voulais rentrer.

    Puis mon natel a sonné, c’était Pascal. Là, ça m’a fait trop plaisir. En fait, je frissonnais de plaisir.. Trop plaisir d’entendre le son de sa voix. Je lui ai dit que j’avais envie de le voir... Pascal a ri. AHHH, comme j’aime son rire. Je lui ai dit que c’était bête, mais cela faisait des heures que j’hésitais à lui envoyer mon message. Pascal a ri encore et m’a demandé si c’était lui ou mon message n’était pas tout à fait “pote”. Cette fois, c’est moi qui riait... jaune. Ouais, c’était un peu entre 2. Pote, si ça l’ennuyais, et non, si pas! (waouh... suis clair... aïe). Ce qui était des plus rassurant, c’est que ça lui faisait plaisir de m’entendre.

    Quant Pascal m’a fait remarqué que ce n’était pas une très bonne idée, mon humeur s’est dégonflé comme un ballon. Pascal a dû s’en rendre compte, parce je ne disais plus rien. En fait, je ne savais pas quoi ajouter à ça. Mais mon ballon s’est regonflé tout de suite après, parce qu’il m’a dit que ce n’était pas parce qu’il n’avait pas envi de me voir bien au contraire... Mouais! Je ne le croyais pas trop après ce que j’avais vu ce soir. SHOOT, voilà, je n’aurai pas dû y aller!!!

    Il m’a fait fondre en disant que ce n’était pas une bonne idée parce qu’il n’avait pas envi de me voir en “pote”. Qu’il avait passé la journée à penser à moi, mais pas en pote! J’ai ri...
    (Moi non plus!) Que ça avait été plutôt dur l’autre fois, qu’il avait passé toute la journée à se raisonner pour ne pas m’appeler, et qu’il avait aussi envi de me voir. Il me fait chaque fois fondre en parlant aussi ouvertement de ce qu'il ressent... MIAM, je l'adore...

    Il savait que j’avais mangé avec Thomas à midi et il se doutait que du sujet de notre conversation. Je l’ai coupé pour lui dire que Thomas allait lui mettre un détective au fesse dès le lendemain.
    Il a juste dit; "AOUTCH"... Mais il ne voulait pas parlé de Thomas. Je lui ai encore dit que j’avais envie de le voir... et pas tellement en pote non plus...

    C’est drôle à dire mais, j’entendais son hésitation...

    Puis Pascal m’a dit que ce n’était pas raisonnable, qu’on ne pouvait pas. Ce n’était pas comme ça qu’on allait réussir à être que des amis... puis il s’est interrompu au milieu de sa phrase...
    “Puis zut, j’ai envi de te voir... j’arrive ok?”.

    Je nageais de joie... que j’étais idiote quand même... J’ai vite envoyé un message à Patricia pour lui demander de ne pas rentrer avant 1h ou 2h du matin, ou d’attendre mon message...

    Encore sur le pas de la porte, Pascal m’a proposé d’aller se balader? Que c’était peut-être mieux, sinon on risque de faire une bêtise et le regretter ensuite. Qu'il n’avait pas encore parler à Jess. Je ne voulais pas parler de Jess. Je lui ai raconté ce que je savais par Thomas. Ca l’a un peu déprimé. Pascal a reconnu que j’avais peut-être raison, qu’il n’aurait pas dû parler, mais maintenant c’était trop tard.

    On était tellement prêt l’un de l’autre, mais ce n’était pas encore assez. On a failli s’embrasser. Il était à 2 doigts de le faire, mais il s’est retenu... Dommage. Pascal a dit qu’il ne devrait pas être ici, mais je n’avais pas envie de le laisser partir et je ne crois pas qu’il en avait vraiment envi non plus. On a essayé de trouver des solutions pour se revoir. Ça m’a fait plaisir quant il m’a dit que ça allait être dur, mais c’est encore plus dur de ne pas se voir de toute façon.

