• Après le barbecue d'hier, j'étais plutôt extra down.

    Envie de rien, pas faim, j'ai tourné dans mon appart comme une lionne en cage. Pascal est venu sonner approx.1h après ma fuite de la fête, mais je n'ai pas ouvert. J'avais la tête d'une qui se serait pris une bombe lacrymogène dans les yeux, alors j'étais pas au top. Aussi, un peu trop émotive. Je n'aurais pas pu aligner 2 mots sans faire la madeleine, alors, porte close. Il a essayé de me joindre sur mon portable, je n'ai pas répondu. Ni à Thomas d'ailleurs. Il a essayé de me parler à travers la porte, je l'ai écouté sans lui répondre. Quand même, ça me faisait mal au coeur de lui faire ça, mais il s'était pas gêné non plus. On était quitte!

    Il me disait qu'il n'y avait rien et ne se passait rien avec Caro... Ouais, cause toujours! Je lui avais dit la même chose pour Thomas, il ne m'a pas écouté, alors je devais sûrement souffrir de la même surdité que lui.

    J'entendais encore ses mots à Paul; "Il l'avait dans la peau -> elle". Pas moi-> ELLE. Je m'étais imaginé des choses qui n'existaient pas. Alors, qu'est-ce qu'il pouvait bien vouloir me dire de plus. Evidemment, il ne savait pas que je l'avais entendu. Les images de lui et Caro dans cette chambre, surtout le regard qu'elle m'a lancé me poursuivaient encore comme le Rexonna 8x4. Il voulait que j'ouvre pour qu'il me mette les points sur les " i "? Heum, non merci. Pas ce soir, j'ai déjà donné!

    Malgré ma colère, je ne pouvais pas m'empêcher d'aimer entendre le timbre de sa voix et ses différentes nuances. J'imaginais son visage, et mon coeur se brisait quand même un peu plus. Ciel, ça allait être un vrai calvaire de l'oublier. Stupidement, j'étais en train d'espérer que peut-être, il me ferait une toute petite place. Même mini petite, je la prendrais volontiers. Et je me giflait mentalement de même espérer ça.

    Pascal insistait, me demandant au moins de lui laisser une chance d'expliquer. J'aurai pu lui dire, comme il me l'avait fait, que je ne voulais pas en parler. Et je me suis demandée, pourquoi même, je l'écoutais à travers la porte. C'était ridicule. Je ne voulais pas lui parler, et rien de ce qu'il pouvait dire ou faire ne pouvait effacer ce qu'il a dit à Paul, ni le regard "propriétaire" de Caroline. Non, je ne voulais pas l'entendre. Alors basta à la torture mentale.

    J'ai été enfin me coucher et surprise, je me suis presque endormie de suite !!!!

    A mon réveil, j'ai vu qu'il m'avait envoyé plusieurs messages. Je les ai traîné pendant plusieurs heures avant de les effacer sans les lire. Je voulais me libérer des chaînes avec lesquelles j'avais attachés mon coeur. Bon, beaucoup, b-oooo-coup plus facile à dire qu'à faire. J'ai traîner ce fichu coeur toute la journée... un vrai boulet. Poisse. Par moment, je m'effondrais carrément, j'avais envie de l'appeler... mais voilà... pour dire quoi? "Re-dis moi ce que tu me disais hier soir derrière la porte?" Ridicule. Comme je crevais d'envie d'entendre savoix, j'ai appelé au moins 20x sa boîte vocale, hi hi hi... Ca, il le saura jamais. Douce souffrance. Amer souffrance. Stupide faiblasse.

    Comme à mon habitude, jogging d'enfer et promenade de Maxou qui devait se demandait quelle mouche m'avait piquée pour qu'il ait droit à une si longue ballade. Tout heureux et foufou, il courait joyeusement devant moi, en pissant sur chaque brindille. Vraiment un mâle ça! Ils ont besoin d'arroser toutes les touffes d'herbes, complètement dingue!

    En rentrant, j'ai trouvé un petit mot de Pascal qui a failli me faire chavirer; "Que je lui manquais, qu'il ne voulait pas que j'aille imaginer des choses qui n'existaient pas, etc". C'est à cause de toutes ses petites choses que je l'adore tellement... l'adorais! nuance!! C'était quand même courageux d'essayer malgré le peu de succès de ses tentatives. Ca aussi, c'était une spécialité masculine, qui est une sacré qualité. Ils persévèrent bon-gré-malgré, jusqu'à l'obtention d'un résultat. Les femmes nous, un essai infructueux et paf, on abandonne, hum! Et on dit que les hommes sont orgueilleux?? Peut-être plutôt les femmes??

    Fallait que j'étudie la question à l'occasion.

     


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  • Pascal, le bras autour des épaules de Caroline s'est éloigné du groupe vers la berge. Ils avaient l’air d’un couple d’amoureux. Ça me rendait malade. Sur la plage, ils se ronronnaient des trucs à l’oreille. Pascal riait. Il la tenait par la taille devant lui et elle avait enroulé ses bras autour de son cou et moi j’avais le coeur écrabouillé. S’il l’embrasse, je m’évanoui. Puis il lui a enlevé les bras pour lui prendre les mains. Ils ont encore parlés un petit moment et ils sont revenu au barbecue.

    Tendue comme une hélice, j ai aidé Thomas à prendre les sauces que sa maman avait préparé pour le barbecue et on est descendu. Ça ne m’arrangeait pas du tout, je voyais bien depuis son appart. Je ne me suis pas forcée à saluer qui que ce soit. Après tout, cela se ferait tout seul.

    Et damnation, ils ne se sont pas dirigés vers le groupe mais à l’appartement de Pascal. J’avais les boules. Je tremblais comme une feuille. Je ne me sentais pas très très bien. Paul et Thomas avaient préparés des cocktails qu’ils ont baptisé “Sex on the Beach”. Bon ou pas, j’ai avalé un verre “cul sec”.

    Je savais que j’étais sur le point de faire une bêtise. Tendue comme une arbalète, j’étais carrément à cran. Je ne pouvais plus les voir chez Pascal, et je voulais savoir ce qu’ils y faisaient. Je savais que je ne devrais pas les suivre, mais impossible de m’en empêcher. Et Paul a décidé d’aller chercher des bières chez Pascal, je l’ai suivi pour soi-disant l’aider.

    A peine entrée, j’ai dépassé Paul, qui devait sûrement se poser des colles. Mais rien à cirer. Ils n’étaient pas dans la cuisine. J’allais filé vers le salon, mais il y avait de la lumière sous la porte de la chambre à Pascal. Alors je me suis dirigée, comme un spoutnik, vers la chambre. J’étais hystérique et en chaleur.

    Certaines choses se passent en 30 secondes, mais sur le moment, on a l’impression que ça dure une éternité! J'ai tendu la main, hésité une petite seconde, me préparant  à encaisser un spectacle que je ne voulais pas voir. J’ai inspiré un grand coup. Paul était sur mes talons, mais, je ne m’en rendais pas compte. J’ai tourné la poignée de la porte, et ils étaient là. Pascal, la chemise à moitié enlevée, a levé les yeux et il m’a vue... Je ne l’ai pas regardée, elle. Je le regardait, lui.

