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Jeu - 4 avr 2024 - Passer outre

J'avais le trac quant je suis retournée chez Pascal lundi soir.Je savais que Natacha était partie. J'avais la lourde responsabilité de faire passer la pilule après leurs prises de tête.

Natacha voulait attendre mon arrivée pour me mettre face à la situation. Une mise au point en quelque sorte. Pascal n'y tenait pas et voulait qu'elle s'en aille. Il lui a demandé à quoi elle s'attendait? Qu'on se dispute, que je me sente blessée et que je le quitte? Il lui a dit que je n'étais pas comme ça. Qu'elle me connaissait mal.

Bravache, Natacha a répliqué; "Ben, on verra bien alors, hein!". Pascal a haussé les épaules en secouant la tête. Il lui a dit qu'après ça, il ne se verrait plus. Il ne voulait pas d'une nana qui cherche à foutre la merde dans son couple.

Natacha a répliqué que s'il l'aimait, il me parlerait, s'il ne le faisait pas, c'est parce qu'il n'était pas sérieux.

Pascal n'a rien répondu. J'étais impressionné de la voir si calme. Pas de crise d'hystérie, pas de crise de larmes... Elle était vraiment impressionnante. Et belle. Je suis sûre quelque part, que Il devait regretter sa prise de position. D'un autre côté, j'étais fière de lui, et me sentait rassurée.

Après un face à face lourd de silence silence lourd, Natacha a été se serrer contre lui. Pascal avait reculé d'un pas, je suis sûre qu'elle a dû le remarquer, et que ça avait dû la blesser. Elle était d'accord de s'en aller. Elle s'est mise sur la pointe des pieds, a pris son visage entre ses mains pour l'embrasser.

Pascal a répondu à son baiser. J'ai pensé que ça allait dégénérer, mais il a dû se rappeler que j'allais arriver d'un moment à l'autre, alors niet. Dans un souffle, il lui a dit qu'elle devrait partir.

Imaginons si je ne savais pas ce qui se passait chez lui et que je débarque pour les trouver dans les bras l'un de l'autre.... Argh!

C'est à ce moment là que je lui ai envoyé un message pour lui dire que j'étais en route, et que je serais là dans les 10-15mn. Il n'a pas répondu, vu qu'il était occupé, mais il avait regardé son natel, donc il a vu mon message. Après ça, j'ai attendu pour lui laisser le temps de la renvoyer dans ses pénates à elle.

Vu que j'étais en route, le temps de combler la distance entre nos 2 chez nous, ça me laissait du temps pour me calmer et réfléchir.

Pascal ne voulait en aucun cas me mettre au courant de sa relation avec Natacha. Donc, c'était bel et bien une liaison et pas juste un coup d'un soir, ou par-ci, par-là. Natacha cherchait à le forcer à me parler d'elle. Elle pensait que j'accepterai qu'elle fasse partie de notre "trio", en remplacement de Caro. J'étais pas d'accord!

D'abord, parce que je n'accepterai jamais qu'il la baise devant moi. Et je ne laisserai pas non plus me toucher devant elle. J'avoue que la comparaison me fait peur. Elle est voluptueuse, pas ronde comme Caro et moi. Et elle est plus jeune que nous, plus jeune que Pascal aussi. Je me sens en danger vis à vis d'elle.

Natacha cherchait à s'immiscer dans notre couple. C'est clair que si Pascal me l'avait imposée, je n'aurai pas eu d'autre choix que d'accepter. Mais, ça m'aurait achevée. J'aurai eu les boules tout le temps. C'aurait été l'horreur. Mais j'étais fière de mon homme, il lui avait tenu tête. Je ne l'aurais pas cru capable de lui résister.

Passer après elle n'était pas très rassurant en fait. Si j'avais pu, j'aurai pris la fuite illico presto et j'aurai été me cloîtrer chez moi. Mes neurones auraient chauffés secs en cherchant comment faire pour ne pas montrer mon manque de confiance face à la belle Natacha. Mais... Pourquoi m'avoir choisi? Pourquoi pas elle?

Moi à sa place, il n'y aurait pas eu photo, j'aurai choisi Natacha. Et asta-la-vista ma vieille copine. Je me serais dis qu'après tout, on avait fait un long parcours ensemble, alors maintenant, voyons ce que donne un peu de changement. Je n'aurai eu aucun scrupule à balancer ma copine pour Natacha, beaucoup plus excitante.

Avant de sortir, Natacha a dit à Pascal que c'était peut-être mieux qu'ils en restent là, tant qu'il n'est pas décidé à me parler.