    Et Pascal a craqué, il m’a prise dans ses bras. Ses mains tendres et chaudes sur mon visage... sa bouche... Je l’adore... Tant pis pour les bonnes résolutions ce soir... C’était comme si on avait plus que ce soir, comme si c’était la dernière fois qu’on pouvait se retrouver.

    Je l'adore...


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  • Après le dîner avec Thomas, j’étais plutôt nerveuse. Il fallait vraiment que  j’avertisse Pascal. Je n’osais pas l’appeler. Évidemment, je pourrais simplement lui envoyer un message, mais je crois que j’avais envie de le voir! Et ça, c’était plutôt une bonne excuse...

    C’était un peu risqué parce que Thomas le surveillait sûrement...

    Mais non, non et non. J’avais vu Pascal mercredi, vendredi et samedi, donc hier! Alors je ne pouvais pas encore vouloir le voir ce soir... mince. Comment se fait-il que j’aie tout le temps envie de le voir? Pas normal. Je crois que c’était pire depuis qu’on avait décidé de se la jouer “friends”.

    En rentrant, j’ai raconté à Patricia le calvaire, omettant de parler de la situation sociale et familiale à Pascal, Thomas et Jess. Je tournais en rond dans mon appart. Patricia m’a fait remarqué que si je voulais voir comment était Pascal avec Jess, savoir s’il était sincère avec moi... voir comment il était en réalité avec Jess, dans son intimité... C’était aujourd’hui ou jamais, parce qu’après avec un détective qui rôde, ça n’allait plus être possible.

    Dans notre délire, Patricia et moi, nous nous sommes préparé en vitesse pour notre soirée d’espionnage...

    Quelle horreur, et c’est moi qui fait ça??? Pourvu que Pascal ou un de ses proches ne tombent jamais, jamais, au grand jamais sur ce blog... Je serais sciée! Je n’aurais plus qu’à déménager à Tombouctou (je sais pas si ça s’écrit comme ça).

    On avait une vue panoramique sur l’appartement de Pascal.

    Les rideaux n’étaient pas tirés. Pascal et Jess étaient assis sur la terrasse et discutaient en riant. Jess était toute chose avec lui. GRRR, j’avoue que ça me rendait légèrement BEAUCOUP jalouse. En fait, ils étaient en train de manger, assis à même le sol. Ils étaient vraiment mignon ensemble, et ça me rendait malade de même le penser.

    Voilà exactement le genre de truc que je ne voulais pas voir. Maintenant, chaque fois que je l’imaginerais chez lui, je l’imaginerais avec elle, et, en train de rire, de s’amuser ensemble... BEURK. Maintenant, il y aura Jess dans mes films de lui... Mince.

    Pascal et Jess étaient un couple quoi... Ça se voyait qu’ils se connaissaient bien, même à cette distance. Ils devaient sûrement avoir déjà habité ensemble?  Peut-être même ici? Elle semblait bien connaître la maison et avait l’air carrément à l’aise...

    Ils se chamaillaient gentiment en débarrassant et on a dû les regarder biduler dans la cuisine... Est-ce la jalousie, ces petits pincements que je ressentais? Cette chaleur? Cette envie de pleurer?

    J’en voulais un peu à Pat de m’avoir poussée à faire ça, mais aussi à moi-même. Je n’avais pas à accepter après tout. C’était vraiment nul. Tout de même, difficile de détourner les yeux du spectacle qu’on avait en face des yeux.

    Je ne devrais pas être là. Ce n’était pas bien d’espionner les gens comme ça, c’était même en plus horriblement ridicule de supporter de les voir si... de LE voir si heureux! BEURK.

    Thomas en rentrant chez lui s’est arrêté chez Pascal et... Jess. Ben oui, ils vivaient ensemble... dormaient dans le même lit... j’ai grimacé. Pas penser, pas penser. Niet, effacer. Concentrer sur ce qui se passait devant... non. pas concentrer... partir...