    Je crois que, j’avais certainement eu l’intention de lui faire une scène, je ne sais pas, mais je tremblais tellement que je ne pouvais même pas parler. Il a essayé de remettre sa chemise en prononçant mon nom... je n’avais plus envie de faire une scène, et sûrement pas devant la miss. Alors je suis partie.

    Je l’ai entendu m’appeler. J’ai dû regarder en arrière parce que j’ai vu Paul se faire bousculer par Pascal qui m’a attrapé par le bras. Jai dû essayé de lui arracher mon bras, puis, en levant les yeux, j’ai vu Thomas qui venait de passer la porte d’entrée. Paul sourcils levés, regardait tout-à-tour, moi, mon bras, Pascal. La pouff est sortie de la chambre et s’est approchée de Pascal en marmonnant je ne sais quoi. Le sang tapait tellement fort dans mes oreilles, j’étais devenue sourde. Je l’ai juste entendu lui dire sèchement de s’en aller. Pascal a soudain vu Thomas alors il a lâché mon bras, et je suis sortie en passant à côté d’un Thomas un peu éberlué.

    Je me suis cachée dans le noir derrière les arbustes à côté de la terrasse. Je les voyais, eux ne me voyait pas. Je fulminais, je pleurais aussi, j’avais mal, c’était insupportable. Pascal m’avait remplacée. Effacée. Tout ce que je voulais, était de filer chez moi penser mes blessures et tirer un trait. Je n’aime pas avoir mal, et je ne voulais pas avoir mal. Une relation qui fait mal n’en vaut pas la peine, et j’étais loin d’avoir l’âme d’une martyre.

    Thomas a demandé ce qui se passait. Aucune réponse à part des haussements d’épaules, des regards fuyants. Thomas a froncés les sourcils et est reparti, sûrement à ma recherche. Pascal secouait la tête en se passant la main sur la figure, marmonant; "chit chit chit..." Pour le coup, il avait un peu l’air secoué. Il me cherchait du regard dans la foule.

    Paul qui observait Pascal est venu s’accouder à côté de lui sur la rambarde de la terrasse en lançant; “Pascal, mon vieux, t’es pas dans la merde toi...”  Il avait pas l’air bien, même un peu en colère. Je ne voyais pas pourquoi, la seule personne qui avait le droit d’être en colère, c’était moi! Pascal s’est passé une main nerveuse dans ses cheveux courts, et je l’ai entendu dire dans un souffle; “Je l’ai dans la peau” . Et  il l’a répété sur un ton fataliste en secouant la tête; “Je l’ai dans la peau". Gros soupir; “Mais, elle a couché avec Thomas. Je peux pas la regarder sans les imaginer en train d...” Petit rire triste; "Ouais... je crois que je suis dans la merde” .

    Ciel, horreur!!!! Il parlait de qui? de Caroline ou moi?? Aoutch, j’avais mal au coeur, je me sentais super malade. De Caroline, sûrement, parce que moi, je n’avais jamais couché avec Thomas. Mais alors? J’étais une distraction pour lui faire passer la pilule Caroline? Je ne m’étais même pas rendue compte que j’avais porté la main à ma gorge. Je n’arrivais plus à respirer, qu’est-ce que j’avais mal. Pascal a soupiré.

    • Oups, voilà un autre problème qui arrive...  (Paul)

    Pascal a suivi le regard de Paul, et miss Caroline revenait vers eux. Ma boule à l’estomac était devenue un peu plus lourde. De l’avoir entendu dire qu’il l’avait dans la peau me faisait super super mal. Je ne me sentais pas bien du tout.
     

    Je ne pensais pas pouvoir supporter de les voir ensemble, alors j’ai fermé les yeux. Je ne voulais pas voir ça, j’en avais assez. Je n’aurai pas dû sortir après tout, c’était bien fait pour moi. J’aurai dû rester à la maison à me bercer d’illusions. La réalité arrive toujours assez vite, pas besoin de courir après!

    Pour la 1ère fois de la soirée, j’ai réalisé qu’il y avait de la musique. Comme la musique arrivait jusqu’à nous, je pouvais essayer de me tirer en faisant attention de ne pas faire de bruits.

    Je suis rentrée me terrer chez moi.
     


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  • En regardant Pascal partir, j’ai réalisé que je n’avais pas eu le temps de lui dire que Thomas m’avait invitée à leur petit barbecue de ce soir... Bahhh, il le verra bien.

    Trop plaisir qu’il soit passé. trop trop plaisir. J’en revenais toujours pas. J’avais le coeur qui faisait les claquettes. Le coeur un peu plus en fête que les jours précédents, je me suis préparée, quand même un peu excitée à la perspective de re-voir encore Pascal. Après notre discussion, un peu anxieuse quand même, ne sachant pas comment les choses allaient se dérouler. Comment allait-il me traiter? Comment allait-il réagir ou peut-être que je ne devrais pas y aller? Oui, peut-être que je ne devrais pas.

    Ensuite, je me suis rendue compte que je n’avais aucune idée où on en était. Mince, j’étais un peu perdue. Ma petite joie était partie... je me retrouvais au foutu point de départ...

    Est-ce qu’on allait se revoir?
    Est-ce qu’il était venu à cause d’hier soir?
    On était samedi, est-ce qu'on allait se voir ce soir?
    Qu’est-ce qu’on fait quant on se voit en publique?
    Est-ce qu’il pensait me croiser ce soir?
    Et si on se croisait, on fait quoi?
    Pourquoi être venu ce soir?
    Pourquoi m’avoir ramenée hier soir?
    Qu’est-ce que je fais maintenant?


    Et qu’est-ce qu’il a voulu dire par “Tu as le droit de “dormir “avec qui tu veux...” Parce que j’ai dormi chez... Thomas? Il voulait probablement voulu dire dormir chez qui tu veux? ARFFF... Mon cerveau était en panne! J’en pouvais plus d’essayer de déchiffrer  les gestes, les mots, les regards... J’étais raide.

    Mais alors... je fais quoi ce soir? Je sors? Je sors pas? Puis zut, fallait que j’arrête un peu de régler mes faits et gestes sur la température avec Pascal. Zut.

    Peut-être que la visite de Pascal n’était qu’un petit numéro que les mecs ont l’habitude de jouer. Style; je lui fais un petit numéro de charme et hop, la nana n’ose plus rien faire et se tient à carreau!!! Après tout, il avait bien réussi à passer toute une semaine sans même m’appeler, ni passer, ni rien... alors c’était quoi ça? Aïe, je me rendais bien compte que je repassais en “mode-taratata”... Et je lui en voulais aussi un peu!

    Pascal était devant le barbecue et s’occupait de la grillade tout en discutant avec Paul et un, qui s’appelle Denis. Pascal était à croquer, tout bronzer, il portait une chemise à courte manche ouverte et un simple jean. La fête battait déjà son plein, il y avait du monde mais, je l’ai remarqué tout de suite.

