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    Dim - 3 mars 2024 - Balade avec Caro

    Hier soir, je me suis endormie avant Caro et Pascal. Ils ont bavarder un long moment j'imagine. Je leur tournais le dos, en position fœtale, les fesses contre Pascal. Il me caressait la tête, mais ça ne m'a pas empêchée de m'endormir. Leurs chuchotements étaient comme une berceuse. Le matin, on est descendu déjeuner, alors que Caro est restée au lit.

    Caro n'est pas allée skier aujourd'hui. Au lieu de ça, j'ai abandonné ma lecture pour aller me balader en ville avec elle. Elle rayonnait, bavarde comme à son habitude. En fait, je n'ai fait que suivre. Elle avait pris mon bras et me traînait dans les boutiques hors de prix. Elle a dit que c'était juste pour se faire plaisir aux yeux. On n'avait pas l'intention d'acheter quoi que ce soit, on avait pas les moyens d'acheter ces articles hors de prix de toute façon.

    On a pris un verre dans un Tea-Room. Elle un thé menthe, moi un chocolat chaud. Caro était spécialement gentille avec moi. Hum, qu'est-ce qu'elle veut? Ou qu'est-ce qu'elle me cache? Je me méfie toujours quant quelqu'un change de comportement. Non, faux, je suis malheureusement méfiante pour tout et rien. J'ai aussi tendance à tout voir en noir.

    Midi, on est rentré manger au chalet. Je pense que Caro essayait de me faire comprendre comme elle appréciait ce que je faisais pour elle, et que mon amitié comptait pour elle. Elle a dit que j'étais sa complice et sa meilleure amie.

    Caro m'avait dit plus tôt que Pascal était l'amour de sa vie, et qu'elle ne saurait pas quoi faire s'il disparaissait totalement de sa vie.

    Je pense qu'elle se faisait du soucis qu'il choisisse de repartir vivre aux États-Unis. Ou est-ce qu'elle prépare le terrain pour me dire qu'elle pensait le suivre si jamais? J'espère que non. Ça au moins je sais; je ne supporterais pas de la savoir là-bas avec lui. Ok, on peut dire que je n'avais qu'à le suivre moi, mais, je ne peux pas m'imaginer vivre là-bas.

    Après le dîner, je suis allée faire une sieste. Ici, je n'avais pas l'habitude de me lever si tôt et traîner jusqu'à passé midi...

    Au retour des skieurs, on a mangé ensemble au chalet avant de chacun partir de notre côté. Le dimanche soir, je dors chez Pascal, c'était devenu un rituel. Paul et Caro sont restés un moment dans nos pattes. On parlait du week-end. Ils ont aussi parlé du boulot. Apparemment, Pascal partait 2 jours à Londres pour le travail.

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    Dim - 10 mars 2024 - Aperçu de mon travail

    Mon boss m'a demandé de faire la déco d'une boîte pour son bureau... Je les ai déposé jeudi en fin de journée à l'agence. J'ai dû avoir recours à un chauffeur. Mon boss était encore au bureau. Il était aux anges.

     

    Le couvercle ;

     

    L'arrière ;

     

    L'avant ;

     

    Arh, bluetooth ne veut plus passer, alors je n'arrive pas à mettre les photo des côtés... Pour la petite blague, le vernis que j'ai utilisé prenait 5h minimum pour sécher. Alors, j'ai du finasser et attendre des lustres pour attendre que le vernis sèche et remette une autre couche. Faudrait pas que dès qu'on mette quelque chose dedans, ça fiche en l'air déjà la boîte.

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    Sam - 2 mars 2024 - Dîner sur les pistes

    Caroline m'a fait remarquer que Pascal tentait ce qu'il pouvait pour passer plus de temps avec moi ce week-end, et tout ce qu'il obtenait, c'était des "non". Ça m'a surprise d'entendre ça, et je me suis rendue compte qu'elle avait raison. Je me suis sentie mal.