    Les garçons se sont à peine salué et Pascal a tourné les talons pour laisser Jess avec son frère. C’était presque la Sibérie entre les 2... Triste. Pascal  s’était remis devant sa planche de travail. Je me suis rendue compte que je n’avais jamais pensé m’intéresser à son travail. Je suis quand même plutôt bizarre comme fille tiens!!!

    Après avoir discuté un moment avec sa soeur, Jess a été faire un bisou à Pascal en lui passant ses bras autour, puis ils sont sortis main dans la main sur la terrasse. Il a répondu à son bisou. RRRAHH. Thomas a fait signe à Pascal et ils se sont éloignés de la maison pour discuter. Jess a voulu les suivre mais Thomas lui a fait comprendre qu’il voulait discuter seulement avec Pascal.

    Thomas lui a fait signe et ils ont commencés à marcher en direction du lac... POISSE.... dans notre direction... CRAP... pas bon ça!!!

    On s’est aplati comme des crêpes, et j’ai chuchoté à Patricia que si on se faisait prendre, je la tue, alors elle avait intérêt à ne pas faire de bruit. D’ailleurs, je me suis éloignée d’elle... on ne sait jamais. J’avais déjà contrôlé les alentours pour une retraite rapide au cas où... Mon corps entier s’est transformé en pulsations cardiaques!

    Patricia et moi entendions leur discussion, à mesure qu’ils s’approchaient de notre cachette!


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  • Bon, c’est vrai, je suis plutôt lâche dans les séparations... Je déteste avoir le mauvais rôle!

    A sa place, je serais resté avec Jess, en espérant, ou même en provoquant les choses pour qu’elle rencontre quelqu’un. Et j’aurai attendu qu’elle me quitte. Ou encore, attendre qu’elle rencontre quelqu’un, j’avais toujours l’option de jouer la victime trompée, et on se serait séparé. Personne n’aurait pu m’en vouloir après, et en plus, tout le monde aurait accepté plus facilement ma nouvelle relation... C’est comme ça que j’aurai fait les choses.

    Étant comme ça, j’aurai compris et supporté que Pascal reste avec Jess, jusqu’à ce qu’elle le quitte. Et je n’aurais pas eu de problèmes à être acceptée par ses amis ou sa famille. Mais là, avec la tournure que prenait les choses...

    Je deviendrais la vilaine sorcière, la pétasse, la salope et Jess... la pauvre victime... Pas top.

    J’ai toujours provoqué les séparations, et mes ex partaient l’orgueil sauf, et parfois, avec les blâmes. C’était tellement plus pratique. Ils avaient l’impression de m’avoir quittée, donc ils ne souffraient pas!!!

    Pascal n’a pas voulu lui dire de qui il s’agissait, OUFFF, mais Thomas était persuadé qu’il s’agissait de Caroline ou... peut-être même Barbie ou Cassandra? Cassandra??? Je n’arrivais pas à lui coller une tête à elle? Je me souviens d’une Cassandra à notre week-end au chalet... mais pourquoi il pensait Cassandra????

    Petits frissons quant Thomas m’a dit qu’il pensait que c’était sérieux avec cette “fille”, parce qu’en le poussant à bout, Pascal avait reconnu que cette “fille” comptait énormément pour lui. Thomas a tout à coup, tapé sur la table, ça m’a fait sursauté et il a continué en disant que Pascal avait refusé de lui dire de qui il s’agissait. GLUPS!

    Pascal a rappelé à Thomas, qu'il disait le considérer comme un frère, alors il lui demandait son soutien et sa comprenhension, mais Thomas n’y arrivait pas. Jess est sa sœur! Du coup, Pascal lui a dit qu’en somme, quant ils se disaient frère, ce n’était que des mots sans fond... creux! Ce qui a mis Thomas face à un dilemme et en mauvaise posture. Thomas était en colère.

    Quelle poisse! Mon pauvre petit coeur venait de déclencher les foudres de son ami d’enfance contre lui...

    Et effectivement, Thomas allait le surveiller étroitement. Il m’a appris, qu’il allait lui coller un détective sur le dos... OUPS! Il avait aussi contacté leurs parents pour leur demander de rappeler Pascal à la raison.