Le temps était écoulé. Pascal s'était assis dans le canapé, les coudes sur les genoux, la tête entre ses mains, il semblait plonger dans les regrets. J'avais la trouille d'arriver là, après le passage de la rayonnante, l'excitante et pulpeuse Natacha. Je réfléchissais pour savoir quelle attitude adopter pour qu'il ne regrette pas sa décision.

Ça me gave, j'aurai tant voulu faire demi tour et rentrer me cacher chez moi... Téméraire mais pas courageuse moi...

Pascal était encore sur le canapé. Il avait le regard éteint. Je pouvais deviner qu'il était triste et sonné par les derniers mots de sa petite Natacha chérie. J'avais la lourde responsabilité pour ma propre survie, d'effacer ce regard triste et contrit. Pascal a sourit, mais son sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Il essayait de cacher son désarroi.

J'ai couru me jeter sur lui, toute gaie, souriante. Je l'ai fait tombé de côté, donc j'étais couchée sur lui et me serrait contre lui en caressant sa joue avec la mienne, telle une petite chatte. J'ai menti en lui disant qu'il m'avait tellement manqué, que dès que j'étais partie, il avait commencé à me manquer. Que je l'adorait et que j'avais été impatiente de le retrouver.

Ça l'a fait rigoler. Il m'a serrer contre lui. Il me regardait babiller non-stop, et je me serrais contre lui sans arrêt, comme si je voulais me glisser sous sa peau. Comme il souriait et ne disait rien, je lui ai demandé si je parlais trop, en cachant ma bouche avec ma main. Ça l'a fait rigolé et il dit que non. Que lui aussi était content que je sois là.

Pascal m'a renversée sur le canapé et m'a embrassée. Je me demande ce qui se passait vraiment dans sa tête...

Mon cœur palpite. Il m'a fait l'amour avec beaucoup de tendresse. J'ai pensé que c'était comme s'il cherchait à se faire pardonner. Mais j'ai remarqué déjà quant on était encore sur le canapé, que la tristesse semblait avoir déserté ses beaux yeux verts. Son sourire amusé avait remplacé son demi sourire et montait jusque dans ses yeux.

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Mer - 3 avr 2024 - En suspens...

Pas de cartes aujourd'hui, mais je n'avais pas envie d'aller chez Pascal. L'intrusion de Natacha lundi soir, l'avait laisser un peu triste. Je ne me sentais pas à la hauteur pour balayer sa déception ou tristesse par ma présence. J'imagine qu'il risquait de passer son temps à se demander si ça valait la peine d'avoir tout gâcher pour moi.

Natacha pensait me trouver chez Pascal. Elle pouvait penser que je me cachais peut-être. Pascal lui a dit que j'avais dû partir. Elle a dû être impressionnée qu'il ait réussi à me faire partir pour ne pas m'affronter. Elle lui a dit qu'elle avait quitté le chalet parce qu'elle était fâchée. Elle était déçue qu'il ne l'ait même pas appelée.

Pascal avait remarqué qu'elle n'était pas à la patinoire, mais sans plus. Il n'a pas pensé qu'il y avait matière à se poser des questions. Elle n'était pas là, et puis? Pascal était plutôt distant avec Natacha. On voyait que sa visite l'ennuyait, ou c'était parce que je risquais de revenir alors qu'elle était encore chez lui?

Natacha voulait savoir quelle place elle occupait dans sa vie. Elle ne comprenait pas pourquoi il ne voulait pas me mettre au courant pour eux. Pascal a lancé; "There we go again!", un truc du genre; "Nous y revoilà... pfffouh".

A sa place, son attitude et réflexion m'aurait vexée. Ça m'aurait blessée qu'il soit si distant.

Alors Pascal lui a dit qu'ils avaient assez parlé de ça, et qu'ils étaient d'accord de ne plus en parler. Natacha lui a dit qu'elle en avait assez qu'ils soient obligés de se cacher. Elle voulait que je sache qu'ils se voyaient, qu'ils étaient ensemble. Il lui a lancé un curieux regard en coin. On aurait dit qu'il cherchait à éviter la discussion.

Elle était tellement mignonne dans sa détresse. Ses magnifiques cheveux auburns tombaient sur ses épaules, elle avait l'air perdue et désespérée. Je ressentais de petits picotements, parce que j'étais sûre qu'il allait finir par la prendre dans ses bras, pour la consoler. Elle était trop jolie, en tous cas plus que moi! Même Pascal pouvait le voir.

Mais Pascal gardait ses distances, Natacha continuait sur sa lancée. Elle pensait que je pouvais très bien accepter la situation, l'accepter. Elle pensait que ça dépendait de lui, parce qu'il avait très bien réussi à m'imposer Caroline. J'avais toujours su pour Caroline, et ça ne semblait pas me poser de problèmes.

