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Ven - 8 mars 2024 - Dindon de la farce

Oh et puis zut, je lui ai fais une crise pour Emma. Pas violente la scène, j'avais juste besoin que ça sorte. Tant pis. Impossible de me retenir. On avait toute la route pour ça.

On devait monter à 4, c'est-à-dire avec Caro et Paul. J'ai demandé à Paul s'il ne pouvait pas prendre sa voiture et Caro, parce que j'avais à parler avec Pascal. Pascal a dû sentir la bise s'abattre dans la voiture. Après une petite discussion, j'ai perdu la bataille, et Caro et Paul sont montés avec nous. Ben, j'ai quand même dis ce que j'avais à dire.

J'ai demandé à Pascal pourquoi il avait jugé utile de mentir en prétendant avoir croisé Emma à l'aéroport? On aurait pu entendre une mouche voler dans la voiture. Paul et Caro regardaient ailleurs, genre le paysage, bouche cousu, et Pascal était gêné. Moi, ça allait. J'aurai pu y mettre le ton, mais je ne voulais pas me montrer virulente.

Donc, je l'ai dis calmement, mais il y avait 2 paires d'oreilles qui entendaient tout. S'ils n'avaient pas été là, je me serais surement énervée, et je l'aurai obligé à me déposer n'importe où, et je serais rentrée chez moi. Ou je lui aurai balancer ma banane sur la tête même s'il était au volant. J'avais eu toute la soirée d'hier à me ronger les sangs.

Au chalet, quant Pascal avait mentionné son voyage à Londres, il savait déjà qu'Emma serait du voyage, mais n'en avait rien dit. J'imagine que son acolyte Nolan devait aussi le savoir. Mais, là, avec Caro et Paul dans la voiture, j'ai préféré ne pas mentionner cet abruti. Nolan avait bien dû rigoler, puisqu'il est copain avec Emma.

Comme dans toutes les grosses multinationales, ils offrent des cours à leurs employés. On doit, sans que ce soit écrit nul part, suivre un minimum d'au moins 4 cours par année. Tout département confondu. C'était une manière de faire connaissance avec les autres départements et employés.

Pascal s'était inscrit à ce cours, parce que c'était à Londres, il pensait en profiter pour voir Ethan en même temps. Un pote qui travaillait dans la même boîte, et qui avait déménagé à Londres depuis longtemps. Il était aussi sorti avec Jess, sa femme d'ailleurs. Quant Emma l'a appris, elle s'est inscrite aussi.

Oui, il le savait et avait préféré ne rien dire. Je me suis moquée de lui. J'étais assise à l'arrière avec Caro, alors que Paul avait pris ma place devant, et s'appliquait à regarder le paysage. Caro a pris ma main, tout en continuant à regarder elle aussi le paysage qui défilait. Elle n'osait surement pas regarder Pascal.

Mais quant je lui ai fait remarquer la connerie de la situation, alors qu'il avait la valise d'Emma dans sa voiture, parquée devant la maison, Caro a étouffé un rire. Paul aussi, en le camouflant avec une toux. Mais quant il a entendu Caro rire, il s'est lâché et a ri aussi. C'était communicatif, j'ai ri aussi, malgré ma mauvaise humeur.

Ça a eu pour effet de dissiper ma colère. Pascal a fait un geste en disant que oui, on pouvait se moquer, mais c'était la 1ère chose qui lui ait venu à l'esprit. Pauvre chou, je l'ai un peu ridiculisé, mais c'était light. Il ne l'a pas mal pris heureusement. Et je me suis dit que c'était idiot de ma part de faire tout un fromage, alors que c'était fait.

• Pourquoi mentir man! C'est tellement bête, ça laisse tout de suite de la place à pleins de suppositions... Idiot !

Les rires continuaient à fuser, vu que j'avais décrit la scène de lui sortant la valise du coffre, pour aller le mettre dans la voiture à Emma, tout en me racontant sa fable, et que je lui ai même demandé si la voiture à Emma était là aussi par hasard? C'était plutôt comique. Pascal a été le dindon de la farce, et Paul secouait la tête en riant.

• Mon vieux, ce que t'es vraiment trop nul... Porter la valise... il a éclaté de rire.

Du coup, Pascal aurait surement préféré que Paul prenne sa voiture, au lieu d'entendre à quel point il avait été zéro sur ce coup là. Caro pour enfoncer le clou, lui a demandé s'il avait eu une raison de mentir? Il s'était passé quelque chose qu'il voulait caché? On l'a chambré un bon moment, jusqu'à ce qu'il s'arrête pour prendre de l'essence.

Après on a parlé du week-end. Yumi venait dormir au chalet avec ses copines et sa cousine. Il y avait du monde, et Pascal ne savait pas comment organiser les chambres. C'était toujours Thomas qui s'occupait de ça. La mention de Thomas m'a visé le cœur. Il me semble qu'il manquait à tout le monde. Il me manquait beaucoup.

