• Aujourd'hui, c'est l’anniversaire de Mathieu, mon ex et papa de Maxou, mon chien. Mathieu m’a envoyé un texto pour me demander comment allait Maxou. Hum... drôle, qu’est-ce que ça peut bien lui faire, tiens! Je n’ai pas répondu. Maxou est mon chien maintenant.

    Puis, il m’a envoyé encore un message pour savoir s’il pouvait venir prendre le petit loup un de ces samedi. Bah... s’il s’inquiètait vraiment pour son chien... Qu'est-ce que je dis... ex-chien! Alors, je lui ai répondu en lui souhaitant du même coup “bon anniversaire”. Je n'avais pas grand chose à lui reprocher à part d'être flegme et sa boulimie du fitness!!! Après tout, il a été un super “boyfriend”. Il était tendre, doux et gentil. Des qualités assez difficile à trouver chez la gent masculine de nos jours...

    A part Pascal...

    Passé la journée chez mon papily à faire de la peinture. Longue journée. J’adore passer du temps avec mon papa. Et Marlène son amie, est vraiment très gentille. Elle a beaucoup souffert dans sa vie, peut-être ce qui en fait, une gentille dame au grand coeur.

    Un de ses fils a été tué avec une arme à feu par un camarade ou un voisin. Je ne sais pas exactement, et je n’ose pas lui demander les détails. Ce serait sordide. Et son mari, en proie à une trop grande douleur à voulu se venger en abattant le coupable. Il n’en a pas trouvé le courage, peut-être parce que c’était un accident? Aucune idée. Il s’est suicidé.

    Marlène a connu mon papa quant ils étaient jeunes. Mon papa est parti en afrique où il a fait sa vie avec une africaine, ma mom. Marlène, elle s’est mariée, a eu 3 enfants. Le plus drôle est que, ses enfants et nous (soeurs et frère) avons toujours navigué dans les mêmes eaux, sans vraiment s’en rendre compte. Puis j’ai travaillé chez Philip Morris, et sa fille aussi. Puis en allant trouvé mon papa, chez eux, j’ai vu les photos, et ça m’a surpris. Sa fille par contre, le savait déjà. Je me demande pourquoi elle ne m’en avait rien dit !!!

    Le monde est minuscule, non?

    Ce soir, je passe la soirée avec Brian. On a décidé d’aller se faire un bowling avec ses potes. Ce soir, je pense que je serais en meilleure forme que la dernière fois. J’aime bien jouer au bowling, tiens!

    La soirée d’hier avec Pascal, m’a rassurée et soulagée. Je suis contente de m’être excusée pour n’avoir pas fait attention à mes ongles. Fallait que je fasse gaffe, si je ne veux pas causer de tord à mon petit coeur. Mais comment y penser dans ses moments là... Ciel, que je l’adore. Rien que de penser à lui me donne envie de lui... C’est la "cata".

    Même crevé mortel, un jogging s’impose, même sous cette pluie battante, pour ne pas rêver d’être dans les bras à Pascal. Aussi pour éviter de sauter sur mon natel et l’appeler, ça faisait même pas 1h qu’on avait parlé au téléphone. Ça fera un peu hystérique. Puis j’ai l’intention de me taper un petit bain avant de me préparer à sortir.


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  • I Love My Daddy
    (4 août 08 - lundi)

    Maï (Maimouna) est passée boire un petit caf. Elle était morte de rire de voir que j'avais à nouveau une scouateuse! Ouais, pas de chance. Par contre, elle, Maï a enfin trouvé un appart. C'était le moment!

    Papa m'a appelée, il a trouvé de la peinture. Du coup, on a pas besoin d'attendre la livraison de mercredi, on va pouvoir finir de peindre les lamelles. Une journée de boulot et ce sera probablement fini. Je profite à chaque occasion, de demander à Paps de me raconter sa jeunesse, son départ pour l'Afrique. Sa rencontre avec maman et tout. J'adore écouter toutes ces histoires, qui font parties de mon passé. Ca m'épate. Papa me raconte comment, en moins de 30ans, tout a changé. Le peu de voitures qu'il y avait dans sa jeunesse, et les avions, les trains, la course à la lune, la TV, le téléphone, l'informatique... C'est extraordinaire!

    J'ai envie de prendre ma caméra et filmer pendant que papa me raconte. Je suis consciente que tout ce passé disparaîtra avec lui. Ma maman et ma grand-mère maternelle, ne sont plus. A part daddy, personne ne connaît se passé là. J'ai vraiment du bol. J'ai un papa adorable, un papa comme on en fait plus. Il a toujours fait ce qu'il avait à faire pour sa famille. Un bosseur. Un homme entier et vrai.

    Ce n'est pas un de ces vieux-beau, ni un démissionnaire, ni un vieux pervers, etc... Ni le genre à abandonner sa famille pour aller engrosser d'autres femmes à droite et à gauche et prendre la fuite à l'arrivée des enfants...

    Ouais, j'avais de la chance!

    Je savais que Pascal et Thomas s’étaient encore pris la tête à l'entraînement de basket. Pascal m’a invitée à aller manger un truc et prendre un verre ... coooool. Il m’a proposé de le rejoindre après son entraînement. Je lui ai dit que je ne trouvais pas que ce soit une bonne idée avec Thomas qui le soupçonnait déjà de voir quelqu’un? Il trouvait que de se cacher tout le temps, n’était pas une bonne idée non plus. Je lui ai demandé si je pouvais le dire à Thomas? Evidemment, qu’est-ce que j’suis tarte. Si j’allais l’attendre à l'entraînement, Thomas le saura!!!

    Alors j’ai été l’attendre après l'entraînement.

    Thomas est sorti le 1er. Il est venu me dire bonjour, il faisait un peu la tête, mais m’a demandé si je passerais chez lui après. Je ne savais pas, je n’avais déjà aucune idée du programme de la soirée. Thomas se fichait de l’heure, il avait juste envi de me voir.

    Quelque part, je devinais que c’était juste pour savoir quant je rentrais et être sûr que je ne passerais pas toute la soirée avec Pascal. Petite jalousie? Pascal est venu me rejoindre. Thomas évitait de le regarder ou lui parler. Mince... ma faute.

    On a décidé de laisser ma voiture là et de prendre la sienne.

    Thomas est revenu en arrière et appelé Pascal pour lui parler. Il lui a demandé s’il avait fait exprès de m’inviter parce qu’ils s’étaient disputés? C’est pour l’énerver parce qu’il savait qu’il m’aimait beaucoup? Mon dieu, comme un vieux couple... Pascal lui a rappelé qu’on était aussi ami, que ce n’était pas la 1ère fois qu’on se voyait,  qu’il n’avait pas l’intention d’arrêter de me voir même s’il lui en avait collé une. Pascal lui a demandé s’il aurait préféré qu’il le lui cache? Thomas a répondu qu’il aurait préféré ne pas le savoir. (Ha bon?) Qu’il pensait que Pascal respecterait le fait de savoir ce qu’il ressentait et resterait à l’écart. Pascal a poussé un grand soupir, puis il lui a répondu qu’il m’aimait beaucoup aussi et qu’il ne trouvait pas juste qu’il lui ai demandé ça.

    C’était un peu gênant d’être là, de regarder ailleurs en faisant semblant de ne pas les entendre. J’aurai voulu leur dire que j’avais aussi droit à la parole. J’ai le droit de voir qui je veux. D’accepter ou de refuser une invitation. Je n’étais pas sur une étagère, à attendre qu’un type passe dire, “hop, emballé moi ça, je prend”.

    Thomas a rappeler à Pascal qu’il n’était pas célibataire, que lui, Thomas, oui. Pascal lui a demandé s’il n’avait donc plus le droit d’avoir des amis, filles, parce qu’il était avec quelqu’un? Et GLUPS, Thomas lui a rétorqué que tant que ce n’était que des amies et pas plus... Pascal n’a rien répondu, mais je pense qu’il avait touché un point sensible... Avant de s’en aller, Thomas lui a demandé s’il voyait aussi Caroline en dehors des sorties en groupe? ARFFF. Pascal lui a répondu que oui.

    J’aurai bien voulu en savoir plus. Quand? Je voulais savoir combien de fois? Aoutch. Puis je me suis détestée de penser comme ça, détestée de même avoir ma petite tête en train d’essayer de formuler la question à Pascal.

    Non, non, non, je ne vais pas lui demander. Je ne vais pas commencer à réagir comme Thomas et lui demander des comptes. Il avait bien le droit d’avoir des amis filles! J’avais déjà commencé à utiliser mes “bêtabloquant perso” anti “mode-débile” pour arrêter de flipper chaque fois qu’une fille l’approchait.

    Ok, je n’étais pas encore prête! Je commençais seulement le travail sur moi même. Bon... Je ne pensais pas avoir mon 1er test aussi vite!!! On a été prendre un verre et manger un truc ensemble à Ouchy. Pascal voulait que petit à petit, Thomas ou les autres, s’habituent à nous voir ensemble. Evidemment, on ne pouvait pas marcher main dans la main, mais il m’a pris le bras en me faisant un de ses petits sourires. Trop trop chou-x.

    Paul avait organisé un week-end en montagne. Caroline et compagnie étaient de la partie. Pascal m’a proposé de venir aussi. Il se demandait si ça me disait... be-hhhh... mais alors? bien sûr... quelle question!!

    J’ai dit à Pascal que je savais qu’il s’était pris la tête avec Thomas à cause des marques dans le dos, que j’était désolée. Ça l’a fait sourire. Il a pris mes mains et a commencé à plaisanter sur mes ongles. Que je devrais les couper peut-être pour éviter les accidents? Puis il a ri en me disant qu’il aimait bien mes petits ongles, qu’ils font mal mais il les aimaient bien. Que surtout que je n’aille pas les couper à cause de ça.

    Là, j’aurai pu le bouffer, tellement, je le trouvais chouky. Je crois que j’aime bien quant il me charrie. C’est un peu bizarre... mais bon! Puis j’ai commencé à me demander à quoi ressemblerait les disputes avec lui... ARFFF.