Les mains dans les poches, Pascal regardait dans le vide. Je ne sais pas s'il était énervé, fatigué, pas intéressé, mais il ne lui répondait pas, ne commentait pas. Ah si, il a juste répété qu'il ne voulait plus parler de ça. Elle insistait que j'accepterai comme je l'avais fait avec Caro. Elle semblait insister là-dessus.

• Tu ne m'aimes plus?

Pascal n'a pas répondu. Il avait l'air de chercher à se détourner. Natacha a été se lover contre lui. On dirait qu'elle n'attendait pas de réponse, ou que la réponse lui faisait peur. Enfin, non, c'est ce que moi j'aurai ressenti, mais moi, je n'aurai pas été vers lui, parce qu'il était trop distant. Je me serais sentie en danger.

Lovée contre lui, elle a continué à insister que ce serait bien qu'il ait le courage de lui dire qu'elle faisait partie de sa vie, et ils n'auraient plus à se cacher. Même, qu'ils pourraient se voir plus souvent. Pour Natacha, je l'accepterai, donc elle ne voyait pas pourquoi Pascal voulait continuer à me laisser dans le noir.

Natacha était persuadée que je me doutais de quelque chose. Pascal s'est détaché d'elle pour aller se faire un café. Peut-être que c'était pour mettre le bar entre lui et elle. Natacha continuait à insister et voulait le décider à me parler d'elle. Pascal l'a regardée un moment. Elle était si chou, si convaincante, j'ai pensé...

J'ai pensé qu'il allait craqué et lui promettre de me parler. Après un long moment de réflexion, alors qu'elle le regardait avec ses yeux de chaton pleins d'espoirs, Pascal a secoué la tête et lâché, qu'il ne pouvait pas. Il a continué à secouer la tête en disant qu'il ne pouvait pas faire ça, qu'il ne pouvait pas me faire ça.

Natacha ne s'énervait même pas face à son mutisme. Elle ne comprenait pas qu'il veuille pas mettre les choses au clair. Pourquoi il l'avait fait pour Caro et qu'il ne voulait pas en faire autant pour elle. Elle lui a demandé s'il avait bien rompu avec Caro. La question l'a peut-être surpris, et il lui a dit qu'il l'avait fait pour elle.

Elle lui a alors dit qu'elle avait appris qu'il avait couché avec Caro, et ça lui avait fait mal. C'était pour ça qu'elle avait quitté le chalet. Alors Pascal lui a dit que ce n'était pas parce qu'ils avaient rompu qu'il n'éprouvait plus rien pour elle. Natacha a parlé du fait que Caro avait commencé à partager notre chambre.

Natacha semblait savoir que c'était moi qui l'avait imposée, et elle lui disait que c'était difficile à avaler. Ce qui fait qu'elle reste toute seule dans la chambre. Elle lui a expliqué comme c'était difficile, et qu'elle aimerait bien qu'il lui fasse plus de place dans sa vie. Elle en avait assez de marcher sur des œufs avec moi.

Elle en avait aussi assez qu'ils soient obligés de se cacher, qu'il soit obligé d'inventer des excuses pour la voir, etc...

Pascal ne disait rien, il restait là à regarder ses pieds, autour de lui, ou dans le vide. Cela semblait clair, comme il l'a dit, il ne voulait pas en parler. Natacha l'a encore entouré de ses bras et poser son front sur son torse. Quelle courage! Moi j'aurai pris la fuite. Pascal a fini par l'entourer de ses bras.

Elle aurait peut-être dû se taire après, mais non. On était à la cuisine, et que j'ai taquiné Caro en lui disant que je les avais entendu s'envoyer en l'air dans la salle de bains.

Natacha lui a dit qu'on était à la cuisine, et que j'ai dis que je les avais entendu, lui et Caro, s'envoyer en l'air dans la salle de bains. Elle s'est sentie humiliée et blessée, parce qu'ils venaient à peine de se quitter. Elle avait quitté la cuisine presque en courant. Natacha pensait qu'il l'avait filer à l'étage.

Vu sa réaction, n'étant pas bête, Natacha pense que j'avais dû piger qu'il y avait quelque chose entre eux...

Ce soir là, quant ils sont sortis de la salle de bains, je m'étais retournée et les ai regardé. Mais j'avais refermé les yeux et je me suis enroulée dans ses bras quant il s'est couché. Je n'avais pas dis un mot. Pascal a dû penser que le son de la douche avait dû couvrir le bruit. Que je n'avais rien entendu, ni fait attention, et que j'étais endormie tout du long.

Maintenant que j'y pense, Pascal avait dû se demander s'il devait aussi me faire l'amour à cause de ce qui venait de se passer avec Caro. Mais j'avais l'air de dormir à poings fermés. Et c'est vrai, je me suis endormie presque aussitôt.