J'ai voulu proposer que Caro partage notre chambre, mais Pascal a pensé qu'elle pourrait partager celle à Paul. Même, on pouvait aller dans l'attique, et laisser sa chambre en bas à Paul et Caro. On pouvait aussi sortir les matelas pour les mettre dans la pièce du fond vers la salle de jeu. Et s'il le fallait, rajouter quelques places dans les pièces de lectures et bureaux.

Bon, le bureau, Pascal n'aimait pas trop, mais bon. J'ai pas osé dire qu'il y avait aussi de la place en haut dans l'attique, et du coup, Caro et Paul pouvait bien dormir là haut avec nous. On prenait le lit en bas, et eux pouvait s'installer en hauteur à l'endroit où je me cache pour lire tranquille. Je sais que Pascal n'aime pas trop partager l'attique.

Au chalet, Pascal a fait les derniers arrangements avec Maria, question bouffe, et Michael s'est chargé de faire les aménagements à mesure des arrivées. Pascal ne voulait pas laisser sa chambre à n'importe qui, donc Paul a fini par accepter d'échanger. Mouais, il y avait du monde. Je me demande bien pourquoi autant... Il n'y avait pas de fête spéciale non?!

Comme je m'en doutais, Emma est venue ce week-end. Ils avaient voulu prendre la chambre à Pascal, mais pas pu. Hihi. Michael s'est débrouillé comme un chef. Digne remplaçant de Thomas. Pascal n'était pas à la hauteur. Ça l'ennuyait plutôt qu'autre chose. Il était bien content d'avoir Michael pour s'occuper de ça.

On a passé toute la soirée au chalet. Pas de sortie au Pub ou en boîte. L'ambiance était sympa. Natacha était là aussi. Mais j'imagine qu'après son bug avec Emma, Pascal essayait d'éviter un autre faux pas. De temps à autre, Paul en regardant Pascal, éclatait de rire en se tenant la tête. J'imagine qu'il se foutait de sa gueule.

C'est vrai qu'en y pensant, ça me faisait rire aussi. Ça m'avait détendue d'avoir pu en parler et d'en avoir rit, grâce à Caro et Paul. Mais je me demandais toujours pourquoi il s'était senti obligé de mentir??? Est-ce qu'il se doute que j'avais Emma en grippe??? Grrrrh, elle a passé la soirée collée vers un Pascal embarrassé.

Un petit chat s'est perdu et s'est introduit dans le chalet, pour s'enfiler sous le canapé, puis je-ne-sais-où. On l'a pourchasser. Le pauvre, il avait peur. Il y avait tellement de monde et de bruit. On a réussi à le retrouver. Il n'était pas farouche et n'a pas sorti ses griffes, mais le bruit le terrorisait et il tremblait malgré les câlins de tout un chacun.

C'était un peu trop de passer ce pauvre chat des bras des uns aux autres. Il lui a fallu du temps pour se calmer. On n'allait pas le fiche dehors avec ce froid, donc on l'a gardé au chalet. Pascal pensait appeler Maria demain pour lui demander quoi faire. Elle viendra certainement récupérer le pauvre chat pour l'amener chez le véto. Ses maîtres devaient surement le rechercher...

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Jeu - 7 mars 2024 - Emma était à Londres aussi

Même si j'étais au fond d'un gouffre sombre et froid, aujourd'hui, je suis... Pourquoi on écrit "aujourd'hui" avec "...d'hui", je me le demande! C'est trop bizarre. Bref, je suis allée au boulot, la conscience tranquille aujourd'hui. Les 2 boîtes pour mon chef, prêtes et sous le bras, et j'avais pas mal bossé quand même.

Ce n'était pas comme la dernière fois, les mains vides et mal à l'aise. Je n'avais fait que regarder et envier le travail des autres.

Mon chef était ravi. C'était un travail que j'avais fait sur le côté, donc on a réglé ça dans son bureau. Surprenant, mais il m'a commandé une grande toile, en noir et blanc, pour derrière son bureau. Il avait même acheté la toile, et m'a demandé si le prix, de 20'000fs, qu'il pensait me payer me semblait correct.

Je n'allais pas dire non! Quant il a commencé à m'en parler, j'envisageai de lui dire qu'il devra payer le matériel. Là, pas besoin de me casser la tête avec le matériel. Prix rond. Il ne pouvait pas mettre plus, sinon sa femme le trucide. Il s'est aussi excusé pour m'avoir virée, après un coup de fils à l'époque.

Je n'ai pas tout de suite capté de quoi il parlait. Mais quant il m'a rappelé que c'était une grosse boîte marketing, je me suis rappelée du père à Pascal. C'est du passé, je ne m'en souvenais même plus. Je lui ai quand même dit que c'était sur la demande du père de mon petit ami. Il s'en était douté, parce que c'était louche.

