• Presque midi et toujours pas de nouvelles de Pascal. Je me sentais un peu mal de le contacter en 1er. Je devrais... pourquoi ne pas lui envoyer au moins un petit bonjour... j’avais un noeud dans l’estomac. Pourquoi est-ce que je n’ai toujours pas de nouvelles?

    Par contre, des nouvelles de Thomas; “Désolé pour mon humeur hier soir, j’avais eu une longue et fatigante journée. Et si on se faisait un ciné ce soir?”

    Après hier soir, je ne pouvais que dire oui. Fallait que j’avertisse Pascal, mais je ne pouvais pas le faire si je n’avais pas de nouvelles... ARFFF, j’étais un peu coincée. Je me voyais mal lui envoyé un message pour lui dire “Vais au ciné avec Thomas” ça aurait l’air de quoi! Je ne suis pas vraiment... sa quoi au fait? Petite amie? Même pas. Ce serait comme si j’avais des comptes à lui rendre!!!

    Je me rassurais en me disant que d’ici ce soir, je recevrais sûrement des nouvelles, alors je lui dirais.

    Ne recevant pas de nouvelles et n’en pouvant plus, j’ai fini par envoyer un message à Pascal; “Coucou... pense à toi”. Message qui m’a pris des lustres à composer. De l’avoir fait, m’a retourné l’estomac. Je ne me sentais pas très bien. J’avais l’impression de le poursuivre à nouveau. C’était désagréable au possible. J’ai pas osé mettre, qu’il me manquait, ni que ça me stressait de n’avoir pas reçu de nouvelles. J’étais retour à la case départ avec toutes les angoisses et les anxiétés qui vont avec. J’avais un gros gros noeud dans le ventre. Comme Pascal ne me répondais pas, le noeud grossissait.

    Thomas a soigneusement évité le sujet du soir précédant. C’était rassurant mais aussi stressant, je me rappelais trop bien l’expression sur son visage pour croire qu’il avait oublié. Pendant le film, il a passé son bras autour de mes épaules. Du coup, j’étais sur le qui-vive, de peur qu’il essaie de m’embrasser ou un truc du genre. Tendue et en alerte, j’ai pas suivi le film du tout et ne me rappelle de rien. Super soulagée quant les lumières se sont allumées et qu’on a pu quitter le cinéma.

    Thomas m’a proposé d’aller prendre le café chez lui. J’ai essayé de trouver des excuses pour ne pas. Surtout, sans nouvelles de Pascal. Je me sentais un peu mal de me pointer là-bas. Il aura peut-être l’impression que j’essaie de lui forcer la main en essayant de me rapprocher par tous les moyens. Bon, il n’aurait pas tout à fait tord. Thomas a insisté en me demandant pourquoi j’acceptais quant c’était Pascal et pas lui...

    Alors  j'ai dit okay.


    votre commentaire
  • Pascal avait envi qu'on se voit. Sachant que Thomas n’était pas en ville, mais à des kilomètres, pour le boulot, à l’autre bout du pays, on ne risquait pas grand chose. Et j'avais trop envie de le voir.

    Alors, j’ai flanché...

    Chou comme un coeur, il m’a fait à manger, et ce qui n’enlevait rien, il était à l’aise dans sa cuisine. C’était vraiment adorable. Mince, il savait cuisiner! Waouh.

    Après avoir mangé, on a été se ballader en amoureux au bord du lac, c’était super chouette. Encore, encore... .On a essayé de ne pas parler pendant toute la soirée des peurs et problèmes qui allaient nous tomber sur le coin de la figure pour juste profiter avec insouciance du temps qu’on avait la chance de passer ensemble. Parfois, je voyais un petit voile traverser ses yeux verts. Je me demandais s’il voyait les mêmes dans les miens? J’espère que non.

    Ciel qu’il embrasse bien. J’aime quant il me prend le visage entre ses mains, j’aime son regard, la douceur de ses lèvres, sa gourmandise... HHHH. J’aime sa manière de m’entourer de ses bras, sa manière de me regarder, sa manière de me prendre la main... Arrrr... J’aime tout chez lui en fait.

    De retour chez Pascal, même si on en mourrait d’envie, on a décidé de ne pas se précipiter dans la chambre, après tout on avait toute la soirée devant nous. Les rideaux et les portes fermées, on a même pas allumé la télé. J’étais confortablement installée entre ses jambes, dans ses bras. Heureuse, je flottais sur mon petit nuage, berçée par la musique de sa voix. Tout en parlant, il me faisait de petits bisous en jouant avec mes cheveux. J'adorais chaque seconde que je gravais précieusement dans ma mémoire. Et on a frappé à sa porte...

    On s’est regardé, surpris, un peu pris au piège. A vrai dire, il a blêmi. C’était Thomas. J’aurai pu proposer de me tirer par la fenêtre mais ce n’était pas très glamour. De toute façon, ma voiture était devant la maison, alors il n’y avait pas d'échappatoire. Zut, c’était ridicule, on est ami, donc, j’avais le droit d’être là.

    Thomas était censé dormir sur Zurich!!! En voyant l’expression sur son visage, il était facile de voir qu’il n’était pas ravi de me voir chez Pascal. Les sourcils froncés, il évitait mon regard. Je devinais pourquoi. Pascal était toujours un peu blême et quelque peu mal à l’aise. On ne sait pas dit grand chose et un silence plutôt embarrassant commençait à alourdir l’atmosphère. Je n’étais venue qu’une fois chez Thomas, depuis j’avais refusé toutes ses invites et dès qu’il avait le dos tourné, me voilà chez Pascal? Fallait pas être devin!

    Je me sentais légèrement de trop, mieux valait partir et laisser les garçons régler ça entre eux. Hélas, je n’ai pas pu entendre leur conversation. Je n’ai pas reçu de nouvelles de Pascal après. Rien. Je n’ai pas osé lui envoyé de messages non plus.

    Super inquiète, tendue, je rongeais mon frein en attendant et j’ai mal dormi.
     


    2 commentaires
  • Même si j’ai dormi avec Brian, Pascal m’avait manqué atroce. Je me rendais compte de ce que ce serait quant elle sera là. Ça allait être l’enfer.Comment j’allais faire pour me couper l’envie de le voir!!! C'est sûr, j’allais morfler!

    Pourtant, ce ne serait pas la 1 ère fois que je sors avec un type déjà pris ou marié. Ça ne m’a jamais posé de problèmes, bien au contraire!!!

    C’était vachement plus chouette. Je faisais ce que je voulais et j’étais tranquille parce que le type ne pouvait pas m’ennuyer ni les week-ends, ni les soirs, et surtout pas passer la nuit chez moi. Je les voyais de temps à autres, quant ils arrivaient à avoir une soirée. C’était super, parce qu’on ne passait que de bons moments ensemble. Je n'étais pas leur petite servante gratuite.

    Les mauvaises humeurs, les fins de mois difficiles, les ronflements, les soucis, les jours mal rasés, les mauvaises habitudes, les tics, les jours sans, les lessives, les corvées, etc. etc... tout ça, c’était pour leur tendre moitié. Moi, je n’avais que le meilleur. Et ça, c’était le pied. Moche à dire, mais la réalité.