    Le mariage de Pascal et Jess avait été orchestré par leur famille et comportait des points obscures, comme “statut et financier” que je ne saisissait pas. Ce n’était plus qu’une question de temps, pour que Jess soit mis au parfum et apprenne ce qui se passait. J’avais un nœud à l’estomac.

    Tout ça prenait des proportions gigantesques.

    Je venais de capter que Thomas, Jess et Pascal venaient de familles extrêmement puissantes et aisées... Ca allait faire mal !

    Avec un détective au fesses, ça n’allait pas être vraiment simple de voir Pascal. Je me demandais si Pascal s’en rendrait compte quant il le saura, parce que j’allais devoir le lui dire. J’avais peur que l’autre soir quant j’ai fait la bêtise de l’appeler... Est-ce que le détective était déjà en fonction?

    Je me suis hasardée à poser la question à Thomas...

    En fait, Thomas allait engager le détective à la 1ère heure lundi. C’était une chance! Il fallait vraiment que j’avertisse Pascal. Mon Dieu Thomas, s’il apprenait mon rôle là-dedans... Il me détesterait, c’est sûr!

    Je tremblais de trouille...


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  • Pascal a, effectivement, eu des ennuis...

    Il est rentré directement chez lui et n’est pas retourné rejoindre les autres en boîte. Il avait juste averti Jess par sms. Chez lui, une surprise l’attendait... et la surprise s’appelait Caroline!!! Il n’arrivait pas à le croire. Pascal lui a rappelée que Jess, sa petite amie, fiancée, était là! Pas à la maison, mais... qu’elle vivait là, avec lui... Qu’il ne comprenait pas très bien pourquoi elle était venue comme ça chez lui?

    Hum, je me rappelle d’une autre tarée qui a fait la même chose... hum hum!

    Mais Caroline savait que Jess était encore en boîte et s’amusait bien. Sa copine, Alexia, l’avait à l’oeil, et l’avertirait si d’aventure, Jess quittait la boîte pour rentrer. Caroline avait tout de suite remarquée l’escapade de Pascal. Elle seule l’avait vu partir.

    Caroline a bien pensé qu’il serait, soit chez lui ou qu’il allait y rentrer. Depuis le temps... elle pensait qu’elle commençait à le cerner un peu. Pascal lui a dit que ce n’était pas possible qu’elle reste là, qu’il fallait qu’elle parte. Caroline lui a proposé d’aller faire un tour avec elle, et qu’elle l’invitait à prendre un café ou autre chose chez elle.

    Caroline n’a eu aucun problème à le dire à Thomas, qui lui a demandé de laisser Pascal tranquille. Ce n’était pas vraiment sa place de faire ce genre de chose, je trouvais et je le lui ai dit. Lui, me dit que Pascal est comme un frère pour lui, et que l’un, l’autre ont pris l’habitude de se protéger.

    Pour finir, Pascal a proposé à Caroline d’aller prendre un verre ensemble dimanche après-midi, ou de préférence, manger ensemble lundi. Elle a choisi lundi et elle est partie.

    Seul problème, Thomas, a croisé Caroline, ce qui a causé une énorme prise de tête entre les 2 garçons.

    Thomas était hors de lui. Non seulement Pascal plante Jess en boîte, mais en plus, pour venir se taper Caroline, et chez lui.!?! Il trouvait que c’était d’un irrespect total et Thomas ne pouvait le supporter. Il ne reconnaissait plus Pascal. Cette fille lui avait complètement tourné la tête.

    Thomas a demandé à Pascal d’annuler sa sortie avec Caroline. Pascal a refusé, et lui a soutenu que Caroline était une copine, et qu’il n’y avait pas de raisons qu’il ne puisse pas prendre un verre avec une amie sans que cela fasse des histoires ou parce qu’il était en couple?

