• Barbecue c/o Thomas avec Pascal & Jess
    (15 août 08 - vendr)

     

    Les parents de mes petites têtes blondes devaient passer les reprendre au plus tard à midi... Tu parles!

    On ne peut jamais compter sur ma famille pour être à l'heure. Ciel, et dire qu'on est censé tomber du même arbre!!!! Candide, la nounou à Dylan était là, à midi pile. Mon frère, bien évidemment n’était pas là. On a dû l’appeler, GRRR. Il n'est arrivé qu'à 13h00, comme à 16h, il était encore en train de scotcher à mon canapé, j’ai dû, bien sûr gentiment, lui faire comprendre qu'il fallait... pssst... et que j’étais raide. Je devais ramener Kachouka, ma soeur n’étant pas là plus fiable pour venir chercher ma pupuce. Alors comme mon frère était encore là, je lui ai demandé de ramener ma puce.

    Kachouka avait passé un grand moment hier soir, sur Kazéo, sur le blog de SHUMA, consacré à TOKYO HOTEL. Elle est hyper fan. Elle a adoré. Les garçons, eux, sautaient partout. Son cousin Dylan, comprenant l’allemand lui a traduit un bout des conversations de son cher Bill, Elle était aux anges.

    Malgré ma timidité, et tous ceux que je ne connaissais pas, il m'était facile de me motiver pourra aller au barbecue organisé par Thomas, parce qu'il y aurait Pascal, mais le tableau était vite assombri par l’image de Jess.

    Je suis arrivée assez tard, au barbecue. Mon courage flottait au fond de mes pompes. La timidité et la foule m’aveuglaient. J’étais tellement tendue, que Je n’arrivais pas à repérer Thomas. Par contre, Pascal... j’ai tout de suite repéré sa silhouette et mes yeux sont tombés sur Jess à ses côtés. Pascal a dû sentir mon regard sur lui, parce qu’il s’est retourné et m’a tout de suite vue.

    Il a traversé la pièce pour venir me chercher. Jess s'est retournée pour regarder où il allait, alors j’ai planté mon sourire pote. Jess m’a fait un signe de la main. Même le le banal “Hey” de Pascal, faisait battre mon coeur un peu plus vite. HAHHH son merveilleux sourire et ses beaux yeux verts...

    Pascal m’a apporté un verre, il s’était souvenu que je buvais de la vodka “on the rocks” avec de l’eau plate en plus. Trop chou. Il m’a prit par le bras et on est sorti sur la terrasse. Il était si beau tout bronzé et ses yeux étaient pétillants. Probablement le plaisir d’avoir retrouvé Jess...

    On a commencé par les banalités habituelles, puis Pascal m’a dit qu’il reprenait sa promesse de ne pas parler, de nous, à Thomas. Que c’était son meilleur ami, il ne pouvait pas continuer à lui mentir. Qu’il avait failli à plusieurs reprises parler à Jess. Ciel, je ne veux pas qu’il parle à Thomas et certainement pas à Jess. Je lui ai rappelé qu’il risquait de se brouiller avec son meilleur ami.

    Pascal trouvait que ce n’était pas vraiment le lieu, ni l’endroit pour en parler. J’ai quand même réussi à lui faire promettre de ne jamais mentionner mon nom. Je n’étais pas prête à être bannie.

    Pascal devrait y penser aussi parce que ça allait lui faire plus de mal qu’à moi...


    On a pas eu le temps de finir la discussion que Thomas venait me happer pour aller me planter devant sa sœur, Jess. ARFFF. Pascal était resté sur la terrasse et nous observait. Qu'est-ce qu'il était beau quand même... Impossible de dire s’il était ennuyé ou pas. Devoir parler à Jess, était vachement embarrassant.

    Jess semblait très sympathique et je me suis dit que s’il y avait pas Pascal entre 2, on aurait sûrement pu être amies! Ouais, je la trouvais sympa, quelle poisse. J’aurai préféré que ce soit une pétasse! Caroline avait été rejoindre Pascal sur la terrasse et je lui enviais les sourires de Pascal. Elle ne pouvait pas s'empêcher de lui poser ses petites pattes velues dessus, mais bon, ce n'était plus à moi de lui sauter à la gorge...

    Jess me racontait son dernier séjour en Suisse, et que si Thomas n’avait pas insisté lourdement pour qu’elle vienne en Suisse, elle serait restée encore à New York. Elle aimait les grandes villes et particulièrement New York. Elle habitait la même rue qu’Heath Ledger et arrivait devant son appartement quant son corps a été sorti par les ambulanciers. ARGHH, ça m’a rappelé les tristes images de cette fameuse scène à la télé. Pauvre Heath. Elle en était encore choquée. Je l’écoutais parler et scrutais ses gestes, mimiques, ses sourires... Je voyais pourquoi Pascal était tombé amoureux d’elle.  Elle était vraiment très sexy et jolie.

    Pascal souriant, un bras par dessus les épaules de Caroline quittait la terrasse et venait dans notre direction, quant, à ma grande surprise, j’ai vu Brian.