    Pascal m'avait proposé de monter avec lui, si je voulais faire du snowboard, il m'accompagne, qu'il pouvait monter avec moi vers midi, pour manger ensemble, qu'on pouvait faire autre chose si je voulais... Et pour ne pas l'empêcher de profiter des pistes, j'ai effectivement dit non. Je voulais juste ne pas être un frein...

    Je ne me suis pas rendue compte qu'il essayait de s'arranger pour qu'on passe la journée ensemble. Je ne voulais pas lui dire que j'étais mélancolique, triste, et que le temps qu'il passe sur les pistes me permettent de rester seule. Que j'avais besoin d'être seule dans mon coin.

    Je n'avais pas pensé que ça pouvait être mal perçu...

    D'avoir quelqu'un comme Caro qui me fait remarquer le retour de ce que je dis m'a un peu secouée. J'essaie de cacher mon état en cherchant à ménager mes moments de solitude. Personne, je crois, n'a remarqué que je me sentais à côté de mes pompes.

    C'était trop tard, Pascal avait fini par partir se dépenser sur les pistes. Ciel, est-ce que je suis si chiante? Est-ce qu'il finira par réaliser qu'il s'amuse plus avec les autres, qui eux ont le sourire? Je dois faire attention de ne pas laisser mon humeur déteindre sur Pascal.

    Je ne veux pas qu'il me trouve ennuyeuse et fade.

    Quoi faire? Monter vers midi? Et s'ils mangent dans un autre troquet? Je me retrouverais seule sur une terrasse bondée. J'aurai l'air bizarre, non? On se demandera ce que vient faire cette nana toute seule à une heure pareille. Parce que j'aurai pu y aller après les heures de repas, en dehors de la cohue... Ya! Je sais pas...

    J'ai voulu l'appeler, puis je me suis rappelée qu'il n'utilisait pas son natel sur les pistes. Alors je suis montée en avance, pour ne pas me retrouver sur une terrasse bondée, parce que ma timidité m'aveuglera et je ne les verrais même pas. J'ai tourné le dos à la terrasse et faisait face à la piste. Je pensais ainsi les voir arriver.

    C'est le bruit de rires et le nom de Pascal qui m'a fait me retourner pour chercher des yeux celui qu'on appelait. C'était bien Pascal.

    Malgré ma position stratégique, je ne les ai pas vu arriver. Eux non plus ne m'ont pas vus. Comme Pascal ne s'attendait pas à ce que je sois là, c'est un peu compréhensible. Je les ai repéré de suite. Les rires venaient de Johanna. Elle était assise à côté de Pascal et ils riaient et se chamaillant, en piquant dans l'assiette l'un de l'autre.

    Ils riaient parce qu'ils tentaient d'empêcher l'autre d'avoir accès à leur assiette, mais ne semblait pas y réussir. Johanna était là hier soir, mais je n'avais pas remarqué qu'ils étaient si proches! Je me suis levée pour aller les rejoindre. Nolan m'a vue et l'a signalé à Pascal. Son visage souriant s'est tourné vers moi, et il m'a fait signe.

    Il a demandé à Johanna de se pousser pour que je puisse m'asseoir vers lui. Je me demande si ce n'était pas pour arrêter leur petite bataille. Est-ce que je faisais office de barrière? Pascal a appelé la serveuse pour qu'elle m'apporte un thé et m'a commandé la même chose que lui, après m'avoir demandé ce que je voulais.

    Pascal était surpris de me voir. Je lui ai dis à l'oreille que je voulais lui faire plaisir, alors je suis montée, et que je regrettais de tout le temps dire non. Je lui ai aussi dit que je ne voulais pas l'entraver, alors j'avais pensé que c'était mieux de ne pas être dans ses pattes, mais j'avais eu tord. Il m'a fait un bisou et passé son bras autour.