    La Brunette de l'autre soir et d’autres filles papillonnaient autour d’eux. Pascal avait l’air de passer une bonne soirée et surtout de s’amuser. Rien à voir avec le Pascal de l’après-midi. Puis brunette, a passé ses bras autour de Pascal depuis derrière et elle lui caressait le torse. Aoutch, c’était comme si on m’avait fichu un coup de poing dans le ventre. Pascal s’est tourné à moitié, sûrement pour voir qui c’était et il souriait. Millions de coups de poignards. Il ne lui a pas enlevé les mains, ils ont continués à rigoler. J’avais envie de courir lui enlevé ses sale pattes pleines de doigts et peut-être la frapper aussi pour l’avoir touché d’une manière si familière et quand même intime. J’avais les palpitations et super chaud. Quant elle s’est éloigné, Thomas a chuchoter quelque chose à l’oreille de Pascal et ils ont regardés en direction de miss Brunette. Tétanisée sur place, j’étais verte. Partir? Oh non. Même si ça faisait mal, l’être humain est comme ça, il reste jusqu’à sa mise à mort et je n’étais hélas pas plus maligne.

    Pascal n’avait pas l’air malheureux, bien au contraire. Et il a dit que je lui manquais? Ou ça? Je lui manquais joyeusement alors?! Du coup, je me demandais si tout ce qu’il m’avait dit dans l’après-midi n’était pas que des foutaises.

    La gorge serrée, j’avais un peu le trac, à part les 3 garçons; Pascal, Thomas et Paul, je ne connaissais personne! Bon, aussi un peu Barbie et Denis. Ouais, j’avais le trac ou peur? Peur d’être déjà remplacée? Trac qui m’a presque fait envoyé un texto à Thomas au dernier moment pour lui dire que je ne pouvais pas venir!!!

    Je suis restée plantée dans le noir sans oser approcher. Je me sentais un peu de trop. J’avais peut-être envie de pleurer aussi. Quant Thomas est  monté chez lui, j’en ai profité et l’ai suivi. Il était content de me voir, ça fait chaud au coeur.

    Depuis la fenêtre de l'appart à Thomas, j’avais une vue plongeante sur ce qui se passait en bas. Pascal et miss brunette étaient tout le temps collés ensemble. Maintenant, brunette était assise sur ses genoux et avait un bras autour de son cou. Ça n’avait pas l’air de le gêner. J’étais piquée au vif, jalouse, fébrile, tremblante, verte. Barbie n’était pas loin, et elle les surveillait, pas très contente. Ça, ça m’a fait plaisir. Je commençais à ressentir de la colère. Le pire est, que je n’avais pas le droit de faire une scène ou même lui faire un reproche. Ça me rendait malade.

    Thomas avait l’habitude que les filles soient attirées par Pascal. Il surveillait quand même pour le sauver, de temps en temps, de tentatives plus... audacieuses! Hum... je voyais bien de quoi il parlait. Thomas a rigolé, il croyait, au début que, moi aussi, j’en pinçait pour le beau Pascal... GLUPS. Là, il ne savait pas à quel point il avait raison. Grosse boule à l’estomac, j’étais bien placée pour  le savoir... Et, je savais aussi qu’il ne pouvait rien empêcher du tout.

    Je les regardais tellement proche, et j’étais plutôt 'colère' que jalouse. Contre moi, contre lui, en colère de l’avoir cru. Pascal la laissait le tripoter, le toucher sans arrêt. Je voyais la figure renfrognée de Barbie. Paul en train d’essayer de draguer une de ses copine...

    Ouais, j’étais un peu en colère.


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  • Pascal avait passé la soirée d'hier à m'éviter . Ce qu'un coeur brisé peut faire mal quand même. Difficile de dormir sans imaginer Pascal dans des scènes délirantes avec d'autres filles.  A travers mes cauchemars, j'avais espéré que peut-être, peut-être, il reviendrait chez moi ou qu'il tenterait quelque chose...

    Il n'est pas venu

    J’avais passé la journée chez mon papa à l’aider à peindre des lamelles de bois pour le plafond de sa maison. Pascal n’a pas quitté mes pensées. Je pense à lui quasi tout le temps. Je me dis que si les choses allaient mieux, au moins, je ne penserais pas à lui tout le temps comme ça. Là, c’est avec le coeur un peu lourd. Pascal me manque. Il me manque à en crever.

    De retour à la maison, j’ai jeté un coup d’oeil à mon natel, des tas d’appels en absence, mais aucun de Pascal, alors sans intérêts. Je n’avais pas envi de répondre à mes potes, parce que je ne voulais pas sortir. Hors de question de vivre le calvaire d’hier soir.

    Et puis, zut... j’avais trop envie au moins de l’apercevoir, un petit moment au moins? Alors j’ai pris une douche, j’avais de la peinture partout et j’ai fait mes petits téléphones. Pas de stress, j’suis tout le temps en retard, sauf quant on vient me chercher, ce qui est rare. Je préfère prendre ma voiture, comme ça je rentre quant ça me chante. Il fallait que je sorte Maxou avant de sortir.

    En rentrant de la ballade avec le chien, appuyé contre sa voiture, que j’ai immédiatement reconnu, le coeur battant, Pascal. Je n’en croyais pas mes yeux. Toutes les peines du monde que je ressentais encore avant cette minute, envolées. De le trouver là, m’a carrément fait fondre sur place. Je ne pensais jamais le revoir ici, en tous cas, pas de si tôt. Et je me suis rendu compte que c’était pour toutes ces petites choses qu’il fait qui font que je l’adore tellement.

    • Je ne devrais pas être ici. Je m’en veux de te faire ça et je m’en veux d’être ici... mais j’avais envi de te voir... juste être avec toi... en ami... pas se toucher rien, juste te voir...  si tu veux bien?

    J’ai rien dit, trop heureuse, mais j’étais aussi au bord des larmes... Alors il a continué;

    • Je ne veux pas monter et on peut quand même pas rester planter ici devant chez toi... alors heum... marcher un peu au bord du lac? Ça te dit?

    Si ça me dit? A ton avis? Je devais monter le chien et je n’avais pas l’allure des grands jours. J’étais en training, baskets. Je voulais aller me changer, mais il trouvait que j’étais très bien comme ça... Harhhh ça m’embêtais un peu, mais bon!

    Je l’ai suivi en voiture. J’avais le coeur en fête, j’étais heureuse. Une petite voix me disait que s’il a bravé tous ses interdits pour venir chez moi, c’était qu’il tenait à moi. Illusion quant tu nous tiens!!!

    Après avoir parqué les voitures, on s’est retrouvé.  Je voyais qu’il essayait de sourire, mais apparemment, il n’y arrivait pas. Pas grave. J’avais un peu les boules, mais j’étais trop heureuse. Je ne voulais pas rompre le charme en parlant alors, je n’ai rien dit. Pourtant, aucun malaise. Alors on a marché en silence, et il m’a pris la main. J’aurai pu faire une petite danse du ventre pour l’occas, mais c’était peut-être pas le moment. Quant il a réalisé son geste, il m’a lâché doucement la main en marmonnant avec une petite mou que j’adore carrément ; “En ami... hun... ça commence mal...”.

