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    Jeu - 9 mai 2024 - Tendu

    C'était parfait d'avoir cette journée de répit. Je sentais bien que Pascal était plus tendu, presque agressif. Je ne le reconnaissais pas. Il faisait des efforts pour être agréable, mais moi qui le connaissais bien, je remarquais tout de suite un changement. Je pense qu'il devait être très déçu ne pas pouvoir voir Natacha.

    Je faisais de ne pas remarquer qu'il était plus distant, dans la lune ou réagissait de manière presque agressive si je lui posais une question. il devait en baver, et tant mieux. Non mais, qui est-elle pour croire qu'elle a le droit de partir en week-end avec mon mec! Et quel culot aussi de penser qu'il en avait le droit?

    Je suis restée calme, collante et tendre. Riait dès que j'en avais l'occasion. Faisait semblant de ne pas remarquer ses moments de Lune. De ne pas remarquer que cette garce essayait sans arrêt de le joindre. En fin de journée, j'ai proposé qu'on sorte manger et j'ai proposé à Caro et à Paul de nous accompagner.

    Ils sont restés ensuite pour prendre un café chez nous... Quant tout va bien, Pascal profite de chaque occasion pour me prendre la main, pour me faire de petits bisous, comme me faire des bisous dans la paume, dans le cou, dans la nuque, etc, mais il était ailleurs et c'est moi qui recherchait le contact.

    Mais il y a une chose sur lequel il ne lésine jamais, c'est le sexe. J'en ai profité et et ça a eu pour effet de le détendre. C'est terrible, mais c'est toujours aussi magique avec lui. Il me donne toujours l'impression d'être désirée et aimée. Je n'ai rien à lui reprocher de ce côté là. Ce soir, je me sentais aimée.

    Pascal me donne l'impression qu'il m'aime toujours autant. L'espace de quelques instants, il est redevenu lui-même. J'aime...

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    Mer - 8 mai 2024 - Convient le mieux

    Hier soir, comme Pascal ne répondait pas au téléphone, j'ai fini par envoyé un message à Pascal pour lui dire que j'allais chez lui. Nœud à l'estomac, je me suis rappelée qu'il a dit qu'il partait mercredi soir, ou jeudi matin. Donc, je n'avais pas de temps à perdre. Ha! Il m'a rappelé dès qu'il a reçu mon message.

    Je ne l'ai pas laissé me décourager de passez. Il avait dû mettre le turbo pour rentrer, il était là dans les 20mn. Ce qu'il faisait ne devait pas être si important alors! Je lui avais dis que j'espérais ne pas l'attendre indéternam. Et que c'était important que je lui parle. Ur-gen-té! Je n'ai pas utilisé ma clé, et l'ai attendu devant la porte.

    Pascal m'a demandé pourquoi je n'avais jamais ma clé sur moi. Il a rigolé et pensait avoir compris pourquoi je voulais qu'il se dépêche. J'ai fait semblant que c'était ça. Je l'ai vu jeté un œil sur le sac posé à mes pieds, mais il n'a rien dit. Je n'étais pas pressée de lui dire que le sac, c'était pour partir avec lui.

    Je me réjouissais de le voir se décomposer. Ensuite, foutu pour avertir Natacha. J'avais prévu de lui coller au fesses.

    Il me parlait de sport, de boulot. Il a recommencé avec son histoire de boulot le week-end qui vient. J'ai demandé quant il pensait partir. Il n'a pas répondu, mais a prétendu être désolé de ne pas être souvent là ces week-ends. Il m'a dit qu'il faisait pas mal de sport, et se demandait si ça ne m'embêtait pas trop.

    • Et dire que tu veux qu'on habite ensemble?
    • En fait, tu as raison... Notre façon de vivre me convient. Tu es... celle qui me convient le mieux. Oui, celle qui me convient.


    J'ai remarqué la petite pose avant qu'il ne répète que j'étais parfaite pour lui. Il ne voulait donc plus qu'on emménage ensemble! Dingue! Ça c'était clair, et je savais aussi pourquoi. Petit pincement au cœur.

    • Tu n'es pas du genre à me chauffer les oreilles pour qu'on se voit plus. Bref, notre façon de vivre nous convient. En fait, jusqu'à maintenant, j'étais le seul à te casser les pieds pour qu'on vive ensemble. Pourtant, à bien y regarder, ça ne me conviendrait pas plus qu'à toi... Pourquoi je ne m'en étais pas rendu compte plus tôt.


    Comme il a parlé du fait qu'il serait absent ce week-end, je lui ai rappelé que c'était un long week-end. Il a paru surprit, et a dit que ce n'était pas la même chose partout.

    • Ben, comme c'est un long week-end, pour te faire plaisir (hum!), je viens avec toi. Je suis prête, mon sac est fait... Ta Da!