    Quant Thomas m’a raconté tout ça, j’ai eu comme un petit doute. Pendant quelques petites secondes, mon coeur a coulé dans mes baskets. C’était quand même pas possible, après avoir eu l’air si sincère devant moi... qu’il ait pu aller se taper une autre nana? Je n’arrivais pas à croire qu’il ait pu me berner à ce point..!!

    Ils se sont pris, non seulement de becs, mais en sont venus aux mains.

    Pascal, lui a dit qu’il n’était pas aussi taré quand même, pour ramener une fille chez lui quant Jess pouvait rentrer à tous moments! Que Caroline avait remarquée son absence et qu’elle était passé chez lui, mais qu’il ne s’était rien passé.

    Thomas a carrément demandé si Pascal voyait quelqu’un?

    Et là, il ne voulait plus lui mentir, Pascal a décidé, après quelques secondes d’hésitations (pensant à notre discussion sans doute), de lui avouer qu’il voyait quelqu’un. Thomas s’en doutait, mais il m’a avoué que de l’entendre, haut et fort, de la bouche de son ami, c’était autre chose! Ça prenait tout à coup vie. Il lui a décroché une droite et la culpabilité aidant, Pascal n’a pas répliqué et ça, chez les hommes, il paraît que c’est un signe!!!

    Thomas voulait mon avis, mais je n’étais vraiment pas, mais alors vraiment pas, la bonne personne à qui demander ça... Ciel, j’étais vraiment mal barré. Surtout pas à moi!!! Quoi que je dise, j’aurai l’air d’avoir été en train de défendre ma cause.

    Pascal n’aurait vraiment pas dû en parler à Thomas. Jamais, jamais.


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  • Pascal a juste dit "OK"
    (16 août 08 - samedi)

    Vers les 4h du matin, je suis rentrée. Je ne voulais pas rester trop tard, et Jess semblait s’être prise d’amitié pour moi et me suivait partout. Sûrement, parce qu’elle croyait qu’un jour ou l’autre, je finirais par accepter d’être la petite copine de son frère. J’avais peur de finir par l’apprécier, et là, je n’aurais pas pu continuer à voir Pascal.

    Jess avait bien sûr remarqué le manège de Caroline. Elle m’a demandé ce que je connaissais d’elle. Mais je ne connaissais rien vraiment. Ça ne m’a jamais vraiment intéressé. Je me rappelle que de notre altercation dans des WC ou elle avait tenu à me dire que Pascal tomberait dans ses filets. Garce. Heum... Elle n’était pas la seule garce en fait... Aïe, j’aillais passer pour une garce? Oh merde! Et même si j’aurai su quoi que ce soit, ce n’était pas à moi de commenter Caroline.

    Jess aimait se faire remarquer. Elle aimait surtout attirer l’attention des garçons et fleurtait facilement avec eux malgré la présence de Pascal. J’ai essayé de voir comment réagissait Pascal, mais il semblait ne pas y prêter trop d’attention. Bon c’est clair... c’était une jolie fille, alors Pascal devait, sans doute, en avoir l’habitude.

    Ciel, j’ai passé la journée à essayer de me retenir d’appeler Pascal. Chaque fois que j’avais mon natel en main, j’avais envie de sélectionner son numéro. Pascal et Thomas avait un match de basket dans l’après-midi. Thomas m’avait invitée à passer, mais j’ai refusé. Je savais que je retrouverais Jess dans les gradins, alors je préférais m’abstenir.

    Le soir, j’ai retrouvé mes potes dans notre sanctuaire habituel.

    Je ne voulais pas négliger mes potes, il fallait que je fasse acte de présence, de temps en temps. Je tremblais un peu à l’idée de croiser Pascal. Je n’avais reçu aucun autre message de lui depuis le barbecue. Est-ce que je lui manquais tant que ça??? J’avais l’impression de le perdre.

    Patricia a essayé de me convaincre d’aller l’espionner, chez lui, un de ces soir, question de voir comment il est avec Jess. Je n’en avais pas trop envie. Je n’ai pas besoin et n’avais vraiment pas envi de voir ça. Ou est-ce que j’avais peur de la vérité???