Pascal a secoué la tête sans répondre. Il s'était assis sur le canapé, quant elle a voulu s'asseoir à côté de lui, il s'est levé et lui a demandé ce qu'elle voulait boire.

Natacha a répondu qu'elle n'était pas venue pour prendre le thé. Elle lui a dit qu'elle avait été fâchée, c'est pour ça qu'elle avait quitté le chalet. Elle a redit qu'elle avait été très fâchée d'apprendre qu'il avait couché avec Caroline, alors qu'il lui a dit que c'était terminé avec elle. Pascal lui a jeté un regard de côté.

• C'était pour toi. Mais comme je te l'ai déjà dis, ça ne veut pas dire que je ne ressens plus rien pour elle.
• Alors pourquoi encore coucher avec elle? Pourquoi? Et pourquoi tu ne veux pas parler à Jane?

Pascal restait dans son mutisme. Pourtant, je n'avais pas l'impression qu'elle lui portait sur les nerfs. Il a regardé sa montre et lui a dit qu'elle devrait rentrer. Elle n'avait pas l'air de vouloir partir. Pourtant, c'était fou comme elle restait calme. J'avais imaginé la voir faire une crise d'hystérie au point de l'énerver, mais niet.

Pascal restait cantonné dans son mutisme, et n'en sortait que pour dire qu'il ne pouvait pas faire ce qu'elle lui demandait. Qu'il ne pouvait pas me faire ça. Natacha a fini par demander si j'étais jalouse d'elle ou quelque chose, ou j'avais fais des scènes à cause d'elle... Elle ne voyait pas autrement pourquoi il refusait de me parler.

Aoutch! Oui, c'est vrai, j'étais un peu jalouse. Elle était charmante, belle, jeune, alors je me sentais clairement menacée!

Natacha lui a dit qu'elle me parlerait alors. Sans élevé la voix, Pascal lui a dit de ne pas le faire. Qu'ils ne pourraient alors plus se voir. chacun cantonné sur ses positions, ils sont restés un moment face à face sans rien dire. Je pense qu'ils se jaugeaient pour savoir à quel point l'autre était sérieux. Pascal lui a répété qu'elle devrait rentrer.

Déboussolée, Natacha a voulu aller vers lui, elle n'avait fait qu'un pas, mais elle a tout de suite compris qu'il se déroberait...

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Dim - 31 mars 2024 - Anniveraire Papily

Je suis descendue pour rien, je n'ai même pas pu voir mon Papa. Depuis que ma sœur l'a enlevé, séparé de force de sa compagne, pris le contrôle de sa vie, enfermé dans un appartement avec un gardien... Impossible de voir notre Papa.Le pauvre, il n'ose plus rien dire, de peur qu'elle l'enferme dans un hôpital ou une maison de retraite.

Pendant ce temps, elle vide son compte. Lui enlève toute dignité de la pire façon qu'il soit. Elle l'empêche de faire autre chose que ce qu'elle décide. Il n'a même pas 5 centimes d'argent de poche, et chaque jour, le rend de plus en plus handicapé. L'interdit de se déplace sans l'aide de son garde-chiourme et sans son rollator... Elle le tue!

J'ai attendu toute la journée sans réussir à joindre aucune de mes sœurs, j'ai fini par comprendre que je n'avais rien à faire ici...

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 Dim - 31 mars 2024 - Blessure (2)

Je suis retournée au chalet pour le trouver pratiquement vide. La seule personne qui s'y trouvait était Maria et sa fille Justine. Ils avaient réservés dans le restaurant d'un hôtel, donc Maria et sa fille embarquaient les choses qui risquaient de ne plus être bons à manger le jour d'après. Tous ce qui étaient rôtis, poulets au four restaient.

Elles laissaient seulement ce qui pouvaient facilement repasser au four ou réchauffer, comme l'émincé de veau, avec sa sauce aux morilles pour le lundi. Maria s'est empressé de me donner quelques indications, comme j'étais la seule présente. Et comme je ne savais pas où ils étaient, j'ai dû manger toute seule au chalet.

Mais à ce moment là, je ne le savais pas encore. J'avais essayé de joindre Pascal, sans succès, alors j'ai essayé Caro sans plus de chance. J'ai donc laissé un message à Pascal, mais je n'ai pas reçu de réponses non plus. Ça n'avait pas servit à grand chose que je me dépêche de retourner au chalet aussi rapidement. Mais j'étais seule.

Comme c'était déjà arrivé auparavant, j'ai pensé que Pascal surveillerait son natel. J'aurai peut-être dû l'avertir que je rentrerai ce soir-là, au lieu de faire ma maligne et de lui dire que je n'étais sûr de rien. Bon, c'est vrai que si les choses s'étaient passés autrement, je ne serais surement pas arrivée avant 21h-22h...