    Pascal semblait heureux que je sois là. Il se montrait prévenant, il faisait en sorte que je participe à la conversation. Qu'on ne m'exclut pas. Si quelqu'un partait sur un truc que je ne savais pas, il me racontait pour que je puisse suivre.

    Nolan a eu une remarque déplacée, en me demandant si j'étais venue le surveiller. Pascal l'a remis illico à sa place. Et il a souligné que c'était lui qui m'avait demandé de l'accompagner. Alors il était content que je sois finalement venue malgré que je n'en avais pas trop envie. Donc, la ferme connard (ça c'est ce que je pensais).

    Après le dîner, avant qu'ils ne repartent sur les pistes, Pascal m'a raccompagnée à la cabine. J'étais contente d'être venue.

    A mon retour au chalet, j'ai été me recoucher. J'ai réalisé que j'avais presque zappé Caro là-haut. Zut, c'était grâce à elle si je suis montée et que j'ai pu faire plaisir à mon petit cœur. Arh, je la remercierai ce soir. Je me suis endormie presque tout de suite, pour me réveiller quant j'ai senti les mains de Pascal me caresser.

    J'avais la flegme de descendre pour manger, alors je suis descendue après Pascal. J'ai préféré manger debout à la cuisine, seule.

    Quant j'ai fini par rejoindre le salon, c'était pour aller m'affaler vers un groupe qui jouait au Monopoly. J'avais envie de jouer. J'ai préféré éviter de descendre avec mon livre, pour ne pas finir par m'isoler. Sonia faisait partie des joueurs. Je ne l'aime pas beaucoup, elle a un air prétentieuse et hautaine désagréable.

    Caroline, tout le temps aux côtés de Pascal, est venue un moment squatter vers moi à nous regarder jouer. Je n'ai remarqué sa présence que quant elle s'est levée pour partir et m'a posé la main sur l'épaule. Pascal est venu me chercher pour sortir, mais je n'avais pas envie d'y aller. Je me sentais super coincée ce soir.

    Pascal m'a fait un bisou, Caro est venue se pendre à son bras. Je pense qu'elle ne voulait pas le perdre de vue.

    En jetant un regard à Pascal, j'ai proposé à Caro de partager la même chambre avec nous en jetant un regard à Pascal pour avoir une sorte d'approbation. J'ai pensé qu'elle pourrait désormais dormir dans la même chambre au lieu d'être toute seule dans la sienne quant Natacha n'était pas là. Pascal n'a rien dit, donc il était d'accord.

    Ça ne gêne pas qu'on partage la même chambre à coucher tous les 3, le lit est assez largement assez grand pour 4.

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    Ven - 1er mars 2024 - Hello Mélancolie

    Je suis toujours dans ma phase "mélancolie". Je pensais en avoir fini avant le week-end, mais je rêvais. Pascal m'a appelée, cette fois pas pour savoir si je voulais monter avec lui, mais pour me proposer de monter après midi. Évidemment j'ai dit oui. C'était super cool de monter avant tout le monde. Toute une après-midi...

    J'avais déjà prévu, si je montais, de faire comme je voulais; lecture au coin du feu, dodo, faire la fête un peu. Mais , le principal, c'était de lire au coin du feu. Je ne voulais pas me forcer à rigoler, parler ou autre, juste faire ce qui me plaît. Être au chalet, c'est pour me reposer, sans téléphone, loin du monde.

    C'était d'ailleurs pour ça que j'aime aller au chalet: lire près de la cheminée et faire la fête le soir... tard.

    Mon dieu, que j'adore Pascal. Dans la voiture, alors qu'il parlait, je regardais son profil, les mouvements de ses lèvres, de sa bouche, et je me suis vue rougir quant il s'est retourné pour poser ses magnifiques yeux verts sur moi. Qu'est-ce qu'il pouvait bien aimer chez moi? Pourquoi était-on ensemble? Son sourire me fait verser.