    Je lui ai dit que dimanche, je les ai entendu discuter, lui et Thomas. Qu’il aurait appelé Jess, pour lui demander de ne pas venir en Suisse? Pascal m’a regardée un petit moment sans rien dire. L’expression de son visage avait changé, il n’avait pas envi d’en parler, puis je l’ai senti chercher ses mots...

    Pascal s’était dit qu’il était temps de parler à Jess. Que ça le mettait mal à l’aise de me parler de ça et qu’il n’en avait pas eu envi tant que les choses étaient aussi flous. Qu’il ne savait pas du tout ce que ça allait donner nous 2 (Arfff... ça m’a fait frissonner... alors, je faisais partie de l’équation!), mais lui balancer au téléphone qu’il avait rencontré quelqu’un et qu’il l’avait trompée... Non, il n’en avait pas eu le courage. Il m’a pris la main.

    Jess et lui, essayaient de trouver le moyen de se voir pour parler. Soit, il devait rentrer, soit attendre qu’elle vienne. Mais la laisser venir jusqu’ici pour lui balancer tout ça... c’était pas terrible et le lui balancer au téléphone... non plus! Pascal plissaient les yeux et les mimiques sur son visage me racontaient son embarras. Alors il m’a fait une sorte de sourire d’excuse avant de dire franchement, qu’il n’avait pas très envi d’en parler.

    Ça faisait à peine 1/2h qu’on était  là que Paul est venu s’incruster à la table. Pascal tenait encore ma main, qu’il a lâcher en suivant le regard de Paul. Paul nous a prévenu que Thomas nous avait suivi et l’avait appelé en renfort, juste pour qu’on sache. Étant donné l’atmosphère entre les 2 garçons, Thomas n’aurait pas osé s'asseoir à la table, sauf si, l’excuse, Paul y était déjà.

    C’était à peine respirable entre Pascal et Thomas. Ils évitaient de se s’adresser l’un à l’autre ou même de se regarder. Pascal a poussé le bouchon en me proposant d’aller au ciné mercredi soir. J’ai évidemment accepter. Thomas a un peu tiqué.

    Paul a animé la conversation et je me suis jointe à lui. Puis, petit à petit, les choses sont redevenus normales. C’était sûrement pas oublié, mais au moins, ils ne le faisaient pas supporter aux autres.

    En parlant du week-end, Thomas pensait aussi me le proposer. Pour Paul, il n’y avait aucun problème, il y avait assez de place pour tout le monde.


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  • 1h après, même pas, il est passé me prendre et on a filé. Enfin seuls. Qu’est-ce que ça m’avait manqué de se retrouver seul-à-seul. J’aime sa tendresse, son odeur. J’aime toucher sa peau, j’aime la châleur de son corps. Je fonds littéralement quant il me touche. J’aime sa passion, sa force, j’aime qu’il soit attentif, le feu dans ses yeux verts... J’aime l'intensité de ses baisers. Jamais assez de lui... Je l’aime à la folie!!

    On a entendu une partie de la bande se rappliquer chez Thomas, vers les 5h du matin. Ils ont sonné chez Pascal. A part les bougies dans sa chambre, tout était éteint alors on a pas ouvert. Heureusement qu’on ne dormait pas, parce qu’avec le bruit qu’ils faisaient là haut... On a quand même fait attention de ne pas faire trop de bruit.

    C’était approx 10h du matin, on dormait collé-collé depuis peut-être 3h, autant dire c’était l'aurore pour moi. Raide morte, fallait des allumettes pour tenir mes paupières ouvertes... Thomas est venu sonner chez Pascal, ARFFF... et à l'appeler pour qu'il se réveille. Pascal s’est dépêché d’enfiler quelque chose pour aller lui ouvrir.

    J'ai un peu émergé de ma torpeur. Mais même là, j’avais pas assez dormi. J’ai réalisé que j’avais accepté de manger avec Thomas à midi... aïe c’était 10h, comment j’allais faire pour filer d’ici, sans que Thomas me voit, rentrer, me préparer et être en top forme pour aller dîner. EIIIIAHH, j’avais pas faim! Je n’arrivais même pas à me bouger, mal partout, courbaturée par la fatigue et le manque de sommeil...

    Thomas était passé parce qu’apparemment Pascal avait voulu lui parler de quelque chose d’important. Ça ne s’était pas fait; trop de monde? mauvais moment? Et là, c’était pas le bon moment pour Pascal. C’était quand même seulement 10h du matin le dimanche. Cela devait être un discussion seul à seul, étant donné que j’étais dans les parages, cela embarrassait Pascal, ce que je pouvais comprendre. Malgré l’insistance de Thomas, ce n’était vraiment pas le bon moment pour Pascal.

    En entendant mon nom, j’ai tendu l’oreille. AOUTCH. Thomas voulait me demander de sortir avec lui. Pascal devait sûrement être sans voix, ou mal à l’aise ou carrément... étant donné que la fille à qui Thomas voulait proposé d’être sa petite copine était couchée dans son lit. Atroce. Il a demandé à Pascal de rester en retrait (to back off), garder ses distance!!! Mouais. Fallait que je réfléchisse à ma réponse et vite. Je ne veux pas qu’il se braque parce que je lui dis, non! Et s’il apprend plus tard qu’en fait, je voyais Pascal... Il va me détester! Et je n’ai pas envie qu’il me déteste...

    Le natel de Thomas a sonné, et il est sorti sur la terrasse pour parler. La fenêtre était entrouverte, je l’entendais répondre par des “huh hun... okay?". De longs silences, puis il a claqué son natel fermé. Il a mis un petit moment après avoir raccroché pour revenir à l’intérieur.

    Thomas voulait savoir de quoi Pascal voulait lui parler de si important, qui n’était plus aussi urgent maintenant qu’ils étaient seuls? Le ton de la voix de Thomas avait changé. Pascal lui répondait que c’était pas vraiment idéal pour lui en ce moment, etc. Ciel, combien de temps allaient-ils jouer à ça!!! Pas le bon moment, alors basta.

    Puis, j’ai entendu Pascal dire; "Oh boy! Owhhh shit...(soupir) It’s really not a good time..." (Oh mon Dieu! Owhhh Merde... C’est vraiment pas le bon moment...). Puis leurs voix se sont éloignés. Je n’entendais plus que le murmure de leur voix, mais pas ce qu’ils se disaient. Je crois qu’ils se prenaient la tête.

    J’ai entendu la porte d’entrée claquer. Quelques instants plus tard, Pascal est revenu dans la chambre avec des glaçons sur la bouche. Il avait une blessure à la lèvre. AOUTCH? Ça devait être un peu plus que seulement se prendre la tête alors... Pascal ne voulait pas en parler alors je n’ai pas insisté.

    Jess allait bientôt arrivé. Je crois que ça rendait Pascal nerveux et un peu triste... ou peut-être mon imagination!!!! C’était comme si mon coeur était attaché à un bloc de pierre qu’on venait de jeter du 5ème étage. Mal au coeur moi. Il devait rester en retrait et si possible garder ses distances avec moi. CRAP. Il m’a dit que Thomas allait me demander de sortir avec lui. Ses yeux semblait peu sûr de ma réponse à Thomas..

    On allait peut-être être obligé de se voir un peu moins souvent. Thomas pourrait le surveillait probablement plus que je ne le pensait. Fallait être un peu plus prudent. Apparemment son histoire avec Thomas n’était pas terminée, ils allaient remettre ça ce soir.

    Pascal m’a prise dans ses bras, il me serrait fort. Moi aimer câlins. Il semblait vraiment très tendu, Ça me travaillait un peu quand même.

    C’était bientôt midi, j’avais rendez-vous avec Thomas. Sur mon natel, j’ai trouvé un message ou il me dit qu’il passe me chercher... heum... aïe... pas possible. Il fallait que j’aille me changer sinon, il allait sûrement remarqué que j’avais toujours les mêmes vêtement qu’hier soir!!!

    Pascal avait quelque chose le soir, alors on ne se voyait pas. SNIF. Dans quelques heures, il avait son truc de natation. Ensuite le soir, ils sortaient sûrement entres potes. Et il lui fallait dormir un peu aussi.

    Thomas a quitté la maison, vers les 11h45. J’avais vraiment pas le temps d’aller me changer alors le temps de prendre une douche, me maquiller chez Pascal, j’ai pris un taxi pour rejoindre Thomas. Et bien sûr, il a remarqué mes vêtements. Ben, fallait s’y attendre!!!

    Thomas soupçonnait Pascal d’avoir une aventure avec Caroline. En même temps, il semblait en douter à cause du comportement de Pascal avec Caroline (qu’est-ce qu’il pouvait bien vouloir dire?). Pascal, après avoir évité les appels de Jess, la soeur à Thomas, l’avait finalement appelée. Pascal ne voulait pas qu’elle vienne. (What? et Pascal ne m’en avait rien dit?) Il voulait lui parler, apparemment c’était important, mais il n’a pas voulu en parler au téléphone. (Est-ce que c’est ce que je pense???) Thomas sentait que Pascal lui cachait quelque chose. (J’avais des coups de chaleur là...)

    Thomas semblait furieux. Après avoir ruminé pendant la 1ère partie du repas, il a changé de sujet, pour redevenir le Thomas que je connaissais. Pendant les cafés, Thomas m’a demandé d’être sa petite amie. Même si je m’y étais préparée, j’avais un peu peur de sa réaction. Je lui ai dit que je voyais déjà quelqu’un d’autre. Thomas a été surpris. Comme je sortais toujours avec une bande, il a voulu savoir si c’était un des garçon de la bande. Mince, je m’étais mal préparée, je sentais qu’il ne me croyait pas. Il m’a dit qu’il savait être patient.

    Pascal m’a appelé avant de partir pour son entraînement. Je sentais de l’inquiétude dans sa voix et ça m’a fait de la peine. J’avais envie de courir le serrer dans mes bras. Dire qu’il ne m’avait rien dit. Dire qu’il se battait seul avec ses démons. Qu’il a voulu parler à Jess et qu’il ne m’avait rien dit. Mais était-ce vraiment pour nous 2 ou?