    Comme je m'y attendais, je l'ai vu se décomposer. Ça lui a coupé la chique. Il ne savait pas quoi dire et je voyais bien que sa tête tournait à fond la caisse. Mais je pense que ça bloquait quelque part... Je n'étais pas prévu au programme, et c'était un peu tard pour tout annulé... J'étais contente de le voir nager dans la "M".

    Je l'avais entendu dire qu'il pensait partir ce soir. J'imagine qu'il s'était dépêcher de venir pour m'expédier avant de partir. Son natel s'est mis à sonner. Il avait la face contre la table, donc on ne voyait pas qui appelait. Il n'avait pas l'air de vouloir répondre. Je suis partie en direction de la cuisine, pour lui permettre de regarder son natel.

    Il a fini par répondre. Je suis revenue m'asseoir et il s'est levé pour parler. Il n'a pas osé aller s'enfermer quelque part. J'avais les oreilles aux aguets. C'était une voix de femme. Hum, sa conversation n'avait ni queue, ni tête. Il a dit à la personne au bout du fil que ça l'embêtait de partir, parce que c'était un long week-end.

    Bla bla bla... Il demandait s'il ne pouvait pas repoussé au week-end prochain. Puis, il m'a demandé si on pouvait pas partir ensemble le week-end prochain, après avoir demandé s'il pourrait reprendre son jeudi, la semaine prochaine. J'ai fait non de la tête. S'il devait y aller, il devait, mais je l'accompagnerai. Ça me faisait plaisir.

    Alors il a fait celui qui annulait tout, parce qu'il ne voulait pas passer son congé à bosser et voulait profiter de se reposer ce week-end. Wah! J'imagine que c'était Natacha au téléphone. Il voulait me faire croire qu'il parlait avec un collègue. Qu'il était censé passer le ramasser, qu'ils voyageaient ensemble.

    Ouais, ouais, je suis idiote, continue à me raconter des histoires Pace! J'avais mis mon sourire innocent en action et je le regardais avec mes grands yeux confiants que je partais avec lui pour lui faire plaisir. Je pense qu'il a trouvé l'idée du collègue au fur et à mesure de l'appel. Il était un peu plus confiant.

    Alors, il a dit à "son soit-disant collègue", qu'il devrait y aller tout seul, qu'il n'avait plus envie d'y aller. Que sa petite femme voulait l'accompagné, et il n'avait pas envie de la laisser plantée toute seule toute la journée, pendant qu'il bossait. Il avait envie de profiter de son long week-end, avec sa femme, à la maison.

    Il lui a encore demandé soit d'y aller seul, et insister qu'il annule ce voyage. Il le chargeait de faire le nécessaire et de le tenir au courant. Mais qu'il ne partait pas  ce soir, comme c'était prévu. Il avait un peu rougi. Je ne sais pas ce qui se passait au téléphone, mais il s'est éloigné et à rajouter qu'il était désolé de l'avertir à la dernière minute comme ça.

    Une fois qu'il avait raccroché, pour enfoncer le clou, je lui ai dis qu'on avait raté le week-end pour mon anniversaire, alors on allait se rattraper cette fois. Je voyais bien qu'il était nerveux, et ne tenait pas en place. J'ai compris quant il m'a dit qu'il devait quand même passer chez son collègue un petit moment pour lui apporter des documents.

    J'avais compris qu'il voulait passer vers Natacha. Alors, j'ai dit que je venais avec. Il ne le voulais pas, mais ne savait pas comment se débarrasser de moi. Il a dit qu'il n'en aurait pas pour long, que ce n'était pas la peine que je vienne.

    J'ai dis que justement, ça me fera une promenade, je n'avais pas envie de rester seule.

    Il n'a pas eu le choix. J'avais l'intention de lui coller aux basques où qu'il aille. Il n'arrivera pas à se débarrasser de moi facilement.

    Devant l'immeuble de son soit-disant collègue, je l'ai attendu dans la voiture. Il y est entré avec des dossiers qu'il a pris sur le siège arrière. Et il est ressorti avec. Ce n'était pas l'immeuble de Natacha. Je me demande s'il connait quelqu'un là-dedans. Il n'a pas fait 10mn. J'imagine qu'il en a profité pour appeler Natacha, hors de ma présence.

    C'était déjà hyper tard. Directeur ou pas, personne ne peut annuler un voyage d'affaire à la der comme ça. Il me prend vraiment pour une idiote. Ça faudrait que je le lui rappelle plus tard, une fois que j'aurai balayé Natacha de sa vie. Même s'il essayait d'être adorable, c'était clair qu'il avait la tête ailleurs.

    Je crois que Natacha était désigné sous le nom de "Nathan" dans son natel. Parce que Nathan a appelé. Pascal s'est éloigné pour discuter. Puis, il est venu se rasseoir en me disant que Nathan voulait qu'il regarde les papiers avec lui. Il les avais seulement déposé. Ils auraient peut-être dû les regarder ensemble.