    A vrai dire, je préfère sortir avec un mec pris qu’avec des célibataires. Les week-ends, je fais ce que je veux. Je sors avec mes potes, je fais la fête, je dors où je veux, je n’ai de comptes à rendre à personne. J’ai mon appart pour moi toute seule. J’organise mon temps comme ça me chante. Ils me font de petits cadeaux et de temps en temps j’accepte de petits week-end d’escapades. Je n’aimais  pas tellement tout un week-end à les supporter de toute façon. C’est souvent pendant ces week-ends que soit, c’est la fin de la relation, parce que je me rend compte de leurs petites manies insupportables et je n’ai plus envie de les revoir. Chez d’autres, je sais que jamais jamais, je ne serais sortie avec s’ils avaient été célibataires! Alors vivre avec ou qu’ils quittent leurs femmes ou petites copines, sûrement pas! En tous cas, pas pour moi. No way.

    Comme convenu, la semaine passée, mon frère et moi sommes passés chez paps avec Daryl. Ils sont en plein travaux comme d’hab. Notre papa ne peut pas rester inactif, il lui faut toujours faire quelque chose. Daryl avait une furieuse envie de creuser!?! Je pense que le pti chou s’est dit que puisqu’il y avait des trous partout, pourquoi ne pas en faire un à lui. Mais mon frère ne voulait pas qu’il aille sous les échafaudages ou jouer avec des outils qui pouvait le blesser. Alors, niet, pas de trou pour Daryl. Pas content, il faisait la tête. Ça, c’est un travers qu’il a prit de sa tati, moi! Suis une spécialiste pour faire la tête. C’était même mon sport favori étant enfant, hi hi hi.

    Son amie, Marlène, nous a fait tout plein de gâteaux. Elle a fait des biscuits aussi avec des graines de pavots dedans. Beurk, je déteste. Mais, je l’ai complimentée sur ses biscuits et j’en ai mangé. Mon frère et son fils n’en ont pas mangés beaucoup, j’ai dû faire honneur, alors je les ai fini. Et malheur, elle a été en rechercher. Poisse. J’en frisonne encore, ierk. Je déteste les graines de pavots sur les ballons, dans les biscuits, thé etc. Je n’aime pas les graines de pavots tout court. Papa avait des travaux de peintures à faire, alors je lui ai promis de revenir jeudi pour faire de la peinture.

    Comme ça, je passerai un moment avec mon petit papa adoré.

     


    votre commentaire
  • Heum... Ma tête me joue des tours...

    Je suis passée en "mode-débile", et je n'arrive pas à arrêter la machine! Je me demandais ce qu'il faisait, l'imaginais déjà en train de conter fleurette à une autre fille... J'imaginais son sourire, mais il souriait à quelqu'un d'autre sûrement... alors je ne voulais plus imaginer son sourire! Peut-être que je n'étais pas la seule à qui il faisait le coup du charmeur... BAHHHH - fallait que j'arrête ça... trop débile!

    Pascal, comme s'il devinait mon besoin d'être rassurée, a commencé à m'envoyer de petits messages. Qu'est-ce que j'suis nulle quand même... pourquoi être partie!!! (soupir).

    • Je sais que tu étais là il y a à peine 1h, mais j'ai envi de te voir!  (Pascal)
    • Ben :( ...moi aussi... trop envie de te voir encore...  (moi)
    • Aimerait tellement que tu sois encore là...  (Pascal)
    • Tu peux passer après si tu veux, suis seule à la maison... plutôt rare!  (moi)
    • ;/ Peut-être mieux pas Jane!!!  (Pascal)

    Lui ai carrément dit que j'avais envie de le voir et d'entendre sa voix et aussi qu'on se serait sûrement vu un petit moment, s'il n'avait pas peur que ça finisse au lit! Il a répondu "Gagné". SNIF. Donc, ce sont les autres qui profitaient de sa présence. RE-SNIF. Je n'avais qu'à pas partir après tout. TOC.

    J'avais super envie de le voir. Mais on s'était vu 3 jours d'affilés, j'étais à 2 doigts de lui proposer d'y retourner, mais finalement, je me suis dit, qu'autant laisser le petit manque que de l'écoeurer à force de se voir.

    Oui. On ne pouvait pas se voir de toute façon. Il y avait encore du monde chez eux, et ils partiront tard. Ensuite, un peu difficile pour lui de filer à l'anglaise sans que Thomas s'en aperçoive. Il ne manquerait pas de lui demander où il avait bien pu aller cette nuit. Difficile aussi pour moi de me glisser chez lui, et à quelle heure, sans que Thomas m'entende, ensuite repartir sans être vue... Mouais... donc inutile de rêver. On ne pouvait pas se voir ce soir de toute façon.

    Je ne sais pas comment il s'est débrouillé mais il m'a appelé parce qu'il savait que j'avais envie d'entendre sa voix. J'ado-oooo-re. C'était vraiment chou. Il m'a répété qu'il avait envi de me voir à la folie. Il avait le don de parler à mon coeur. C'est sûr, je suis dingue de lui.

    Quant on a raccroché, j'entendais encore le ton de sa voix et je souriais de plaisir. Oui, raide dingue. Une demi heure après il me rappelais. Il allait passé mais un tout petit moment pas longtemps, pas question de... juste être ensemble un petit moment tout seul. Je l'adore carrément.

    Tornade Jane a passé à travers mon appart question de ranger un peu. Vite vérifié de quoi j'avais l'air. Je m'étais démaquillée, ZUT, et je n'avais pas le temps de me remaquiller. Le training? ça c'était pas trop top. Il fallait que je me change vite fait... Trop dur., il me faut des heures!!! Alors j'ai juste changé de training pour en mettre un, plus glamour. Et voilà.

     

    10mn après son appel, il était déjà là. C'était vraiment trop chouette. Je l'ai attrapé par le collet et l'ai tiré à l'intérieur comme ils le font dans les films, hi hi hi...

    • Jane? On avait dit..
    • Oui, je sais!

    J'étais tout sourire. Heureuse jusqu'à la pointe de mes cheveux. Même si je l'ai traîné dans ma chambre, il était clair que je n'allais rien faire qui puisse lui faire regretter d'être venu. Pascal risquait de ne plus se laisser aller à être aussi spontanément chou et à tomber parterre.

    Tout en me prenant dans ses bras, il regrettait de ne pouvoir rester jusqu'à ce que je m'endorme. Mais, ça m'était égal, je l'avais pour moi toute seule un petit moment, alors j'étais aux anges!

    Je souriais. J'en avais tout plein de sourires en stock. J'avais fait le plein ce week-end. J'étais vraiment trop heureuse. Il me serrais très fort, ça m'éttouffais un peu mais comme c'était bon. L'entendre chuchoter à mes oreilles, c'était plus que magique. Puis ça a commencé un peu à dérâper. Croix de bois et de fer, pas moi qui ait commencé. Il m'a embrassé, c'était chaud. Un peu trop risqué de faire des bêtises. Si je craque et je le laisse faire, il se sentira de toute façon coupable après et il ne refera plus un geste aussi romantiqueARFFF dur dur, mais, je devais le repousser. Fallait bien qu'un des 2 ait la tête dans la place!