    Oh-la-la, fallait que j’arrête de monter des châteaux de cartes, moi! Peut-être que j’étais concernée ou peut-être pas. Si je commence à imaginer des choses, je pourrais être déçue, alors basta stop.

    Passer la soirée à ruminer quand même. Pour finir, j’ai été me réfugier chez Brian, ça m’a changé les idées et éviter de trop penser à Pascal.


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  • Caroline, la chipie
    (2 août 08 - samedi)

    En me réveillant, la 1ère personne à qui je pense... c'est Pascal. Je savais qu’il avait un entrainement sportif aujourd’hui. J’avais tellement envie de l’entendre que je l’ai appelé. J'ai passé mon temps à ronronner au téléphone, le faire parler juste pour écouter sa voix... ARF, vraiment nénette!

    Ce soir, à nouveau Caroline et ses copines avaient organisé une petite soirée chez elle et avait invité le gang. Paul semblait s’intéresser de près à une des copine de miss brunette.
     
    Ça me rendait folle de rage parce que ça voulait dire, que je ne verrais peut-être pas Pascal ce soir non plus. Quelle poisse. A moins que je me fasse invitée par Thomas? Bahhh, non. Je ne pouvais pas vraiment lui faire un coup pareil. J’ai tout de même failli accepter quant Thomas me l'a proposé. Pour qu’il ne soit pas trop déçu, j’ai accepté d’aller manger avec lui demain à midi.

    En début de soirée, j’ai été prendre un verre avec une de mes meilleure copine. On a passé tout notre temps à parler “mecs” et se raconter nos histoires. On avait toutes les 2 besoins de parler. Ça fait un bien fou, c’est comme une petite thérapie.

    Ensuite, j’ai été rejoindre mes potes. Je savais que je ne verrais peut-être pas Pascal ce soir, mais je regardais quand même partout en espérant le voir. Caroline avait organisé la soirée, elle est assez maligne pour ne pas venir dans un endroit que je fréquente hélas... Quoique!!! Bien sûr, je ne pensais qu’à lui.

    Après quelques verres de vodka, j’ai enfin commencé à l’oublier un peu pour profiter un peu de ma soirée. Quant j’ai un verre dans le nez, je suis beaucoup plus détendue, moins coincée. D’habitude, moi qui suis réservée, je me mets à parle avec tout le monde, même avec des types que je ne connais pas. A jeun, jamais. Je ne me laisse pas facilement aborder.

    Je faisais la fofolle avec Fred en chantant sur un morceau, que j’adore, de PINK - “U & UR HAND” quant je l’ai vu. Pascal .  HAHHRR...Palpitations... Il me fait toujours autant d’effet. C’est dingue. Les battements de mon coeur s’accélèrent et tout à coup la soirée semble beaucoup plus intéressante.

    Pascal nous avait vu en entrant et il a souri, en me faisant un petit clin d’oeil. Le temps de saluer quelques copains au passage, ils se s’ont pointés vers nous. Caroline était bien sûr accrochée à lui. Elle a essayé de lui prendre la main, mais il l’a enlevé en lui passant le bras dans le dos pour qu’elle passe devant. Pas mal. Bien sûr elle m’a vue et a détourné le regard vers Pascal et Thomas, l’air de dire “on fait quoi ici?”.

    Dans les soirées, Pascal est plutôt réservé et ne dit pas grand chose. Par contre, Thomas se lie très facilement et discute très vite avec tout le monde. Même si je ne pouvais pas passer la soirée à discuter qu’avec Pascal, ni lui sauter dans les bras ou lui faire pleins de bisous, il était là, tout près. Je pouvais le dévorer discrètement des yeux, le regarder discuter, entendre le son de sa voix, le regarder éclater de rire, se mordiller la lèvre par moment. J’étais super contente de le voir. On se faisait de petits sourires et de temps, c’était le pieds. Même la présence de Caroline à côté de lui, comme si elle était sa nana, me dérangeait un peu moins après l’avoir entendu lui demander de partir hier soir. Bref, j’étais bien.

    Avoir passé une soirée avec le groupe pour l’anniversaire de Fred d’hier, la copine “Temp” (temporaire) à Fred a cru qu’elle pouvait sans autre venir se joindre à nous quant elle le voulait. Hors les petites copines ne sont pas les bienvenues. Je savais que celle-là non plus ne ferait pas long feu dans les parages, d’autant plus que Fred la surnommait “Gueule d’Acier”.

    Mes copains sont de vrais salauds avec les nanas. Ils sont plutôt pas mal, et ils en profitent un max. Je les aime bien pourtant, avec moi, ils ont toujours été super chouette. Quant on fait partie d’une bande de mecs, on ne doit jamais coucher avec l’un d’eux. Je ne deviens pas non plus copine et ne m’attache à aucune des filles qui ne font que passer dans le groupe.

    Comme personne de la bande ne lui parlait à la “temp” de Fred, j’ai eu pitié.

    Quant Pascal, Thomas et les autres sont venus nous rejoindre, j’étais debout au bar à discuter avec la “temp” à Fred. Pascal s’est assis sur le tabouret de bar derrière moi et a passé son bras autour de ma taille pour me tirer entre ses jambes. GRAOUH, j’adore. Je sais qu’il faisait attention pour que tous ses gestes ne paraîssent qu’amicales. On avait le dos contre le bar, personne ne pouvait le voir enfiler sa main sous mon top. Comme c’était bon de sentir sa main sur ma peau... HAHHH électrisant. J’aimais quant il passait sa main sur ma nuque ou dans mes cheveux ou quant il me chuchotait des trucs à l’oreille pas seulement parce que j’aime sa voix, mais aussi parce que je sentais le contact de sa joue contre la mienne. J’avais de petits frissons partout.

    Même si on ne se parlait pas tout le temps ou parlait avec d’autres personnes, ce petit contact, par le fait d’être collée à lui ou rien que de sentir son bras autour de la taille surffisait pour que je me sente en connection avec lui. C’était comme des paroles silencieuses, comprises que par nous.

    Pascal m’a raconté qu’hier soir, des copains sont passés chez eux (ça je le savais, j’étais aux 1ère loges!!!) et ils sont repartis aux aurores. Pour éviter que cela ne se reproduise, on a décidé, plus tard, de filer en douce  et se retrouver chez lui.

    Je ne faisais même plus attention à Caroline qui faisait la tête en fusillant Pascal du regard. Elle observait tout ce qu’on faisait ou disait. Thomas n’avait pas l’air d’apprécier non plus, il a tiré Pascal à part et ils sont sorti discuter une petite minute. Pascal était un peu distant après, il évitait même de me regarder. Il s’est mis un peu à l’écart et se mordillait l’intérieur de sa lèvre. Caroline s’est précipitée vers lui et lui parlait à l’oreille. Il m’a envoyé un texto pour me dire qu’il n’avait plus le droit de m’approcher, qu’il m’expliquerait plus tard. Ils ne sont pas restés longtemps avec nous, Caroline a voulu s’en aller, alors ils sont partis.


     


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  • J'ai Espionné Pascal
    (1er août 08 -vendr)

    Je n’arrivais pas à dormir, envieuse de tout ceux qui passait du temps avec Pascal... et ce n’était pas moi...

    Ma tête partait en vrille, et bien sûr Pascal était la star de toutes les scènes cauchemardesques qui trottaient dans ma tête. Les images qui défilaient me fichait le moral dans les baskets; Caroline dans les bras d’un Pascal aux anges, tout souriant, l’embrassant passionnément comme il m’embrasse. IARRRK. Même si je savais qu’il pourrait difficilement faire ça sous les yeux de Thomas... ARHHH. C’était dur.

    Peut-être le fait d’avoir forcé les choses avec Pascal me faisait craindre que Caroline en fasse autant. Il n’avait rien provoqué et pourtant j’avais débarqué chez lui sans y être invitée, je l’avais embrassé, l’avais traqué, pourchassé et j’avais fini par l’avoir...

    Même sachant qu’il avait quelqu’un dans sa vie ne m’avait pas empêchée de tombée amoureuse de lui. Tous les obstacles ne m’avait pas empêchée non plus de réussir à le voir de temps en temps.

    Et si elle en faisait autant? Est-ce qu’il résisterait? AOUTCH. Probablement pas. C’est ce qui me faisait peur. Je n’avais pas envie que ça arrive. Je savais que des excuses ou  des “j’ai fait une erreur pardonne moi” ne serviraient à rien. Ce sera fini. Même si on essayait de passer par dessus, de recoller les morceaux... je savais que pour moi, ça ne passera pas, malgré tous mes efforts. Ouais, j’avais peur de le perdre sans l’avoir vraiment eu à moi.

    Ciel, je roulais en “mode-taratata” et je commençais à flipper comme une idiote.

    Je déteste ces nanas qui n’arrivent pas à laisser leurs moitiés souffler, elles deviennent de vrai plaies. Elles sont complètement dépendantes de l’autre, et finissaient par devenir vindicatives, leur pourrissant la vie... et je commençais à leurs ressembler!!! Je comprenais enfin pourquoi... Elles avaient besoin d’être tout le temps collées à leurs mecs... IERK IERK. Détestable.

    J’aime être indépendante et libre de mes mouvements, j’aime que mon partenaire le soit aussi... Alors que se passe-t-il? Qu’est-ce qui m’arrive? J’étais sûrement tombée sur la tête... Ou je n’avais pas avalé assez de glace? Je n’en pouvais plus, malgré mes heures de réflexions à me rappeler le genre de membre du couple que j’aimerai formé... J’ai sauté sur le fichu natel et je l’ai appelé... CRAP. Molasse! Il était adorable. On a papauté en chuchotant un moment. Vraiment, je l’adore. Avec du monde chez lui, je lui casse les pieds au téléphone, et il ne paraissait même pas agacé. Moi je l'aurai été !!!