    J’aime quant il me prend la main. J’ai rien dit. Mince, je suis muette ou quoi? Je me rend compte que je ne parle pas beaucoup. Bizarrement, je me suis demandée depuis quand j’avais réduit mon temps de parole... 16ans? 20? je ne me souvenais plus. Mais c’est vrai que la plupart du temps, je préfère garder mes réflexions pour moi. Alors j’ai voulu faire un effort. Je lui ai demandé comment on a fait pour en arriver là? Il a grimacer;

    • C’est peut-être mieux comme ça. C’est ce qui pouvait m’arriver de mieux. Ce n’était pas très correct ni pour toi, ni pour Jess, ni pour moi d’ailleurs. Je me suis rendu compte à quel point ça aurait pu être difficile pour toi. Je ne peux pas te demander ça. Tu as le droit de... dormir avec qui tu veux. La seule différence peut-être, est, que je le connais.

    What? Qu'est-ce qu'il raconte?

    • Je n’ai aucune idée de quoi tu parles... Tu le connais? Qu’est-ce que tu veux dire? Tu parles de quoi?
    • Thomas. Thomas? De toute façon, c’est vrai que ça ne me regarde pas.
    • Thomas??? Je comprends pas.
    • Toi et Thomas.
    • Mais moi et Thomas, rien du tout !

    C’est vrai, je ne comprenais rien. Qu’est-ce qu’il me raconte? Bien sûr, qu’il connaît Thomas, moi aussi depuis peu, mais je ne voyais vraiment pas ce que ça venait faire là ou encore avec ce qui se passait entre lui et moi!?!? Qu’est-ce que Thomas venait faire là dedans. J’avais rien dit à Thomas moi!

    • Si tu pouvais m’expliquer? Parce que moi là, je nage. Je ne sais pas de quoi tu parles.

    Il a détourné les yeux. Ca se voyait, il n'avait pas envi de parler!

    • Tu sais... J’ai pas très envi d’en parler...

    Oh non, non, non, pas question, je voulais savoir pourquoi tout à coup, il a essayé de couper les ponts. S’il croyait que j’en ai parlé à Thomas sûrement pas. C’était le plus sûr moyen de le perdre, et ça, je le savais. J’allais sûrement pas en parler à Thomas. D’ailleurs, j’en ai parlé à personne.... heum... sauf à mon blog!

    Pascal était un peu ennuyé, je le voyais bien. Mais non, on avait l’occasion de se parler enfin, pas question que je loupe cette chance. Elle ne se représentera peut-être plus alors... Je pense qu’il devait regretté d’être venu me chercher du coup. Petit pincement. Mais bon, tellement de jours à me noyer dans mes larmes. Fallait que je sache. J’ai pris un ton qui ne faisait pas grande inquisition, et j’ai insisté. On était assez loin de la voiture pour qu’il ne prenne pas la fuite, en tous cas pas avant d’avoir vider son sac.

    • -Écoute...

    Il est drôle, il commence souvent ses phrases par; “écoute”.

    • -Thomas m’a dit pour l’autre soir. Je sais que tu as... passé la nuit chez lui...

    Il serrait les dents, les mots avaient de la peine à sortir de sa bouche. Une fois que c’était fait, il a haussé les épaules et m’a “fourni” une sorte de sourire gêné. Pffffff... Thomas le lui avait dit, quelle poisse. Bon...

    • -Oui, je me suis endormi chez lui... c'était nul, je sais. J’étais pas en état de conduire. Il m’avait..
    • -Écoute, je ne veux pas le savoir. Je ne veux juste pas en parler.

    Non, non, je ne vais pas le laisser s’en tirer comme ça.

    • -STP, ce n’était vraiment rien. On avait bu des cocktails...
    • -Jane je t’en prie, je ne veux vraiment pas en parler. STP?
    • C’est vrai. Il ne s’est rien passé d’autre. Bon oui, à part, qu’il a essayé de m’embrasser, c’est tout. Je l’ai repoussé et j’ai voulu partir. C’est là que tu nous as vu. Il savait que je n’étais pas en état de conduire...

    Là, je savais que j’allais un peu loin. Je commençais à voir des signes d’envi de fuite, je crois. Alors je l’ai bouclé, mais c’était déjà un peu tard...

    • -On devrait peut-être... rentrer.

    Je ne voulais pas rentrer, pas encore, alors je me suis assise au bord de l’eau. Il est venu me rejoindre. On est resté comme ça, longtemps. J’ai pas osé lui prendre la main, lui non plus. Peut-être qu’il n’en avait pas envi? SNIF.

    J’avais envie de lui dire que je savais que ça allait être dur quant Jess sera là, et que tant pis. Mieux vaut un petit bout de lui que pas de bout du tout. Que même si ça allait faire mal, je préférais ça, que rien du tout. Alors je l’ai dit.

    Il m’a regardé en fronçant les sourcils, mais il n’a rien répondu. On est resté assis l’un contre l’autre un long moment. C’était chouette et Pascal a brisé le charme.

    • On devrait peut-être...
    • Je n’ai pas envie de rentrer...
    • Vaut mieux faire des petit pas à la fois., tu ne crois pas?

    Non, non... moi les grands pas, j’aime bien. Au lieu de ça, j’ai dit; "T'as raison". Évidemment, je n’en pensais pas un mot !

    Vers les voitures, j'ai eu l'impression qu'il n’avait peut-être pas envi de rentrer non plus? Et il m’a pris les mains. Peut-être comme barrière? Il a dû deviner que j’avais envie de l’embrasser?

    • Tu sais, quelque part, tu as raison, je suis encore un peu fâché. Je sais pas exactement ce que je ressens... mais c’est vrai, je suis toujours un peu en colère par moment. Ça passera j’en suis sûr et on pourra à nouveau être ami?

    Bahhhh... ami... je voulais un peu plus qu’être une pote pour lui. Je ne voulais pas être sa "pote". J'aimais trop ses élans de tendresse, j'aimais faire l'amour avec lui, j'aimais ses baisers, j'aimais... non, je ne voulais certainement pas être sa "pote".

    • Est-ce que je dois te demander la permission pour voir mes amis, ou Thomas?

    C’était un peu ironique et plaisantin. C'était pour détendre l'atmosphère quoi. Il m’a regardé avec un drôle d’air.

    • Non. Non, bien sûr... Je... Non.

    J’’adorais aussi quant il se mettait à s’embrouiller.. hihihi.

    J’ai juste souri et j’ai passé par dessus nos mains pour lui faire une bise rempli de tendresses. Je l’ai senti frémir un peu, j’espérais que ce soit par plaisir et non pas autre chose! Il m’a prise par la taille et m’a tirée contre lui et serrée très fort, et c’est moi qui ai frissonné cette fois. C’est clair, je l’adore. Je suis carrément amoureuse de lui.

    Après, il a filé vite. Je l’ai regardé partir. Je me sentais un peu vide. Heureuse, mais vide.
     


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  • Ils sont arrivés avec Barbie et 3 autres filles, dont une petite brunette toute pétillante avec de longs cheveux bouclés qui s'agrippait au bras de Pascal. Elle était très jolie. Une petite pointe de jalousie m'a fichu un grand coup de chaleur.

    Il était là, sous mes yeux. Il fallait que je lui parle, je ne pouvais pas laisser la soirée se passer comme ça. Ce serait trop moche. Alors j'ai mis un gros bémol à mes sourires et rires. Exprès, je me suis mise un peu en retrait en essayant d’éviter un peu trop de contact avec Thomas. Dans ma tête c'était la folie. Si les choses continuaient comme ça, je serais obligée de rentrer.