    Pascal n'avait pas envi d'être raisonnable. J'ai insister un peu. Je veux qu'il puisse passer à la maison chaque fois qu'il en avait envi sans qu'on finisse toujours par faire des bêtises. Je ne voulais pas qu'il se dise après qu'il n'aurait pas dû venir. Avec un gros soupir, Pascal a fini par se raisonner. Il aurait bien aimé rester encore, mais il fallait qu'il y aille. Ca faisait déjà un heure qu'il avait filé de la grillade!!! Il n'avait vraiment pas envi de partir, ça m'a fait chaud au coeur.

    Je le voyais hésité alors, je l'ai attiré à nouveau dans mon lit encore un petit moment. On était joue contre joue, serré-serré comme 2 sardines et c'était super. Puis il fallait qu'il parte. On s'est embrassé quand même encore. C'était bon d'avoir pu passer un moment ensemble.

    J'ai dormi comme un bébé.

    Le lundi, bien sûr, mes visites familiales terminées. J'ai été faire mon jogging sous un soleil de plomb, et je suis enfin rentrée. Evidemment, mon frère est passé avec mon pti chou. Mai aussi. Mais tant pis, j'étais de bonne humeur. Je leur ai fait quelque chose à manger. Après le café, j'ai enfin retrouvé mon paradis pour moi toute seule. J'ai passé le reste de l'âpre chez une de mes soeurs.l Les enfants pouvaient jouer ensemble pendant que nous, les filles, on papautait tranquillement.

    Ensuite, je suis rentrée enfin travailler un peu.

    Pascal occupait toutes mes pensées. Il ne m'avait envoyé qu'1 message , chou mais 1 seul. Thomas m'a bombardé, lui. J'ai ensuite été manger avec Brian et Martin (un copain à Brian, qui est devenu le mien aussi depuis).

    Dans la soirée, Pascal m'a appelée. Il en avait eu envi toute la journée, mais s'était retenu. Le rat . Il ne savait pas quoi dire; "Envi de t'entendre..." Il trouvait ça un peu nul, alors il l'a pas fait. Je l'ai bien sûr rassuré en lui disant qu'il pouvait m'appeler 20xpar jour s'il voulait, ça me ferait toujours plaisir, même s'il n'avait rien à dire. Il s'est moqué de moi en me demandant pourquoi je l'ai pas fait alors?...

      BEUHHH  ... Il avait raison... J'ai pas osé non plus!


    "Ok d'accord, j'ai envi de t'entendre, te voir...
    Tu crois qu'on peut se voir? Tu fais quoi à midi?
    On mange ensemble?

    Je l'adore... C'est moi ou son message est adorable? C'est adorable. Mais, je ne peux pas à midi.. CRAP. Et je ne crois pas que ce soit une bonne idée de le voir ce soir non plus.!!!

    D'abord parce que j'ai promis de voir Mathieu, pas mon ex, celui-ci est blond, drôlement chou. Son seul défaut... s'appeler Mathieu! Le pire est que je l'ai rencontré juste après ma rupture avec l'ex-Mathieu!!! Il est mignon, pas mal du tout comme mec, mais, il a été rayé de la liste avant même d'avoir postulé. Je peux pas annuler pour la énième fois... Cela faisait un moment que je n’avais pas eu le temps de le voir.

    On ne pouvait pas se voir à midi et on ne pourra pas se voir ce soir. SNIF. Pascal avait des entraînements et moi ma ménagerie! Suis vraiment maudite.

    On dirait vraiment qu’ils se sont donnés le mot pour m’emmerd.... J’en peux plus. Mais toujours aussi idiote, je n’arrive pas à dire non!!! Je sens que je vais avoir les nerfs à fleur de peau à nouveau... D’ailleurs, j’ai déjà les crocs! Fallait vraiment que je trouve le moyen d'éviter d'avoir tout le temps du monde qui scouate chez moi. C'était insupportable pour moi, et à la longue pour eux, parce que je n'arrivais plus à contrôler mes nerfs, tellement j'en avais ras le bol.

    Pascal me manquait... je ressentais un peu le vide. Plusieurs jours d’affilés à se voir... mauvais. On prend l’habitude, et... après... ça manque.

    J’étais un peu surchargée, j’avais envie de le voir à tel point que je finissais par ne penser qu’à ça. Tout tournait qu’autour de le voir. J’avais envie d’aller chez lui. Je devenais cinglée. Après son entraînement, il a essayé de me joindre en me laissant des messages. Fallait que je me change les idées pour ne pas craquer.

    Et j’ai rien trouvé de mieux que d’atterrir chez Brian. Je ne supportais pas d’être chez moi, parce que je n’y étais pas seule. Ça me mettait hors de moi. Avec Brian, on se raconte toutes nos histoires. Brian ne comprenait pas pourquoi je me mettais autant de barrières. Ça pouvait arriver d’être avec quelqu’un et malheureusement de rencontrer quelqu’un d’autre.

    On ne vit qu’une fois après tout... Brian m’encourageait à vivre l’instant présent. Ok, ça fera peut-être mal après, mais c’est après. Oui, mais ça fera mal...


    votre commentaire
  • La journée de grillade était vraiment très sympa.

    A part Barbie, il y avait aussi 3 autres filles que je ne connaissais pas. Elles semblaient bien connaître les garçons.

    Y pas à dire, Barbie est vraiment une belle fille. Elle est foutu comme une Barbie quoi. Absolument flashy en maillot de bain. Etonnant qu'elle soit encore célibataire. Elle a essayé de nouer le contact. mais je me méfie trop pour me laisser aller. Mais j'ai ressenti une sorte de... sympathie pour elle en voyant comment les autres filles la traîtait, la regardant de haut et tout.

    Le fardeau des jolies filles hélas...

    Sans les connaître, les autres filles les déteste d'emblée. Ca m'a fait un peu mal au coeur et je ne voulais pas faire partie de la clique. J'avais donc ma chaise près d'elle et on a bavardé un peu, évitant les sujets trop perso.

    Ma super meilleure amie a toujours eu ce genre de problème avec les autres filles

    Elle est très jolie, grande, blonde, sportive et super sympa... et les filles la déteste. Pourtant plus sympa et fidèle en amitié qu'elle, tu meurs! C'est la fille la plus super chouette que je connaisse, et je l'adore. Elle me manque depuis qu'elle vit en UK.

    Pascal était un peu plus distant. Ok, c'est normal, mais bon... God, ce qu'il est beau, j'en avais souvent le souffle coupé. Ses expressions corporelles voilà ce qui m'a plu chez lui... termes bizarres que expressions corporelles...

    Oui, mais c'est un de mes travers. J'aime observé le language du corps. Je ne sais pas pourquoi. C'est ce qui fait le déclic. Quant un homme m'attire, c'est presque toujours son expression corporel qui m'a fait TILT. Sa manière de se bouger, les mouvements de son visage quant il s'exprime. Les mouvements de ses bras, sa manière de pencher la tête, d'observer les choses, l'attention qu'il porte à la personne avec qui il parle, sa façon de rire, pas son rire, la façon. C'est-à-dire toutes les petites expressions du visage avant le rire, et la façon. Par exemple, je déteste ceux qui rient en se tapant la cuisse, ou en pédalant en même temps.... suis complique, aïe!