    Pascal avait la bougeote. Je le sentais tendu, nerveux. Ou était-ce parce qu'il avait envi de voir Natacha. Ca ne lui suffisait pas de lui avoir parlé? Ça devait l'emmerder de ne pas pouvoir partir avec elle. Me connaissant, Pascal s'attendait surement à ce que je lui dise d'y aller, de ne pas s'en faire pour moi... Que dalle! Pas ce soir!

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    Mar - 7 mai 2024 - Je note tout

    J'avais la nausée d'entendre Pascal parler hier de ce qu'il ressent à propos de Natacha. J'avais des frissons, sans doute la trouille. Sans compter la boule à l'estomac comme si j'avais un examen de vie ou de mort. Chaque fois que j'avais des examens, j'étais dans cet état. Je me demande comment j'avais fait pour survivre...

    Pascal a raconté à Paul qu'il avait des papillons dans le ventre chaque fois qu'il la voit. Il n'en avait plus pour moi depuis des lustres. Qu'il aimait bien ce sentiment, que c'était bon de ressentir ça encore une fois. Il avait tout le temps envi de la voir. Ça m'a fait vomir, je l'avoue, et le mal de tête qui va avec ne m'a pas quittée depuis.

    Je me demandais exactement quant arrivait Terry. Mais évidemment, je ne peux pas le demander à Pascal. Ni même à Paul. Mon journal est devenu très important pour noter et me rappeler toutes les bizarreries ou changements dans le comportement de Pascal. Est-ce qu'il va aller la chercher à l'aéroport?

    J'anticipe peut-être trop! J'ai aussi perdu du poids, peut-être parce que je suis rongée de l'intérieur. Ou, peut-être parce que j'essaie de réussir à ne pas trop détonner par rapport à Natacha. Mais je suis bien plus âgée qu'elle, comment réussir à me renouveler? Faire en sorte que Pascal me redécouvre? Une nouvelle moi?

    Et je ne me sens pas trop sexy ces temps. La tête à Pascal est occupée par Natacha ces temps. Elle le fait palpiter, pas moi. Comment reprendre ma place, comment le faire chavirer? S'il m'aimait toujours aussi fort, je pourrai déserter pendant quelques temps, ce qui le tendrait fou, et il me courra après?

    Mais là, étant donné que Natacha occupe ses pensées, est-ce qu'il bougera? Est-ce que je lui manquerai? J'en doute. Donc, disparaître n'est pas une bonne idée. Je suis obligée de lui coller au fesses! Le coller quitte à devenir chiante. Mais, je ne voudrais pas qu'il remarque un changement dans mon comportement!

    Merde, je me sens toujours au bord des larmes. Un rien pourrait me faire pleurer. Même si je n'ai pas l'habitude de pleurer devant du monde. En général, je fais la brave, et m'effondre quant je suis seule. Ceux autour de moi pense que je suis forte, solide, que rien ne m’atteins, que je ne suis pas sensible, mais c'est pour la galerie.

    Je n'aime juste pas qu'on connaisse mes faiblesses. Et craquer en larmes devant les gens, ce serait me montrer faible. Ça fait des années que je m'entraîne. C'est devenu ma nature 1ère, pas ma seconde nature. Ce qui fait que très peu de gens qui me connaissent vraiment. Même pas Pascal, celui que j'aime plus que tout.

    Je me sens insécure et j'ai un sentiment d'infériorité par rapport à Natacha. Je me sens très menacée. La seule chose qui me rassure, est le fait qu'elle a un gosse. Aussi peut-être l'hésitation de Pascal à retourner aux États-Unis depuis le départ de Thomas. Si ça devient trop sérieux avec Natacha, je l'encouragerai à partir.

    On avait pas prévu que j'aille chez Pascal ce soir, et évidemment, il n'est pas encore rentré. Ça me gave. Mince, je me sens mal. Ou est-il? Est-ce qu'il est encore avec Natacha. Je n'ai pas pu résister à appeler Caroline. Elle n'avait pas l'air d'avoir la forme. Elle n'arrivait pas à croire que Pascal l'aie larguée aussi facilement.

    Bon, je savais qu'ils se voyaient encore, mais elle se sentait mise à l'écart. Elle sentait que c'était sérieux cette fois, et ça lui fait mal. Elle m'a houspillée parce que l'autre soir, je n'avais pas voulu qu'on suive Pascal, quant Natacha a voulu qu'il la raccompagne. J'ai été cash et lui ai dit que je devinais ce qu'ils faisaient, je les avais vu.

    J'ai réalisé qu'elle pleurait, et ça m'a fait mal au cœur. Pas seulement pour elle, mais parce que je pouvais très bien deviner ce qu'elle ressentait. J'étais un peu dans le même état qu'elle ces temps. Avec Pascal, je marche sur des œufs ces temps. J'épie les moindres expressions sur son visage et autre... L'enfer.

    Si Pascal me quitte... je serais dans un état pire que celui de Caroline... Je ne sais pas si j'arriverai à survivre... J'en mourrai...

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    Lun - 6 mai 2024 - W-E prochain...