    La soirée était une lente et longue torture. Efficace torture...

    C’était un réel calvaire de le regarder sourire, discuter et s’amuser à 2 pas avec d’autres filles. Chaque fois que Barbie, ou une des autre filles le touchait, ça faisait mal. S’il m’épiait en début de soirée, maintenant, il avait l’air d’avoir même oublié que j’étais là. Torture quant tu nous tiens! La petite brunette a entraîner Pascal sur la piste pour danser les slows. Je voyais ses mains, ces mains que j’adore, posé sur elle. Elle était collée à lui (l’horreur), et elle souriait tout en lui parlant. Pascal lui souriait aussi. La minute d’après, elle posait sa tête sur son torse en se collant encore plus. Désespoir, j’ai failli pleurer sur place. Je n’arrivais plus à respirer, ni à parler. Thomas me demandait si j’allais bien... Non, je ne me sentais pas très bien.

    Ça fait donc mal comme ça les ruptures...

    C’était assez, j’en pouvais plus, je jetais l’éponge. Mais avant de déposer les armes, il me restait une chose à faire, lui parler avant de partir, quitte à me ridiculiser.

    Pascal, à quelques mètres, était debout appuyé à un des pilonnes comme à son habitude et souriait à la brunette qui lui parlait à l’oreille. Avant de partir, j’ai salué tout le monde, sauf un. Je tremblais de partout en allant en direction de Pascal et de sa brunette. Mes jambes étaient toutes molles et une énorme boule dans la gorge et à l’estomac grossissait. S’il ne m’avait pas vue, je crois que j’aurai fait demi tour et couru. Je remerciais le ciel de ne jamais rougir, quoique mes oreilles étaient en feu et moi aussi.

    A ma vue, Pascal s’est redressé et son sourire a disparu. Je ne crois pas que je souriais non plus. Il s’est penché, probablement pour me faire la bise et je lui ai demandé si on pouvait parler. Pourquoi est-ce que la musique fait toujours une pose quant on se met dans une situation ridicule? La brunette m’a regardé de haut et haussé ses sourcils en dévisageant Pascal l'air de dire "qu'est-ce qu'elle te veut celle-là?". J’aurai voulu lui faire avaler son regard à coup de poing.

    Pascal me regardait un peu perplexe. J’ai eu l’impression que ça durait une éternité. J’ai cru qu’il allait m’envoyer balader. Ciel, je me serais évanouie. La brunette me regardait d’un petit air amusée... poufiasse! Paul m’a fait un petit signe de la tête et un demi sourire avant de jeter un regard bizarre à Pascal. J’avais hyper chaud. Pascal ne disait rien. La brunette s’est penché pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille, il a fait oui de la tête et lui a souri. Pascal s’est alors tourné vers moi et m’a dit à l’oreille de lui donner une petite minute, qu’il me rejoindrait. Je suis sortie l’attendre toujours tremblante de partout.

    On a traversé la rue pour aller vers les bancs en face de la boîte.

    Maintenant qu’il était devant moi, je ne savais pas par quoi commencer, ni quoi dire. Pascal ne me regardait pas. Il avait l’air... tendu? Furieux? Je ne savais pas... Je souffrais en silence. Je lui ai demandé s’il aurait accepté de me parler si je le lui avait demandé par texto? Il aurait refusé.. GLUPS. Alors je lui ai demandé pourquoi il avait accepté là? Alors il m’a regardée, enfin, et répondu qu’il ne m‘aurait jamais fichu la honte devant les autres qui ne savaient rien de nos histoires. Ça, ça c’était adorablement gentil.

    Difficile de lancer la conversation, les mots ne venaient pas. J’essayais de savoir s’il était fâché contre moi? Que je ne comprenais pas ce qui se passait. Que je trouvais qu’il m’avait facilement rayée de sa vie, sans explications. Qu’il aurait au moins pu me le dire en face ou même par texto?

    Puis, ce que j’adore terriblement chez lui, c’est sa manière d’être franc, de parfois s’ouvrir quant on s’y attend le moins ou de ne pas cacher ce qu’il pense sous une tonne d’orgueil ou de fierté masculine mal placée. C'était terriblement sexy.

    • Si tu crois que c’est facile pour moi, tu te trompes. Tu avais peut-être raison, on pourrait essayer d’être rien qu’ami?
      C’est peut-être mieux comme ça, mais j’ai besoin de temps. C’est assez pénible de te voir... et de ne pas te voir...

    J’ai voulu le toucher et il m’a demandé de ne pas. Je voulais savoir si c’était à cause de ce qu’il croyait avoir vu l’autre jour chez Thomas?

    • Je ne veux pas en parler.

    Aoutch... ça c'était un peu sec... Il fronçait les sourcils et évitait de me regarder.

    • Écoute, Thomas m’a raconté ce qui c’est passé. Je sais que vous vous êtes embrassé et tout le reste. Je n’ai pas envi d’entendre les détails. Je ne veux pas en parler. De toute façon, ça ne me regarde pas.

    J’avais mal au bide. Je lui ai dit que c’était Thomas qui m’a embrassé... Il m' a coupé dans mes explications et répété qu’il ne voulait pas en parler et que si je le voulais bien, il y avait du monde qui l’attendait. Je restais là, sur le trottoir d’en face à le regarder s’éloigner les mains dans les poches. Je me sentais malade de tristesse.

    Il est parti. J’suis restée la bouche ouverte... mais alors? Pourquoi?

    Mais il était parti. Je ne pouvais quand même pas lui courir après en retournant en boîte pour lui parler. Pour dire quoi de plus, il ne voulait rien savoir. J’en avais pas le courage. Je me suis assise sur le banc, j’étais fatiguée et déprimée. Je me torturais la tête pour savoir quoi faire, et je ne l’ai pas vu s’approcher; “Viens je te raccompagne chez toi”. La queue entre les jambes, je l’ai suivi sans rien dire.

    Silence de plomb dans la voiture. Je ne trouvais rien à dire pour détendre l’atmosphère, cherchant comment le garder près de moi pour le reste de la soirée. J’étais crevée, mais heureuse de chaque seconde passé avec lui. Il était revenu... il est revenu, c’est tout ce qui comptait. Mais il avait toujours l’air contrarié.

    Chez moi, on est resté un long moment assis sans rien dire non plus. Pascal avait l'air impatient de repartir, sûrement rejoindre miss brunette.

    Je lui ai demandé presqu'en chuchotant; "Tu veux.. monter?". BAHHHH pourquoi est-ce que j'ai dit ça moi.... Non, non, non, idiote. Et la réponse que je ne voulais pas entendre ne s'est pas faite attendre. Il m'a regardée d'un dr'ôle d'air; "Je ne crois pas, non!". Une gifle aurait donné le même résultat. Il a secoué la tête, là, je me suis sentie plus bas que terre.

    Je savais qu'il voulait filer vite fait, mais drôlement, il restait là.

    • Tu sais Jane, c'est dur de se voir et de faire comme si de rien n’était. Ce soir, je n’avait pas envi de sortir, mais j'avais... j'espèrais te voir autant que j'espérais ne pas te voir. C'est très difficile... et ça fait mal. J'ai eu envi de t'appeler des centaines de fois, mais pour dire quoi? D'être là avec toi, ça aussi, c'est assez pénible. Ne pas te voir c'est dur, mais te voir c'est dur aussi... C'est même inssuportable...