    Failli ne pas me réveiller pour aller aider mon papa. J’étais fatiguée et un peu patraque. Pascal m’a manqué toute la journée comme il me manque tout le temps. Évidemment, je ne pouvais pas vraiment l’appeler depuis chez papa. Je n’ai regardé mon natel qu’en rentrant.

    Ce soir, on fêtait l’anniversaire de Fred et, sa petite copine venait se joindre au groupe. C’est plutôt inhabituel. Depuis 3 ou 4 ans, je sors avec la même équipe tous les week-ends. On sort entre potes. Les petits copains ou petites copines ne sont pas les bienvenus. Rien de pire pour fiche en l’air un groupe ou créer des problèmes. Je suis la seule fille de la bande, et tout se passe très bien. De temps en temps, certaines filles essaient de faire copine-copine avec moi, mais c’est seulement pour se rapprocher d’un des garçon. Si un des mec décide de passer la soirée avec sa copine, c’est sans nous. Tout simple. C’est pour ça que notre groupe est solide. La journée, j’ai couru comme une folle. Je devais trouver un cadeau pour l’anniversaire. Fred était l’un de mes pote préféré, alors il fallait quelque chose de spécial.

    Failli appeler Pascal au moins une centaine de fois. Brave fille, j’ai résisté. Ce soir, on a pas prévu de se voir. Caroline avait organisé un truc et avait invité Thomas, Pascal, etc. Ça me rendait hyper nerveuse. J’essayais de ne pas penser à la soirée de Pascal, mais je ne pensais qu’à ça. Rien que l’idée que Pascal passerait toute la soirée avec elle me brûlait littéralement à l’intérieur. J’aurai bien voulu qu’il refuse d’y aller... NUL. Ça y est... je deviens une de ces peste!!!

    J’ai donc passé la soirée avec mes potes à me ronger à l’intérieur sans pouvoir arrêter mon imagination de faire des siennes. Je n’arrivais même pas à vraiment m’amuser. Je cherchais Pascal des yeux partout. Même les petits messages choukis qu’il m’envoyait n’ont pas réussi à faire disparaître la grosse boule que j’avais à l’estomac. Je savais juste que je ne le verrais pas. Ça m’a plombé la soirée. J’avais peur de finir par faire une bêtise...

    Quant j’ai su qu’ils étaient dans un bar à Ouchy, j’ai dit à mes potes que j’étais raide, et je suis partie.

    J’ai été me parquer près du bar, d’un endroit où j’avais une vue superbe. Faut dire que le bar entier est vitré. Ils auraient pas pu mieux choisir. J’ai passé par le parking souterrain, et j’ai vu sa voiture. Je savais que quant il quitterait le bar, je pouvais me glisser dans le parking, au cas où. Ça aurait été terrible qu’il m’attrape là, à l’espionner! Tranquillement installée, j’étais comme au cinéma, il ne manquait plus que le son.

    Caroline était, comme je m’y attendais, tout le temps collée à Pascal. Il était vraiment trop mignon, en t-shirt blanc, tout bronzé. D’où J’étais, si je ne les connaissais pas, on pouvait croire que c’était sa nana. Même si de temps à autre, il essayait discrètement de lui enlever ses sales pattes. Brave Thomas, qui, par moment, se plantait entre eux pour les séparer. Ça, ça me faisait plaisir. J’étais hyper contente qu’il joue dans mon équipe, même s’il ne le savait pas. Barbie était là aussi, et elle aussi, faisait du bon boulot.

    Un moment donné, j’ai failli avoir une cardiaque quant Pascal est sorti avec son natel. Il était près de l’endroit où je me cachait. Quellllllle poisse! Je pense qu’il m’a envoyé un message parce mon stupide natel a sonné. J’avais oublié de l’éteindre. Pascal s’est tourné vers le bruit de la sonnerie... POISSE. Alors je me suis jetée dessus pour l’éteindre. Je n’avais jamais réalisé comme la place des pieds à l’arrière d’une voiture peux être inconfortable. J’avais le milieu dans les côtes. J’avais pensé à prendre une couverture au cas où. Je me suis écrasée parterre vite fait, la couverture prête au cas où il s’approcherait et remarquerait ma voiture, ou une voiture qui ressemble à la mienne... hum. Mais Caroline est sortie le rattraper. Elle a mis ses sales pattes autour de ses épaules, collée à lui... j’avais le coeur prêt à sauter de ma poitrine, ça tapait tellement fort que je n’entendais rien, avec l’impression quand même que tout le monde pouvait m’entendre et que le coeur allait lâcher.

    Les bras autour de son cou, Caroline avait le visage tendu vers lui. Il lui tenait un bras... Mon Dieu s’il l’embrasse, je meurs sur place... J’étais tétanisée, tendue à les regarder. Le temps était carrément suspendu. Il la regardait... et j’attendais en criant dans ma tête; “Non, STP, non, ne l’embrasse pas, ne l’embrasse pas”. J’ai même jeté un oeil à l’intérieur espérant voir si Thomas ou Barbie allait venir à mon secours. Rien. Ils n’avaient pas l’air de savoir qu’il était là dehors à 2 pas... Puis mes oreilles se sont débouchées, et j’ai entendu Caroline lui demander un baiser, juste un, un tout petit...

    J’ai serré les dents. S’il l’embrasse, je le tue. Je ne lui parlerais plus jamais. Je ne lui donnerais aucune explication, surtout pas que je me cachais dans ma voiture et que je l’ai vu embrasser Caroline. IERRRRK. Je le zapperais tout simplement. Inutile qu’il m’appelle, je ne répondrais plus à ses appels. Qu’il aille se faire voir chez les grecques. Si on se croise, je ferais comme de rien, sourire et tout, mais niet de chez que dalle. Je ne le reverrais plus. Ça me briserait le coeur.

    Pascal l’a prise par la taille, mon coeur est tombé au fond de mes pompes. J’avais chaud, je crois bien que je transpirais. J’avais mal au ventre. Petit à petit, les mots de Pascal ont commencés à arriver jusqu’à mon cerveau; “Caro, je ne peux pas”. HAAHHHHH, j’étais soulagée, mais si seulement Barbie ou Thomas pouvait venir briser le charme là, ce serait bien, avant que je m’écroule dans une crise d'apoplexie... mais personne ne venait. Caroline insistait toujours. “Un mini petit baiser, tu peux pas dire que tu en as pas envi... je le vois dans tes yeux”.

    Pascal a ri. Son rire m’a scié le cœur. Elle faisait une petite mou sexy tout en lui passant la main dans les cheveux. Même s’il se reculait, ça me tuait. Elle sentait qu’il en avait envi? GRRRR. Je pourrais lui refaire sa coupe à celle-là! Elle me fait mal et Pascal aussi. “Écoute... je ne peux pas. Il y a quelqu’un à qui je tiens énormément, et à qui ça fera du mal”. Elle renchérissait en lui disant “juste pour s’amuser, c’est sans conséquences, à moins que tu aies peur d’en vouloir plus”. Pascal a secoué la tête en riant; “Même pour s’amuser Caro, je ne peux pas, alors STP arrête ok”.

    Je pense que j’ai dû quand même avoir une petite crise d'apoplexie. Parce que le corps se relâche après et on est calme, down, mais plus calme. Je n’étais plus que spectateur de l’inévitable. Je me voyais sortir de la voiture comme une furie et sauter à la gorge de Caroline. Lui arracher les bras de la taille à Pascal et lui en coller une. Lui dire de ne plus toucher à mon mec... mais... il n’était pas mon mec!

    Caroline lui a demandé pourquoi, un petit bisous n’engageait à rien. Qu’elle savait être discrète (POUAH... ben voyons). Elle a essayé de se mettre sur la pointe des pieds, mais Pascal est grand. Elle ne pouvait atteindre sa bouche que s’il se penchait, et il n’avait pas intérêt à se pencher, sinon je le scalpe. J’ai remarqué que Pascal essayait de la repousser gentiment, mais la repousser quand même. Elle lui a demandé si c’était à cause de sa petite amie, celle qui n’est pas là, ou celle de l’autre jour? Ça c’est moi, je pense! Caroline pensait que j’étais amoureuse de lui. Il n’a rien répondu à ça, ils sont rentrés.

    J’étais épuisée, raide et un mal de tête à faire pâlir les mûrs de Babylone. J’étais heureuse aussi. Au moins, il ne l’avait pas embrassée. Mes jambes et mes bras étaient en papier mâché, flasque.

    De retour à l’intérieur, Caroline était un peu plus distante. Elle s’amusait à allumer les copains à Pascal en lui jetant des regards de chatte en chaleur. Elle essayait de le rendre jaloux, ma parole? De temps en temps, elle revenait à la charge. Je ne pouvais pas voir si Pascal la suivait du regard ou pas.

    Je ne l’ai pas suivi au parking finalement. Ils ont été en boîte. Et là, je ne pouvais plus les voir. Alors j’ai été chez les garçons et j’ai attendu.

      J’avais répondu au message que Pascal m’a envoyé devant le bar quant Caroline est venue le rejoindre. Je n’avais rien d’autre à faire. Il me répondait avec d’adorables messages; je lui manquais, il aurait aimé que je sois là même si on ne pouvait pas vraiment s’afficher, ni se toucher. Il voulait savoir où j’étais, il voulait venir me chercher... Ça, ça aurait été un peu dur, j’étais... devant chez lui... Alors je lui ai dit que j’étais rentrée, j’étais crevée. Il m’a proposé de le rejoindre chez lui? Hum, j’y étais déjà! Je voulais lui faire la surprise, alors j’allais pas lui dire. Alors j’ai dit “pas ce soir”, j’étais trop crevée. Hi hi hi. Depuis quant, je suis trop crevée et que je ne saute pas sur l’occasion d’aller le retrouver?  Il m’a cru. Puis, il m’a dit qu’il rentrait, aussi crevé.