    Il venait d’arriver avec sa dernière conquête en date, une jolie petite nana avec des cheveux tout bouclés, qu’il allait rapidement perdre dans la foule... Ca, c'était du Brian tout craché. J’étais trop contente de le voir. Je ne savais pas qu’il connaissait les garçons, à ce point là, pour être invité à leur petite sauterie! Après avoir salué la plupart de ceux qui étaient là, il est venu se plonger dans le groupe avec lequel je faisais semblant de parler. En saluant Pascal, je crois que ça lui a fait *TILT* que c’était “LE PASCAL” de qui, je lui rabattais les oreilles depuis des semaines, à cause du petit regard qu’il m’a lancé. Hum, mes joues ont chauffer un poil.

    Brian avait passé son bras autour de ma taille et un moment donné, il m’a chuchoté à l’oreille; “Pascal? Yeux verts, etc...”, et il a ri. Il était amusé et se moquait discrètement de moi et ça me mettait mal à l’aise. Pascal nous observait et ne parlait pas beaucoup. Jess et Thomas par contre... Brian connaissait aussi Jess, c’était évident. je nageais dans un brouillard épais, des bribes des conversations parvenaient difficilement à mon cerveau. J’essayais de ne pas remarquer les marques d’affections que Jess et Pascal échangeait, mais qui m’atteignaient comme des coups de couteaux. Chaque fois qu’il se penchait vers elle, même si je ne les regardaient pas directement, mais je les voyais.

    On était séparé, Brian était toujours à mes côtés avec sa copine et Thomas ne manquait pas de me mettre à l’aise en étant constamment dans les parages. De temps en temps, je croisais le regard de Pascal, à travers la foule, je lui faisais un vague sourire, qui me coûtait beaucoup.

    J’ai été me cacher un moment dans un coin de la terrasse question de prendre l’air. Il n’y avait même pas un petit vent pour me rafraîchir un peu. Malheur, Jess m’a trouvée, n’importe qui d’autre aurait été mieux.

    Elle m’a dit que Thomas m’aimait beaucoup et qu’il espérait qu’un jour, bientôt, que j’accepterai d’être sa petite amie. Elle savait que d’après son frère, je voyais quelqu’un d’autre, mais elle se demandait pourquoi personne n’avait jamais vu cet autre gars. Hum, bonne question!!! Ensuite, Jess a commencé à me faire des confidences; Pascal ne l’avait pas touchée depuis qu’elle était arrivée. Ca l'inquiètait. Jess ne pouvait pas imaginer comme cela pouvait me rassurer et me faire plaisir, mais de suite, la culpabilité m’a envahie. En fait, c’était hyper gênant. Elle aurait pu se confier à n’importe qui, mais à moi? pas terrible.

    J’ai regardé Pascal, qui, un peu plus loin, parlait avec ses copains et ressenti un gros coup de tendresse pour lui. J’aurai quand même préféré ne pas le savoir. Il m’a vue en train de le regarder. Je n’ai pas su décrypter la petite grimace qu’il a eu, en remarquant que je parlais avec Jess.

    A part le petit moment passé avec Pascal sur la terrasse, je n’ai plus été seule avec lui. Mais, il n’était jamais loin. J’ai dû subir de le voir rigoler avec Caroline.

    Paradoxalement, Caroline a passé pas mal de temps avec lui, plus que moi en tous cas. Par contre, dès que Jess approchait d’eux, Caroline se tirait. C’était louche. Je suis presque sûre que Jess devait le penser aussi. Pascal semblait un peu mal à l’aise quant il sentait que je l’observais avec Jess. Pas avec Caroline, parce qu’avec elle, il était comme d’habitude. Par contre, avec Jess, Pascal semblait faire attention à ses gestes, parce que je croisais son regard embarrassé de temps à autre, par exemple quant il prenait Jess par la taille ou qu’ils se faisaient des bisous. Ou était-ce encore mon imagination!!!!

    La soirée à été assez pénible, mais il fallait bien que j’affronte la réalité, un jour ou l’autre. J’avais peur que Pascal prenne l’habitude de me fréquenter en copain!


     


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  • Complètement stressée aujourd’hui pour recevoir les enfants; fallait faire les courses, terminer les trucs administratives encore en suspens pour n’avoir rien d’autre à faire quant les enfants seront là. J’étais un peu crevée encore...

    Thomas m’a invitée à aller dîner avec lui.

    Du moment que ce n’était pas chez lui... quoique... Mais, je n’arrêtais pas de penser à Pascal. J’avais tellement envie de le voir ou au moins entendre sa voix! Hésité, mais après avoir ré-écouté les messages vocaux qu’il m’avait laissé, j’ai appelé sa boîte vocale. Hum... il va se demander qui a pu appelé autant sa boîte sans laisser de message. Je rougis d’agir comme une stupide midinette. Même s’il m’avait dit que je pouvais l’appeler quant je voulais, je n’osais quand même pas le faire. Ça me rendait malade d’avoir tellement envie de le voir.