Il disait qu'il aurait dû soutenir son employée, et qu'à la limite, ils n'auraient pas su s'il m'avait ou non viré. Mais bien sûr, parfois sous la pression des grandes multinationales, il n'avait pas eu le choix. Bref, il voulait dire qu'il aurait aimé me soutenir, mais que si la situation se représentait, il ferait sans doute pareil. Pas besoin d'explication, c'est une question d'argent c'est tout. Et c'est sa boîte, il doit d'abord penser à ses fesses! Question de priorité...

En plein pendant la réunion; Pascal... Je ne pouvais évidemment pas répondre. Comme toujours, on coupe nos natels. Le mien était sur silence, donc j'ai senti le "bzzzb bzzzb". Comme il n'avait pas réussi à me joindre, il m'a envoyé un message pour demander de manger avec lui ce soir. J'ai répondu OK.

J'étais contente. Ça m'a remis du baume au cœur. J'ai commencé à galoper sur ; est-ce que je devrais lui demander pourquoi il ne m'avait pas rappelée? Bah non, ça ferait mégère qui râle encore.

Bref, je suivais à peine la réunion. J'ai vu le sourire et les signes de Jonas et les petits signes... faut que je me remettre dans le bain.

Après la réunion, on est sorti boire un petit verre; Jonas, Daphné et moi. On a évidemment parlé boulot. On essayait de se réunir pour travailler ensemble, la dernière fois, c'était vraiment très chouette. On a rien fixé de net, mais on fera ça début de semaine prochaine. L'ambiance, café, boulot, rire, musique, j'aime bien.

Comme Pascal ne m'avait pas dit où et quand, et que je ne voulais pas rappeler, j'ai été l'attendre chez lui. Il ne faisait pas froid, alors j'ai attendu en fumant, sur le petit banc devant chez lui. A l'abri des regards de la rue. S'il parque derrière, je verrais la lumière dans son appart et je sonnerai. Je ne voulais pas utiliser ma clé.

J'ai tout de suite reconnu sa voix, alors je me suis levée pour aller vers lui. Compression dans la poitrine, il n'était pas seul, Emma était avec lui. Presque en même temps, Pascal a dû me remarquer, il s'est figé et a piqué un fard géant. Je pense que mes oreilles ont dû tourner au violet aussi. J'avais la gorge serré.

Emma a suivi son regard et m'a vue les regarder la main à moitié levée pour lui faire signe. La situation était un peu gênante.

Pascal est aussitôt sorti de la voiture. Il est venu me faire un bisou en m'expliquant qu'ils s'étaient croisé à l'aéroport. A voir la tête qu'à fait Emma, j'ai su qu'il mentait. J'ai salué Emma. Elle a été obligée d'en faire autant. Pascal est retourné vers sa voiture pour extraire la valise d'Emma de son coffre pour aller la déposer dans la voiture à elle.

Ils se sont fait la bise et elle est partie. Ils ne pouvaient rien se dire vu ma présence. J'avais l'impression d'avoir les joues en feu, mais je sais que je ne rougi que des oreilles. La lumière des réverbères était le pire, ça donnait l'impression qu'on était encore plus rouge. En tous cas Pascal. J'ai décidé de ne pas rester manger avec lui finalement.

Si je restais, j'allais finir par lui sortir des vacheries, lui sauter à la gorge, ou poser des questions, et je ne devais pas.

Il a fait semblant d'être déçu, et continuait à vouloir m'expliquer que c'était par hasard qu'ils se sont retrouvés à l'aéroport et tout. Je l'ai laissé s'enfoncer. Puis, une fois qu'il a eu fini, je lui ai demandé si la voiture à Emma était arrivée ici par hasard aussi? Il a compris qu'il s'était planté. J'ai fait semblant de rigoler.

Pascal a voulu se mettre à m'expliquer qu'ils étaient ensemble à Londres pour le boulot et je l'ai stoppé. Je ne voulais rien savoir. J'ai juste dit qu'il avait oublié de me dire quant et où il voulait qu'on aille manger. Et que c'était pas vrai que j'avais un truc, mais que là, je n'étais pas d'humeur à manger avec lui.

Je voulais qu'il prenne conscience que c'était de sa faute. Il ne m'avait pas rappelée durant tout le temps qu'il était à Londres, et il ment très mal. Je comprends, il avait été pris de court, mais quand même. Il devrait réfléchir à l'avance quant il fait des trucs, à ce qu'il allait dire s'il se fait prendre... Et pas sortir des blagues pareilles!

J'avais toujours un gros bloc sur le cœur en rentrant et de la peine à respirer. Je crois que c'était une petite attaque d'asthme... Merde, j'aurai peut-être dû rester. Non, j'étais de mauvaise humeur. J'aurai dû le laisser continuer à essayer de me convaincre encore un peu avant de l'arrêter dans sa lancée... C'aurait été drôle?