    Pascal me traitait en simple copine, comme n'importe laquelle des autres filles. Par contre, le bras autour de l'épaule, ça c'était nouveau. C'était un geste qu'amical. Pote quoi. Thomas a commencé aussi a en faire autant, mais lui, ça avait une petite note autre qu'amicale. C'était un peu gênant. Je sais bien qu'il m'aime un peu plus que bien, mais tant qu'il ne me le dis pas ouvertement, je ne peux pas mettre les choses au clair. Pourtant, plus ça va traîner, plus ce sera gênant. Ensuite, il aura l'impression que je me suis foutu de lui. Je ne peux rien faire tant que c'est pas sur l'assiette. Poisse.

    Faut que je trouve une solution et vite.



    Assis sur le ponton devant la villa, Pascal et moi avons discuté un peu. J'adorais positivement être en sa compagnie. Même quant on ne se parle pas, on se comprend. Y avait pas de malaise.

    Je voyais bien que quelque chose le tracassait. Quoique, je devinais. Il se sentait coupable. Même s'il essayait de ne pas le montrer, je le voyais bien. Je suis adepte de "chacun ses secrets", je n'ai pas à vouloir entrer dans la tête des autres. Ce qui s'y passe ne me regarde pas. Mais là, je pense que ça me concerne un peu.

    Pascal a essayé de me dire que ce n'était rien. Comme les autres pouvaient nous voir d'où ils étaient, je ne pouvais pas le toucher, mais j'aurai bien voulu le consoler. Il semblait si abattu par moment. J'ai pensé que je devais l'encourager à parler. Il a plongé ses magnifiques yeux verts taquins dans les miens en faisant une petite mou boudeuse. Il hésitait.

    Il a reconnu qu'il n'avait personne avec qui parler de ça, mais que quand même... je n'étais probablement pas la meilleure personne non plus. Ce qu'il dirait pourrait peut-être me faire de la peine et ça il ne le voulait pas.

    Mais j'ai insisté quand même. Alors il a essayé de me faire voyager dans sa tête...

    Comme il se sentait mal dans cette situation. Il ne voulait pas être un tricheur, il ne voulait pas tromper Jess. Il ne voulait pas jouer à ça et pourtant... Il avait regretté d'être repassé chez moi. Puis il s'est décidé d'arrêter de regretter puisqu'il le faisait quand même. Il se demandait, du coup, s'il était capable d'être fidèle? Se demandant si chaque fois qu'il croiserait une fille qui lui plaît, alors quoi... il trompera sa copine? En pensant à toutes ces choses, ça lui donnait parfois envi de vomir.

    GLUPS, Pascal ne croyait pas si bien dire, il avait raison, ça me faisait un poil mal d'entendre tout ça. D'entendre que "nous" lui donnait envi de vomir!

    Il n'aurait jamais le courage d'avouer à Jess ce qui s'est passé. Il aurait voulu avoir le courage d'arrêter de me voir. Il le faudrait mais il ne supportait pas l'idée. Il a avoué aussi évité de répéter "qu'on ne devrait pas, qu'il fallait qu'on arrête ça". Ce qu'on faisait était mal. Il avait honte de sa propre faiblesse. Il tenait à Jess, ils avaient grandi ensemble, il ne souhaitait pas lui faire de mal. Et pourtant, il avait envi de me voir tout le temps. Il pensait à moi tout le temps. D'en avoir tellement envi à ce point à en avoir mal, c'était l'enfer.

    Ca me faisait plaisir d'entendre ça, parce que moi aussi, je pensais à lui tout le temps, à chaque minute. Je ne voulais pas entendre parler d'elle, mais là, je ne pouvais pas faire grand chose. Alors je la fermais et le laissai parler. C'était assez dur pour moi d'écouter son calvaire sans me sentir un peu coupable.

    Il a eu un sourire triste en secouant la tête.

    Et qu'est qui allait se passer quant Jess sera là? Qu'est-ce qu'on allait faire? Comment est-ce que ça allait se passer? Qu'on arrêterait de se voir? Ou on essayera de rester ami? Est-ce qu'on y arriverait? Si oui, alors pourquoi ne pas commencer tout de suite? Jamais il n'oserait l'avouer à Thomas non plus. Ni à  leur famille.

    En parlant de leur famille, il a soupiré lourdement. Si j'avais pu, je lui aurais sauté au cou. Mais peut-être pas une bonne idée. Pas quant il était en plein doute. Et, il y avait les autres, pas loin, qui s'affairait pas loin autour du barbecue.

    Pascal me dit que ce n'était peut-être pas le meilleur endroit pour un coeur à coeur. Il souriait en disant qu'on en discuterait une autre fois. Il avait raison, c'était une après-midi de détente, alors basta. On allait pas laisser un gros nuage gris ternir le paysage.

    Sachant quand même qu'il pensait à moi autant que je pensais à lui, ça rassure. Tout de même, je ne pouvais pas empêcher les petites pointes de jalousies chaque fois qu'une des filles l'approchait, lui faisait des sourires ou le touchait. Je ne pouvais pas lui coller aux basques comme une limace. Une jolie petite limace, mais une limace quand même. J'ai fait un effort et participé aux activités et blablas. Petit à petit, je suis entrée dans l'ambiance et laissé de côté notre discussion pour le moment.

    Et ouf, ma tête a pris des vacances!

    Vers les 21h, il fallait quand même penser à rentrer. Je n'en avais aucune envie, mais je n'allais pas scotcher là jusqu'à qu'on me fiche dehors. Et puis... je n'avais pas envie de partir tant que les autres filles étaient là. Alors je me suis faite violence. Je ne suis pas de nature jalouse, et je ne voulais pas commencer. La jalousie est une maladie, selon moi, et un horrible cercle vicieux. J'ai vu tant de copines en souffrir. Niet. Pas pour moi, alors je me suis décidée à partir.

    Pascal et Thomas ont insisté pour que je reste. J'ai failli craquer et dire oui, mais non, non. Dans la voiture je me serais cognée d'être partie. J'avais envie de faire demi tour. Faiblasse. Je ne voulais pas être faible alors je suis rentrée. SNIF. J'ai même pensé revenir me planquer et regarder ce qui se passait. Mais le ridicule si je me faisais prendre m'a coupé l'envie. Aussi, le fait que je risquais de mal interpréter des gestes, des choses, et que ça risquait de réveiller ma jalousie... Non.

    Je me suis persuadée qu'il pensait sûrement à moi et que je lui manquais. Pascal m'a envoyé durant la soirée de petits messages adorables. Ca m'a rassurée.


    votre commentaire
  • J’ai dû dormir comme une huître accrochée à son rocher.

    J’étais toute serrée contre lui, et ciel, je n’avais pas envie d’être ailleurs que blottie dans ses bras. Je ne bouge pas la nuit. Je m’endors dans une position et je me réveille dans la même. Lui aussi. apparemment, c’est très agréable. Toujours détesté les combattants nocturnes; tout ça pour avoir un bout du duvet, coussin, place... totalement épuisant.

    A l’aube, je l’ai senti se lever doucement pour ne pas me réveiller, mais je ne dormais pas complètement. J’ai continué à faire semblant (pourvu oh Dieu du Ciel qu’il ne lise jamais ça...) parce que les réveils sont toujours un calvaire pour moi.

    Je ne suis pas du matin. Il me faut quelques heures avant que les pièces de mon cerveau se mettent en place. Avant cette mise en place, je suis stoïquement silencieuse. Je commence à renaître après une bonne douche et un grand café. Si on me bouscule, je reste silencieuse, si on pousse encore... grognon. Il était inutile qu’il découvre celui-ci de mes défaux déjà!!!