Et j'ai attendu. Je me suis baladée dans le chalet, j'ai même vérifié nos chambres. Même reniflé le coussin de notre chambre pour être sûre que Natacha n'avait pas posé ses fesses dans notre lit. Pas d'odeur de son parfum, c'était déjà ça. J'avais le mince espoir qu'ils avaient juste passé la journée ensemble avec les autres.

Dans ma tête, ils n'avaient pas pu ni se tenir la main, ni quoi que ce soit à quoi je ne veux pas penser, vu la présence de tout le monde autour d'eux. Je ne voulais pas penser aux coins et recoins où ils auraient pu se retrouver. Non, j'ai tout fait pour bloquer ça de mon esprit. Pascal devait jouer les hôtes, donc exclus de s'absenter.

Mais voilà, me retrouvant seule à errer dans le chalet après le départ de Maria et sa fille, les barrières étaient dures à maintenir en place. Parfois certaines pensées surgissaient, et je devais me mettre à penser à autre chose, ou me forcer à lire ou faire quelque chose pour ne pas me laisser abattre. Je me sentais oppressée...

Pascal aurait dû me rappeler, mais il ne le faisait pas et ça me rongeait. Je n'avais même pas faim. Pourtant, Maria m'avait préparé une assiette, et un dessert aux fraises, mais ça ne descendait pas. Ce que j'ai mangé, j'ai fini par tout vomir. J'avais l'estomac en boule, les nerfs tendus, et m'efforçait de ne pas trop penser.

J'avais été m'étendre dans la chambre quant j'ai entendu du bruit dehors, parce que je ne voulais pas qu'on me retrouve là, paumée, à attendre. Surtout s'ils étaient avec Pascal et l'avait vu faire la fête, l'air d'avoir oublié que j'existais...

Pascal a fini par rappeler, mais c'était déjà 22h, pour me dire qu'il venait de voir mon message. Ils étaient dans un Ba-à Saanen, et m'a dit que je pouvais les y rejoindre. Mais, c'était peut-être inutile, parce qu'ils étaient sur le point de rentrer. C'était du blabla. A 23h,  Pascal n'était toujours pas revenu, pas plus qu'à minuit.

Il a fini par rentrer vers les 2h du matin... En fait, Caro est venue se coucher vers les minuit. J'ai fait semblant de dormir pour ne pas montrer comme je mettais emmerder à attendre. Mais de toute façon, je ne dormais pas, alors après 5-10mn, j'ai fait semblant de me réveiller. Caroline a cru qu'elle avait fait trop de bruit et m'avait réveillée.

Je crois qu'elle ne voulait pas me faire de peine, alors elle rechignait à me dire qu'elle était rentrée en même temps que Pascal. Elle m'a dit qu'ils avaient bien mangé, que la bouffe était excellente, qu'ils sont restés là, parce que c'était un bar-resto, que la musique, etc... à force de tourner autour du pot, elle a fini par cracher le morceau...

Pascal, Nolan, Natacha et tout ça, ont fait mine de partir, donc, elle est partie en même temps, mais pas dans la même voiture. Une fois au chalet, elle a constaté que Pascal et sa petite bande ne semblait pas être encore là.

Caro ne l'a ni vu rentrer, ni trouvé dans le chalet. Puis, Nolan est rentré sans Pascal. Pas de Natacha non plus. La raison s'impose!

Encore une fois Pascal me laisse choir. Je me sens trop bête. Peut-être que j'en demande trop? Je le laisse faire ce qu'il veut, mais je voudrais qu'il ne bouge pas le petit doigt! Et me voilé vexée parce qu'il ne rentre pas ventre à terre parce que je suis là ou que je le sonne? Ouais, c'est peut-être moi... On s'est regardé sans un mot, mais...

Caro devait penser comme moi, sinon elle n'aurait pas fait la remarque concernant Natacha... Ils étaient certainement ensemble...

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Dim - 31 mars 2024 - Blessure  (1)

Heureusement que j'étais couchée pour lire, parce que j'aurai versé en voyant Natacha et Pascal venir se cacher dans l'attique pour leur petite affaire. Heureusement aussi, je n'ai pas eu à subir leurs ébats. J'étais au bord de la crise d’apoplexie, le cerveau et les oreilles ne fonctionnaient plus. Le choc sans doute.

Pascal avait été tellement adorable jusque là, que je n'arrivais pas à croire qu'il se trouvait là. Je dois être vraiment idiote. Cette garce avait vraiment de l'emprise sur lui. Malgré tout ce qu'il dit, le voilà en train de se faufiler dans des coins avec elle. Tout ce temps me mentait-il? Est-ce que j'étais si aveugle?