    Ce matin alors qu'on prenait un petit café avant de partir chacun de son côté, Pascal a essayé de me vendre l'histoire de son absence le week-end prochain pour le boulot. Ha! Donc, il avait fait son choix, il préférait partir ce long week-end avec Natacha. Est-ce que je dois l'en empêcher? Est-ce que je pourrais?

    Je suis encore à me demander si je ne devais pas lui dire que je sais très bien où il va et avec qui? Ça enlèverait le côté piquant de devoir se cacher. Mais du coup, il n'aura plus non plus à me mentir et ça m'achèverait qu'il me dise franchement qu'il va retrouver Natacha, ou qu'il va passer la soirée avec elle... Non.

    Même si je ne dois pas, je ne peux me retenir d'essayer de l'empêcher de partir en long week-end avec elle. Intolérable. Je ne supporterai pas de savoir qu'il est avec elle, alors que je suis ici toute seule. Ok, c'est peut-être un peu de ma faute aussi, je passe mon temps à refuser de partir en vacances avec lui... Merde.

    Le soir, avachi dans son fauteuil, la tête sur le dossier de son siège, à regarder le plafond, il a raconté son dilemme à Paul. Il disait être amoureux de Natacha et de ne pas pouvoir s'empêcher de vouloir la voir tout le temps. Paul lui a demandé de se mettre à ma place et de penser à ce qui risque d'arriver si je l'apprenais...

    Est-ce qu'il accepterai les conséquences? Est-ce qu'il était prêt à envoyer toutes ces années qu'on avait passé ensemble pour une toquade? Ou, est-ce qu'il se voyait emménager avec Natacha et sa gamine? Est-ce qu'il voit son avenir avec elle, ou avec quelqu'un d'autre? Et il y avait Terry qui arrivait la semaine prochaine!

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    Dim - 5 mai 2024 - Shades of grey (Tons de gris)

    Pascal et Natacha avaient le comportement de simples amis. Grâce à mes espions, je savais que c'était autre chose. Ça fait mal d'avoir l'impression qu'on se fiche de ta gueule. Ils jouaient parfaitement bien le jeu. Ça faisait mal de les voir me berner en jouant cette comédie. Je me sentais si rabaissée, si humiliée.

    Ça faisait l'illusion. Mais, je savais que Paul et même Nolan étaient au courant de ce qui se passait. Je sentais leurs regards sur moi. Peut-être de la pitié pour l'un et un certain plaisir pour l'autre. Comme j'avais dû m'absenter pour aller à mes anniversaires, je me disais que quant le chat n'est pas là, les souris dansent.

    Malgré la douleur dans ma poitrine, je tenais le coup, parce que je n'avais pas le choix. Je ne me sentais pas à l'aise d'aller vers Pascal, mais quant il venait vers moi, j'acceptai ses câlins. Je semblais être gênée par ses câlins, mais en fait, j'avais envie de le repousser, le gicler loin de moi. Ses contacts me faisait mal.

    Ils n'échangeaient pas de petits regards en coin, ne s'approchaient presque pas. Ils avaient l'air normaux, leurs semblaient amicales sans plus. Savoir qu'ils me jouaient la comédie, me donnait la chair de poule. J'étais en plein panique, ne sachant pas exactement quoi faire. Et j'avais peur de commettre un erreur, ou péter un plomb.

    Même si je n'en avais pas envie, je suis restée dormir chez Pascal. J'avais remarqué que Caroline les surveillait du coin de l’œil. Se doutait-elle de quelque chose ou savait-elle? C'était atroce de voir Natacha coller Caro, c'est ma copine, pas la sienne. Et comme j'étais vers Caro, du coup, je devais me la farcir samedi soir.

    Dimanche, j'avais aussi un anniversaire à l'heure du dîner. Donc, le petit déjeuner tardif, c'était râpé. Je faisais juste une apparition. Je ne pouvais pas traîner au resto, parce que j'aurai trop peur de ce qui se passe en mon absence. J'avais prétendu ne pas avoir très faim, et pour pouvoir m'éclipser, de ne pas me sentir bien.

    J'étais de retour chez Pascal vers 14h. Pascal n'était pas là. J'ai pensé qu'il était sorti courir. Cet espèce de trac qu'on a avant des examens, c'est-à-dire, le ventre patraque, la pression dans la poitrine et tout, ben, je me sentais comme ça. J'ai attendu le retour de Pascal en étudiant la pose à prendre pour avoir l'air détendue.

    Mais Pascal n'avait pas été courir, il était sorti. Je me demande où il était passé. Il est arrivé les mains vides, donc ils n'avaient pas été acheté du pain et des croissants. J'ai appris bien après qu'il avait été petit déjeuner au bord du lac avec Natacha. Mais là, je ne savais rien. Il m'a dit qu'il avait été prendre un café avec un copain.