    J'avais pleins de reproches à lui faire, mais quant il me regarde, je fonds, ma tête se vide et je me vois sourire comme une pure idiote. Après toutes ses années, j'ai encore le cœur qui fait des siennes rien que d'être à ses côtés. Je n'ai jamais rencontrer quelqu'un d'aussi charmant. C'est mon Prince Charmant.

    En arrivant, on a mangé au resto. Quant je pense que la Maria avait préparé à manger au chalet, et nous on bouffe au resto. Mais bon, c'était vraiment chouette. On s'est ensuite promené, main dans la main, dans le centre. Pascal a voulu m'offrir une veste, comme il en achetait une pour lui. Je n'ai pas voulu.

    L'hiver sera fini dans 2 mois, ou moins, alors qu'est-ce que je ferais d'une autre veste. Il m'en avait déjà offerte une il n'y pas si longtemps et je l'adore. Je soupçonne ensuite son envie de m'offrir encore des boots et un nouveau snowboard, était une façon de me faire comprendre qu'il aimerait que je l'accompagne sur les pistes.

    J'ai pas voulu non plus. Il a donc acheté la veste pour Caro. On avait la même taille. En voilà une qui va rougir de bonheur; Pascal lui achète un cadeau sans raison! Est-ce que ça aurait dû me déranger? Je ne sais pas, mais j'ai trouvé ça chou. On s'est installé une fois au chalet, et on a passé le reste de l'après-midi au lit.

    Pascal avait mis son réveil pour 18h, pour descendre avant l'arrivée des invités. Je pense que Maria devait être encore là, comme souvent le vendredi soir. Elle est tellement discrète, qu'on ne la remarque pas, et elle disparaît sans faire de bruit. Je suis descendue avec lui. Maria lui a montré ce qu'elle avait préparé.

    Sa fille Justine était là aussi, et elle a proposé de rester pour préparer la bouffe, vu qu'elle avait aidé sa mère. Pascal a accepté, ils allaient s'en occuper ensemble. Il a dit à Maria qu'il se sentait un peu perdu depuis que Thomas n'était plus là. Il ne se rendait pas compte de toute l'organisation qu'il fallait. Il était trop content d'avoir Justine pour l'aider.

    J'ai essayé de ne pas passer ma soirée à fixer Pascal, mais ce n'était pas trop réussi. Pascal faisant en sorte que Justine ne se sente pas trop seule, avec tout ce monde qu'elle ne connaissait pas. Mais, tout de même, elle avait déjà 1 ou 2 fois passé des soirées avec nous, donc elle doit reconnaître quelques uns des mecs.

    Pascal n'aurait pas voulu qu'elle reste collée dans la cuisine, comme une domestique. Elle restait sagement à ses côtés et observaient tout le monde un peu intimidée quand même. Je ne me rappelle pas qu'elle soit timide. De temps à autre, Pascal venait s'écraser dans le canapé vers moi.

    Il me prenait la main, me faisant des bisous, on discutait un moment avant qu'il disparaisse dans la foule. Je pense qu'il devait y avoir au minimum 30 personnes qui dormaient au chalet. Les autres, je ne sais pas d'où ils viennent ni vraiment qui ils étaient. Je sais que je les avais déjà vu, mais je ne me rappelle pas des noms.

    J'ai failli lâcher mon livre pour jouer au Monopoly. J'ai fini par aller lire dans le jardin d'hiver. Ça faisait trop bizarre d'être là à lire avec tout le mouvement autour. Je devais avoir l'air bizarre. J'ai pensé qu'il serait plus normal que j'aille lire ailleurs, par exemple dans ma chambre, mais je voulais rester dans les parages...

    Je n'ai pas voulu sortir après en boîte... J'aurai peut-être dû. Un petit groupe est allé jouer au Bowling avant de rejoindre les autres au Pub. Je suis restée seule au chalet à lire. Puis, j'ai pris peur d'être trop visible de l'extérieur, alors je suis montée lire dans la chambre. J'étais vraiment toute seule dans ce grand chalet.