J'aurai peut-être laisser échapper une petite larme, pour le culpabiliser un peu plus? Je voulais savoir s'il y avait autre chose qui devrait m'inquiéter... Je vais pas faire la forte, j'avais le cœur lourd, alors j'ai pleuré en me faisant tout un tas d'idées. Mais contente de ne pas être restée quand même... Parce que toutes ses questions qui me turlupines seraient sortis en vrac...

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Mer - 6 mars 2024 - Pace en voyage

Pascal est en voyage d'affaires à Londres. C'est vrai qu'il en avait parlé au chalet. J'avais oublié. J'avais pensé qu'il serait avec Caro. Mais, Caro est ici. Ça fait 2 jours qu'elle est à la maison, en congé maladie. Pas besoin de faire un dessin, elle a le moral dans les chaussettes. Dire que moi aussi !

De toute façon, voyage d'affaires ou pas, Pascal aurait pu me rappeler. Il ne peut pas dire qu'il n'a pas vu mes appels en absence.

J'avais les cartes cet après-midi. Si j'avais pensé que ça me remonterait le moral, ben, c'était raté. Mon équipe a perdu toutes les parties sans exception. Le soir, j'ai débarqué chez Caro, question de se soutenir. Elle avait une sale tête; les yeux rouges, bouffies. Bref, moi, c'était pas mieux.

Pascal ne m'a rappelé. Comment pourra-t-il expliquer ça? Il aurait oublié son natel? Mon œil. Trop occupé? Même le soir?

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Mar - 5 mars 2024 - Pas joignable

Impossible de mettre la main sur mon homme aujourd'hui! J'hallucine!!!! Il est passé où? Il ne répond pas au bureau, ni à son natel, sa secrétaire fait semblant de ne rien savoir; elle dit qu'il n'est pas joignable, qu'elle transmettra mon message... Mais toujours rien. Je sature là! J'ai failli lui envoyer un message incendiaire.

En tous cas, il n'a pas dormi chez lui. Sa femme de charge est passée comme d'habitude. Mais rien. J'ai donc tenté d'appeler Caro. Elle ne répond pas non plus. Ça commence à me courir sur le système. Je suis verte de rage. Pourquoi personne ne me répond? Du calme! Faut pas que je saute direct aux pires sans savoir.

J'ai eu de la peine à dormir. J'allais sans arrêt regarder pour voir si Pascal était rentré, mais niet. En tous cas à 3h du matin, il n'était toujours pas de retour chez lui. Son lit était aussi vide que le désert de Gobi. Et Caro ne m'a pas rappelée non plus. Je sèche. On m'a zappée, ou fait exprès d'ignorer mes appels... Pas top!

J'ai comme un petit doute, je pense que Caroline est avec lui... Mais, hier c'était quoi alors ce cirque? Pourquoi la faire pleurer?!

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Lun - 4 mars 2024 - Fin de notre trio?

Pascal m'a dit hier, qu'il était impatient que ses parents vende le chalet. En même temps, non, parce que c'était grâce à la recherche d'un chalet à acheter en Suisse qu'il m'avait revu. C'est ce que le chalet représentait pour lui. J'ai su qu'il y avait beaucoup de visites du chalet pendant la semaine et que ce serait bientôt la fin de nos week-ends à Gstaad.

Thomas était reparti vivre aux States, le chalet sera vendu bientôt, Pascal partira peut-être aussi bientôt... C'était peut-être pour toutes raisons que je me sentais déprimée. Tout change, trop vite. C'est peut-être pour ça que je me sens angoissée. Aussi, parce que depuis longtemps, il me semble, Pascal s'éloigne, me délaisse pour courir ailleurs.

J'ai beau tirer sur la laisse, il ne revient pas. Il n'est plus comme avant, et ça m'inquiète. Il faut que je trouve comment le ramener...

J'aimerai que Pascal soit comme avant; amoureux, prêt à sauter de la Tout Eiffel pour moi, et pas ce type... indépendant, pas trop attaché à moi. Par moment il est adorable, et l'instant d'après... pfffft... il s'enfuit, s'évade. Ça me tracasse. L'habitude a peut-être pris trop de place. Je ne suis plus indispensable. J'aimerai que ce soit comme au début...

I know, I always knew that I'm a control freak! Si je ne contrôle pas ma relation, je choisi de "bâcher". Mais là, je l'aime trop hélas!

J'ai réalisé que j'utilise Caro comme appât, et elle, elle me remercie, pensant être ma meilleure amie. Horrible que je suis. C'est vrai que je l'aime beaucoup, elle est chouette, mais en même temps, j'ai besoin d'elle pour surveiller et aussi pour garder Pascal. Ça me donne envie de changer. Est-ce qu'on arrive à changer quant on est comme ça?

J'ai envie d'être honnête avec elle, et le lui dire. Mais est-ce une bonne idée? Pascal avait rompu avec elle, et je continue à la ramener dans ses pattes. Hum, je pense que c'est parce que je n'ai pas envie qu'il la remplace par Natacha. Est-ce que c'est bien de mettre tout ça à plat? Ça risque de changer les rapports de force dans nos relations!