    J’ai aussi continuer à faire semblant de dormir parce que je l’ai senti me carresser doucement les cheveux et comme un petit chat, j'adore ça. J’imagine qu’il devait sûrement s’en vouloir d’être là alors je ne voulais pas non plus en rajouter. Et son petit bisous avant de se lever, MIAM, et je me suis dit que vraiment, je l’adorais trop trop.

    Je l’ai écouté se rhabiller silencieusement et quitter ma chambre. J’ai ouvert les yeux, mais je n’ai pas bougé au cas où il revenait dans la chambre. Puis... la porte de mon appart, moins d’une minute après j’ai entendu la porte de l’immeuble se refermer derrière lui. Alors j’ai sauté du lit pour aller discrètement l’épier par la fenêtre, juste pour le regarder monter dans sa voiture...

    Hum... je ne me lassais jamais de le regarder, même de loin... Qu’est-ce qu’on peut être bêbête quant on est amoureuse!

    Il était bien trop tôt pour se lever, et je n’en avais aucune envie. J’ai été me blottir à nouveau dans mon lit bien au chaud pour revivre dans ma tête tous les moments merveilleux de la nuit et rêver de lui. Je souriais toute seule comme une idiote. Et j’ai dû me rendormir. Le bip-bip de mon natel m’a réveillé. Harhhh pourquoi je ne l’avais pas mis sur silence... mais j’ai retrouvé tout de suite le sourire. Il était presque midi. C’était un petit message de Pascal “Kiss”. Court mais drôlement efficace. Je me répète, si je dis encore que je l’adore? Alors je vais essayé de ne pas trop le répéter, mais de petites attentions comme celle-là me fait toute chose au petit coeur qui se met à s’affoler... soupir!

    Le pauvre, il devait être crevé. D’après ce que j’avais compris hier soir, il avait une sorte de compétition de natation, water-polo je crois. Thomas aussi faisait partie du groupe.
    J’ai commencé à me torturer l’esprit pour trouver quoi répondre au message de Pascal. Enfer et damnation ! Je ne voulais pas faire trop "pote", pas faire trop "rien à fiche", ni trop "colante", ni trop "pamoison"... . Désespérée, je regardais mon fichu natel sans trouver. A-R-F-F. Puis ma stupide tête s’est remise en “mode débile”;  Pascal n’avait pas pris trop de risque avec son message! Est-ce que j’allais le voir ce week-end? Est-ce qu’il allait me fuir à nouveau? Je ne pouvais quand même pas,moi, lui demander ce qu’il faisait ce week-end? Je ne pouvais pas non plus me lancer à lui dire qu’il me manquait déjà même si c’était vrai!

    J’aurai voulu être plus spontanée et oser... mais on se refait pas!

    Je séchais toujours, le temps passait dangereusement. Bahhh... Puis oh lumière... Il pouvait imaginer que je dormais encore, non? Super ça me laissait le temps de réfléchir. Puis raide d'avoir trop essayé, j'ai opté pour "Panier de bisous". Nul. Très nul. Mais hélas, je ne pouvais pas faire mieux.

    J'ai passé l'après-midi avec une de mes copines en la bassinant avec du Pascal par-ci, Pascal Amstutz par-là! Je suis sûre qu'ils devaient avoir les oreilles qui sifflaient... Ma copine aussi m'a parlé de son Thierry. Bref, les 2 hommes de notre vie étaient au menu. Avant, pendant et après notre jogging et même quant on grignotait question de manger autre chose que notre sujet favori.

    Thomas m'a appelée dans l'après-midi pour demander si je sortais le soir... Je savais pas encore... j'espérais que... mais bon!!!! Bien sûr, tous les habituels ont commencés aussi à téléphoner. Et enfin, Pascal...

    Et là, je suis obligée de dire que je L'ADOOOOORE. Il m'a dit qu'il avait hésité parce qu'en fait, il avait juste envi de m'entendre et pas du tout envi de jouer au SMS. Ouuuuhhhh smack miam. Moi aussi, mais je me suis retenue de le dire, hum! Puis il m'a demandé si je sortais ou non? Je n'en avait aucune idée ce qui était vrai. Et il a dit qu'il avait envi de me voir, même si on pouvait pas vraiment appelé ça se voir vu qu'il y aurait tous nos potes... Mais d'être dans la même pièce.. J'ai trouvé ça trop trop chou-x. Moi aussi je crevais d'envie de le voir. Un peu peur aussi des retrouvailles. Je voulais voir comment ça allait se passer. Tant pis si je pouvais pas lui sauter au cou et le couvrir de bisous, ni me coller à lui comme un bout de scotch, mais au moins... il serait tout prêt et je pouvais le couver des yeux... Donc je le voyais encore ce soir... trop chouette!

    Trop bêbête, mais bêbêtement bon!


    On s'est retrouvé finalement samedi soir

    J'ai eu bien peur que mes potes ne veuillent pas aller au Mad. Je me serais fanée au cours de la soirée si on n'y avait pas été, ça c'est sûr. Mais, enfin, on s'est décidé pour le Mad. Hi hi hi... j'avais quand même insisté, un peu, beaucoup, lourdement. Mes potes m'ont un peu chariés en voyant le groupe à Thomas et Pascal.

    Tout de suite en entrant, j'ai reconnu la silhouette à Pascal. Apuyé à un des pillonne près du bar, Pascal nous tournait à moitié le dos. Son dos.. ha-eummmm, que j'aime sa carure athlétique et solide. De petites vagues de plaisir me parcourait tout entier. Hahhh, IL ETAIT LA. J'avais le coeur qui sautillait dans tous les sens à l'intérieur de ma poitrine. J'avais des frissons partout. Je ne voyais que lui. J'avais envie d'aller direct vers lui, qu'il me prenne dans ses bras. Je n'avais même pas besoin de parler de toute la soirée, juste rester collée à lui. BEURK, je devenais une de ces nana "sticky"!!! POISSE! Je me suis faite violence et j'ai quand même salué tout le monde normalement. Lui, je l'ai gardé en dernier...

    Pascal avait son petit sourire malicieux, ses yeux pétillaient quant il m'a passé le bras autour de la taille pour me faire la bise. Si j'avais été un poisson, j'aurai frétillé de plaisir, Hi Hi Hi. Il m'a serrée légèrement plus fort que d'habitude. MIAM, j'ai adoré. C'est seulement quant il m'a dit que ça lui faisait plaisir de me voir et demandé comment j'allais que j'ai remarqué la présence de Barbie. Mince, elle était là elle aussi! Mon sourire a disparu une fraction de seconde, puis je l'ai zappée. Fallait que je fasse attention de ne pas trop le dévorer des yeux... sinon Thomas ne serait pas le seul à le remarquer. Mince, fallait que je fasse gaffe.

    J'avais encore la main posé sur son épaule, vu le bruit, il me parlait près de l'oreille... Que c'était bon de le toucher...quant Thomas est arrivé par derrière et m'a attrapée pour aller s'escrimer sur la piste. Il est assez rare qu'un mec sache danser, ben, Thomas et Pascal sont pas mal du tout. Ca c'est un des truc qui me séduit chez un homme. Quant ils savent pas danser, pour moi qui adore ça, c'est terrible. Je ne pourrais pas vivre sans musique.