    J'avais toujours le cœur lourd, la mélancolie ne me lâchait pas, mais le malaise d'en est mêlé aussi... Je me sentais de trop partout!

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    Jeu - 29 fév.2024 - Trou noir cosmic (Black hole)

    J'ai été obligée de sortir de mon antre; depuis le temps que Maria veut qu'on aille prendre un café, je ne pouvais pas encore trouver une excuse. Je lui ai dis que je n'avais pas de moyen de locomotion, alors elle est venue me prendre chez moi. En plus, hier c'était l'anniversaire de Roméo, son fils. Je me devais de lui faire un cadeau.

    Elle a tout de suite vu que ça n'allait pas. Je la connais depuis plus de 30ans faut dire. Roméo est comme un de mes bébés aussi. Et elle subit ma frangine depuis 1an, elle n'en peut plus. Claudine est vraiment tapée de la tête. Elle m'a un peu raconté tout ce qu'elle lui faisait jour après jour... Arhhh, je sais parfaitement de quoi elle parle.

    Thomas a essayé encore de m'appeler aujourd'hui. Rhhh, je ne pouvais pas lui parler, alors j'ai zappé son coup de fils. Sorry Thom. Je me suis cassée la tête à essayer de retrouver mon app, juste question de voir Pascal. Je n'ai pas de nouvelles. Il ne se rend pas compte comme j'aurai besoin de lui, juste savoir qu'il pense à moi.

    Après des heures et des heures de recherches, j'ai enfin retrouver mon application et mes marques. J'ai eu l'impression qu'on m'appuyait sur la tête du pied, en voyant Pascal dorloter Caro, alors que j'avais tant besoin de lui. Bon ok, je sais que je ne l'aurai pas permis de m'approcher, mais quand même. Il aurait pu essayer...

    S'il aurait pu être en train de s'ennuyer, ça m'aurait remonter le moral... mais le voir rigoler, sourire, faire des câlins à une autre femme, alors que je me bats contre vents et marrées pour garder la tête hors de l'eau, ça m'a sciée. Akemi-sama a raison, je devrais arrêter de regarder, ça me fiche le moral parterre.

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    Mer - 28 fév.2024 - C'est tout noir

    Toujours au fond du bac. On va dire que je m'accorde ces 2-3 jours pour me sentir mal de tout mon soul. Pourtant, je regarde en haut, je cherche la lumière, mais je ne vois rien, c'est tout noir. Je cherche aussi pourquoi je suis comme ça, pourquoi je me sens comme ça, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

    Peut-être parce que tout va mal, dans tous les domaines et surtout la vie en général; le boulot, je me sens fatiguée de vivre, la peur du lendemain, ou plutôt, ne pas vouloir savoir ce que le lendemain me réserve. Gros ras le bol de tout et de tout le monde.

    J'avais les cartes aujourd'hui, j'ai été. J'ai dû m'organiser pour qu'on m'y dépose à cause de ma folle de frangine. Pour le retour, ça tombait bien, Pierre venait sur Moudon, donc , il m'a déposée à la maison. Toujours pas de nouvelles pour les nouvelles plaques pour ma voiture. J'en ai marre de tout. Et toute cette histoire qui ne tourne pas rond avec Pascal, ça n'aide pas.

    Pascal s'attendait à me voir lundi soir, mais j'avais la flegme. Je ne m'étais pas rendue compte que je commençais à descendre la pente et que je chutais dans la déprime. Hier, lui aussi à essayer de m'appeler, mais je n'ai pas répondu. Je ne pouvais pas. Je n'aurai pas su quoi lui dire. Et je ne pouvais pas le voir dans cet état. Je me sens un peu comme une merde ces temps...