    Si je ne le croisais pas, ça ne m’empêchait pas de l’imaginer dans leur bar, discutant avec ses copains, Jess dans ses bras. J’étais un peu triste. j’ai prévenu Thomas que je sortais avec mes potes ce soir, je ne voulais pas qu’il passe me chercher, ni qu’il passe tout court. J’avais passé pas mal de temps avec eux, et je voulais en passer avec mes amis. On est resté sur, éventuellement, se croiser en boîte plus tard. Mais je savais que je n’irai pas en boîte. Je n’avais pas envie de voir Pascal avec Jess.

    Un peu sonnée quand même après seulement 2 verres, je suis rentrée en envoyant un petit message à Thomas pour l’avertir que je n’allais pas en boîte. Je me suis rendue compte que je n’avais rien mangé de la journée, et je n’avais pas faim.

    Probablement parce que j’étais un peu cuite ou peut-être l’excuse que je me donne... Je tenais plus... J’ai appelé Pascal.

    Je me doutais bien qu’il avait son natel sur lui et qu’avec le bruit dans les bars ou boîtes, il serait sûrement le seul à entendre ou sentir son natel vibrer. Si par hasard, quelqu’un d’autre voyait mon appel, je pouvais toujours trouver une excuse! Pascal n’a pas répondu.

    Mais, Il m’a rappelée peu après. Entre temps, je mettais traitée de tous les noms pour avoir osé. Persuadée qu’il n’allait pas me rappeler et même, probablement, se moquer du fait que j’aie osé essayé de l’appeler en pleine soirée, un samedi soir en plus!!! RRRREH. Alors, j’étais surprise qu’il me rappelle.

    Il avait dû sortir, parce qu’il n’y avait pas trop de bruit autour de lui, à part la circulation. Quelle voix douce. Il semblait content de m’entendre (ou, c’est moi qui me fait des films), pourtant, je suis sûre que je dérangeais. J’ai dit à Pascal que j’avais envie de le voir. ARFFF. J’avais peur qu’il me dise que ce n’était pas possible à peine les mots ont passés mes lèvres...

    Pascal a ri. Ça a augmenté mon angoisse. Je n’aurai pas dû l’appeler, c’était vraiment trop bête. Maintenant, il allait, sûrement, me servir la phrase qu’il avait dû préparer pour le cas où je finissais par l’appeler, mais il a juste dit; “OK”. Ça m’a coupé la chique! J’ai répété bêtement, tellement surprise.

    Il a dit... “OK”... OK. Il était d’accord, il allait venir... Voilà que mon coeur débile se met à gigoter. Je piaffe d’impatience, j’ai un petit tourbillon dans le bas ventre...

    Arf, il a dit “ok”... Je l’adore de chez Adore-Land.


    On a fini par atterir à notre endroit habituel au bord du lac. C’était complètement désert. On s’est installé, côte à côte, sur notre petit muret.

    Pascal n’arrêtait pas de me répéter à quel point il était heureux que je l’ai appelé. Qu’il n’y avait rien qui aurait pu l’empêcher de venir ce soir. Qu’il avait fini par s’imaginer que je n’avais peut-être pas envie de le voir... Quel idée??? C’était bon d’être là, à côté de lui, de respirer sa présence.

    D’un côté, je regrettais d’avoir agi comme une petite fille gâtée et insécure. Sa bande allait sûrement remarquer son absence, c’était un peu nulle de ma part.

    Son natel a sonné, il ne voulait pas vraiment répondre. C’était Jess. Elle devait se demander où il avait passé. Pascal se sentait coupable, d’agir comme il le faisait. Il trouvait ça dégueulasse vis-à-vis de Jess.

    Un peu embarrassé, Pascal m’a avoué avoir eu envi, l’autre soir, de faire demi tour et de revenir... mais il savait qu’il n’en avait pas le droit. Qu’il passait son temps à faire des efforts terrible, pour ne pas céder à l’envie de m’appeler. Qu’étant donné sa situation, il ne se sentait pas le droit de me relancer, si je voulais qu’il me fiche la paix. De plus, comme je n’avais pas répondu à ses messages, il avait fini par s’imaginer, que je préfèrais qu’il me laisse tranquille.