Je passe mon temps à peser le pour et le contre pour savoir ce que ça impliquerait, et si je devrais être cash avec elle...

Pascal a emmené Caro au resto ce soir. Je n'étais pas invitée moi. Ça m'a chiffonné, mais bon. Ensuite, Caro m'a appelée en larmes. Pascal lui a rappelé qu'ils avaient rompu. Que ça ne le gêne pas de la voir de temps à autre, mais, qu'elle devrait reprendre sa vie en main et se trouver quelqu'un de libre, de mieux que lui. Quelqu’un qui l'aime.

Caro était déçue et triste. Elle pleurait et m'a dit qu'elle avait pleuré au restaurant aussi, devant tout le monde, tellement que les mots de Pascal l'avait blessée. Il l'avait poignardé en plein cœur. Elle avait peur que Pascal pensait vraiment ce qu'il a dit cette fois. Je me demande pourquoi Pascal a fait ça.

J'ai commencé à sentir mon cœur se serrer; Est-ce que j'étais la prochaine? Est-ce qu'il va aussi me briser le cœur? Je me suis dépêchée d'aller vers Caro. Je voulais soutenir ma copine. Qu'est-ce qui lui arrive à Pascal? Il ne m'en avait rien dit. Je n'avais rien remarqué non plus. Pascal avait eu l'air parfaitement à l'aise avec Caro.

IIl lui avait même dit que ça lui plaisait bien qu'elle soit là avec nous. Alors venir lui dire ensuite qu'il ne voulait plus qu'elle revienne dormir dans notre chambre au chalet, c'est vache. La prochaine fois que je le lui propose, il voulait qu'elle refuse... Qu'elle refuse? Mais pourquoi?

Pascal fait des trucs derrière mon dos maintenant? Sans me consulter, surtout quant il s'agit de Caroline? Qu'est-ce qui se passe? Dire que dimanche elle me disait qu'il était l'amour de sa vie... C'est horrible! Comment peut-il lui faire ça?

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Dim - 3 mars 2024 - Balade avec Caro

Hier soir, je me suis endormie avant Caro et Pascal. Ils ont bavarder un long moment j'imagine. Je leur tournais le dos, en position fœtale, les fesses contre Pascal. Il me caressait la tête, mais ça ne m'a pas empêchée de m'endormir. Leurs chuchotements étaient comme une berceuse. Le matin, on est descendu déjeuner, alors que Caro est restée au lit.

Caro n'est pas allée skier aujourd'hui. Au lieu de ça, j'ai abandonné ma lecture pour aller me balader en ville avec elle. Elle rayonnait, bavarde comme à son habitude. En fait, je n'ai fait que suivre. Elle avait pris mon bras et me traînait dans les boutiques hors de prix. Elle a dit que c'était juste pour se faire plaisir aux yeux. On n'avait pas l'intention d'acheter quoi que ce soit, on avait pas les moyens d'acheter ces articles hors de prix de toute façon.

On a pris un verre dans un Tea-Room. Elle un thé menthe, moi un chocolat chaud. Caro était spécialement gentille avec moi. Hum, qu'est-ce qu'elle veut? Ou qu'est-ce qu'elle me cache? Je me méfie toujours quant quelqu'un change de comportement. Non, faux, je suis malheureusement méfiante pour tout et rien. J'ai aussi tendance à tout voir en noir.

Midi, on est rentré manger au chalet. Je pense que Caro essayait de me faire comprendre comme elle appréciait ce que je faisais pour elle, et que mon amitié comptait pour elle. Elle a dit que j'étais sa complice et sa meilleure amie.

Caro m'avait dit plus tôt que Pascal était l'amour de sa vie, et qu'elle ne saurait pas quoi faire s'il disparaissait totalement de sa vie.

Je pense qu'elle se faisait du soucis qu'il choisisse de repartir vivre aux États-Unis. Ou est-ce qu'elle prépare le terrain pour me dire qu'elle pensait le suivre si jamais? J'espère que non. Ça au moins je sais; je ne supporterais pas de la savoir là-bas avec lui. Ok, on peut dire que je n'avais qu'à le suivre moi, mais, je ne peux pas m'imaginer vivre là-bas.

Après le dîner, je suis allée faire une sieste. Ici, je n'avais pas l'habitude de me lever si tôt et traîner jusqu'à passé midi...

Au retour des skieurs, on a mangé ensemble au chalet avant de chacun partir de notre côté. Le dimanche soir, je dors chez Pascal, c'était devenu un rituel. Paul et Caro sont restés un moment dans nos pattes. On parlait du week-end. Ils ont aussi parlé du boulot. Apparemment, Pascal partait 2 jours à Londres pour le travail.