    Pascal me suivait des yeux (hi hi, c'est bon ça). Quant nos regards se croisaient, il me souriait ou me faisait un clin d'oeil. Je lui rendais ses sourires, c'était pas dur, c'était accroché à mon visage. Normal, j'étais presque au paradis. Pour y être vraiment, il aurait fallu qu'il n'y ait plus que Pascal à l'horizon.

    Thomas ne me quittait pas d'une semelle, il restait près de moi comme une hombre. A la table où on s'était tous coagulé, j'avais Pascal d'un côté et Thomas de l'autre. Et Pascal, avait l'incontournable Barbie à côté de lui. De temps à autre, je croisais le froncement de ses sourcils. Elle me surveilllait de près, ses pattes toujours quelque part sur Pascal. Si on était un peu moins civilisé, on aurait réglé la chose direct sur place. Je lui aurais arraché les bras comme ça, elle ne pourrait plus le toucher... mais on était civilisé!

    Un moment donné, Pascal m'a pris la main, discrètement sous la table. Ca n'a duré qu'une 1/2 minute, mais mon coeur a gonflé comme un ballon d'eau, rempli d'amour. Oui, je crois que ce doit être ça l'amour. J'étais en extase. On évitait soigneusement de se parler, mais d'être près de lui, me rendait folle de joie.

    Je suis sortie prendre l'air. Besoin de m'isoler un peu comme d'habitude. Mais évidemment, je l'avais dit de manière à ce que Pascal l'entende. Pourtant, je n'en avais pas l'impression  étant donné qu'il était lançé dans une grande discussion avec Mathias, un de ces copain.Trop de bonheur à la fois, j'avais besoin de reprendre mon souffle en fait. Puis dehors, tout à coup, je l'ai senti me prendre la  main. Pascal m'a entraîné un peu plus loin, dans un coin, pour pouvoir enfin se toucher et s'embrasser. J'ai promené mes mains sur son visage, sa bouche, dans ses cheveux... j'aime son odeur.

    Puis on a entendu les appels de Thomas. ARFFF...lui alors!!! Pascal avec une petite grimace amusé, m'a dit d'y aller, mon autre soupirant (quel mot bizarre) m'appelait. Un dernier baiser et je me suis arrachée à contre coeur pour aller au devant de Thomas. Ce ne serait pas une bonne idée qu'il nous surprenne ensemble.

    Le reste de la soirée, je l'ai passé sur un nuage.

    De temps à autre, on pouvait enfin se parler seul à seul. Il me glissait quelques douceurs à l'oreille. On aurait voulu filer à l'anglaise. Disparaître, en espérant que personne ne remarquerait notre absence. Impossible. Thomas s'en serait rendu compte tout de suite. Même si Pascal m'avait déjà dit, vendredi soir, qu'il aimait bien mes cheveux courts, ça m'a rassurée qu'il me le dise encore.

    Plus tard dans la soirée, près des vestiaires, j'ai surpris une conversation entre Pascal et Barbie. Ca m'a rendu ma boule à l'estomac. Barbie avait la très forte impression que je lui tournait autour. Elle lui a carrément demandé s'il se passait quelque chose. Qu'elle allait le dire à Jess. Les filles sont plus fines pour ça, elles sentent tout de suite ce genre de chose. Va falloir faire gaffe,c'était quand même la meilleure amie à sa Jess. Puis elle a balançé, que je m'amusais avec les 2; Thomas et Pascal. Pascal l'écoutait sans rien dire. Quant elle est partie, il s'est passé les mains sur la figure. Sa machoîre se contractait, il serrait les dents. Sûrement un peu de culpabilité. Il semblait mal. Je ne pense pas que c'était le bon moment pour aller vers lui. Alors discrètement, je me suis éclipsée. Je déteste Barbie.

    A la fin de soirée, Barbie qui le collait, était à côté de lui quant on s'est dit "au revoir", mais j'ai adoré sa manière de me prendre la main tout en me faisant la bise. Pascal les raccompagnait, Barbie et Thomas. Je les enviais un peu quand même. Quelle tristesse. J'espèrais... j'aurai voulu... Mais bon, faut pas abuser des bonnes choses.

    Au moins, je l'ai vu un petit moment. En partant, Pascal m'a lancé un petit sourire désolé. Et il était parti.

    On avait convenu, quelques uns d'entre nous de se retrouver, le lendemain, dimanche, dans l'après-midi, chez eux. Une partie de Basquet et une petite grillade.

    J'étais impatiente d'y être. J'allais pouvoir le voir encore.

     

     


    2 commentaires
  • Pascal expliquait ses hésitations la 1ère fois, la nuit où je me suis pointée chez lui. Que ce qui était arrivé n’aurait jamais dû se produire. Qu’il se croyait au-dessus des tentations. Il n'imaginait sûrement pas tout le mic-mac que j’avais fait pour ça! Ciel, heureusement qu’il ne m’avait pas repoussée! S’il m’avait jetée, j’aurai souffert le martyre. Pascal m'expliquait qu’il aurait dû avoir le courage de me dire de rentrer chez moi.

    • Aoutch...
    • Cest ce que j’aurai dû faire... Jane, c’aurait été mieux pour tous les 2.

    Il a fait la grimace tout en parlant. Il m’expliquait son calvaire, mais qu’il n’a pu que me dire que je ne devrait pas être là, qu’il n’avait pas pu me laisser partir, qu’à ce moment là, les choses ont dépâpées. Que même une fois qu’il m’avait attirée à l’intérieur, il avait encore hésité.

    Il était nerveux, emprunté, gêné et c’était tellement sexy. J’aurai aussi pu abrégger son calvaire mais, je n’allais pas le laisser s’en tirer aussi facilement, même s’il m’avait déjà eu avec son message. Si les hommes pouvaient seulement savoir comme c’était sexy la candeur et pas Jo-La-Fronde! Il n’osait pas me regarder, ce qui me donnait tout le loisir de le regarder, l’observer, le manger des yeux.

    Après ça, il s’était, encore une fois, promis que ça ne se reproduira plus...

    • Je savais que j’allais faire une connerie. C'était une bêtise. Dire que je m’étais promis de garder mes distances, de te parler, de tout te dire... Il a secoué la tête. Je ne savais pas qu'il étais aussi facile de devenir un tricheur! Et aujourd'hui, je ne suis juste qu'un sâle type de plus, qui en plus, essaie de se trouver des excuses... Tu dois terriblement m’en vouloir


    Je l’écoutais s’expliquer sans vraiment savoir ce que j’aurai bien pu dire. Il se passait de temps en temps nerveusement la main dans ses cheveux courts. Tout ce que je savais, c'est que j'avais envie d'être dans ses bras. Alors j'ai glissé ma main dans la sienne sans rien dire. Il a regardé nos mains un moment un peu surpris. Je suis sûre qu’il se demandait ce qu’il devait faire. Pourtant, il n’a pas bougé sa main, ni fait mine de l’enlever au contraire, il a serré ma main dans la sienne. C’était le petit encouragement que j’attendais.

    Avant qu’il ne dise quoi que ce soit, J’ai couvert sa bouche de ma main et je l’ai embrassé juste en dessous de l’oreille. Je l’ai senti frissonner. Dans ma tête, je lui disais que j’allais le manger tout cru, mais il ne le savais pas encore.

    Mais, avant que j’aie pu lui passer les bras autour du cou, il a attrappé mes mains...