    Je savais que ça lui prendrait peut-être 20mn alors j’ai été me poster dans un coin. Fallait que j’y sois avant son arrivé, comme ça, si jamais, Thomas ne me verrait pas traverser le jardin, ni rentrer chez lui. Pascal est arrivé tout seul, Thomas n’était pas avec lui. Je l’ai regardé avec amour, quitter sa voiture, la fermée avec la commande à distance, enlevé sa veste, monté les marches et rentrer. Je devais attendre un peu, je ne voulais pas qu’il sache que je l’attendais.

    Une voiture est arrivée peu après se parquer à côté de la sienne et horreur, il s’agissait de Caroline. AOUTCH, grosse boule dans le ventre. Est-ce que c’était un petit rendez-vous secret comme avec moi? Est-ce qu’ils avait organisé ça? Peut-être que son message pour savoir ce que je faisais et où j’étais était... ou sachant que j’étais rentrée...? AOUTCH, je me sentais un peu mal. Il a dû entendre sa voiture parce qu’il est sorti sur le pas de la porte. J’ai failli m’évanouir quant il l’a tirée à l’intérieur, comme il l’avait fait avec moi, la 1ère fois que je suis venue chez lui. je me sentais mal.

    Que faire? Aller sonner? Aller voir à la fenêtre? J’étais pas très bien. C’est fou comme le cerveau fonctionne, on arrive à filtrer les bruits, on arrive même, à reconnaître n’importe quel son et même jusqu’à deviner ce qui se passe. J’étais sous la fenêtre et mes antennes étaient en pleine action. J’avais peur de me rendre compte qu’ils s’embrassaient, mais bon, au point où j’en étais... Pascal avait refermé la porte derrière elle; “T’es folle, qu’est-ce que tu fiche ici?” Elle avait envie de passer la nuit avec lui... ouais... mais moi aussi ! Apparemment, elle a dû lui passer les bras autour des épaules ou quelque chose du genre. Je n’en sais rien, je ne les voyais pas. Pascal lui a demandé d’arrêter, il insistait qu’elle ne pouvait pas rester là. Pascal semblait même un peu agacé. Ou c’est mon imagination? C’est ce que je voulais croire?

    Au moins, ce n’était pas un truc qu’ils avaient prévu ensemble. Peut-être qu’il avait juste peur que Thomas arrive? "Écoute Caro, c’est mignon comme tout, mais, il faut vraiment que tu parte, maintenant... STP?". Pascal insistait pour qu’elle s’en aille, que si Thomas la trouvait là, il allait avoir des ennuis. Caroline a essayé d’insister, même à lui proposer qu’ils aillent sur la terrasse juste pour parler ensemble ou s’il voulait bien lui offrir un café, comme ça Thomas verrait qu’il ne se passe rien. J’ai cru percevoir une hésitation de la part de Pascal, mais il a insisté encore, un peu plus sèchement, il m’a semblé. Ou peut-être que je prenais mes désirs pour la réalité? L’entendre lui dire de ne plus faire ce genre de chose, était top. Ça remonte drôlement le moral.

    Caroline est enfin partie à contre-cœur, insistant pour un dernier baiser. Pascal a semblé vraiment soulagé à son départ. Elle a dit, dernier baiser? Parce que y a eu 1 premier? Hein?

    Caroline était vraiment une jolie fille et sexy en plus. Si j’avais été un mec, je ne crois pas que je lui aurais demandé de partir!!!

    Après le départ de Caroline, avant que j’en ai le courage de sortir de ma cachette, Thomas et des copains à eux sont arrivés. Pascal n'étant pas encore couché alors ils ont tous débarqués chez lui. Pour la petite surprise nocturne, je sentais que c’était râpé, pour ce soir!! Ses copains n’avaient par l’air pressé de partir. Même s’ils parlaient de filles et que ma curiosité aurait bien aimé rester dans les buissons à écouter, je ne pouvais pas y passer la nuit, sans imaginer toutes les bestioles qui allaient me ramper dessus... IAK.

    J’ai filé en douce, super soulagée quand même de savoir qu’il ne passait pas la nuit avec... une autre!

    Quelle poisse d’être amoureuse à ce point!

     


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  • Passé encore la journée chez papa. On n’avait pas assez de peinture pour terminer alors, je suis rentrée beaucoup plus tôt. A la maison, en voyant le tas de lessive que mon frère m’avait déposé hier, j’ai fait la grimace.

    Mon frère était passé avec Daryl un petit moment. Il a été surpris de constater que j'avais terminé et plier sa lessive, apportée il y a 2 jours. A son ton, j'ai compris qu'il envisageait déjà de m’en apporter encore. Non mais owh! Du coup, je lui ai dit que je n’avais rien de mieux à faire et je me demandais comment occuper mes journées? Sortir prendre un verre avec des amis? M'occuper de moi? Travailler? Faire ma propre lessive? N-oooo-on, je n'attendais que sa lessive!!! GRRRR. J’ai joué aux “voitures” avec mon petit chou pendant que mon frère passait son temps au téléphone... comme d’hab quoi! Mais bon, après j’avais mauvaise conscience. Béééé, il ne m’aurait pas apporté sa lessive s’il avait une autre solution. Mais quand même, Qu'est-ce qu'ils me font chier à la fin toute cette équipe!

    Pour faire taire le match de ping-pong dans ma tête, entre trac et l’anticipation concernant ce soir, je me suis attaquée la lessive du frangin. J’ai appris par mon frère que Maï (Maïmouna) avait remodelé la voiture que ma soeur lui avait prêtée! Pas possible cette fille, elle ne peut utiliser une voiture sans la détruire! Ma soeur doit être aux anges!!!! En tous cas, si JE ne conduis pas, exclus de monter en voiture avec elle!

    Mince, je suis déjà nerveuse pour ce soir... AFFF.

    Thomas m’a proposé d’aller les rejoindre avant la grillade à un truc de natation. Une rencontre sportive. Si je ne l’ai pas déjà dit, je déteste le sport. Ce que j’aime, c’est participer, pas regarder. Sauf le hockey sur glace. Le reste... bof. J’ai mis des lustres à me préparer. Thomas m’avait dit que je pouvais inviter qui je voulais à la grillade, alors j’ai embarqué 2 de mes potes.

    Les gradins étaient pas mal plein quant on est arrivés, alors ce devait être un match. Paul nous avait réservé des places à côté d’eux. Apparemment Thomas lui avait demandé de faire ça. C’est vraiment chou. J’ai un peu tiqué en voyant Caroline et concert. Bien sûr, Barbie était là. Elle m’a juste fait un signe de tête en guise de bonjour. Boh, ça me va. On est pas obligée d’être copine après tout. En nous voyant, Caroline a chuchoté quelque chose à l’oreille de sa copine (peste) et elles ont ri. Je me suis sentie visée, mes oreilles un pris un coup de fard.

    Mon coeur a fait des petits sauts en voyant Pascal sortir des vestiaires en maillot. Ciel, comme il est beau. Hum... Même si ça paraît drôle de dire ça d’un garçon, Pascal a une sacré belle paire de fesses. Je devinais comment son corps avait eu ces belles courbes musclées... hum. Je devrais peut-être me mettre à la natation moi!!! Thomas d’ailleurs, était tout aussi craquant en maillot. J’avoue qu’ils sont beaux et sacrément bien foutus.

    Les équipes se sont salués avant d’entrer dans l’eau. C’était la 1ère fois que je venais à une de leur joute sportive, mais je pense que ce ne sera pas la dernière. Jétais captivée, même si je comprenais que dalle aux règles!

    A la fin, on est descendu rejoindre les garçons à la sortie des vestiaires. Dès qu’elle l’a aperçu, Caroline s’est précipitée sur Pascal. GRRR. Pascal ne savait apparemment pas que je venais. Toujours autant de frissons chaque fois qu’il me fait la bise. Thomas semblait de mauvais poil et l’atmosphère était tendu entre lui et Pascal.

    Petits pincements d’envies quant Caroline a pris le bras à Pascal et grosse chute d’humeur en la voyant monter en voiture avec lui. GRRRR. Mais apparemment, je n’étais pas la seule, vu la tête à Thomas et Barbie.


    C’est le 31 juillet et on se prépare joyeusement pour les feux d’artifices de la Fête Nationale Suisse du 1er Aout qui vont jaillir d’un peu partout à minuit. Depuis la villa des garçons, on avait une vue imprenable sur le lac. On avait nos propres feux d’artifices, mais on allait pouvoir profiter des feux Lausannoises.

    Thomas s’occupait cette fois de la grillade. Il y avait beaucoup de monde. Des copains à eux de sport; natation et basket, du boulot, des copains et copines d’un peu partout, la troupe Caroline (miss brunette) et consoeurs, Paul et Denis. Barbie était là aussi bien sûr. Un peu intimidée quand même par tout ce monde, je me suis collée vers Thomas.

    Plus bas, près de la piscine, un verre à la main, Pascal discutait avec quelques copains. Caroline et ses copines étaient agglutinées vers eux. Petits pincements chaque fois qu’elle posait ses pattes sur Pascal; lui caressant le dos, passant son bras autour de sa taille, posant la main sur son épaule, lui caressait la nuque, passant la main dans les cheveux, etc. Par contre ce soir, je remarquais avec un certain plaisir le mal que Pascal se donnait pour lui ôter les mains. Quelle yenne.

    J’avais décidé de ne pas me focaliser sur Pascal ce soir. Mais même si, je me suis faite la leçon, c’était difficile de ne pas regarder dans sa direction. Thomas était un peu grognon et ne quittait pas Pascal des yeux non plus. Il y avait un petit froid entre lui et Pascal, il ne voulait pas m’en parler, alors je n’ai pas insisté.

    J’étais un peu perdue avec Pascal. Ce n’était quand même pas à la fille de faire le 1er pas vers un mec avec qui elle venait de passer la nuit? Ça ne se faisait pas.

    Avec tous ces chauds/ froids, moi, j’en perdais mon latin.