    Ma tête était en ébullition. Est-ce que j'avais bien décripter? c'était dur pour lui aussi, pas seulement pour moi? Comme c'est chou... ou attend... peut--être qu'il essaie de me dire gentiment que c'était OVER ? Ou est-ce qu’il attendait un geste de ma part? Mais il a dit, qu’il devait y aller.

    Mon cerveau était réduit à la taille d’une noisette. Je ne trouvais rien à dire, et pourtant, j’avais des tas de choses à dire, des tas de questions, mais rien ne sortait de ma bouche. Stupide bouche. J’ai seulement réussir à marmonner; “Reste...?”. Il a fermé les yeux, en disant que "ce ne serait pas une très bonne idée". Puis encore une fois, qu’il devait y aller. Alors avant qu’il ne me jette hors de la voiture ou me demande de descendre méchamment, je suis sortie de la voiture et il a filé aussi sec.

    Pleine d’espoir après tout ce qu’il m’avait dit, j’espérais idiotement qu’il ferait demi-tour et reviendrait vers moi. Puis, les images de lui et de la petite brunette sont revenus me hanter.

    Je n’ai presque pas fermé l’oeil.


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  • Toujours pas de nouvelles de Pascal

    Ma journée du vendredi n'a été qu'une suite de choses à faire pour ne pas penser. Je me traînais.

    Tout m'excédait, m'ennuyait. Je ne voulais que me retrouver seule chez moi, mais chez moi, il y avait ma copine et ses problèmes. Et je n'avais pas envie de faire l'effort de sourire, pas envie de parler non plus. Mes muscles faciaux étaient crevés.. Mais seule voulait aussi dire penser, et penser, je voulais pas.

    Des tonnes d'images défilaient dans ma tête depuis hier soir. Toutes des coups de poignards en plein cœur ou le muscle qui servait à ça. Il fallait que je stop la machine et pour ça, j'ai été me défouler dans un jogging infernal. Même en courant, les images me poursuivaient. Crevée, j'avais de la peine à reprendre mon souffle. Une grosse boule occupait la place des poumons. L'enfer. Et ce n'était que le début. Ça n’allait être que pire quant elle, Jess, sera là. J'en avais conscience et pourtant...

    Envie de le voir mais en même temps, peur atroce et viscéral de voir quelque chose que je ne voulais pas voir, ou d'être carrément ignorée.

    Il fallait que je lui parle et je n'avais pas osé lui envoyé de messages. Il n'avait pas répondu à mon message d'il y a 3 jours. Alors lui envoyer un autre message auquel il ne répondra pas... no way. Et pourtant, IL FAUT que je lui parle. Pourquoi n'avait-il pas répondu? Il m'avait rayé de la carte? Dire que ça prend juste une fraction de seconde. Mince, j'étais super mal. j'avais un œuf dans la gorge.

    Ciel, je perds les pédales !

    Par Thomas, je savais ce que faisait son groupe. J'étais toujours sans nouvelles de Pascal. J'avais peur du rejet. Mais zut. Je ne devrais pas sortir. Le laisser faire ce qu'il avait à faire. Si ça devait se terminer comme ça, autant que ce soit fait. Si, non, alors il se débrouillera pour trouver le moyen de me contacter. Mais faiblasse, je crois que tout au fond de moi, j'avais trop envie de le voir, ne serait-ce que l’apercevoir... J'ai décidé de sortir.

    J'avais de la peine à me mettre dans l'ambiance. Il le fallait, sinon les autres allaient forcément se rendre compte de quelque chose et j'en prendrais pour mon grade. Sur le qui-vive, comme un animal aux abois, je scrutais les horizons dans l'espoir d'apercevoir la silhouette athlétique de tous mes désirs (ridicule dit comme ça). En même temps, j'espérais ne pas le voir. Mais bon, retour au "mode-débile", si je ne le voyais pas, j'allais commencer à imaginer x-milles scénarios des plus romantiques où je ne serais hélas pas l'héroïne. Donc malgré mon angoisse, pourvu que je le croise. Tout à coup, grosse décharge électrique dans tout le corps. J'ai aperçu sa silhouette. Ils étaient là, surtout, IL était là............ Pascal était là.

    Le souffle coupé, J'étais électrocutée, complètement ankylosée. Évidemment, mon cœur sans contrôle, était en train de batifoler et cogner contre les parois de ma poitrine et dans ma tête. Les jambes en coton, j'étais adossée au bar, heureusement, donc à part moi, j’espérais que personne ne pouvait s'en rende compte. J’ai fait semblant de ne pas les avoir vu. Dans les vitres autour du bar, je pouvais suivre discrètement l'évolution du groupe qui me mettait dans tous mes états. Pascal m'avait vue presqu'immédiatement. Je l'ai vu m'observer puis baisser la tête. Pourquoi? Ravi de me voir? Soulagé? Ou pas content? ARFFF STO-OOO-P.

    Je n'arrivais pas à contrôler les battements de mon cœur, mais j’étais électrisée, heureuse, terrifiée, excitée, etc etc... Dans la vitre, j’ai vu Thomas arriver derrière moi. Il m’a prise par la taille. Pascal a  froncé les sourcils et serré les dents. Normalement, j’aurais passé le bras autour de son cou pour dire bonjour à Thomas, mais là, je me sentais un peu coincée, avec les mitraillettes vertes de Pascal sur nous. Donc, j’ai seulement tendu la joue en lui décrochant mon sourire Hollywood. Du coin de l'oeil, je voyais Pascal saluer quelques personnes, et enfin, il est venu me dire bonjour. Il était froid, distant, mais il était là en chair et en os.

    Électrocutée par son contact, il n'a pourtant dit qu'un bonjour des plus banal; "Hey" en me faisant la bise sans vraiment me regarder, comme si on ne se connaissait pas plus que ça. Et il s’est éloigné presqu'aussitôt.

    ...Ça commençait mal...


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  • La boule à l'estomac est partie
    Reste juste la tristesse... et les cauchemars!

    Je viens d'apprendre le pourquoi de mes horribles prémonitions.
    Je suis triste à mourir

    Lui et 2 de ses copains partaient en vacances ...
    Ils n'arriveront jamais à destination...

    Lori (Laurence) est mort dans un accident de voiture sur les routes de France
    Leur voiture a été heurté par un camion
    Ils étaient 3 dans la voiture en route pour des vacances qu'ils ne feront jamais...

    LORI est... était... mon Dieu... était, au passé... Fallait utiliser le passé

    Lori était un jeune, beau et grand garçon absolument adorable
    Charmant, gentil, avec de grand yeux en amandes
    Son visage a disparu à jamais

    En une fraction de seconde, les 20 années passées sur notre terre ont été effacées.

    Apparemment, ça a passé aux nouvelles
    Un camion a fauché une voiture, avec 3 jeunes gens à l'intérieur
    Un des jeune est encore dans le coma, les 2 autres, dont LORI est...

    C'est tellement triste.

    Les 2 garçons qui sont morts sont des copains d'écoles à ma nièce Lilice
    Forcément on les connaissait bien
    Dans ma famille, on est très proche, on connaît tous les amis de nos gamins.