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Dim - 10 mars 2024 - Aperçu de mon travail

Mon boss m'a demandé de faire la déco d'une boîte pour son bureau... Je les ai déposé jeudi en fin de journée à l'agence. J'ai dû avoir recours à un chauffeur. Mon boss était encore au bureau. Il était aux anges.

Le couvercle ;

L'arrière ;

L'avant ;

Arh, bluetooth ne veut plus passer, alors je n'arrive pas à mettre les photo des côtés... Pour la petite blague, le vernis que j'ai utilisé prenait 5h minimum pour sécher. Alors, j'ai du finasser et attendre des lustres pour attendre que le vernis sèche et remette une autre couche. Faudrait pas que dès qu'on mette quelque chose dedans, ça fiche en l'air déjà la boîte.

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Sam - 2 mars 2024 - Dîner sur les pistes

Caroline m'a fait remarquer que Pascal tentait ce qu'il pouvait pour passer plus de temps avec moi ce week-end, et tout ce qu'il obtenait, c'était des "non". Ça m'a surprise d'entendre ça, et je me suis rendue compte qu'elle avait raison. Je me suis sentie mal.

Pascal m'avait proposé de monter avec lui, si je voulais faire du snowboard, il m'accompagne, qu'il pouvait monter avec moi vers midi, pour manger ensemble, qu'on pouvait faire autre chose si je voulais... Et pour ne pas l'empêcher de profiter des pistes, j'ai effectivement dit non. Je voulais juste ne pas être un frein...

Je ne me suis pas rendue compte qu'il essayait de s'arranger pour qu'on passe la journée ensemble. Je ne voulais pas lui dire que j'étais mélancolique, triste, et que le temps qu'il passe sur les pistes me permettent de rester seule. Que j'avais besoin d'être seule dans mon coin.

Je n'avais pas pensé que ça pouvait être mal perçu...

D'avoir quelqu'un comme Caro qui me fait remarquer le retour de ce que je dis m'a un peu secouée. J'essaie de cacher mon état en cherchant à ménager mes moments de solitude. Personne, je crois, n'a remarqué que je me sentais à côté de mes pompes.

C'était trop tard, Pascal avait fini par partir se dépenser sur les pistes. Ciel, est-ce que je suis si chiante? Est-ce qu'il finira par réaliser qu'il s'amuse plus avec les autres, qui eux ont le sourire? Je dois faire attention de ne pas laisser mon humeur déteindre sur Pascal.

Je ne veux pas qu'il me trouve ennuyeuse et fade.

Quoi faire? Monter vers midi? Et s'ils mangent dans un autre troquet? Je me retrouverais seule sur une terrasse bondée. J'aurai l'air bizarre, non? On se demandera ce que vient faire cette nana toute seule à une heure pareille. Parce que j'aurai pu y aller après les heures de repas, en dehors de la cohue... Ya! Je sais pas...

J'ai voulu l'appeler, puis je me suis rappelée qu'il n'utilisait pas son natel sur les pistes. Alors je suis montée en avance, pour ne pas me retrouver sur une terrasse bondée, parce que ma timidité m'aveuglera et je ne les verrais même pas. J'ai tourné le dos à la terrasse et faisait face à la piste. Je pensais ainsi les voir arriver.

C'est le bruit de rires et le nom de Pascal qui m'a fait me retourner pour chercher des yeux celui qu'on appelait. C'était bien Pascal.

Malgré ma position stratégique, je ne les ai pas vu arriver. Eux non plus ne m'ont pas vus. Comme Pascal ne s'attendait pas à ce que je sois là, c'est un peu compréhensible. Je les ai repéré de suite. Les rires venaient de Johanna. Elle était assise à côté de Pascal et ils riaient et se chamaillant, en piquant dans l'assiette l'un de l'autre.

Ils riaient parce qu'ils tentaient d'empêcher l'autre d'avoir accès à leur assiette, mais ne semblait pas y réussir. Johanna était là hier soir, mais je n'avais pas remarqué qu'ils étaient si proches! Je me suis levée pour aller les rejoindre. Nolan m'a vue et l'a signalé à Pascal. Son visage souriant s'est tourné vers moi, et il m'a fait signe.

Il a demandé à Johanna de se pousser pour que je puisse m'asseoir vers lui. Je me demande si ce n'était pas pour arrêter leur petite bataille. Est-ce que je faisais office de barrière? Pascal a appelé la serveuse pour qu'elle m'apporte un thé et m'a commandé la même chose que lui, après m'avoir demandé ce que je voulais.

Pascal était surpris de me voir. Je lui ai dis à l'oreille que je voulais lui faire plaisir, alors je suis montée, et que je regrettais de tout le temps dire non. Je lui ai aussi dit que je ne voulais pas l'entraver, alors j'avais pensé que c'était mieux de ne pas être dans ses pattes, mais j'avais eu tord. Il m'a fait un bisou et passé son bras autour.

Pascal semblait heureux que je sois là. Il se montrait prévenant, il faisait en sorte que je participe à la conversation. Qu'on ne m'exclut pas. Si quelqu'un partait sur un truc que je ne savais pas, il me racontait pour que je puisse suivre.