    J’ai répondu que ce n’était pas du tout parce que je voulais être tranquille, mais surtout parce que je ne savais vraiment pas quoi dire, à part, qu’il me manquait aussi.

    J’ai posé ma tête sur son épaule et Pascal a passé son bras autour de mes épaules. C’était bon de sentir sa présence.

    Pascal m’avait manqué à mort alors je le lui l’ai dit et que je n’avais, non plus, pas osé l’appeler de peur de l’ennuyer. Tendrement, il m’a donné un bisous sur la tête, en murmurant que je lui manquais et que je ne le dérangeais jamais. Il semblait sérieux et l’intonnation de sa voix était tellement douce quant il a dit ça, que j’avais envi de l’embrasser.

    Son natel n’arrêtait pas de sonner, entre Thomas, Jess et même... Caroline! Puis, il a reçu un message de Paul, qui l’avertissait que tout le monde le cherchait et essayait de le joindre.

    Je pensais qu’il ferait mieux d’y aller. De l’avoir vu un petit moment, me suffisait. Je ne voulais pas lui causer d’ennuis.

    Pascal m’a averti qu’il avait décidé de parler à Thomas, et, je n’ai pas réussi à l’en dissuader. Je trouvais ça, vraiment... vraiment risqué, parce qu’on ne pourrait probablement pas se voir, comme ça, pendant un moment... il allait être surveillé.

    J’ai fondu quant il a dit qu’il avait envi qu’on puisse se voir sans avoir besoin de se cacher tout le temps. Que tant qu’il n’avait pas mis les choses au clair, on ne pouvait pas vraiment être ensemble, et ça, c’était dur. J’aurai voulu lui dire que, c’était frustrant pour moi aussi, mais je me suis tu.

    Cette période que je vis avec Pascal, est, ce que j’appelle “la période; Lune De Miel” ou la saison des amours. J’aime qu’elle dure le plus longtemps possible. Pas besoin de se précipiter.

    Je n’ai pas besoin de tout savoir de l’autre, ni maintenant, ni après non plus. Je ne veux pas connaître déjà l’issue, j’aime vivre les choses au jour le jour, sans trop de précipitations. Une fois cette période passée, je n’aurai plus besoin d’être collée tout le temps à l’autre. J’aurai, à nouveau,  besoin de mon espace. Je n’aurai pas besoin de voir l’autre, tous les jours non plus... Et vivre chacun chez soi, pour moi, c’est le must.

    Mais ce n’était pas le bon moment pour lui dire ça!

    Pascal trouvait étonnant que je ne pose pas plus de questions, ou que je ne le presse pas de tout avouer à Thomas et à Jess. Il  il n’y comprennait rien et ça le déstabilisait un peu. J’aurai pu me boxer pour l’énorme connerie que je lui ai répondu... “Que peut-être à la longue, on se rendrait compte qu’en fait,  l’amitié nous suffisait et que le reste n’avait été qu’une grosse bourde”.

    Pascal a souri, de son petit sourire en coin, que je trouve, tellement sensas et adorablement sexy, pour dire qu’il n’y n’avait rien d’amical quant il pensait à moi ou quant on était ensemble, mais que c’était plutôt, beaucoup d’efforts pour que ça le reste. Ca m’a fait sourire, parce que j’aurai pu lui dire pareil.

    C’était difficile de se séparer, difficile de se dire au revoir. Encore plus, de ne pas s’embrasser. Il m’a juste serrée dans ses bras. Ca m’a rassurée, qu’il me répète que je pouvais vraiment l’appeler n’importe quant. Qu’il gardait toujours son natel sur lui, un tic depuis qu’il me connait... Que personne à part lui, ne peut savoir qui appelle et je n’avais pas de soucis à me faire pour ça.

    C’était chou, je lui ai dit qu’il pouvait aussi m’appeler...


     


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