    Mal au coeur pour ses parents, qui comme de nombreux autres ont dû mourir de chagrin en apprenant le malheur qui les a frappé.

    Le visage souriant de LORI me hante. Le pauvre chou.
    Il ne rentrera plus jamais à la maison
    Il ne passera plus dans les rues de Lausanne
    On n'entendra jamais plus sa voix
    On ne le verra plus danser
    Plus personne ne pourra profiter de son grand sourir
    Ni de ses beaux yeux en amandes

    Même pas 25ans...
    C'est vraiment trop jeune pour mourir...
     

    Je suis trop triste... je n'ai rien pu faire
    Mon coeur saigne ce soir pour ses parents

    Adieu Lori...A Dieu

     

     

    PS  
    Apris aujourd'hui, samedi 26, que le 3ème jeune homme, qui était dans le coma, est mort hier...
    Trop trop jeunes pour mourir... J'en ai mal au bide


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  • Paul et Pascal ont pris le café sur la terrasse. J’ai eu un petit pincement quant Paul lui a demandé à plusieurs reprises si ça allait, qu’il n’avait pas l’air bien, ni d’avoir dormi. Pascal a reconnu n’avoir pas dormi du tout. Tristesse. Je me sentais malade.

    Quant Pascal et Paul sont parti, triste à mourir, je me suis habillée vitesse grand V et j'ai filé.

    En rentrant, j’ai bien sûr, vérifié mon natel, mais évidemment, je n’avais pas reçu de messages de Pascal. 2 jours sans nouvelles. L'enfer. Et au train ou allaient les choses, j’avais bien l’impression que je n’allais sûrement pas recevoir de messages de si tôt. J’étais super down. Il fallait que je fasse quelque chose, mais quoi? Lui écrire moi, encore? en 1er? Non, je n’osais pas. Lui téléphoner? Non plus. J’avais peur qu’il me raccroche au nez ou qu’en voyant mon numéro, il ne me réponde pas. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire?

    Super anxieuse, j’avais des trucs à faire et je me suis occupée. Tout pour ne pas penser. Je n’arrivais pas à trouver comment expliquer à Pascal ce qui s’était passé. Il me semblait avoir oublié quelque chose. J’étais super à cran.

    En milieu d'après-midi, je me suis recouchée, j’étais crevée. Dormir pour oublier, ça c'était un de mes trucs favoris. J’ai mal dormi. Une fois debout à nouveau, je suis sortie déposer mes dessins. Discuté un moment avec mon commanditaire sur la suite et des projets sur lesquels je travaillais pour sa boîte, voir comment les modèles sont sortis, etc.

    Sur le chemin du retour, il était 19h30, quant je me suis rendue compte que ce que j’avais complètement oublié... c'était de passer chez mon papa!! Hohhh, la vache, hoooh mince. Va falloir que je téléphone à mon papa pour m’excuser. Mon paps a dû être déçu. Pour me racheter, j’ai convenu avec papa que je passerais samedi pour la peinture.

    Encore un week-end compromis! Lice, ma nièce m’a appelé pour me demander si je pouvais les emmener, elle et son copain, dimanche matin à l’aéroport. Vraiment un week-end foutu encore. Je ne pouvais pas dire non, je l’avais fait pour son frère Marco lundi matin alors! Elle ne voulait pas raté son avion alors elle n’as pas demandé à ma sœur, sa maman. Mouais... samedi toute la journée peinture, dimanche matin aéroport. Ouais... j’étais maudite. C'était dingue, je n’arrivais pas à avoir la paix. 2 jours, c’était trop demandé? J’aurai aimé être fille unique du coup et ne pas aimer autant ma famille.

    Toujours pas de nouvelles de Pascal, je devenais folle.

    C’était jeudi soir, j’hésitais à sortir. Je croiserais Pascal peut-être... Comment est-ce que ça se passera? Est-ce qu’il me dira même bonjour? Etait-il fâché? Je devrais faire quelque chose, mais pour l’appeler, il fallait un peu de courage, et j’en manquais. Si j'envoyais un message à Pascal et qu’il ne me répondait pas, j’en serais malade. Je n’oserais plus rien tenté de raisonnable. J’étais mortifiée.

    Sortir? Ne pas sortir? ARFFF, je ne savais pas quoi faire. Mes potes avaient appelé, ils seront à l’endroit habituel. J’avais dit que je les rejoindrais plus tard, juste au cas où je me décidais. Mais, je me sentais mal. Je pouvais difficilement sortir et tomber sur Pascal si je n’avais pas pu discuter avec lui avant.

    Thomas m’avait envoyé des tas de messages comme à son habitude. J’y répondais. Il était le cordon qui me liait encore à Pascal, alors je ne pouvais pas le couper!!! Je n’ai pas osé lui demander s’il avait des nouvelles de Pascal ou ce que Pascal faisait.

    Ayant Thomas au bout du fils, il m’a semblé entendre la voix de Pascal. Gros Gros pincements au coeur. Ils étaient tous apparemment chez Thomas à boire des verres avant de sortir. Thomas insistait pour venir me chercher, que je lui manquais, qu’une soirée sans ma présence était une soirée gâchée... des tas de gentillesses, mais je préférais ne pas me retrouver pris entre 2 feux. Accompagné Thomas... ben voyons, autant me jeter en bas d'un pont! Fallait que ce soit Pascal qui me demande de sortir pour que je change d’avis. Je me sentais abandonnée et seule. En plus, c’était totalement de ma faute.

    Je tournais en rond comme un lion en cage.

    Finalement, je décidais de ne pas sortir. Je voulais laisser une chance à Pascal de me contacter avant. Pascal ne m’a ni appelé, ni envoyé de messages. Silence radio.

    Il ne m’a pas appelée, ni essayé de passer... Je me rongeais les sangs, alors les ongles y ont passés.

    Je connais les tons et variations de sa voix, la passion de ses baisers. ARF. Et s'il était en train d’embrasser une autre? De lui sourire en plongeant ses magnifiques yeux verts dans les siens? Je l’imaginais, elle, super jolie, avec un regard de louve. Je l’imaginais dansant avec elle, lui passant son bras autour de la taille, lui chuchotant à l'oreille, se mordillant la lèvre troublé,  la couvant du regard. J'e savais ce qu’elle devait ressentir quant il lui prend le visage entre ses mains... Dès qu’il l’a aperçue, il en était tombé raide dingue... Je crève, hohhh, trop dur.

    Envie de vomir. Je suis dégoutée. Super mal. Ma tête part en vrille. Peut-être que je n'avais été qu'un jeu pour lui. Il s'’était amusé et maintenant, hop, case poubelle, dégage... a-aaa-ou-tchhhh. Horrible. Les yeux ouvert ou fermés, les images défillaient. Insupportable.

    Difficile de trouver le sommeil. J’ai fini par m’endormir après avoir pleuré un bon coup. Ça soulage!


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  • Un peu naze le lendemain matin, un mal de crâne à faire péter la baraque, je me suis réveillée dans la chambre de Thomas!?! J’étais catastrophée. Qu’est-ce que je fichais là? Oh mon Dieu, et Pascal qui habite en dessous! Non, non et non. Ne jamais lui le dire, voilà. Mais, c'était impossible de cacher ça!