    Quelques copains à lui sont venus nous squatter. Ils ont joués aux jeux vidéos, papoter, et fumer sur la terrasse. Il pleuvait, alors pas de barbecue, pas de jeux de ballons, ni de bronzing dans le jardin. J'avais envie qu'ils se cassent tous pour passer une journée tranquille. Je m'attendais à voir Natacha débarquer, mais rien.

    On a fini par sortir manger au restaurant. Pascal avait l'air normal, avait son bras sur le dos de ma chaise, et me caressait le dos par moment. Natacha nous a rejoint au restaurant. Je me sentais rassurée de n'avoir pas eu à la supporter l'après-midi. Tolérer sa présence pendant le souper, ça allait encore. Ça ne durerait pas.

    Mais je me trompais lourdement... Elle a prétendu être dans le coin et s'était décidée au dernier moment à passer manger avec nous. Là aussi, ils se comportaient normalement. Si je n'avais pas surpris leurs complots, et que je n'avais pas suivi Pascal l'autre soir, je serais dans l'ignorance totale.

    Quant enfin les autres ont commencés à partir, je me suis sentie aux anges de pouvoir enfin rentrer et être seule avec Pascal. On est restés un moment à discuter et prendre des cafés. Natacha était dans les dernières à scotcher là. Natacha s'est penchée vers Pascal et lui a demandé, sans se cacher, s'il pouvait la ramener.

    Elle n'avait pas sa voiture. D'après la tête qu'à fait Pascal, il faisait celui qui était ennuyé par sa demande. Comme Caro se levait pour partir, il lui a demandé si elle pouvait me ramener. Je n'étais pas préparée à ça, j'étais tellement surprise que je n'ai pas su quoi dire. Je me suis sentie tout de suite agressée.

    Avant que j'aie eu le temps de réagir, ils étaient déjà parti. Caro était silencieuse et respectait mon désarroi. Puis, n'y tenait plus, elle m'a demandé pourquoi je ne l'avais pas accompagné pour la ramener. C'est vrai, j'aurai dû faire ça. Quelle tâche. Puis, elle aurait aussi pu prendre un taxi? Pourquoi demander à Pascal?

    Et encore une fois, je l'ai attendu, attendu... Pascal est rentré tard, avec l'excuse d'être passé vers Nolan qui voulait lui parler!!!! Il avait remarqué mes yeux rouges hier, et là, j'avais à nouveau les yeux tous rouges. Pourtant, j'avais essayé de ne pas pleurer, sachant parfaitement qu'il préférait être avec Natacha.

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    Sam - 4 mai 2024 - Au fond du puits

    Tellement pleuré que mes yeux étaient tout enflé, rouge. Bref, pas beau à voir. Je suis bien partie, mais je n'ai pas été très loin. J'ai été me mettre de manière à voir l'entrée de chez Natacha. Presque 1/2h après, j'ai vu mon mec la déposer devant son immeuble. Elle tenait ses escarpins à la main, elle souriait malgré les cheveux en bataille.

    Elle s'est arrêtée dans l'entrée éclairée et lui a fait signe avant de disparaître dans son immeuble.

    Je n'en revenais pas, Pascal m'avait-il vraiment plantée pour venir la retrouver. J'avais la poitrine serrée, de la peine à respirer. J'avais raison, Natacha était une sérieuse rivale. Elle devait nager d'allégresse, elle avait réussi à ce que Pascal me lâche pour elle. Qu'il me plante, me donne une excuse bidon, tout ça pour elle. Il l'aimait...

    Je l'ai suivi de loin, pour voir où il allait. Étonnamment, il est rentré directement chez lui. J'étais mortifiée.

    Pendant tout le chemin chez moi, je continuait à me torturer la tête, je n'arrivais toujours pas à croire qu'il ait pu me faire ça. Je me sentais terriblement humiliée. Ça me faisait vraiment mal. La bonne nouvelle qui m'avait tenue à bout de bras, ne fonctionnait plus. Impossible d'arrêter les larmes qui débordaient, ma poitrine était compressée.

    Pascal était rentré, il était seul, ce qui est rare. Il ne semblait pas se préoccuper de moi. Je n'étais pas là, j'étais partie avant lui, et il ne s'inquiétait pas plus que ça. J'étais au delà de la tristesse. J'avais été adorable, je pensais avoir étouffé la menace, et je me rends compte que ce n'était que mon imagination.

    En fin de matinée, Pascal a essayé de me joindre. Pour moi, ce n'était que le signal que je pouvais me brancher chez lui. De le voir, toute la peine est revenue me compresser la poitrine. J'étais à nouveau au bord des larmes. Je ne pouvais pas imaginer qu'il ait pu me faire ça, mais hélas, j'en avais la preuve.

    Il m'a laissé un message pour savoir si je venais, ils allaient organiser un barbecue, malgré le temps. Il pleuvait et faisait froid.

    J'avais coupé mon natel. Je ne pensais pas aller chez Pascal aujourd'hui. Je ne pense pas qu'il s'inquiètera si je ne répondais pas, il savait que j'avais des anniversaires tout le week-end; les 4-5-6 mai. Le 4; Sophie, le 5; Rose (mom de Théo), le 6; Rose (ma sœur). Et elles fêtaient ça toutes ce week-end. Pascal savait qu'il ne me verrait sans doute pas.