Nolan a eu une remarque déplacée, en me demandant si j'étais venue le surveiller. Pascal l'a remis illico à sa place. Et il a souligné que c'était lui qui m'avait demandé de l'accompagner. Alors il était content que je sois finalement venue malgré que je n'en avais pas trop envie. Donc, la ferme connard (ça c'est ce que je pensais).

Après le dîner, avant qu'ils ne repartent sur les pistes, Pascal m'a raccompagnée à la cabine. J'étais contente d'être venue.

A mon retour au chalet, j'ai été me recoucher. J'ai réalisé que j'avais presque zappé Caro là-haut. Zut, c'était grâce à elle si je suis montée et que j'ai pu faire plaisir à mon petit cœur. Arh, je la remercierai ce soir. Je me suis endormie presque tout de suite, pour me réveiller quant j'ai senti les mains de Pascal me caresser.

J'avais la flegme de descendre pour manger, alors je suis descendue après Pascal. J'ai préféré manger debout à la cuisine, seule.

Quant j'ai fini par rejoindre le salon, c'était pour aller m'affaler vers un groupe qui jouait au Monopoly. J'avais envie de jouer. J'ai préféré éviter de descendre avec mon livre, pour ne pas finir par m'isoler. Sonia faisait partie des joueurs. Je ne l'aime pas beaucoup, elle a un air prétentieuse et hautaine désagréable.

Caroline, tout le temps aux côtés de Pascal, est venue un moment squatter vers moi à nous regarder jouer. Je n'ai remarqué sa présence que quant elle s'est levée pour partir et m'a posé la main sur l'épaule. Pascal est venu me chercher pour sortir, mais je n'avais pas envie d'y aller. Je me sentais super coincée ce soir.

Pascal m'a fait un bisou, Caro est venue se pendre à son bras. Je pense qu'elle ne voulait pas le perdre de vue.

En jetant un regard à Pascal, j'ai proposé à Caro de partager la même chambre avec nous en jetant un regard à Pascal pour avoir une sorte d'approbation. J'ai pensé qu'elle pourrait désormais dormir dans la même chambre au lieu d'être toute seule dans la sienne quant Natacha n'était pas là. Pascal n'a rien dit, donc il était d'accord.

Ça ne gêne pas qu'on partage la même chambre à coucher tous les 3, le lit est assez largement assez grand pour 4.

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Ven - 1er mars 2024 - Hello Mélancolie

Je suis toujours dans ma phase "mélancolie". Je pensais en avoir fini avant le week-end, mais je rêvais. Pascal m'a appelée, cette fois pas pour savoir si je voulais monter avec lui, mais pour me proposer de monter après midi. Évidemment j'ai dit oui. C'était super cool de monter avant tout le monde. Toute une après-midi...

J'avais déjà prévu, si je montais, de faire comme je voulais; lecture au coin du feu, dodo, faire la fête un peu. Mais , le principal, c'était de lire au coin du feu. Je ne voulais pas me forcer à rigoler, parler ou autre, juste faire ce qui me plaît. Être au chalet, c'est pour me reposer, sans téléphone, loin du monde.

C'était d'ailleurs pour ça que j'aime aller au chalet: lire près de la cheminée et faire la fête le soir... tard.

Mon dieu, que j'adore Pascal. Dans la voiture, alors qu'il parlait, je regardais son profil, les mouvements de ses lèvres, de sa bouche, et je me suis vue rougir quant il s'est retourné pour poser ses magnifiques yeux verts sur moi. Qu'est-ce qu'il pouvait bien aimer chez moi? Pourquoi était-on ensemble? Son sourire me fait verser.

J'avais pleins de reproches à lui faire, mais quant il me regarde, je fonds, ma tête se vide et je me vois sourire comme une pure idiote. Après toutes ses années, j'ai encore le cœur qui fait des siennes rien que d'être à ses côtés. Je n'ai jamais rencontrer quelqu'un d'aussi charmant. C'est mon Prince Charmant.

En arrivant, on a mangé au resto. Quant je pense que la Maria avait préparé à manger au chalet, et nous on bouffe au resto. Mais bon, c'était vraiment chouette. On s'est ensuite promené, main dans la main, dans le centre. Pascal a voulu m'offrir une veste, comme il en achetait une pour lui. Je n'ai pas voulu.

L'hiver sera fini dans 2 mois, ou moins, alors qu'est-ce que je ferais d'une autre veste. Il m'en avait déjà offerte une il n'y pas si longtemps et je l'adore. Je soupçonne ensuite son envie de m'offrir encore des boots et un nouveau snowboard, était une façon de me faire comprendre qu'il aimerait que je l'accompagne sur les pistes.