    Génial !!!! Ma tête me faisait un mal de chien. J’entendais Thomas bouger dans la pièce d’à côté. Tétanisée, je suis restée quelques secondes paumée, ne sachant pas si je devais m’évanouir de suite ou creuser un trou et m’enterrer dedans. J’étais mal. Impossible d’aller prendre ma voiture sans que Pascal s’en aperçoive. Il était près de 8h30, alors, ma voiture... Pascal avait dû se rendre compte qu’elle était restée là, donc probablement deviné que j’avais passé la nuit chez Thomas. GLUPS. Il était hors de question que je sorte d'ici tant que Pascal était chez lui. Je remerciait le ciel de travailler à la maison, ça m’évitait de devoir quitter mon abri tant que je n’avais pas trouvé une solution et surtout tant que Pascal était là.

    J’avais le moral en miettes dans les chaussettes.

    Thomas souriant est entré dans la chambre après avoir frappé pour savoir comment je me portais ce matin; Super Mal... mais j’ai dit; bien. Je n’arrivais pas à penser à autre chose qu'à ma voiture parquée là dehors, et son image grossissait dans ma tête. Catastrophe.

    Super embarrassée, j’ai demandé à Thomas de mentir pour moi. S’il pouvait ne dire à personne que j’avais dormi là et que si on lui posait la question, j’étais rentrée en taxi. Il m’a taquiné un peu en me disant que personne ne le savait à part Pascal. J’ai dit que justement, une personne de trop, quant je voulais dire, la seule personne à qui j’aurai voulu justement le cacher. Thomas ne comprenait pas ce besoin de garder ça secret. Il m’avait un peu déshabillée pour me mettre au lit, mais qu’il ne s’était rien passé. Typique fille, je me suis félicitée de n'avoir pas opté pour mon Slibar-Grand-Mère hier soir, hum... Paraît qu'à peine ma tête a rencontrer le coussin que je me suis endormie.

    OUFFF c’était déjà ça. J’étais soulagée. J’avais eu peur qu’il se soit passé quelque chose et que je ne m’en souvienne pas.

    Comme il était hors de question que Pascal me voit sortir de chez Thomas, j’ai prétendue ne pas être trop bien et je me suis laissée tombée dans le lit. Thomas est parti. Je me suis relevée, dès que j'ai entendu la porte claquer, pour courir à la fenêtre. En bas, j'ai vu Thomas parler avec Pascal. Et adorable Thomas lui a dit que j’avais dû abandonner ma voiture là parce que je n’étais pas trop bien hier soir, que j’allais passer la prendre dans la journée.

    Cachée derrière la fenêtre, je regardais Pascal, les mains dans les poches, faire le tour de ma voiture la mine sceptique. Il était à bout de bras, j’aurai voulu le toucher, lui effacer la mémoire, trouver les mots pour lui expliquer... ARF. Peut-être si je trouve les mots justes, je descendrais lui expliquer ce qui s’était vraiment passé. Paul est arrivé alors que Thomas partait. Ah ben, ça, si c'est pas la poisse? J’avais l’impression que j’allais être coincée chez Thomas encore un moment.

    Impossible de descendre défendre ma cause avec Paul dans les parages.


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  • Pascal semblait absent quant on est arrivé, alors je me suis sentie un peu rassurée. Si je pouvais me sauver avant qu’il ne rentre alors tout irait bien. Ça faisait peut-être 15mn qu’on était chez Thomas quant j’ai entendu la voiture à Pascal. J’avais une furieuse envie courir voir à la fenêtre mais je n’osais pas. Petit malaise en me rendant compte qu’il saurait que je suis chez Thomas à cause de ma voiture. J’avais mal au ventre.

    Sans le vouloir, j’anticipais le passage de Pascal chez Thomas. Il avait vu ma voiture, ça c’était sûr. Mais le temps passait et Pascal ne se montrait toujours pas. Pascal n’avait pas répondu à mon message du matin et ne m’envoyait pas de messages non plus. Mon natel restait absolument silencieux.

    Malgré la tempête dans ma tête, Thomas était de bonne compagnie. Il n’y pouvait rien que mon coeur avait fondu pour son meilleur ami et que depuis je ne pouvais fonctionner sans penser sans arrêt à Pascal. Et puis catastrophe...
    Thomas m’a préparé un cocktail. Stupide, j’aurai dû refuser.

    C’était censé me détendre, mais n’ayant rien mangé encore, j’aurai dû faire attention de ne pas en abuser. Trop préoccupée du pourquoi du manque de nouvelles de Pascal et du pourquoi il ne montait pas chez Thomas, j’avais perdu toute méfiance. Le  cocktail était délicieux, et je n’ai plus fait attention.

    Thomas est venu sur le sujet de ma visite chez Pascal. C’est là qu’il ma appris la meilleure nouvelle du siècle. Pascal et sa soeur Jess, n’était pas marié. Jess, allait venir pour planifier son mariage avec Pascal. Je me suis rendue compte que j’avais mal compris ce que Pascal m'avait dit. Que je suis bête, quelle tâche! Du coup, carrément euphorique, j’avais la tête qui tournait un peu et tout ce que Thomas racontait était drôle. Peut-être l’euphorie, l’alcool, je ne sais pas, j’avais oublié ma méfiance et Thomas m’a embrassée. Coup de chaleur. Ça m’a dégivrée d’un coup. J’avais chaud de chez chaud.

    Je n’aurai jamais dû venir... mais c’était un peu trop tard pour ça. Fallait que je parte tout de suite. J’ai dû me débattre un peu pour qu’il me laisse partir. Je me sentais super mal. Pourvu que Pascal n’apprenne jamais que je me suis laissée embrasser par son meilleur pote.

    Thomas m’a accompagnée à ma voiture. Il a essayé de me prendre dans ses bras, mais j’ai réussi à me défiler. Ciel, j’avais chaud. Et par dessus l’épaule de Thomas, je l’ai vu. Pascal nous observait, debout immobile à sa fenêtre. Ça n’a duré qu’un instant, puis il s’est détourné et a fermé ses rideaux. J’ai cru que j’allais m’évanouir.

    Il s’était détourné.... D’où il se tenait, Pascal aurait pu mal interpréter ce qui se passait près de ma voiture. J’avais peur et j’étais désespérée.

    Il s’était détourné! Il n’est pas sorti dire bonjour, il n’était pas monté chez Thomas et maintenant Dieu sait ce qu’il allait imaginer. Qu’est-ce que j’aurai bien pu faire... Lui crier qu’il ne se passait rien. Et ben, ça, ça n’aurait pas eu l’air bizarre!!! CRAP.

    Je n’étais pas très à l’aise et quand même un peu paff. Je n’étais pas vraiment en état pour conduire. Thomas m’a suggéré le taxi, alors on est remonté chez lui. J’avais mal au coeur et le moral dans les tongues. J’étais épuisée et sans énergie. Et pour clôturer le tout, stupidité et malheur suprême, je me suis endormie chez Thomas.

    Je crois que je n’aurai pas pu faire pire. Tout en une soirée, j’ai été de super contente à super malheureuse. Et côté action, de nul à pire désastre.

    Parfait !
     


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