    Je pense que ses appels n'étaient que pour s'assurer qu'il était tranquille. Je ne voulais pas lui parler, je risquerai de fondre en larmes. Fondre en larmes quant on était censé faire la fête lors d'un anniversaire? Ce serait bizarre. Et je n'aurai pas su quoi lui dire. En plus, de le voir faire semblant d'être concerné, ou qu'il avait envi de me voir m'aurait fait mal.

    Le manque de sommeil me rendait encore plus sensible. Ce soir, j'avais un souper pour l'anniversaire de Sophie. En attendant, je n'avais pas l'intention d'aller chez Pascal avec mes yeux rougis de poissons frit. Mais quant je l'ai rentrer avec Natacha sur les talons, mon sang n'a fait qu'un tour... Comme toujours, elle était spectaculairement belle.

    Pascal a vérifié que personne ne les avait suivi et l'a attirée à lui pour l'embrasser... Émoustillée, elle a rit...

    Tous les 2 jetaient des coups d’œil en direction de la terrasse pour vérifier qu'ils étaient bien seuls et pouvaient parler librement. Pascal a commenté le fait qu'il n'avait pas réussi à me joindre. Mais ça ne l’inquiétait pas plus que ça, j'avais des trucs tout le week-end. Mais, il n'était pas encore sûr que je ne débarquerait pas plus tard.

    C'était atroce de les entendre comploter dans mon dos. C'était donc la seule chose qui semblait les inquiéter... de ne pas arriver à s'organiser à cause de moi...

    Pascal avait pris des trucs sur le bar de la cuisine... et j'ai failli tomber parterre en écoutant la suite; Pascal lui a dit n'avoir pas réussi à me joindre, elle lui a dit qu'elle était libre tout le week-end, et ce qui m'a vraiment choquée; ils ont parlé du week-end prochain... Natacha a aussi dit être libre aussi le week-end prochain.

    Et Pascal m'a choquée... Il avait une excuse pour s'éclipser le week-end prochain avec Natacha... Apparemment, c'était un long week-end.

    Ça, je ne pouvais pas le laisser faire. Impossible. Intolérable. Et de voir Natacha traîner chez lui, je voulais absolument aller là-bas. Mais comment cacher que j'avais passé des heures à pleurer? J'ai tout essayé, froid, chaud, ça a eu l'air de dégonfler, mais rien de régulier, et une de mes paupière était rouge et boursouflé.

    Je continuai d'essayer de me rendre visible, ne serait-ce que pour ne pas montrer cette tronche chez Sophie. Je voulais passer chez Pascal avant, juste pour le café chez Sophie. Je ne pouvais pas me permettre de ne pas rester près de Pascal, alors qu'une autre cherchait à me supplanter. L'angoisse et la nervosité me faisaient trembler.

    Après être passée pour le café chez Sophie  -->  retour chez Pascal... Clairement pas le moment de briller par mon absence!

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    Ven - 3 mai 2024 - Poignardée

    Temps de chiotte! Pas envie de bouger et pas le choix de toute façon, Pascal a quelque chose ce soir. En fait, il avait quelque chose vers les 22h. Il devait faire le taxi pour quelqu'un. J'ai tout de suite su qu'il mentait. Je vais essayer de le suivre. Ça me gêne parce que s'il me voit... Il connait parfaitement ma voiture.

    On a mangé sur la terrasse avec Paul et Caro. Tous ceux qui appelait, Pascal leur disait qu'il ne sortait pas ce soir. Il a dit à Nolan qu'il passerait le chercher comme prévu vers les 22h. Il a insisté, alors j'ai compris que Nolan serait son alibi. J'ai vu au petit regard échangé entre Pascal et Paul que c'était du pipeau.

    Donc, je suis partie après le souper, et je me suis mise sur le bord de la route assez loin de chez lui. Je l'ai pris en chasse. Et comme je m'y attendais, il s'est dirigé vers chez Natacha. Elle est descendue le rejoindre dans sa voiture dès qu'il s'est parqué devant chez elle. Ils se sont déplacé dans un coin tranquille.

    A voir la vapeur sur la vitre, je pense qu'ils s'embrassaient... Une main glaciale m'a serré le cœur... C'était donc encore avec elle qu'il avait rendez-vous. Oh, j'aurai pu aller frapper à sa vitre, mais à quoi bon? Me faire remballer? Lui faire savoir que je savais? Ça ne servait à rien. Donc, après 1h, je n'avais plus qu'à partir.

    Arh, je me sentais mal. Pascal avait préféré me planter un vendredi soir pour aller retrouver Natacha! Comment peut-il me faire ça! Ça fait tellement mal même si ça ne saigne pas, même si ce n'est pas une plaie ouverte, et je crois qu'à cause que ça ne se voit pas, c'est plus douloureux, parce que personne ne voit la blessure...