    J’essayais de me rappeler, la sensation d’hier soir, lovée contre lui, même si on ne parlait pas. Et en y repensant, je ne savais pas du tout où on en était? Si j’ai bien compris, maintenant que Jess est là, c’est over? Mais, il avait eu envi de me voir? Ciel, merci, parce que je n’aurai pas osé l’appeler! Mais qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire “juste en ami”?

    ARFFF, voilà que je recommence à disjoncter !

    Le contacter et le harceler voudrait dire que j’acceptais la situation, ou plutôt, la situation ne me dérangeait pas. Pauvre Pascal, ce serait aussi le mettre dans de beaux draps!!!

    Soit il me rembarrait, ou il craque, et il se retrouverait le cul entre 2 chaises. MOUAIS! Et moi aussi...

    Ou peut-être... peut-être qu’il ne voulait pas être trop méchant avec moi, alors il était venu prendre la température hier soir? BRRRR, alors je me suis comportée comme une idiote, parce que maintenant il sait forcément que j’étais dingue de lui... IIIIAK. Non, non non, s’il était venu prendre la température, le “soyons amis”  était justifié, mais il n’était pas obligé de rajouter que je lui manquais, ou qu’il avait tellement envi de me voir! Aussi, il ne se serait pas donné la peine de me laisser des messages vocaux, que je pourrais même faire écouter à Jess, si l’envi m’en prenait... sinon il serait vraiment idiot, et idiot, il était loin de l’être!... ARF, est-ce que je n’essaie pas de me trouver toutes les excuses de la planète pour continuer à espérer??? ARF, comme Patricia? ARGRHH.

    Peut-être aussi, essayait-il de me garder sous le coude comme “bouche”-trou”? Oui, mais si c’était le cas, il ne m’aurait pas servi le coup du “soyons friends”? Et il serait monté chez moi, hier soir, on était seul ou il m’aurait embrassée? Et il m’aurait servi, les phrases du genre; “on ne peut pas se voir pour l’instant, mais bientôt” et des trucs de cette sauce là!

    Ou c’était vraiment fini, mais pour ne pas être trop vache... non... Sinon, il ne m’aurait pas laissé de messages vocaux! Il ne serait probablement pas passé. Ou serait passé, pour être sûr que je l’ennuierais pas et m’aurait juste servi le truc “amis”!

    OUH-LA-LA, j’ai le cerveau qui fume! Mais alors, c’est terminé... oui ou non?

    Oui; sinon, il m’aurait appelé depuis? Oui, bon il l’a fait, mais juste pour dire que je lui manquait. Ça c’est pas dur, n’importe quel idiot peut faire ça! Même si c’était pas fini, il ne pouvait pas vraiment se tirer toute une soirée pour me voir... elle est là et habite sûrement avec lui. IIIIIeerk, ils dorment ensemble, il l’a serre dans ses bras le soir et lui chuchote, de sa voix chaude et tendre, qu’il l’aime... Non non non, je ne veux pas y penser. Mais ma stupide tête continue... Oh-la-la, c’est le brouillon total dans ma tête. Je n’arrive pas à penser à autre chose. Il faut vraiment que j’arrête ça! Mais comment on fait pour arrêter de penser???? Mince le chien veut sortir, et j’ai un jeton en travers de la gorge. Oh, le chien, oui, bon... le sortir...

    Je suis sortie faire un jogging infernale pour essayer de me défouler et me fatiguer, mais la machine infernale continue, les images défilent devant mes yeux... Il lui fait des bisous dans le cou, au creux de l’oreille. Ces mêmes bisous qu’il me donnait il y a pas si longtemps. Et sur les épaules...

    AHHRRR, je deviens dingue... J’ai le souffle coupé, je suis obligée de m’arrêter de courir et essayer d’arrêter les larmes qui montent aux yeux. Ça y est, j’ai mal au ventre, une grosse boule joue au ping-pong dans mon estomac...

    Mince, il faut que j’arrête de penser à Pascal, parce qu’hélas, l’image de Jess vient mettre des interférences dans mes visions. Et je dois ranger et enlever tout ce qui traîne qui pourrait être un danger pour les enfants... et il faut que je me prépare pour aller manger avec Thomas.

    Pourquoi est-ce que j’ai accepté... poisse. Voir Thomas me ramène à Pascal.

    Son offre d’amitié n’était qu’un no-nos? Il était passé pour bien me faire enregistrer qu’il n’avait pas l’intention de me revoir autrement que comme amie! Ohhhrrr, ce serait... horrible! STOooooP! STOP.

    Ça y est, je suis remontée en mode-taratata encore... mais je n’arrivais pas à arrêter ma tête...

    Il fallait que j’arrive à ordonner mes neurones et que je réfléchisse aussi froidement que possible, comme s’il s’agissait du problème d’une copine... voilà ça c’est mieux... Si je voulais vraiment savoir lequel, de tous mes scénarios, était la bonne... Je n’avais pas 36 milles solutions... Fallait que je monte au front !

    Soit, pour lui c’est fini, et il n’appréciera pas trop mon intrusion, et mes tentatives, et me le fera comprendre assez rapidement. Cela voudrait dire, qu’il s’était bien amusé, mais maintenant, ma petite, circule, BASTA!