    Je mourais d’envie d’aller vers Pascal alors, j’ai pris mon courage à 2 mains pour aller le rejoindre. Petite connerie nana, j’avais envie aussi de le tripoter pour voir s’il allait enlever mes mains à moi aussi!!!! En approchant, je me suis rendue compte qu’avec Paul d’un côté et Caroline collée à lui de l’autre, je ne pouvais pas l’approcher sans la pousser. Ça non plus, ça ne se faisait pas. Mince, j’allais être obligée de me mettre en face. A part lui et Paul, je ne connaissais pas les autres. Trop tard pour faire demi-tour et disparaître. Mais... et merci Paul...

    Paul a donné un petit coup de coude à Pascal et fait un signe de tête dans ma direction. Pascal m’a attrapée par la taille et tirée à lui. ARFF, je l'adore. Comme Pascal a dû se retourner, il a dû faire un pas en arrière pour me voir arriver, Caroline a été obligée de le lâcher. Je n’ai pas eu besoin de la pousser. Hi hi hi. J’ai passé mon bras autour de sa taille et ...yiiipi-yiiipi... il ne m’a pas enlevé les mains. Caroline a changé de place et s’est mise en face. Elle m’a regardée de haut. M’en fiche, il ne m’a pas enlevé les mains, na-na-na! Mais je n’ai pas laissé mon bras longtemps, j’avais un peu peur que mes sentiments se lisent dans mes gestes.

    Pascal m’a mise à l’aise en me faisant participer à la discussion. Il avait passé son bras sur mes épaules et de temps en temps, il me chuchotait des délices à l’oreille; que j’y avais mis du temps pour venir les rejoindre, que j’étais lumineuse ce soir, qu’il adorait mon parfum, qu’il adorait mon rire, qu’il aurait aimé qu’on soit seul... Ou peut-être que je trouvais tout ça délicieux parce que ça venait de lui? Peut-être, mais je flottais sur un petit nuage tout rose et les petits regards noirs que me lançait miss brunette ne me dérangeait même pas.

    Puis Caroline me l’a arraché pour lui parler. Pouff. Elle lui a demandé si j’étais sa nana? S’il y avait quelque chose ou eu quelque chose entre nous? Hum, c’était un peu gênant, parce qu’on entendait tous leur discussion. Je pense qu’elle l’a fait exprès. Pascal lui a dit que ça ne la regardait pas en m’adressant un petit sourire d’excuse. Caroline a insisté, en lui disant (là, j’ai pris un petit coup de fard) qu’avec la scène que je lui avais fait la semaine passée? (Saleté de pétasse). Là dessus, Thomas est arrivé et à demander de quelle scène elle parlait? ARFF. Paul a étouffé un petit rire, je l’ai fusillé du regard. Mais il nous a sauvé la mise en disant qu’on s’était trompé de pièces et un truc concernant un malentendu. C’était bizarre et confus. Thomas a semblé avaler la pilule.

    Quelqu’un a proposé un jeu de ballon dans la piscine et Pascal a refusé de participer. Thomas s’en ai pris à Pascal lui demandant si c’était parce qu’il ne voulait pas retirer son t-shirt à cause des griffures qu’il avait dans le dos? GLUPS. Pascal a fait la grimace. Thomas cherchait la bagarre. Pascal a levé les bras, signe qu’il ne voulait pas répondre aux attaques de Thomas. Paul s’est interposé et Thomas s’est calmé.

    Vers les 23h, des feux d’artifices ont commencés à illuminer le ciel de milles et unes couleurs et formes. Paul et Thomas ont aussi fait péter leurs feux d’artifices. J’étais assise parterre près de la piscine pour regarder les feux. Pascal est venu s'asseoir à côté de moi. J’aurai pu faire quelques petits sauts de joie, mais standing oblige... ça ne se fait pas. Tout le monde était concentré sur les feux d’artifices. Pascal a posé sa main sur la mienne et pendant quelques secondes nos doigts se sont entrelacés. MIAM. Comme de petites choses comme ça peuvent être agréable... Je fonds! Il a vite enlever sa main pour que personne ne nous surprenne, mais sa main était posée juste à côté de la mienne. Électrisant. Carrément, je l’adore, gros soupir.

    Caroline était tout le temps collée à lui. Ça m’énervait, et je ne pouvais rien faire, pas après la stupide scène du week-end passé. Je rougissais de honte en y pensant. Heureusement que personne ne peut voir ce qui se passe dans nos têtes, ce serait terrible. ALors j’ai pris mon mal en patience. Ça l’amusait et elle le faisait exprès pour m’énerver. Pascal essayait tant bien que mal de la garder à distance, mais elle ne faisait rien de trop, ni rien qui puisse lui permettre de vraiment lui dire d’arrêter. On pouvait supposer que c’était seulement amical, alors... Avant qu’il ne puisse vraiment s’énerver, elle faisait une pose, et recommençait quant elle voyait qu’il était plus détendu.

    C’était une vraie torture. N’y tenant plus, je me suis sauvée pour aller me passer de l’eau sur la figure. Elle s’est aussi pointée dans la salle de bains pour me dire qu’elle obtenait toujours ce qu’elle voulait (garce). J’aurai voulu lui dire que cette fois là, elle perdait son temps. Je n’en étais pas très sûre, j’aurai voulu l’être. Mais on ne connaît jamais assez quelqu’un pour parler en leur nom! ALors je n’ai rien dit. J’aurai bien voulu lui dire qu’elle allait être déçue cette fois, et qu’elle n’aura pas Pascal...

    En sortant de la salle de bain, Pascal m’a attrapée au passage. On s’est planqué dans son salon pour être un petit moment tout seul. C’était super chouette. Enfin un petit moment dans ses bras. Sentir son odeur (j’ai dû être un chien dans ma vie passée!!). Il m’a rassurée. Fallait pas que je me focalise sur Caroline, après tout elle enlevait la pression de mes épaules. Thomas ne nous soupçonnera pas. Je n’ai pas voulu lui dire qu’elle me rendait nerveuse à passer tellement de temps avec lui, mais bon. Il m’a fait un petit bisou sur la main avant qu’on aille rejoindre les autres.

    Comme demain était un jour férié, personne ne semblait pressé de rentrer. Moi, la torture me consumait, de les voir ensemble, rire ensemble, se parler, se dire des trucs à l'oreille... IERK, tout me rendait nerveuse. Peut-être aussi la peur que finalement elle réussisse à le séduire. AOUTCH, là ça me faisait trembler dans mes groles. Non, non et non, là je crois que j’en crèverais. Je ne voulais pas rentrer non plus, en tous cas pas avant elles, mais je commençais à fatiguer.

    A contrecoeur, je me suis résolue à rentrer, Pascal a voulu me raccompagner, mais Thomas a insisté pour me raccompagner. Puis je pense l’idée de laisser Pascal seul, avec une Caroline dans le coin, a dû le retenir. Alors il a accepté de laisser Pascal me raccompagné. Trop cooool. J’étais à nouveau au 7ème ciel.

    Pascal n’était pas pressé de rentrer, ça m’a fait plaisir même si je m'inquiétais un peu pour les conséquences. Thomas a essayé de le joindre à 2 reprises, mais il n’a pas répondu. Je pouvais enfin me larver contre lui, écouter le son de sa voix. Etre dans ses bras, même si c'était pas longtemps. Goûter au plaisir de lui passer les mains dans les cheveux, de l'embrasser à mord, le toucher... HAHHH, plus je passe de temps avec, plus j'en ai envi... Catastrophe!

    Je l’ai laissé partir, la mort dans l’âme sachant qu’il allait sûrement retrouvé Caroline et les autres. Je ne saurais pas ce qui s’y passe ou ce qui se dit... Peut-on être aussi tâche? Pourquoi avoir besoin de vivre chaque instant dans l’ombre de la personne qu’on aime? Pourquoi se sentir si down et terrifié quant on ne sait pas ce qui se passe quant on est pas là? Impossible de dormir, je tournais en rond, et pourtant j’étais hyper crevée.

    Plusieurs fois, j’ai voulu sauté sur mon natel et l’appeler. J’avais peur qu’il ne me réponde pas. Là, j’aurai sûrement perdu les pédales, mais je me suis retenue à mort. J’ai failli me ronger tous mes ongles alors comme diversion, j’ai essayé de dessiner, impossible non plus, alors je me suis tapée de la glace en regardant la télé à moitié endormie.

    J’espérais qu’il repasse, mais bon... ça ne s’est pas fait...  petite déception.
     


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  • Passé la journée chez papa à faire de la peinture. Il faisait super chaud. RRRRRHHH... Passé la journée aussi à flotter sur mon petit nuage pêche pastel parce que j'avais vu Pascal hier soir. C’était bon d’être dans son ombre, d’entendre sa voix, son rire, de regarder ses yeux, de voir les mimiques sur son visage quant il parle.

    Thomas m'a téléphoné pour m'inviter à dîner, ce soir, chez lui, j’ai accepté. Cette fois, j’ai averti Pascal. J’ai ri quant il m’a demandé si ça ne me gênait pas s’il venait s’incruster au dîner? Ciel que non, bien au contraire, il pouvait s’incruster à fond!

    Avec Pascal, on a un peu discuté de Thomas. Je suis amie avec Thomas, il ne veut pas intervenir dans mes relations avec Thomas. Après tout, c’est quand même grâce à lui qu’on peut se voir si souvent en dehors de nos petits rendez-vous secret. J’étais donc libre de voir Thomas quant ça me chante. Pascal aimerait juste que je fasse attention parce que Thomas m’aime bien, même un peu plus que bien. Ça m’a fait un peu sourire, mais j’ai trouvé super qu’il n’essaie pas de jouer au petit chef quant il s’agit de mes amis. Un point de plus pour lui...

    Thomas m’a vu arriver et il est descendu m'accueillir. Pascal est sorti se joindre à lui. Thomas s’est empressé de me faire monter. Pascal m’a fait un petit clin d’oeil, il partait faire un jogging. Ca m'a rappelé que je n'avais pas fait du jogging depuis au moins... 2 jours... hum...