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    Jeu - 2 mai 2024 - Retour maison

    Après quelques jours collée aux fesses de mon homme... et j'adore ça... la vie reprend son cours. J'ai filé direct après le petit café du matin avec Pace. J'avais passé ma main sur son visage et lui ai fait des tonnes de bisous le temps de boire notre café. Je voyais ses yeux briller de plaisir. Bon, Paul est descendu, ça a brisé la magie. C'est ça le covoiturage...

    Cela faisait depuis dimanche soir que je collais chez lui, il était temps que je rentre. Je suis sure que Pascal pense que j'ai oublié qu'il avait découché. Que nenni. Je n'oublie rien, mais ce n'était pas le moment d'en faire tout un plat. Je suis sure que quelque chose sortira un jour ou l'autre.

    Je ferai ma grande scène d'animal blessé à ce moment là... Question de marquer son esprit et de le faire culpabiliser... On verra!

    Pascal savait que je n'allais pas aller chez lui ce jeudi soir. Je le verrai vendredi soir, si rien ne vient court-circuiter mes projets. Et j'avais des tas de choses à faire, ne serait-ce que me laver les cheveux, l'épilation, etc. Je ne fais jamais ça chez Pascal, surtout s'il est là. En général, je le fais quant il est au boulot. Question de faire croire que je suis parfaite au naturel... Hihihi.

     

     

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    Mer - 1er mai 2024 - En vacances

    Je n'avais pas réalisé que le 1er mai était un jour de congé!Donc, ce matin, je me lève, je prépare le café et Pascal arrive pour m'enlacer par derrière et me chuchoter un merci dans les oreilles. Ça m'a fait chaviré. J'adore sa voix. Il était à torse nu, il avait déjà pris une douche quant je me suis éclipsée du lit.

    Je me suis habillée de pieds en cape après ma petite douche, prête à filer chez moi, en partant en même temps que lui. Il avait un petit sourire qui m'a fait lui demandé pourquoi, et il m'a dit que c'était le 1er mai. Et? Alors il a rigolé en me disant que c'était un congé, et il n'avait pas l'intention de me laisser partir.

    Ha! Ha ben oui, c'est congé. Je ne me rappelai plus de ça. Faut dire que depuis que je travail chez moi, je ne fonctionne plus au rythme des bureaux, alors oui, j'avais oublié. Comme toujours, c'est dur de couper les liens, on avait passé un chouette lundi et il voulait que ça continue et j'avais dormi chez lui aussi mardi.

    J'avais l'impression d'être un pot de colle. Même si c'est congé, j'avais des fourmis dans les doigts, j'avais des idées à coller sur mon drawing pad pour ne pas oublier. Par la main, Pascal m'a ramenée dans la pièce qu'il avait préparé à l'époque pour que je puisse travailler chez lui, depuis qu'on avait vécu ensemble.

    Je savais que rien n'avait changé dans cette pièce. La femme de ménage la nettoyait, et j'y passais de temps à autre, amusée qu'il la gardait telle quelle. Mais, ce n'est quand même pas mon atelier à moi, Chez moi, les trucs traînent un peu partout, de la cuisine à ma chambre, y compris dans ma pièce de travail...

    Je prétendais vouloir partir, mais j'étais contente qu'il insiste pour que je reste... Je n'avais pas envie de partir en fait...

    C'est clair que j'ai remarqué ses petits moments où il avait la tête ailleurs. Malgré ça, il était adorable avec moi, même si je savais qu'il pensait à quelqu'un d'autre. J'avais vu son téléphone biper. C'était en mode "discret", mais je n'étais pas dupe. Il n'a répondu que quant c'était des copains, comme Nolan par exemple.

    Nolan voulait qu'il aille faire du patin au bord du lac. Il ne faisait pas assez beau pour ça, donc Pascal ne voulait pas. Nolan a alors proposé du vélo, et Pascal a failli accepter. Comme c'était sur haut parleur, il m'a questionné du regard, et j'ai haussé les épaules. Comme il avait insisté pour que je reste, il n'a pas osé.

    Je pense qu'il s'attendait à ce que je l'encourage, ce que je fais d'habitude. Mais là, pour Nolan, que dalle. Pascal se doutait bien que s'il y allait, je me serais tirée. Pascal a dit qu'il y avait un bistro au bord du lac, et j'aurai pu l'attendre là pendant qu'il faisait un tour avec Nolan. Alors, j'ai fini par basté. Alors il a rappelé Nolan.

    L'autre était trop content, mais il ne s'attendait pas à me voir avec Pascal. Et il avait dû imaginer autre chose que faire du vélo, parce qu'il était accompagné d'Emma. Qu'est-ce qu'elle faisait là elle? Je n'avais pas envie de compagnie, alors j'ai espéré qu'elle ne reste pas là pour me tenir la jambe. Mais hélas, c'est exactement ce qu'elle a fait.