J'ai pas voulu non plus. Il a donc acheté la veste pour Caro. On avait la même taille. En voilà une qui va rougir de bonheur; Pascal lui achète un cadeau sans raison! Est-ce que ça aurait dû me déranger? Je ne sais pas, mais j'ai trouvé ça chou. On s'est installé une fois au chalet, et on a passé le reste de l'après-midi au lit.

Pascal avait mis son réveil pour 18h, pour descendre avant l'arrivée des invités. Je pense que Maria devait être encore là, comme souvent le vendredi soir. Elle est tellement discrète, qu'on ne la remarque pas, et elle disparaît sans faire de bruit. Je suis descendue avec lui. Maria lui a montré ce qu'elle avait préparé.

Sa fille Justine était là aussi, et elle a proposé de rester pour préparer la bouffe, vu qu'elle avait aidé sa mère. Pascal a accepté, ils allaient s'en occuper ensemble. Il a dit à Maria qu'il se sentait un peu perdu depuis que Thomas n'était plus là. Il ne se rendait pas compte de toute l'organisation qu'il fallait. Il était trop content d'avoir Justine pour l'aider.

J'ai essayé de ne pas passer ma soirée à fixer Pascal, mais ce n'était pas trop réussi. Pascal faisant en sorte que Justine ne se sente pas trop seule, avec tout ce monde qu'elle ne connaissait pas. Mais, tout de même, elle avait déjà 1 ou 2 fois passé des soirées avec nous, donc elle doit reconnaître quelques uns des mecs.

Pascal n'aurait pas voulu qu'elle reste collée dans la cuisine, comme une domestique. Elle restait sagement à ses côtés et observaient tout le monde un peu intimidée quand même. Je ne me rappelle pas qu'elle soit timide. De temps à autre, Pascal venait s'écraser dans le canapé vers moi.

Il me prenait la main, me faisant des bisous, on discutait un moment avant qu'il disparaisse dans la foule. Je pense qu'il devait y avoir au minimum 30 personnes qui dormaient au chalet. Les autres, je ne sais pas d'où ils viennent ni vraiment qui ils étaient. Je sais que je les avais déjà vu, mais je ne me rappelle pas des noms.

J'ai failli lâcher mon livre pour jouer au Monopoly. J'ai fini par aller lire dans le jardin d'hiver. Ça faisait trop bizarre d'être là à lire avec tout le mouvement autour. Je devais avoir l'air bizarre. J'ai pensé qu'il serait plus normal que j'aille lire ailleurs, par exemple dans ma chambre, mais je voulais rester dans les parages...

Je n'ai pas voulu sortir après en boîte... J'aurai peut-être dû. Un petit groupe est allé jouer au Bowling avant de rejoindre les autres au Pub. Je suis restée seule au chalet à lire. Puis, j'ai pris peur d'être trop visible de l'extérieur, alors je suis montée lire dans la chambre. J'étais vraiment toute seule dans ce grand chalet.

J'avais toujours le cœur lourd, la mélancolie ne me lâchait pas, mais le malaise d'en est mêlé aussi... Je me sentais de trop partout!

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Jeu - 29 fév.2024 - Trou noir cosmic (Black hole)

J'ai été obligée de sortir de mon antre; depuis le temps que Maria veut qu'on aille prendre un café, je ne pouvais pas encore trouver une excuse. Je lui ai dis que je n'avais pas de moyen de locomotion, alors elle est venue me prendre chez moi. En plus, hier c'était l'anniversaire de Roméo, son fils. Je me devais de lui faire un cadeau.

Elle a tout de suite vu que ça n'allait pas. Je la connais depuis plus de 30ans faut dire. Roméo est comme un de mes bébés aussi. Et elle subit ma frangine depuis 1an, elle n'en peut plus. Claudine est vraiment tapée de la tête. Elle m'a un peu raconté tout ce qu'elle lui faisait jour après jour... Arhhh, je sais parfaitement de quoi elle parle.

Thomas a essayé encore de m'appeler aujourd'hui. Rhhh, je ne pouvais pas lui parler, alors j'ai zappé son coup de fils. Sorry Thom. Je me suis cassée la tête à essayer de retrouver mon app, juste question de voir Pascal. Je n'ai pas de nouvelles. Il ne se rend pas compte comme j'aurai besoin de lui, juste savoir qu'il pense à moi.

Après des heures et des heures de recherches, j'ai enfin retrouver mon application et mes marques. J'ai eu l'impression qu'on m'appuyait sur la tête du pied, en voyant Pascal dorloter Caro, alors que j'avais tant besoin de lui. Bon ok, je sais que je ne l'aurai pas permis de m'approcher, mais quand même. Il aurait pu essayer...

S'il aurait pu être en train de s'ennuyer, ça m'aurait remonter le moral... mais le voir rigoler, sourire, faire des câlins à une autre femme, alors que je me bats contre vents et marrées pour garder la tête hors de l'eau, ça m'a sciée. Akemi-sama a raison, je devrais arrêter de regarder, ça me fiche le moral parterre.

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