    Soit, il veut me garder sous le coude, et sera ravi si j’essaie de le voir à tout prix... et si je veux le garder dans ma vie... je devrais composer avec Jess. Et sera de ma faute, parce que, ce sera moi qui aurait été le chercher!

    Soit, il tient vraiment à moi, et il ne pourra pas faire autrement que de craquer! S’il craque, on se retrouvera dans la “M”, non... Il se retrouvera dans la “M”. Il perdra la plupart de ses amis et son meilleur ami de toujours!!!

    Et j’aurai ma réponse... Oh-la-la, je débloque!

    Pire que tout, c’est que je ne sais pas ce que je veux... Il me faut plus de temps. S’il craque... Je fais quoi après?

    Thomas était tout adorable. Il avait organisé une soirée barbecue chez lui vendredi soir et voulait que je sois sa “date”. C’était une soirée pour Jess.. Il voulait qu’on sorte un soir, que les 4; Pascal, Jess, lui et moi... BHHH... Non, merci, pas envie. Je me demande ce qu’en penserait Pascal tiens! Pour le vendredi, je ne savais pas si je devais y aller ou pas, mais c’est vrai que j’avais envie de voir Pascal...

    Avec les enfants, c’était super cool. Ça m’a débrancher et évité de penser. Ils se sont amusés comme des fous et se sont couchés à plus de 2h du matin. J’ai essayé de ne pas trop penser à Pascal en me noyant dans un film d’action-suspens; Mind Hunters.


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  • Passé une journée stressante à rattraper ma léthargie des 2 derniers jours!

    Les enfants ont appelés pour me demander s’ils pouvaient venir dormir ici ce soir. Ça ne m’arrangeait pas des masses. J’étais encore crevée de mon week-end en enfer!

    Après réflexion, je me suis dis que ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée!!!! Si je les prenais dormir jeudi soir, ça m’empêcherait de faire la bêtise de sortir en espérant voir Pascal. Tomber sur Pascal voulait dire, voir Pascal avec Jess. Et ça, c’était trop insupportable pour l’instant. Je ne pourrais pas supporter de les voir ensemble, IEK.

    J’ai donc appelé ma nièce, Kachouka, pour proposer de la prendre dormir jeudi soir. Ma soeur m’a dit qu’elle a sauté de joie avec un gros “YES”. J’ai donc ensuite organiser aussi avec les 2 autres petits mecs, ses cousins. TOP. Je voulais faire d’une pierre 2 coups. Après ça, j’étais tranquille pendant un moment!

    Donc, même si je le voudrais, jeudi soir, je ne pourrais pas sortir... YES!

    Le soir, Patricia a essayé de me faire sortir pour aller traîner dans le bar où traîne son type de l’autre soir. Celui qui ne l’a pas rappelée. Elle devenait un peu... Je n’en avais aucune envie... beurk. Le mec ne l’avait pas rappelée, je n’avais pas trop envie qu’elle aille se ridiculiser en le poursuivant. Mais bon, qui j’étais pour lui donner des conseils, hein! De plus, je n’en avais pas envie parce que, demain soir, j’avais les gamins, et les gamins, ça épuisent!!! Alors, j’ai appelé Alex (Alexandra), une cops à moi qu’elle connaît aussi, et elles sont sorties ensemble.

    Patricia ne conduit pas, alors Alex est passée la chercher. Quant elle est descendue rejoindre Alex, elle m’a appelée pour me demander de descendre parce qu’Alex voulait me voir. Je leur ai demander de monter mais elle tenait à ce que je descende. En descendant, Patricia a trouvé Pascal devant la maison, et il lui a demandé de me faire descendre... OHHH Pascal, tu me torture!!! Ça m’a coupé les pattes...

    • *Je voulais te voir... J’avais peur que tu ne veuilles pas me parler?*
      (I needed.. I... I wanted... I had to see you! I was affraid you wouln’t want to see me?)

    Pascal savait qu’il n’aurait pas dû venir, ni me harceler de cette manière (oh chouchou, harcèle moi tant que tu veux, voyons!). Que ce n’était sûrement pas correct. Pascal voulait que je sache que, je pouvais l’appeler à tous moment, demander ce que je voulais, qu’il serait toujours là pour moi.

    Ça me touchait. Qu’est-ce que j’aurai bien pu faire? Partir en courant? Le voir me rendait faible. Tous les souvenirs de lui, tous les bons moments, tous revenaient en vrac me hanter, et me rendait encore plus faible. J’étais trop contente de le voir... mais en même temps, je savais que ce n’était que reculer pour mieux sauter... une souffrance lente et à petit feu!

    Je m’étais faite violence pour ne pas répondre à ses messages et ne pas l’appeler. Je ne pensais pas le revoir de si tôt. Je ne voulais pas parler, parce que tout ce que j’aurai pu dire était que j’avais envie de faire partie de sa vie.

    Pascal espérait qu’on puisse essayer d’être simplement amis. Il ne voulait et disait ne pas pouvoir se résoudre à ne plus me voir, mais qu’il n’avait rien d’autre à m’offrir que son amitié. Des amis? ARFFF. Être seulement une amie? Je ne pense pas que j’y arriverai non!