    • Attends Jane, STP... Il faut que je te dise encore quelque chose... et crois moi, je n’en ai aucune envi, mais aucune envi du tout. Je suis déjà en train de me dire de la fermer et je cherche déjà des excuses pour ne rien dire... Alors si je ne le fais pas maintenant, je ne trouverais plus le courage de dire quoi que ce soit...

    J’allais parler, mais il a été plus rapide que moi.

    • Jane, il faut que tu saches que  j'aime Jess... je l’aime aussi...

    GLUPS.  Evidemment, j’ai retiré mes mains. AOUTCH. Si je ne savais pas quoi dire avant, maintenant c’était encore pire. Mais alors... il l’aime... et moi je fais quoi? L’enfer. J’avais mal au coeur.

    • Je n’ai pas envi qu’elle apprenne ce qui s’est passé. Je n’ai pas le coeur de lui en parler. Je... et je ne veux pas que Thomas apprenne quoi que ce soit non plus... on est ami depuis toujours, on a grandi ensemble. Et Jess fait partie de ma vie, je ne peux pas l’effacer...

    RE-GLUPS. J’avais l’impression de tomber. C’était l’enfer mais j’avais froid. On restait assis là en silence et on n’osait même pas se regarder.

    Je savais très bien que j’avais de la peine à lutter contre ce que je ressentais pour lui. Mais après ce qu’il venait de dire, j’avais envi de disparaître, là, tout de suite. Je ne savais pas où ça allait nous mener, mais j’étais prête à me faire toute petite pour avoir une petite place dans sa vie! Pourtant, Je savais aussi que j’aurai dû prendre mes jambes à mon coup et partir en courant.

    • Jane, je...

    On se faisait face assis sur le petit muret au bord du lac. Je ne voulais pas savoir pour Jess. Je ne la connais pas. Je ne voulais pas entendre de Jess. J’ai effacé Jess. Je ne voulais rien entendre. J’ai glissé ma main sous la sienne et il a levé ses magnifiques yeux verts étonnés... Les mots sont restés suspendus un moment sur ses lèvres. Je voyais l’incrudilité, l’étonnement, l’hésitation passé tour à tour dans son regard. A ce moment précis, j’aurai voulu lui dire que j’étais raide dingue de lui, que tout le reste je m’en fichais totalement...

    Mais,  je n’ai rien dit.

    Je ne suis rendue compte que j’avais des larmes pleins les yeux quant il les a essuyé de la main. Ca m’a mise horriblement mal à l’aise. ARFFF. Il s’est mordu la lèvre inférieure et m’a prise dans ses bras... Il n’aurait pas dû, mais j’étais tout à coup super bien, même si j’avais encore mal au coeur. C'était pas facile, j’étais heureuse et malheureuse.

    • Je pense à toi juste tout le temps, c'est à en devenir fou. Je t’en prie, ne pleure pas...

    Surprise qu’il ait osé dire ça, je me suis sentie un peu mieux, mais pas pour longtemps. Pascal a décidé que c’était mieux de me ramener chez moi.

    Devant la maison, j’ai senti qu’il avait envi de fuir vite, mais en même temps non, parce qu’il ne me lâchait pas la main. Puis la bise s’est transformée en petits baisers puis en longs baisers et DESOLATION SUPREME, il y a mis le ho-la. Cette fois, Pascal  s’est dépêcher de vite filer.

    Heureusement que je m’étais débarrassée de tout scouateur pour avoir une soirée un peu tranquille!!! J’allais pouvoir me laisser aller et pleurer comme une madeleine. Je ne supportais pas l’idée de ne plus le voir et j’avais peur qu’il finisse par décider de carrément mettre les distances.

    Le coeur baignant dans la semoule, j’étais down de chez down. Ca faisait à peu près 10mn que j’étais rentrée, quant j’ai entendu frappé à la porte. C’était Pascal... j’étais cuite.

    Il a eu un grand soupir; “Please ask me to leave”... il voulait que je lui demande de partir? Sûrement pas! Alors il est resté...

     

     


    1 commentaire
    • I never had a lot of respect for guys who cheated... Never though I would find myself in this very spot.

     He looked at me and frowned.

    • I should have really told you something earlier... I have no excuse, can't even defend myself here... I'm so sorry Jane... What can I say...

    He didn't know this but, he didn't have to try so hard. Never had anything to forgive him anyway. He didn't come after me, it was the other way around really!

    Ca avait commencé comme ça avec les explications/excuses... C'était vraiment pas la peine, pauvre chou. Il ne le savais pas mais, je n'avais rien à lui pardonner. Après tout, c'était plutôt de ma faute... Je lui avais couru après et pas le contraire!

    Je ne voulais pas être la 1ère à venir sur le sujet. Je n'ai rien répondu, juste baisser les yeux sur mes chaussures. Je savais déjà que Pascal était cuit. Il avait essayé deséspérément de me joindre, alors c’est que... c’était gagné?

    • Tu sais, je n'ai jamais eu beaucoup de respect pour les gens qui trompent leur partenaire... J'aurai jamais pensé me retrouver dans la peau d'un tricheur.

    En prononçant le mot "tricheur", il a grimacer comme si il avait un goût amer dans la bouche. Pascal a tourné à moitié la tête dans ma direction, mais il n'a pas osé croisé mon regard.

    • J'aurai dû te le dire plus tôt. Je suis vraiment désolé. Je n'ai vraiment aucune excuse, je suis tellement désolé Jane. Tu as le droit de m’en vouloir, ce qui est arrivé, est entièrement de ma faute. Quant.. quant tu m’as embrassé, j’aurai dû immédiatement te mettre au courant. Je... ne ne sais pas quoi dire à part... que je suis vraiment désolé.

    Nerveusement, Pascal s'est passé une main sur la figure. Je me suis assise sur le muret.

    • Je me souviens de la 1ère fois ou on s'est rencontré... Je ne t'avais pas vue tout de suite. J'ai entendu ton rire et je me suis retourné. Quelqu'un te parlait à l'oreille et tu souriais, puis tu as pouffer de rire encore. Un moment, tu as tourné les yeux dans ma direction, mais je ne crois pas que tu m'ai vu. J'ai ressenti comme une sorte de... connexion. Je voulais devenir ton ami. Je voulais te connaître... Paul et Thomas conaissaient des mecs de ton groupe... et on s'est parlé. C'était cool. C'était si facile de se parler, comme si on se connaissait déjà.

    Pascal eu un petit sourire d'excuse. Qu'est-ce qu'il parle bien... Je l'adore. Je ne trouvais vraiment rien à dire. J'aimais entendre le son de sa voix, chaude et légèrement rauque. Je buvais ses paroles. J'enregistrais l'intonation pour tel ou tel mot, ou dans telle phrase. C'était bon de le voir là en chair et en os. De ne pas juste le rêver.

    • Je n'aurai probablement pas dû... mais j'ai eu envi de te revoir.

    Oh! bonheur d'entendre ça! Il avait eu envi de me revoir, moi, miaaam... J'avais eu envi de le revoir aussi. J'en crevais d'envie oui. J'avais piaffé pendant toute une semaine à en rêver.

    J'avais envie de le toucher, de lui caresser la joue, de toucher ses lèvres. Je n'osais pas.