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    Mar - 27 fév.2024 - Au fond du gouffre

    Dès le matin je ne me sentais pas en forme. Je n'avais pas vraiment réalisé que j'étais en train de sombrer. Une espèce de tristesse m'a envahie, jetée au sol. écrasée. J'étais au fond du gouffre avant de le réaliser. La seule question que je me posais était; est-ce que je me laisse sombrer pendant 2 ou 3 jours, ou j'essaie de remonter à la surface?

    J'ai essayé de nager pour surpasser cette horrible sentiment de perdre le nord. Est-ce que je deviens folle? Et pourquoi est-ce que je me sens si mal? Je ne crois pas avoir de raisons? J'étais en train de bosser, et tout à coup, j'ai envie de pleurer, j'ai mal au cœur, je me sens perdue.

    Qu'est-ce qui m'arrive? Pourquoi est-ce que je me sens si triste?

    Du coup, j'ai mis mon natel sur discret, je n'avais envie de parler à personne. Aucune envie de sortir non plus. Et pour la 1ère fois, j'ai ignoré l'appel de Thomas. Il aurait immédiatement deviné que quelque chose n'allait pas. Et bon dieu, je n'aurai pas su lui expliquer.

    Hélas, ça m'arrive de temps à autre de m'effondrer si totalement.

    Il paraît que ce serait dû au sentiment d'insécurité de ma mère quant elle était enceinte de moi? Je n'y crois pas vraiment. Seulement, c'est dur de faire la forte tout le temps... Là, je me ramasse... J'ai besoin de dormir. Dormir fait oublier pendant quelques heures quant on réussi à trouver le sommeil. Ahrrr, je déteste me sentir comme ça.

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    Lun - 26 fév.2024 - Caro et Pace

    Dimanche matin, Pascal avait demandé à Caro de nous laisser pendant que j'étais encore à la salle de bains, il voulait savoir pourquoi je lui avait dis de rester. Il voulait passer la journée avec moi, du coup, elle nous avait suivi faire du patin. J'ai rigolé, il n'avait pas l'air d'avoir un problème avec ça, alors pourquoi en parlait-il maintenant.

    Il voulait juste savoir. Bien sûr qu'il n'allait pas lui montrer que ça l'embêtait. Elle se serait sentie de trop. Comme je lui ai dis, j'avais mal au cœur pour elle, parce qu'elle ne devait pas souvent le voir depuis qu'il nous a demandé de lui laisser de l'espace. Pascal m'a demandé si c'était Caroline qui m'avait dit ou fait penser qu'ils ne se voyaient pas?

    Elle me l'avait plus ou moins fait comprendre. Pascal m'a dit que c'était faux. Ils se voient au boulot tous les jours, et le week-end, ils passent toute la journée ensemble au ski. Pascal me dit qu'ils se voient beaucoup plus souvent que nous 2.

    Je lui ai dis que je savais et que je voyais bien qu'il aimait baiser avec elle, alors pourquoi l'en priver.

    • Tu vois ce que je veux dire...
    • Je ne crois pas... Je ne te fais plus le coup de prétendre aller courir et passer chez elle, ça oui, mais autrement, on se voit tout le temps.
    • Ah, je crois que je préfère que tu prétendes aller courir...
    • Quoi? Dis, ça ne te gêne vraiment pas que je continue à la voir? Ou même... comme l'autre jour?
    • Je ne vais pas te mentir, c'est pas que ça ne me fasse rien, bien au contraire, mais je fais avec... Je suis totalement contre l'idée de t'interdire de t'amuser. J'ai juste peur qu'une fois, tu te crois amoureux d'une autre et que tu me fasses du mal... Je ne sais pas comment je réagirais, ni ce que ça donnera...
    • Quand même! Je me pose souvent la question... Je commençais à croire que ça t'était égal que je fréquente d'autres femmes. C'est rassurant... Ça veut dire que tu m'aimes toujours... Il souriait tout content.

     

    • Hun... Si les rôles étaient inversés, je peux te dire que tu en baverais sérieusement... Alors ne te sens pas coupable...