    C’était toujours mieux que rien, mais ce n’était pas grand chose non plus.

    J’ai essayé d’être forte, et je lui ai dit que c’était difficile pour moi de le considérer que comme un ami. Alors, c’était peut-être mieux de ne plus se voir, en tous cas pas pour l’instant...

    ARRHHH, mais qu’est-ce que je raconte? J’ai envie de le voir, même si c’était pour avoir seulement une mini-trini place dans sa vie. Non, non, non, je ne pouvais pas dire ça à haute voix. J’avais plein de questions qui me trottaient dans la tête; Est-ce qu’elle vit chez lui? Est-ce qu’ils ont...? Comment il a fait pour être là? Que des conneries en fait, ça ne me regardait pas.

    Je n’ai pu que dire; “Et qu’est-ce qu’on fait maintenant?”. Il a souri. ARHHH, ce sourire unique... ce sourire qui me fait tomber les chaussettes. J’allais fondre, il aurait fallu que je me rentre et que j’arrête de le regarder.

    • - "Et si on restait là, sans rien dire?"
      Les mains dans les poches, il a haussé les épaules avant d'ajouter encore;
    • - "J’ai peur de dire des bêtises si je continue à parler”

    Faiblasse. Il m’avait trop manqué. J'avais peur de ne plus le voir et j'en souffrais. Je ne savais pas comment faire pour le contacter et je n'osais pas. Il aurait très bien pu ne rien tenter, et ça, ça m'aurait fait hyper mal au coeur. Ca aurait voulu dire qu'il en avait rien à cirer.

    Je n'aurais probablement pas osé faire quoi que ce soit pour essayer de ne pas le perdre. J'aurais attendu de le croiser au hasard des boîtes. Et ça, c'aurait pas été top. Et j'admire les hommes qui osent, ceux qui reste lâchement en attente que la nana fasse le 1er pas, ne m'inspire pas.

    Je me suis jetée dans ses bras, il m'a serré très fort. J'avais envie de sentir sa présence, de le toucher. Je n'aurais peut-être pas dû, mais je l'aime. Appuyé contre sa voiture, on est resté comme ça sans rien dire jusqu’à ce qu’il s’en aille.

    J’ai remarqué le bleu à sa mâchoire, mais je n’ai rien dit. Probablement le sport!


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  • Pas entendu Brian partir au boulot, il m’a laissé dormir. Il m’a réveillée  à midi et on a mangé ensemble. J’avais un peu surmonté ma mélancolie, j’étais en meilleur état. Pas encore la top forme, mais mieux. Ensuite, il m’a déposée chez moi.

    Je savais que Pat ne serait pas là avant 19h, donc je pouvais profiter de ma tranquillité encore quelques heures.

    J’ai finalement réussi à trouver le courage de rallumer mon natel.

    De petits bip-bips m’annonçaient que j’avais reçu des messages, mais j’étais sûre que je n’en avais aucune de Pascal. C’était bien le cas. Pourtant, il avait essayé de m’appeler. Ça m’a fait frissonner. GRRR, rien que ça me fait monter au rideau? Il m’avait laissé 2 messages vocaux que j’ai écouté encore et encore, juste pour entendre le son de sa voix.

    • *Pense à toi tout le temps. Je t’embrasse de tout mon coeur. Je sais que je n’ai même pas le droit de dire ça.*
    • *Même si tu ne me croira pas... tu me manques terriblement. xoxoxo*

    Évidemment, j’ai analysé chaque intonation, chaque mot, chaque bruit de fond... complètement débile!

    Quant Patricia est rentrée, elle m’a racontée son week-end, le type super qu’elle avait rencontré, etc... Bon, à mon avis, elle se fait des idées. Elle l’avait collé un peu vite. Il a dû trouver une excuse pour se débarrasser d’elle, et elle ne semblait pas s’en rendre compte. S’il ne l’avait pas pratiquement fichue dehors, elle serait encore restée chez lui. Ciel, quel scotch. Il lui avait promis de la rappeler. Mais moi, je pense qu’il ne la rappellera pas!

    Ciel, comme on voit mieux, quant on est pas concerné!!!

    J’ai essayé de le lui expliquer qu’il ne fallait pas collé quelqu’un comme ça dès le départ, ça fiche la trouille. Mais elle se trouvait toutes les raisons du monde pour se conforter dans sa connerie. Tomber sur des loosers, ou choisir le pire mec était devenu un art chez Patricia. Je ne sais pas pourquoi, elle tombe dingue, toujours du même genre de mecs qui la font tourner en bourrique.

    A peine à la maison, elle lui envoyait un sms pour lui dire qu’elle attendait son appel. J’ai appris qu’elle lui en avait déjà envoyé un déjà avant midi. Toujours aucune réponse. J’avais déjà mal au coeur pour elle, parce que je devinais déjà la suite.

    Dans quelques jours, s’il continuait à ne pas lui répondre, ni répondre à ses appels, elle irait chez lui, lui demander des explications. Patricia, fonctionnait comme ça. A chaque fois, elle allait pour se prendre des vestes, et rien à faire, elle continuait à fonctionner sur le même mode. J’avais beau essayer de la convaincre de ne pas aller se faire jeter, mais rien n’y faisait.