    Pascal s'est assis face à moi. On est resté un moment sans parler. Je ne trouvais rien de spirituel à dire, ni comment agir. Plaisanter? Avoir l'air triste, concernée? Fâchée? ARFFF, rien ne sortais de ma bouche.

    Pourtant, malgré le silence, je ne me sentais pas mal à l'aise. Au contraire, calme et bien parce qu'il était là à côté de moi. Pour l'instant, c'est tout ce qui comptait. On regardait tous les 2 l'horizon en silence.

    Pascal se confondait en explications confuses et se répètait. Répètait combien il regrettait d’avoir laisser les choses aller si loin. Que déjà la 1ère fois où on s’était embrassé, il aurait dû mettre le Ho-La, me parler et me dire qu’il n’était pas libre.

    • J’aurai dû tout de suite mettre les choses au clair. Tu vois? C’est de ma faute... J’aurai dû tout te dire...

    Sauf que le 1er baiser était mon initiative, Je l’avais pris au dépourvu et JE l’avais embrassé. Petit frisson, quant il a dit comme il avait déjà failli, cette fois là, faire des bêtises si Thomas, son ami d’enfance et frère de Jess, n’habitait pas juste au-dessus de son appart. Que c’était la seule chose qui l’avait retenu. Ca me faisait tellement plaisir que je le laissais patauger dans la semoule. C’était adorable.

    Il me disait à quel point il s’était senti coupable après, s’était promis de tout faire pour que cela ne se reproduise plus, sa décision de mettre une certaine distance pour éviter de faire une connerie. C’était adorable.

    Dire que je me mourrais, me consumais lithéralement en espérant, en rêvant d’un coup de fils de lui...


    votre commentaire
  • Je suis prête... en retard... nerveuse... les mains moites...

    ARFFFF... Au lieu de partir, je me défoule sur mon blog... Mon coeur sautille dans tous les sens. Je nage entre anticipation, trac, plaisir, peur...

    Viens d'avoir mon Paps en ligne. Promis de passer la semaine prochaine avec mon frère et pti Daryl.

    Je devrais descendre... Pascal m'attend déjà... L'ai observé par la fenêtre. J'ai les jambes tout flagada. Je vais attendre d'être un peu plus calme avant de descendre. Poisse. Suis super nerveuse. Il est habillé cool, moi, je m'étais trop habillée. Je me suis vite changée, ce qui m'a mise en nage.

    Marco, un autre de mes neveux m'a demandé de l'emmener à l'aéroport lundi matin. Il doit être à Genêve à 6h du matin. C'est toujours à moi qu'on demande ce genre de truc. Je suis, apparemment, la seule sur qui on puisse compter. Les autres sont soit en retard ou oublie carrément... Il a pas demandé à sa maman, ma soeur. Elle c'est sûr, elle oubliera.

    Quelle famille

    J'y vais... O-FFFF, il est trop chou, ça me rend nerveuse. Je suis sûre qu'il se doute que je l'ai observé par la fenêtre. Stoïque, il attend les mains dans les poches en regardant les alentours. Respire ma fille... pfffffffou... et vas-y.

    J'ai le coeur qui cogne dans la poitrine. C'est quand même pas possible d'être aussi nerverse. D'habitude, je gère facile ce genre de situation. Jamais personne n'avait réussi à me déstabiliser comme ça. Ok, faut que j'y aille... Pascal m'a laissé 1sms il y a 10mn pour me dire qu'il était là...

    Ciel... je tremble denouveau comme une feuille!

     

     


    votre commentaire
  • Mais comment pourrait-on me croire!

    Mon neveux a sauté dans mon lit ce matin pour me réveiller. 9h... ARGH... 9h? Ciel. Mon frère était parti Dieu sait où...donc c'est pour ma pomme... Je me suis levée avec le sourire (comment faire subir à mon petit chou ma rage contre les adultes... impossible). Les enfants me connaissent bien pour ça, toujours de bonne humeur, suis toujours à leur dispo. C'est normal, je les aime! J'ai joué avec lui, avec les billes que j'avais rangé hier soir!!! Donc quant mon frère s'est pointé, on était en train de rire et de faire les fous... Comment pourrait-il imaginer une seule seconde que ça me fait péter un câble qu'il vienne me scouater et me foutre en l'air MON WEEK-END, envahir mon espace... Oh la la, suis chiante!

    Enfin il vient de partir chez mon autre soeur... hélas, je n'arrive pas à me calmer et en plus je me sens coupable d'avoir essayé de lui rappeler que je DETESTE qu'on débarque chez moi, que je ne veux pas souffrir qui que ce soit chez moi, que je... ouais, je me sens coupable... ok, je vais me mettre en condition pour être plus sympa tout à l'heure...

    Mais mince, il aurait pas pu attendre la semaine pour se disputer avec sa copine? pourquoi le week-end?? I'm super pissed! Et maintenant la porte... (maudite moi)... C'est ma voisine du rez... café? (NON, j'ai pas de café.. .grrrr) Bien sûr, entre seulement... (vraiment maudite) Mais, ils se sont donné le mot ou quoi?

    Ouais... ça doit être aussi, mais pour un chouilla seulement, Pascal qui me met dans cet état? J'ai tellement envie de le voir... C'est clair qu'avec mon appartement rempli comme sur une place le 14 juillet.. pas possible de l'inviter ici !

    Faut vraiment que je j'aille m'inscrire dans un truc de boxe illico-presto ! Du yoga aussi peut-être?

    Une Amie-Kazeo m'a conseillé de répondre à Pascal. Elle a raison, pourquoi me punir sans raison. Merci du conseil ma chérie, j'y vais de ce pas! (Elle se reconnaîtra )

    Pascal a répondu illico à mon message, comme s'il surveillait son natel... hihihi... Trop chou, je l'adore. Il m'a demandé s'il on pouvait se voir, s'il pouvait m'appeler. Un petit frisson de joie m'a traversé le corps rien qu'à l'idée d'entendre sa voix chaude. C'était comme faire un petit tour au paradis. Ca m'a vraiment fait super plaisir de l'entendre.

    Il s'est excusé encore et encore de ne m'avoir rien dit plus tôt. Un moment donné je me suis entendu dire "Même si... (je n'arrivais pas à prononcer le mot marié!), y a pas de raison pour qu'on ne puisse pas être ami, traîner ensemble"... baahhhhhhh... qu'est-ce que je raconte. Je me serais giflée. J'aurai voulu ravaler les mots, mais trop tard, c'était déjà sorti. Mom m'a toujours dit de retourner ma langue 7x dans ma bouche avant deparler... pourquoi je n'ai pas appliquer son conseil, hein? Je me suis laissée tomber parterre en faisant la grimace (heureusement qu'il ne me voyait pas), tellement je n'aurai pas dû dire ça. Il m'a demandé ce que c'était ce bruit. Je pouvais quand même pas lui dire que suis tombée de mon canapé à cause de la grosse connerie qui venait de sortir de ma bouche... Ami? Non mais, qu'est-ce qui m'a pris!!!! Pascal m'a proposé d'aller faire un tour au bord du lac. J'ai bien sûr accepté de suite. Peut-être un peu trop vite? J'aurai peut-être dû lui dire qu'on se croiserait sûrement ce week-end et ne pas accepter? Bravo... suis en "mode débile" à nouveau, CRRRR.

    Mais bon! Je suis faible!


    votre commentaire