Et j'allais devoir partir dimanche, et les laisser, sachant parfaitement ce qui allait se passer dans mon dos. Je ne savais pas quoi faire. Tout ce que je savais c'est que je saignais. Mon cœur me faisait mal. J'avais envie de pleurer, mais je devais me retenir. Je ne savais plus quoi faire et comment soulager la douleur qui alourdissant mon cœur.

Natacha semblait d'humeur à folâtrer. Pascal était pressé de redescendre au salon. On pourrait remarquer leurs absences. Il lui demandait d'être patiente, demain je serais absente, ils pourraient passer toute la journée ensemble. J'avais de la peine à retenir mes larmes. Était-ce bien mon Pascal qui parlait?

Était-ce bien Pascal, l'amour de ma vie, qui demandait à Natacha d'attendre demain, que je sois loin, pour passer la journée avec elle. C'était comme un coup de poignard en plein cœur. Quelle fourberie! J'avais l'estomac à l'envers, la chair de poule. L'envie de me montrer et de lui demander illico des comptes.

Mais si je faisais ça, je perdrais aussitôt ma cachette. Je n'aurai plus d'endroit où me planquer pour lire en paix...

Pascal a réussi à la raisonner à coup de baisers torrides. Il m'avait menti, parce que, d'après ce que je voyais il semblait plutôt amoureux. En tous cas, je ne voyais pas où il préférait qu'elle reste à distance. Il était pris dans ses filets, ça c'est sûr. L'épais manteau de l'angoisse m'a recouvert à nouveau.

Je me sentais mal. J'ai attendu un long moment pour être sûre qu'ils étaient bien parti et retrouver mon calme. Si je n'avais pas peur des conséquences, je serais partie ce soir pour retrouver mes pénates. Mais, je devais encore tenir toute la soirée. Sachant ce que je sais, j'allais observer attentivement Pascal et Natacha.

Et c'était dur, difficile. Dur de sourire, de jouer les imbéciles qui ne sait rien. De voir les petits regards qu'ils échangeaient en douce. Mais, j'ai tenu le coup, et j'ai collé aux fesses de Pascal toute la soirée. Sachant qu'ils attendaient mon départ pour se retrouver, me rendait malade. En échange j'ai été tendre avec Pascal.

C'était une soirée blessante pour moi... Pascal était adorable avec moi, tout en attendant avec impatience que je dégage...

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Sam - 30 mars 2024 - La chasse à l'homme

C'est horrible, minable même, mais j'ai passé mon vendredi soir à suivre, poursuivre et surveiller Pascal. C'est nul.  Je me sentais pitoyable, et mon cerveau l'avait noté, mais incapable de ne pas prendre mon mec en chasse. Quant que je l'avais perdu de vue, j'ai aussitôt commencé à m'inquiéter. Le cœur dans la gorge, ma pression a fait un bon.

Je me suis mise à le rechercher dans chaque place du rez supérieur où se trouvait le salon. Puis, j'ai été voir à la piscine, puis, je suis descendue vers la salle de jeu, le dortoir. Mon dieu, s'il avait été dans le dortoir, je me serais évanouie. Mais ouf non, il n'était pas en bas. Je n'avais pas osé aller planter mon nez dans la petite fenêtre du sauna...

Je crois que je devais trembler un peu, j'étais à cran. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais j'ai jeté un œil dehors, et en allant voir dehors, j'ai regardé vers le jardin d'hiver. Pascal était dans le jardin d'hiver. Pourquoi je n'avais pas pensé regarder là-bas? Y était-il déjà, alors que je cherchais dans tout le bas de la baraque! Je n'avais encore pas fini!

Faut dire qu'il était dans le fond sur le banc prêt de la petite table. Pascal avait les coudes appuyés sur ses genoux, penché en avant. J'ai déboulé dans là-bas. Ils étaient 4, Nolan et 2 nanas, dont Natacha. Le sang est monté dans mes oreilles, qui ont dû virés au rouge violet. Tous les regards se sont tournés vers moi, ce qui était embarrassant.

La nana assise sur le banc à côté de Pascal était la copine ou la femme d'un de leurs copains. Natacha était sur la chaise en face. Ils fumaient tous, sauf Nolan. J'ai essayé d'esquisser un sourire, et j'ai fait signe à Pascal de venir. J'aurai préféré qu'il se lève et vienne vers moi, mais non. Natacha a dû deviner ce que je ressentais, ça semblait l'amuser.

Ça me faisait chier qu'ils entendent ce que je lui disais, mais pas le choix. J'ai demandé si on sortait plus tard ou si on restait au chalet. Il ne savait pas. J'ai prétendu que j'avais l'intention de monter faire une sieste, mais pas si on sortait. Pascal a paru surpris que j'aille faire une sieste aussi tard. Il avait raison, c'était bizarre, mais j'ai rien trouvé d'autre.