    J’ai chaque fois essayé de la faire sortir et lui faire rencontrer quelqu’un d’autre, mais rien à faire non plus. Quant elle croche sur quelqu’un, elle croche!

    Grimace... moi aussi, on dirait !!! Beurk...

    Elle voulait que je lui présente officiellement Brian... Elle le trouvait mignon. Ouai, il était mignon tout plein... Mais, Brian est un salaud fini avec les filles. Il les jette comme des cleenex. Elles ne duraient pas plus de 2 semaines! Lui présenter Brian??? Oh, pas une bonne idée!

    • 1) Elle est mon amie et je voudrais pas qu'il la fasse souffrir.
    • 2) Je ne veux pas me retrouver entre 2  quant  il faudrait lui expliquer ou  l'empêcher  d'aller ennuyer Brian.
    • 3) Je perdrais mon tendre-spécial-pote, parce que je pourrais plus débarquer quant je voulais, ni dormir chez lui, au cas où ça dure plus de 2 semaines!
    • 4) L'idée de  coucher avec le même mec que ma copine... iakkk. Plus question, au cas où, qu'il me touche après ça!
    • 5) .... Oh-la-la, pas question que je lui présente Brian !

    BAHHH, no way. Pas question que je lui organise un truc avec Brian.

    Donc, comme c'est mon amie, je lui ai expliqué mes raisons. Patricia a dit qu'elle comprenait, mais bon, je voyais bien que ça volait au-dessus de sa tête! Elle ferait de toute façon comme ça lui chante!

    Je n'arrêtais pas de penser à Pascal. Il fallait que je trouve un moment et le courage de vraiment me poser et réfléchir à ce que j'allais faire. Digérer que ce soit fini et que je risquais bien de le croiser, mais ce serait de loin, comme un étranger. Eviter à mon coeur de me jouer des tours en me faisant tourner la tête... ARF... Trop dur. Quand même écouté ses messages un petit coup... pour la route!

    Le reste de la soirée, on s'est empiffrée de glace, parlé mec dans tous les sens et on a ri a mort en regardant "About A Boy". Un de mes film préféré.


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  • J’étais tellement fatiguée, je me suis endormie comme une souche.

    J’avais plein de truc à faire ce lundi, mais j’ai tourné en rond dans mon appart. J’étais absolument incapable de faire quoi que ce soit. J’étais contente d’être seule. Pat avait rencontré un petit mec, avait dormi chez lui, et était partie directement au boulot sans passer par la maison. Tant mieux.

    Je traînais d’un coin à l’autre. Je ne me suis même pas donnée la peine de me changer. Il ne manquait plus que le nounours à traîner parterre derrière moi et le tableau aurait été complet. Pascal me manquait déjà PFFFFF....

    Natel coupé, porte fermée, j’avais décidé de ne pas mettre le nez dehors... je me dis ça et je tourne la tête pour voir mon pauvre chien qui, lui, a envi de sortir... Poisse! Si c’était l’hiver, j’aurai enfilé un manteau par-dessus tout ça, et, je serais sortie le balader, tel quel. Mais c’était l’été... il a fallu me changer!

    J’espérais un petit signe de Pascal, mais je savais qu’il n’y avait aucune chance. Jess, sa chérie, était là maintenant. Alors inutile d’allumer mon natel. Je savais que c’était fini. Que je ne le reverrais plus. Que si je le revois, ce ne sera qu’un étranger et plus mon Pascal. Ca, ça me faisait trop mal.

    Je me suis plantée devant la télé... merveilleuse invention que la télé! Je n’ai aucune idée de ce que je regardais, et j’ai passé mon temps à zapper. Ma tête essayait de tourner en "mode-débile", mais avec la télé ou la musique à fond, elle avait de la peine à démarrer. Tant mieux.

    J’ai fait de longues balades avec mon nounours, et j’admirais les merveilles de la nature. Quelle chance quand même d’être ici plutôt qu’ailleurs.

    Vers le milieu de l’après-midi, j’ai commencé à m’agiter à l’idée d’être bientôt envahie par ma scouateuse3. Poisse, aucune envie. Brian... j’avais envie de voir Brian... Non... envie de voir Pascal... Mais Pascal, c’était pas possible. Dans mon état de mélancolie, j’avais un peu peur de faire une bêtise en allant voir Brian, mais... j’avais envie de le voir.

    J’adore Brian. Avec lui, je suis moi, je peux être moi. Je ne sais pas pourquoi, mais il me comprend, me complète.

    Il n’était même pas nécessaire de parler, si je n’en avais pas envie. Je n’avais pas besoin de faire semblant que ça allait ou pas. Je pouvais juste être moi et c’est pour ça que je l’adore.

    Brian ne m’a pas posé de questions.

    On a regardé la télé, aucune idée quoi, mais j’étais au chaud et en sécurité dans ses bras.