    Pour le dîner, Thomas nous a commandé du chinois. Il n’est pas trop cuisinier. C’était très sympathique. On a un peu parlé de la grillade de jeudi. Je me suis inquiétée des personnes qui venaient. Je n’avais pas trop envie de revoir Caroline, ou même Barbie, ARFFF même Paul. Ha la la, je me demande si je suis bien inspirée d’aller à cette grillade moi! Personne ne m'avait aidée à me couvrir de honte, ça j'ai fait toute seule, comme une grande... PFFF.

    On venait à peine de terminer de dîner quant Pascal s’est pointé comme un grand en me lançant un petit sourire complice. Thomas était un peu ennuyé par sa présence, un peu lourdement il a essayé de faire comprendre à Pascal qu’il était de trop, mais Pascal a fait la sourde oreille. Puis surprise, il a demandé si ça me disait d’aller faire un bowling ou prendre un verre un de ces 4? J’ai bien sûr accepté. J’ai compris après que c’était pour que Thomas ne soit plus surpris si on se voyait aussi en dehors de sa présence. Ça l’a un peu froissé, mais on a fait semblant de ne pas le remarquer.

    Thomas a pris Pascal de côté pour lui dire de nous laisser seul.

    Après le départ de Pascal, Thomas s’est détendu. C’était agréable, pauvre chou. C’est clair que, si je n’étais pas tombée à la renverse pour Pascal, je serais certainement tombée sous son charme...

    Quant j’ai quitté Thomas, Pascal m’a appelée.

    Discrètement, après avoir parqué ma voiture dans un coin caché, je suis revenue me glisser chez Pascal. Il m’a ouvert avec son sexy petit sourire en coin. Là, on jouait un peu avec le feu, on le savait bien tous les 2. Mais le danger a quelque chose de vraiment palpitant et de séduisant.

    Encore une fois, je me suis excusée pour samedi soir. J’étais dans mes petits souliers. Ca l’a fait rire. II m’a assurée à nouveau que ce n’était rien. Il fallait que j’aille jusqu’au bout de mes excuses. Si je ne le faisait pas maintenant, je risquais de ne jamais en avoir le courage, alors voilà. Je lui ai dit que sur le moment, je me suis pas rendu compte que j’aurais pu lui causer des ennuis et que vraiment j’en suis désolée. Il a une petite faussette quant il a certains petits sourires en coin, ça me fait fondre carrément.

    Je ne me suis jamais rendu compte que je parlais avec les mains, comme une sicilienne, quant je suis nerveuse. Pascal a dû me prendre les mains pour que j’arrête... (gênant,  ça, va falloir que je travaille là-dessus, parce que c’est pas possible!) J’aimerai pouvoir parler de manière posée, pour ne pas que l’on se rende compte que je suis déstabilisée...

    Il m’a embrassée pour me faire taire. MIAM-miam. Je sais bien qu’il a dû immédiatement regretté de l’avoir fait, mais moi non. Il ne l’a pas laissé voir mais je crois que je connais un peu certaines expressions de son visage.

    Je serais bien restée là, dans ses bras à jamais... et j’étais au 7ème ciel quant je l’ai entendu dire que je lui avais manqué. Même si c’était dans un souffle, je l’ai bien entendu. Je nage dans le bonheur.

    Pascal n’a pas fermé l’oeil de la nuit. J’avais un peu de remords en pensant à sa longue journée de travail suivi de la natation...


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  • 19h14 - Je suis raide... Je ne savais pas que j'allais me sentir mieux plus tard grâce à Pascal...

    Passé la journée à peindre chez papa. Si j’avais fait que ça, ça irait... mais la journée avait mal commencée avec une panne de réveil, puis ma soeurette partait en vacances et sa fille, ma nièce m’avait remis sa carte de crédit quant je l’ai emmenée à l’aéroport lundi matin.

    Repartie sur Lausanne, de chez mon paps, env. 100km aller-retour, pour lui apporter sa carte. Puis la maman de Mathieu, voulait m’amener Maxou, le chien, chez mon paps. Forcément, ça tombait juste pendant mon petit aller-retour sur Lausanne, donc j’ai dû mettre le turbo pour aller vite à Lausanne et essayer d’être de retour pour le chien. Le stress total et rouler trop vite pour tout faire en même temps.

    De retour chez mon paps, la maman à Mathieu venait juste d’arriver aussi et on a pris le temps de prendre un café ensemble.

    Ça nous a plombé notre après-midi de peinture.

    Dans l’après-midi, ma voisine du rez m’a envoyé un message pour m’inviter à prendre un café chez elle aussi. Le lendemain, elle part en vacances aussi. Ce qui fait qu’en rentrant, comme je ne pouvais pas dans l’après-midi, il va falloir que je l’invite à prendre le café chez moi... Poisse, je serais raide!
     
    Ils partent en vacances ce soir pour 2 semaines. 2 semaines où je vais pouvoir descendre les escaliers sans croisés âmes qui vivent. Sans être happée au passage pour un café... Peut-être que finalement, ce sera aussi 2 semaines de vacances pour moi aussi!!! coo-ooo-l.

    Avec mon stress de la journée, presque pas pensé à Pascal. Je me suis plongée dans un bain bleu... HAHHH enfin la détente.

    Mon natel sonnait, je ne pouvais pas répondre, j’étais dans mon bain. Et le bain c’est sacré, c’est mon moment de détente à moi. En sortant de mon bain, j’ai vu que Pascal avait essayé de m’appeler. Zut, manqué. Je préparais mon petit café quant mon natel a sonné à nouveau. Sans regarder, j’ai sauté dessus. Évidemment, je pensais que c’était Pascal, mah.. non, c’était Thomas. Thomas organisait une grillade jeudi soir, et m’y invitait... Hum hum... Après ma prestation de l’autre soir, je me sentais un peu mal à l’aise, mais, ça me disait bien.
    Cette fois, quant mon natel a sonné, c’était bien Pascal

    Il rentrait du boulot et il était crevé. Comme c’était bon d’entendre le son de sa voix.  Pascal m’a parlé de la grillade de jeudi soir. M’a demandé ce que je faisais ce soir? si j’étais à la maison? Si j’avais envie qu’on se voit... Quelle question? bien sûr que j’avais envie de le voir. J’ai tout le temps envie de le voir!

    J'avais prévu de sortir prendre un verre avec un copain à qui je voulais présenter ma copine-scouateuse. Ça pouvait sûrement coller entre eux. Contrairement à mes 2 scouateurs précédents, ça allait plutôt bien avec Patricia. Faut dire qu’on se connaît depuis des lustres. On a passé des vacances ensemble, partageant le même espace. Pat me connaît même mieux que mes frangines. J’ai connu tous ses petits copains, c’est dire qu’on se connaît très bien et depuis longtemps.

    Quant j’ai dit à Pascal que j’avais des plans pour la soirée, il est resté silencieux un petit moment. Je n’ai pas osé lui dire que j’avais monstre envie de le voir, parce que, je ne voulais pas avoir l’air trop mordue. Pourtant, quant il a dit “dommage”, iiiik, je me suis demandée si peut-être, il aurait aimé aussi me voir?

    Et, AFFFF, j’ai fait ce que je m’étais promise de ne pas faire, je me suis excusée pour samedi. Je me serais pendue avec le fils du natel si les natel avaient des fils.

    Pascal a rit (comme je l'adore, comme j'adore son rire) en disant que ce n’était pas grave. Que comme on en avait parlé, et qu’il n’y avait plus de malentendu entre nous, que c’était finalement amusant. Et il s’est gentiment moqué de ma jalousie. J’ai OSE, ciel, lui dire que j’aurai bien voulu le voir même si c’était une demi seconde, que j’avais vraiment envie de le voir.... Ça l’a fait rire encore, et il m’a rassurée en me disant que lui aussi. Je devais sembler un peu sceptique ou peut-être un peu déçue. Je me frappais la tête contre les murs me traitant de tous les noms, regrettant de m’être mis en avant et à découvert, et surtout d’avoir l’air d’insister pour le voir, mais à y réfléchir... j’avais déjà fait pire!!! Alors, Pascal m’a demandé d’aller à la fenêtre. En fait, ll était parqué devant la maison. Il est sorti de la voiture. Trop chou. Là, je craque...

    Vraiment, je trouvais ça trop, trop, chou... Je lui ai proposer de monter. Il ne voulait pas trop. Évidemment, s’il était là, c’est parce qu’il avait envi qu’on se voit, mais en même temps, ce n’était pas trop une bonne idée. En étant raisonnable, on savait qu’on devrait éviter de se retrouver seul chez l’un ou l’autre. Je le savais bien aussi, mais comment ne pas craquer, et j’avais vraiment envi de le voir, même si c’était qu’un petit moment.

    Alors j’ai raccroché et je suis descendue en courant.

    Pascal m’avait tellement manqué. J’avais l’impression que je ne l’avais pas vu depuis des siècles. J’avais envie de lui sauter dans les bras, mais j’étais quand même un peu intimidée. S’il ne m’avait pas tendu la main pour me tirer à lui, je crois que j’aurai continuer à le regarder bêtement. Comme c’était bon de le toucher, me serrer contre lui, le sentir. Je lui ai proposé de nouveau de monter. Mais chez moi, il y avait ma copine. Pascal a proposé chez lui, mais chez lui, y avait Thomas... Un peu l’impasse! Mais on ne pouvait pas rester là devant la maison? Alors je l’ai un peu tiré, mais il ne s’est pas fait trop prié.

    On est monté chez moi.

    Pour Pat, c’était râpé ce soir. J’ai annulé la soirée avec Martin. Peut-être plus tard, mais j’en doute. Je voulais rester avec Pascal. On a beaucoup parlé de tout et de rien. Pascal m’a un peu parlé de sa famille. J’ai eu l’impression qu’il n’aimait pas trop en parler. Il n’a pas de frère ou de soeur.