    Arh, le "small talk" habituel; comment ça va, qu'est-ce qu'on fait comme boulot, etc. Me rappelle même pas ce qu'elle fait. Je sais juste qu'elle bosse dans la même boîte que Pascal. Ha oui, au département des "Budget Planners". M'en fiche. Elle m'a demandé comment ça allait avec Pascal, si ça ne m'embêtait pas trop ses absences.

    Pfff, elle me cherche ou quoi? J'ai dis que j'avais l'habitude, c'est quelqu'un de très actif, moi non. Sa réponse; "haaaa!". Bof. Du coup, je regrettais d'être venue. J'aurai préféré rester chez moi. D'après ce qu'elle avait entendu, elle pensait qu'il y avait des problèmes entre nous. Je me demande bien qui lui avait raconté ça! Nolan?

    Une fois leur petit moment vélo terminé, on pouvait enfin rentré. Nolan proposait qu'on sorte prendre un verre. On n'en avait pas envi. Ensuite, carrément impoli, il a suggéré à Pascal de me ramener et de passer chez lui. Mais, d'après son petit clin d’œil à Pace, j'ai compris que c'était chez Emma et pas chez lui. Heureusement, Pascal ne voulait pas.

    Manquait plus que ça!!! Pourquoi les laisser empoisonner ce jour de congé? Il s'ennuie avec moi? Son copain compte plus que moi?

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    Mar - 30 avr 2024 - Virage à 180°

    Après avoir passé toute la nuit du dimanche à cogiter, j'ai décidé de retourner ma veste. Changement d'optic, non, d'option. Optic est un mot anglais on dirait. ; j'allais être tellement gentille et adorable, que Pascal n'oserait rien dire qui puisse me faire du mal. J'avais déjà utiliser cette tactique, et ça a toujours marcher d'enfer.

    Lundi matin, je me suis pointée chez lui avec le petit déjeuner. Croissant, baguette, mélasse, et un pot de ma confiture préférée au Cynorhodon. Pascal dormait encore, couché sur le ventre, un bras sous la tête. Je me suis déshabillée pour me glisser dans le lit pour le coller. Il a ouvert un œil et quant il a vu que c'était moi, il m'a tirée vers lui en se tournant sur le côté.

    Je ne sais pas si c'était parce que je n'avais presque pas fermé l’œil de la nuit, mais ce petit confort et la chaleur de son corps, je me suis endormie comme un bébé. Ça m'a fait un bien fou.

    Pascal boutiquait dans la cuisine, on venait de réduire ranger après le petit déjeuner, Pace était à la cuisine, il me préparait un chocolat chaud, j'ai été me coller dans son dos et j'ai passé mes bras autour de lui. Il a aussitôt glissé sa main sur la mienne, comme pour dire, ne bouge pas, reste là comme ça.

    • Wah, qu'est-ce que j'ai fait de juste pour que tu me suive partout, toute câline. Ça faisait longtemps...


    Il s'est tourner pour prendre mon visage entre ses mains et m'embrasser. C'est vrai que ça faisait un bail. D'habitude c'est toujours lui qui vient par derrière m'entourer de ses bras. Je pense que je m'étais habituée à ses gestes de tendresses. J'avais pris l'habitude que ce soit lui qui vienne vers moi. Peut-être un peu trop...

    • Je dis pas ça pour que t'arrête... bien au contraire... Continue, j'adore... Je retrouve ma petite limace.


    Il souriait tout heureux. J'adore le voir sourire, j'adore son sourire. J'adore toutes les expressions de son visage. Il me fait craquer. J'avais bien fait de poser les armes. Il pouvait penser que j'avais oublié, que l'orage était passé, mais non. C'était juste pas le moment de commencer à faire chier, à chipoter à propos de Natacha.

    J'étais résolue à ne pas prononcer son nom, ni même parler d'elle. Si d'aventure je m'aperçois qu'il pense à elle, je ferais semblant de ne rien remarquer. Il y pensait peut-être, peut-être même qu'il comparait ce qu'il ressentait quant il était avec l'une ou l'autre. C'est pour ça que je devais redoubler d'efforts, et virer la chieuse.

    • L'un comme l'autre, on a toujours été très câlin. J'ai pas à me plaindre non plus, tu es Monsieur câlins...


    Et justement, il devait se dire qu'elle était peut-être mignonne, mais que j'étais sa petite nana à lui. Avec cette affirmation, je lui faisais oublier que c'était souvent lui qui se cassait le cul à faire le 1er pas, parce que j'étais Miss Coincée. Il m'a soulevée de terre, et je me suis retrouvée à nouveau à l'horizontale.

    On aurait dit qu'on était en vacances. Tout le monde travail, donc on était royalement tranquille. Seuls au monde. Trop cool! C'était une journée placée sous le signe de la tendresse. Je ne m'en suis pas privée. Je le collais partout, un vrai scotch. Pace était aux anges, et ne se privait pas de m'encourager à continuer.

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