    Il m’a un peu raconté ses dernières aventures, les potins amusantes. On a commandé des pizzas, qu'on a grignoté en regardant Pearl Harbor. J’ai pleuré quant Ben Affleck a été porté disparu et que Josh Harttnet est venu annoncé la nouvelle à sa fiancée, et quant il est mort à la fin... SNIF. C’était la xème fois que je regardais le même film, mais c’est tellement bien fait, que je ne m’en lasse jamais.

    Je tombais de sommeil.

     


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  • Jess, La Fiancée, Ma Rivale
    (10 août 08 - Dimanche)

    Ben voilà... Ça devait arriver un jour ou l’autre... Jess était arrivée!

    Je le savais, mais j’avais voulu l’ignorer. Faire semblant, que ça n’allait jamais arriver. Ouais, je coulais, et c’était de ma faute! J’avais moi-même attaché une grosse pierre à mon cou et j’avais sauté à l’eau. Bien fait pour ma gueule!

    Torturée par ce qui se passait dans la chambre d’à côté... celle de Pascal! Presque pas fermé l'oeil. ARHHH. Horreur, malheur... y a pas une chanson qui.. bref! Le coeur dans les tongues, pas faim, de mauvais poil, envie de voir personne, les yeux éclatés... Bref, la top forme. Je me suis pas reconnue dans la glace. Parfois, faudrait éliminer ça des chambre tiens! J’avais les yeux tout bouffi, 1h d’eau froide et chaude n’ont servit à rien. Après une nuit de folie, à me torturer la tête, j’avais décidé d’arrêter les lamentations!

    J’avais bien failli aller me faire consoler par Thomas, mais bon, c’est un peu trop mec ça! Et je n’avais pas envie de me retrouver les 4 fers en l’air! J’avais juste envie d’être dans des bras amis, retrouver la position foetal, se laisser bercer et dodo. Il me fallait Brian, mais Brian n’était pas là.

    Pascal était bien sûr déjà en bas. Pas de Jess à l’horizon? Baah, elle devait encore dormir. Coup de crosse à l’estomac, en croisant le regard de Paul, qui bien évidemment, savait pourquoi j’avais une tête à faire peur.

    Mon estomac et ma bouche était en grève. Pas faim. J’ai encore servi le réchauffé de mon rhume des foins et éternué avec application pour étayer mon histoire. Le pire, c’est  qu'au fils des heures quant ça dégonfle... ça n’est pas régulier!!! Carrément mortifiant! Evidemment, avec mon nez qui virait au rouge, je ne pouvais pas gagner le concours du sex-appeal aujourd’hui!

    La queue entre les jambes, j’ai subi le déjeuné. Heureusement, Thomas rentrait dans les 1ers et m’a proposé de redescendre avec lui. Mais en attendant, je devais défilé avec cette tête là.  J’évitais autant que possible la compagnie. Dans mon coin, Je faisais semblant de lire.

    Pascal est venu s’asseoir près de moi, GRRR, je n’avais pas envie de le voir. PFFFF, il me demande si ça allait? Quelle question idiote! Si ça allait? Ouais, c’est la fête! Ça baigne, ça se voit pas, non? Je le voyais se pencher en avant, grrrrr. J’ai continué à fixer mon livre. Il m’a pris le livre des mains, et il a hoché la tête; “La mécanique hein!”. AGRHHH, j’avais pris le 1er livre qui m’ait tombé sous la main pour me donner une contenance. Contenance, qu’il venait de jeter au chiottes. POISSE. Il a posé mon bouquin, m’a attrapé par la main pour me tirer dehors.

    Pascal... Ahhh Pascal... Il fait des fois, des trucs absolument énervants, et malgré ça, j’arrive encore à trouver ça chou. Je dois être tarée! Pourquoi est-ce qu’il fait des trucs pareils, ça me fait fondre, et fondre... béh, j’avais déjà la tête d’Elephant Man, ça pouvait pas être pire!!! Mais je l’ai suivi sans résistance. En sortant, il a lancé, comme quoi “on allait acheter des croissants”.

    Dans la voiture, on pouvait entendre les mouches voler sur le dos. ARFFF. Pascal m’a tendu ses lunettes de soleil qui traînaient dans la voiture, sans un mot. Je crois que même down, je l’adorais quand même, pourtant, je voulais le détester. Il a effectivement acheté des croissants, du pain, etc. Je suis restée dans la voiture. Pascal m’a ensuite proposé d’aller acheter ce qu’il faut pour mon “supposé” rhume du foin et des gouttes pour les yeux. On s’est arrêté au retour. Pascal a jeté 2 des pipettes, question de donner le change au retour au chalet. Malin, j’y aurais pas pensé.

    Au retour, on s’est arrêté et Pascal m’a fait descendre de la voiture. Je n’avais pas desserré les dents depuis le chalet. Il a enlevé les lunettes, GRRRR, je ne voulais pas qu’il me regarde, mais il m’a quand même forcée à lever la tête. Il ne manquait plus qu’il me sorte un truc du genre; “T’as vu ta tête” et suis finie. Mais il a juste dit; “Bravo” avant de me serrer tendrement dans ses bras.  Pascal savait bien pourquoi j’avais les yeux bouffis. Étonnamment, il semblait peiné. BAHHH peut-être mon imagination!