    Ce matin, après le café, je suis rentrée dans l'optique de bosser. Mais, finalement la flegme a pris le dessus et je me suis recouchée. On n'avait pratiquement pas fermé l’œil de la nuit, et on avait beaucoup bavardé. Rhhh, il veut toujours que je sois beaucoup plus présente la semaine. Ya! Comment lui faire comprendre que ce n'était pas faisable!!!

    J'ai tout de même bossé un peu avant de prendre un long bain. Je devais retourner chez Pascal, mais j'avais la flegme là aussi...

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    Dim - 25 fév.2024 - Soutenir ma copine

    Rhhh, je ne sais pas qui a eu la stupide idée de faire sonner une sorte de cloche. De quoi réveiller les morts, quelle horreur! On a tous été réveillé. My God, c'était seulement 8h du matin. C'était horriblement fort. J'ai ouvert un œil, j'étais dans les bras de Pascal. Il était donc rentré. Caro était en position fœtale contre lui de l'autre côté du lit.

    Je n'avais pas prévu de descendre déjeuner. Pascal a fait un bisou sur le front en 1er, ensuite à moi avant de se lever pour aller à la salle de bains. Hum! A son retour, Caro et moi en avons fait autant. Avant de desserrer les dents, je devais me laver les dents. Je voulais dire que je ne descendais pas déjeuner. Quant j'ai voulu me recoucher, Pascal m'a tirée vers lui.

    Caro s'était tirée à la salle de bains pour s'habiller. Je lui ai dis que je ne descendais pas. Cette horrible sonnerie à retenti encore. En voyant la petite flamme dans les yeux de Pascal, j'ai deviné qu'il n'avait pas l'intention de descendre tout de suite déjeuner, sans faire l'amour. J'étais en train de me demander comment Caro s'est retrouvée dans notre lit...

    Pascal avait glissé sa main sous mon t-shirt. Caro en sortant de la salle de bains en direction de la porte, a dit qu'elle descendait. Je l'ai arrêtée, et lui ai demandé pourquoi elle prenait la fuite. Elle a jeté un coup d’œil en direction de Pascal. Il lui avant demandé de nous laisser.

    En le regardant droit dans les yeux, j'ai dis que j'étais sûre qu'il avait assez d'énergie pour nous 2. Caro ne s'est pas faite priée. Je n'ai aucune idée si cela avait dérangée Pascal ou pas, en tous cas, je n'ai rien remarqué. On s'est traîné à table. J'étais raide. Après le déjeuner, j'avais l'intention de retourner au lit.

    Mais Pascal avait décidé de ne pas aller sur les pistes aujourd'hui. Caro, Pascal et moi avons été patiner. Je suis nulle, et j'avais mal aux genoux. Ils  formaient un joli couple  à mes yeux, et moi, je n'étais que l'accompagnante.

    Ils avaient l'air de bien s'amuser. Ils riaient, se tenaient par la main, se taquinait. Dans mon coin, j'essayais d'avance sans tomber.

    De temps à autre, Pascal venait me prendre pour m'aider à faire quelques mètres sans m'écraser comme une merde. Les 2 se débrouillaient bien avec des patins aux pieds, pour moi, c'était des boulets. Après une petite heure à m'escrimer à patiner, j'ai abandonné. J'en avais assez, je n'étais pas à l'aide. Ils ont continués sans moi.

    On a été prendre un café dans un Tea Room avant de retourner au chalet. Pascal attendait le retour des skieurs pour prendre un dernier verre. Et une fois tout le monde parti, fermer le chalet. Pascal a proposé de nous inviter à manger avant de déposer Caro. Pour lui apparemment, la question ne se posait pas; je dormais chez lui.