J'aurai voulu qu'il me ramène sur le banc avec lui, mais niet. Je suis repartie la queue entre les jambes. Ma tension a grimpé quant j'ai vu les Nolan et la nana sortir, laissant Pascal et Natacha seuls. Faut dire que j'étais les bras ballants, rien à faire, juste occupée à regarder le jardin, mais je ne voyais même pas Pascal. Je ne voyais même pas Caroline.

J'aurai surement demandé à Caro de venir avec moi pour retourner vers Pascal. Rhahhh, je trépignais, alors je suis retournée vers Pace. Natacha s'était plantée sur le banc à côté de lui, et avait posé sa tête contre lui. Ça m'a mise en pétard. Ils ont sursauté en me voyant. Ça m'a énervée, j'étais en pétard. Mais je n'allais pas me ridiculiser à le montrer.

Comme ils étaient installés au milieu du banc, je me suis incrustée sur les genoux à Pascal. J'ai senti qu'il s'était raidi, mais il m'a laissé faire. La so-called conversation ou autre s'était arrêté net. Silence total. Alors je leur ai demandé en souriant s'ils avaient perdu leurs langues ou si c'était moi qui les rendait muets. Pascal a eu un petit rire, sans plus.

Au bout d'un long moment, Natacha a dû comprendre que je ne bougerais pas de là, alors elle s'est tirée. J'ai demandé à Pascal ce qu'il avait l'intention de faire. Si ça valait la peine que je reste là ou si on pouvait aller se coucher. Ses yeux vert émeraudes me regardaient. Mon cœur a fait un looping. Il souriait et semblait amusé. Pourquoi?

J'étais montée mettre mon journal à jour dans le secret de ma chambre, et à mon retour, mon homme avait disparu. Pas amusant!

En rigolant doucement, il m'a caressé mes cheveux courts, fait un petit bisou. Il m'a dit que ça l'amusait de voir que j'étais jalouse. Qu'il avait bien senti que j'étais à cran ce soir. Il a dit que c'était marrant, mais je n'avais pas de raison, mais ça ne le gênait pas du tout, bien au contraire. Mes oreilles ont virés au violet en moins d'1 seconde.

Pascal m'a entouré de ses bras et m'a fait un bisou; "tu es toute rouge babe" et il a rit. Il m'avait percée à jour... La honte!

Après ça, Pascal m'a prise par la main et on est descendu à la salle de jeu. On a dansé ensemble. Bon, il a aussi dansé avec d'autres personnes. Natacha a fait sa danse sexy en se frottant à lui. J'ai fait comme si je ne remarquais rien. Je sais qu'elle faisait ça pour m'agacer.

Pascal ne pouvait pas faire grand chose face aux attaques de Natacha. Et elle n'y allait pas de main morte...

Caroline observait la scène de loin, on échangeait de petits regards entendus. Elle devait savoir ce que je ressentais. Après toute une soirée à boire, jouer, danser, quelqu'un a proposé un de ces jeux qui dégénère. C'est une manière de profiter de se rapprocher de quelqu'un...

Pascal ne voulait pas participer. Natacha et 1 autre nana se sont pendus à ses bras pour l'empêcher de partir.

Elles ont essayés de le ramener au cercle, mais il a maintenu qu'il ne jouerait pas. Il m'a lancé un regard désespéré pour me demander de l'aide. Je ne savais pas comment intervenir. Paul est venu à son secours en demandant qu'on lui fiche la paix, que s'ils n'avaient rien remarqué, Pace voulait juste rester avec sa petite femme.

Merci Paul. On est retourné un moment au salon avant de monter nous coucher. Caroline est arrivée bien plus tard.

Samedi, Pascal est sorti avec une bande. Ils allaient certainement sur le glacier ou faire du sport quelque part dans la station. Moi, j'étais une larve. J'étais fatiguée, j'avais envie de lire, de faire de petites siestes, un peu de piscine, sauna et voilà. Il n'y avait presque personne au chalet, alors je suis restée à lire près de la cheminée.

Quant il a commencé à avoir du monde, je me suis éclipsée dans l'attique avec ma précieuse lecture. Je me cachais pour qu'on me fiche la paix. Je pensais rester là ce soir et partir demain matin après le petit déjeuner pour l'anniversaire de mon papa. Je pensais pouvoir revenir dans la soirée. Après tout, on a encore tout le lundi de congé.

Vers les 17h, j'ai sursauté quant Pascal et Natacha débouler dans l'attique... Désagréable retournement de situation...