    Thomas et lui se sont connu en culotte courte. Ils étaient voisins et sont devenus copains avant même de commencer l’école. Je lui ai aussi parlé de ma famille. Pascal savait que j’avais des frères et sœurs, il avait remarqué leur photos sur les mûrs. Il est resté jusqu’à ce que je m’endorme. J’ai dormi comme un bébé, heureuse et rassurée même si on a pas...

    Je n'ai pas entendu Pascal partir.


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  • Idiotement, je pensais que mes soeurs étaient toutes les 2 en vacances. Ben non... Jétais hyper crevée, raide. Je n'avais presque pas fermé l'oeil du week-end alors j'ai pris ma revanche. Par intermittance peut-être, mais j'ai dormi presque toute la journée.

    Dans l'après-midi, mon frère est passé avec son fils et une tonne de lessive GRRRR. Mais bon, c'est mon brother, alors pas de blêm. Faut pas que ça devienne une habitude!!! Depuis quant, quant une nana se dispute ou se sépare de son mec, depuis quant est-ce qu'elle apporte sa lessive à faire chez son frère??? Jamais. Pourquoi c'est toujours les mecs qui font ce genre de conneries déjà?!?! Mon frère m'a laissé mon ptit crapulon, qui préfèrait rester avec sa tati, au lieu d'aller travailler avec son papa.

    J'avais déjà coulé mon petit bain quant ils sont arrivés. Comme Daryl est resté avec moi, je ne pouvais pas prendre mon bain. Alors, il est venu avec moi quant j'ai été faire du jogging. C'était midi quant ils sont partis. Mon bain était froid.

    Pascal n'a toujours pas appelé. Mais bon, peut-être normal, je ne sais pas. Je suis super triste.

    Qu'est-ce que Pascal peut me manquer. Quelle tâche! J'avais envie de le voir. Je ne savais pas si je croyais vraiment tout ce qu'il m'avait dit. Je ne savais pas si c'était vrai non plus. Chaque fois que je repensais à ce barbecue, je me sentais mal. Je n'aurais pas dû rentrer chez Pascal comme ça et encore moins aller voir ce qu'il faisait dans sa chambre... Ciel, j'avais honte. Comme s'il avait des comptes à me rendre? IERK! Comme si j'étais sa nana ou sa femme, BEURK. Comment est-ce que j'ai pu faire une chose pareille? Qu'est-ce qui m'a prit? Quant j'y repense, ça me rend malade. Comment est-ce que j'ai pu être aussi idiote?

    J'espère qu'il sera juste préoccupé par ce que j'avais pu penser et oublié que j'ai déboulé dans sa chambre, que je me suis comportée comme s'il m'appartenait, comme si j'avais oublié qu'il avait déjà une nana, et que ce n'était pas moi... Pourquoi je ne me suis pas attachée les pieds à la table du jardin? Pourquoi je n'étais pas restée chez moi? J'avais super honte.

    Thomas ne s'était rendu compte de rien, c'était déjà ça. Par ma bêtise, je risquais de causer des ennuis à Pascal, compromettre sa relation avec la soeur à Thomas... et du coup avec Thomas, son meilleur ami d'enfance... Et là, il m'en aurait sûrement voulu par la suite. Et moi aussi. Je n'avais aucun droit de faire ça.

    Je me sentais un peu mal dans mes pompes!

    Peut-être que je devrais m'excuser auprès de Pascal? Ou peut-être pas? Parce que, si je le fais, il se rendra compte de mon comportement hystérique et... et peut-être aura peur de ce que je risque de faire quant Jess sera là... OHWEE. Là, je ne pourrais pas l'en blâmer.

    Ciel, quelle tâche je fais!

    En début de soirée, enfin des news de Pascal; Il s'inquiétait de savoir comment j'allais. Sourire. Il détestait les textos et préfèrait mieux parler au téléphone. Sourire. C'était chou. Par Thomas, je savais qu'ils avaient le Waterpolo ce soir. Quant j'ai eu Thomas au téléphone, j'étais un peu plus froide. Mais il n'a pas eu l'air de le prendre mal...

    J'ai éteins mon natel après... pas envie de parler au téléphone et pas trop la frite!

     


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  • Je n'ai pas fait attention au bruit de la porte de l'entrée. Tranquillement, je lisais son mot sur mon pallier. Je suis au dernier étage, les voisins ne peuvent pas voir mon palier et ne monte chez moi sans raison, surtout pas le week-end, je mords. Mais j'avais oublié que j'avais donné le code de la porte à Pascal, pour qu'il n'attende pas des heures dehors... Et voilà Pascal sur mon palier. J'ai rougi, enfin... mes oreilles ont rougi, il l'a remarqué, ça l'a fait sourire. Ciel, pourquoi faut-il qu'il soit si beau? Bonzer, ses yeux font encore plus vert, OHH et ce sourire...

    Et mince, je ressemblais à rien. Pas maquillée, en training / baskets, les yeux encore comme des boules de billards rougis. Poisse. Mais rien à foutre, right! Je ne voulais pas lui parler et je ne voulais pas le voir. Parce que, je savais d'avance, qu'en le voyant ou en voyant ses yeux verts, j'avais peur de fondre comme en ce moment. Il a fait un geste pour me montrer qu'il n'allait pas essayer de me toucher.

    • Jane, donne moi juste 5mn, tu veux? Tu sais bien, les sms, c'est pas mon truc. Après, je m'en vais et je t'embêterais plus. Ok, je ne devrais pas être là, mais je voulais pas qu'il y ait de malentendus entre nous...  Jane, 5mn?

    Pascal insistait. Autant de persévérance était drôlement efficace et sexy. Je me sentais faiblir à vitesse grand V, et "t'embêterais plus", pas vraiment ce que je voulais non plus. Je sentais son parfum mêlé à l'odeur du soleil, mais tristement les images de lui et Caroline sont venu assombrir le tableau. J'avais un pavé à la place du coeur.

    Les mots qui allaient sortir de ma bouche semblaient calqués sur ce qu'il m'avait dit. Je n'avais pas envie d'en parler, mais alors pas du tout. Ce qui fait que, je comprenais tellement mieux sa réaction d'hier. C'était s'exposer, montrer ses faiblesses, ouvrir la porte sur un point sensible... oui, je le comprenais. C'était bête, je pouvais au moins l'écouter.

    Il ne se rien passait avec Caroline. Évidemment, j'ai voulu connaître tous les détails.

    Pascal s'était éloigné du groupe pour parler à Caroline, pour ne pas être désagréable avec elle devant les autres. Lui dire aussi qu'il avait quelqu'un dans sa vie, et qu'elle le mettait mal à l'aise.  Elle pensait qu'il avait inventé la copine. Mais, il n'était pas obligé de la tenir par la taille? Elle n'avait pas besoin d'avoir ses bras enroulés autour de son cou? Pascal a souri. S'il la tenait par la taille, c'était pour la garder à distance, c'est tout. "Jalouse?" Beuh, non, pas du tout... ou peut-être un chouilla, mais j'allais pas le lui dire, ça c'est sûr. J'avais les oreilles en flammes. Ca m'a fait encore rougir. Il souriait encore en me calant les cheveux derrière une oreille écarlate. Je réalisais que je commençais à résonner comme une femme jalouse, beurk, alors je l'ai bouclé. Il l'aimait bien, ils étaient juste copains, c'est tout.

    Pascal a essayé de s'approcher mais j'ai reculé. Il a reculé en disant qu'il avait compris.

    J'ai voulu savoir pourquoi, il l'avait laissée s'asseoir sur ses genoux après alors?

    Pascal a fait la grimace. Euhm, les genoux, c'était juste avant la plage. En revenant de la plage, ils ont été chez lui. Ce n'était pas très malin de l'emmener dans sa chambre après lui avoir dit d'arrêter de le tripoter? Apparemment, elle lui avait juste mis de la pommade sur une brûlure à l'épaule. Petit pincement; GRRR, elle a touché son épaule. J'en voulais encore à Pascal, enfin... je crois? Ou était-ce les restes de la peur? peine? Oui, ça devait être ça! Ou, un peu mal à l'aise d'avoir laissé vagabonder mon imagination. Puis, je me suis rappelée qu'il avait dit "l'avoir dans la peau"... Encore plus déprimée, je ne pouvais rien demander sur ça, je n'étais pas censée avoir entendu.

    Après toutes ces explications, Pascal a voulu me prendre la main, mais j'étais pas encore prête pour le contact. Je me sentais toujours encore un peu déprimée. Je réalisais que ce serait si facile de souffrir à cause de lui. Pour me défendre, j'ai voulu savoir ce qui s'était passé après notre soirée ensemble, quant je l'ai laissé avec Thomas? et ensuite j'ai malheureusement dormi chez Thomas? Pascal a blêmi, apparemment, il n'était toujours pas prêt à en parler. Toutefois, comme je lui avais laissé me parler, il me devait la pareille.

    Ses explications étaient confuses. Pascal pense que j'ai couché avec Thomas le soir d'après? HEUHH, what? Je n'ai pas couché avec Thomas! Il pense que je sors maintenant avec Thomas? Comment est-ce qu'il pouvait même croire ça? Bravo, je ne pouvais même pas aller demander des explications à Thomas, n'est-ce pas? Pascal non plus. On n'était pas censé être en contact en dehors des sorties entre potes. Qu'est-ce que c'était compliqué!

    BEUHHH... J'avais le cerveau qui patinait. Mais, petit à petit, le gros poids que j'avais traîner ces jours-ci commençait à s'alléger.

    Ma copine et nouvelle scouateuse, Patricia, est arrivée sur la fin de notre discussion. On était toujours sur le palier. Il fallait que Pascal parte de toute façon.  Une chose était certaine, je l'adore. Si j'étais maligne, je garderais mes distances...

    Aucune idée s'il m'a cru ou pas à propos de Thomas, son regard était illisible! Finalement, je savais pourquoi il m'avait évitée comme la peste et ne m'appelait plus. Mais, je ne savais pas comment lui prouver qu'il ne s'était rien passé du tout avec Thomas.

    Au moins, on avait pu se parler!


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