    Ce matin, quant j'ai demandé à Caro de rester, elle m'avait fait un bisou pour me remercier. Je sais que Pascal lui manquait beaucoup. Il ne la voit plus aussi souvent. Ça me faisait mal au cœur pour elle, alors il fallait bien que quelqu'un pense un peu à elle. J'espère qu'elle me rendrait la pareille la prochaine fois, on en avait parlé.

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    Sam - 24 fév.2024 - Déconnectée

    J'étais vraiment trop conne d'être montée hier soir! Je voulais faire plaisir à Pascal et passer la soirée avec lui. Mais bon, il semble qu'il m'ait menti et qu'il n'avait pas l'intention de monter hier soir. Ou, sachant que je ne pouvais pas, il a changé ses plans et décidé de ne pas stresser et rester chez lui?

    Après l'avoir attendu en vain, il était trop tard pour le harceler au téléphone en lui disant que j'étais au chalet. Je n'avais même pas pensé lui envoyé un message quant j'ai su qu'il n'était pas là. C'aurait été le bon moment, mais pfff, pas de tête. Faut dire que je pensais sérieusement qu'il viendrait.

    Pascal n'était pas là au petit déjeuner. S'il l'avait été, Caro serait montée m'avertir, ou aurait dit à Pascal que j'étais là haut. J'ai préféré rester au lit. J'espérais le voir arriver plus tard, donc j'ai eu du mal à me rendormir. J'étais en alerte, pensant pouvoir entendre sa voiture pour l’accueillir.

    Si Pascal a filé directement sur les pistes, ou passé prendre ses affaires de ski, je n'ai rien entendu. Il est rentré vers les 17h en même temps que les autres. Il a dû apprendre que j'étais là et est venu directement me faire un bisou et s'est affalé dans le canapé à côté de moi. Mon cœur s'est emballé.

    J'étais heureuse de le voir, et ne voulais pas me mettre à le questionner, ou retomber dans mes travers de "mégère", ni faire la gueule. Il m'a proposé d'aller faire une sieste avant le souper, alors on est monté. Comme il ne disait rien, je lui ai raconté que j'étais montée hier, il le savait, Caro le lui a dit.

    Pascal n'avait pas envi de manger au chalet et voulait qu'on mange ensemble les 2. Mais ce n'était pas faisable. Il n'était déjà pas là hier soir, c'est son chalet, alors il se doit d'être là, sinon, on n'invite personne et on fait ce qu'on veut. On devait passer la soirée au chalet, mais je me sentais déconnecté.

    Je n'arrivais pas à m'intégrer, j'avais la tête ailleurs. Je me sentais un peu de trop. Mais, j'ai cru remarqué que le regard des femmes sur Paul commençait à changer. J'ai l'impression que Pascal ne supporte peut-être pas de perdre sa place... Ils étaient tout le temps ensemble, comme au début que je l'ai connu.

    Difficile de ne pas remarquer tout de suite, partout, n'importe où ces 2 grands beaux pseudo célibataires côte à côte... Un moment donné, j'ai réalisé qu'ils avaient l'intention d'aller traîner dans un bar du centre. J'ai tout de suite compris que Pascal ne voulait pas spécialement que je l'accompagne...

    Avant de partir, il est venu me faire un bisou et m'a dit qu'il sortait avec ses potes. Quoi? Les filles que je voyais ont changés de sexes? Il m'a aussi balancé de ne pas l'attendre, qu'il ne savait pas à quelle heure il rentrerait. Ça là, c'était clair, pas de "on se retrouve à tel endroit, vers telle heure"!

    Je suis montée me réduire vers les 23h, me suis enfilée un somnifère et un shot de vodka... Je ne voulais pas passer la nuit à compter les minutes, à me torturer pour deviner ce qu'il faisait. Abandonnée et seule, autant dormir. Au moins comme ça, je ne l'ai pas entendu rentrer, ni rien... Je dormais comme un bébé.

    Pourtant, avant de sortir, tant qu'il était là au chalet, Pascal avait été adorable avec moi... Mais là, je suis sur la touche...

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