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Ven - 29 mars 2024 - Pissing contest

Bizarrement, j'ai réalisé hier soir que c'était difficile pour Pascal de rester vers moi, parce que je m'arrange toujours pour m'asseoir quelque part, me lancer dans des jeux de société, ou à m'isoler dans un coin à discuter en vase clos avec quelqu'un. Lui, il est souvent près du bar à discuter avec ses potes, ou à circuler dans le salon.

Ouais, j'ai tendance à m'isoler... Pas bien! C'est le pied d'avoir 4 jours de sainte tranquillité. Je suis en extase, merci Pâques.

Natacha suivait Pascal partout, et s'accrochait même à son bras. Elle finissait par avoir l'air d'être sa copine. Je voyais Caroline qui les observait. Elle semblait avoir de la peine à se rapprocher de Pascal. L'attitude de Natacha commençait à m'énerver. Je ne devais pas me laisser emporter par mon rage. Je me suis calmée avant d'intervenir.

Ça m'énervait de voir que Pascal ne cherchait pas à la dégager. C'est comme ça qu'il pensait me convaincre d'aller chez lui?

J'ai donc pris mon courage à 2 bras et j'ai été vers Pascal. Ils se sont retourné pour me regarder comme si je débarquais de la Lune. Surtout Natacha. J'ai posé ma main sur le dos à Pascal, et j'ai regardé Natacha l'air de dire "dégage de là". Mais apparemment, ça ne devait se passer que dans ma tête, elle ne semblait pas comprendre.

J'ai dû lui dire; "tu permets", pour qu'elle lâche son bras et me laisse la place. Pascal n'a même pas pensé me prendre par l'épaule pour bien montrer qui était sa vraie copine. Ça me faisait bouillir, mais je souriais comme de rien. Chuchotant à son oreille, je lui en ai fais la remarque. Pascal a alors passé son bras autour de mes épaules.

Ça ne me faisait pas plaisir, parce que j'ai dû le lui dire. Mais j'avais la satisfaction de voir la déception de Natacha,

Oui, oui, c'était un pissing contest (concours de pisse), je marquais mon territoire. Je voulais qu'elle comprenne que ce week-end ça n'allait pas se passer comme elle le voulait. Il fallait qu'elle passe par moi ou sur mon corps pour arriver jusqu'à lui. J'ai aussi vu le petit sourire furtif de Caroline. J'avais l'impression d'avoir gagné une bataille.

Mais, c'était une petite bataille. Inutile d'espérer que j'arrive à participer à la discussion du groupe. Je suis plus que novice et pas très bonne pour m'intégrer dans le groupe. J'ai eu l'impression de sentir une certaine gêne chez ses copains. Natacha par contre, n'avait aucun problème. Moi, je ne savais pas quoi dire, et ne faisais que sourire bêtement.

Dès que j'ai pu, j'ai tiré Pascal pour lui dire comme j'étais déçue qu'il n'ait pas su agir en petit ami, et que j'ai dû le lui demander pour qu'il ait l'idée de me passer le bras autour. Je me sentais vexée. Il m'a dit qu'il n'y avait pas pensé, mais il n'avait pas passé son bras autour des épaules de Natacha, donc je n'avais pas à me sentir vexée.

Tssss, c'est tout ce qu'il avait trouvé à dire. Pascal avait essayé de tourner ça en plaisanterie. Ça ne marchait pas.

J'ai passé toute ma soirée à lui courir après, à tenter de m'incruster entre lui et ses copains. Bref, c'était rasant. Épuisant. Malgré ça, je l'ai perdu de vue à plusieurs reprises. Et me suis trouvée paumée à ne pas savoir quoi faire. Du coup, je me suis sentie de trop, pas à ma place ici. Heureusement, je pouvais toujours me raccrocher à Caroline.

Je me demande toujours pourquoi on sort boire des verres dans des pubs quant on a tout ce qu'il nous faut au chalet.

C'était difficile de continuer à lui coller aux fesses là-bas, mais j'ai essayé. Pascal s'amusait bien, il souriait et plaisantait. Natacha était de nouveau coller à la bande. Je n'ai pas essayé de m'incruster, parce que je n'aurai pas su quoi dire. Sur ce Caro a décidé d'intervenir à ma place. Elle a fait remarquer à Pascal qu'il me négligeait...

Pascal est alors venu me prendre par la main pour me ramener avec lui vers son groupe. Comme apprécier, quant ce n'est pas venu de lui et que quelqu'un d'autre à dû le lui dire pour qu'il se bouge les fesses. J'avais envie de pleurer de déception. J'étais dégoûtée. Là, je n'arrivais même plus à sourire de bon cœur. Je me sentais triste.

Et c'était le 1er soir des 4 jours au chalet... J'aurai dû rester chez moi... Pourquoi venir m'infliger ça...

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