    En rentrant, Pascal a posé tout ça sur la table, y compris les affaires de la boulangerie. Paul a eu un petit sourire en coin, mais Thomas a marché. Tout attentionné s’occupait de moi comme si je m’étais pété une jambe. C’était chou et je l’ai laissé faire. Je me sentais bébé. Pascal s’est effacé. La plupart de ceux qui doutaient de mon état semblait avoir gobé mon histoire finalement, sauf Paul et bien sûr Pascal. Mais mon honneur était sauf.

    Une Jess rayonnante est descendue prendre son petit déjeuner quant tout était prêt. Elle est venue s'assoir à côté de moi et semblait concernée par l'état de mes yeux... iiiiiaïe. Elle a posé ses mains sur les miennes en me disant que ça avait l'air mieux. Pascal nous a jeté un coup d'oeil grimaçant, Paul avec qui il discutait était carrément amusé. Moi non!

    Mes yeux dégonflaient et ça piquait, alors je ne me suis pas gênée pour me frotter les yeux. Ça jouait parfaitement avec mon histoire. Tout le monde me conseillait d’arrêter sinon, ça allait empirer, mais ça piquait trop.

    Après le déjeuner, Thomas voulait prendre la route. j’étais soulagée, je voulais rentrer chez moi. Il m’avait semblé que ce week-end avait duré une éternité. Thomas voulait m’inviter à manger, mais j’étais épuisée.

    Je rêvais seulement de rentrer m’enfermer dans mon dôme.


     


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  • Jess... Jesssss...

    Pascal aurait dû se glisser hors de ma chambre avant le matin, mais il s’était endormi. Quelle poisse! Comme la chambre à Pascal était à côté de la mienne, on a entendu Ethan frapper vigoureusement à sa porte. C’est ce qui nous a réveillé. Les garçons avaient prévu d’aller faire de la grimpe entre mecs avant le déjeuner. Trop tard, Pascal ne pouvait pas sortir dans le couloir, n’est-ce pas! La plupart de ses potes étaient déjà parti quant il est descendu.

    En attendant le retour des autres pour déjeuner, j’ai lu un peu, en restant scrupuleusement à l’écart de Pascal. En rentrant, détendu par le sport, Thomas est venu me cocooner et me raconter leurs sorties. Fini la mauvaise humeur d’hier soir. Tout le monde semblait détendu... fatigué, mais de bonne humeur.

    Pascal m’a attrapé dans un petit coin, un peu avant le déjeuner, pour me faire des bisous. Je l’adore trop. Collé comme des siamois, on s’embrassait et un raclement de gorge nous a fait sursauter. Paul nous avait surpris. Embarrassée, je me suis éclipsée laissant les garçons. On avait perdu l’habitude de rester sur nos gardes, c’était pas de chance. 2mn d’inattention et voilà; pris la main dans le sac. Ciel, ça aurait pu être Thomas, et s’aurait été la cata!!! J’ai juste entendu Pascal demander à Paul de garder ça pour lui. Ils sont restés un sacré moment à discuter. Après, un peu gêné, j'ai évité comme je pouvais de me retrouver face à Paul.
     
    En fin d’après-midi, la plupart d’entre nous avons été faire une sieste question de se retaper pour la longue soirée à venir. Thomas jamais fatigué d’essayer, m’a proposé de faire la sieste avec lui, en tout bien tout honneur, promettant de ne rien tenter. Je ne pouvais pas faire ça. Comme je n’ai pas capitulé, il est parti avec une équipe faire une partie de bowling.

    Discrètement, Pascal et moi, avons filé dans l’aile inhabitée. Chaque moment qu’on pouvait passer ensemble, que tous les 2, était précieux, alors on s'en privait pas. On somnolait quant on a entendu une voiture et du bruit dans la cour. On ne savait pas que quelqu’un était venu frappé chez Pascal. Après nous avoir surpris ensemble, Paul se doutant que Pascal pouvait être avec moi avait aussi frappé à ma chambre. Mais ça, je l’ai su plus tard.

    Pascal a été jeté un coup d’oeil par la fenêtre, quant il s’est retourné, il était devenu tout pâle. Il a seulement dit "Oh Boy!", et son "Oh boy" ne prévoyait rien de bon. Pascal s’est habillé à toute vitesse. J’ai été voir à la fenêtre, il n’y avait pas grand chose à voir. Pourtant Pascal était blême, sa mâchoire se contractait nerveusement; “Il... Il faut que j’y aille... C’est Jess... ”. Et il a filé. C’était... bizarre! Et Jess? Quoi Jess? Pascal est revenu et m’a serré très fort. Il m’embrassait tout en s’excusant, et il est parti.

    AHGHHH... Quoi??? Jess était là???!!!

    Un gros gros trou s’était creusé sous mes pieds. Je pourrais même pas dire combien de temps, je suis restée les yeux écarquillés, assise sur le lit à regarder la porte. J’avais l’estomac tout retourné, des fourmis dans la mâchoire. Je me sentais comme quant on a un exam et qu’on a pas étudié et qu’on se sent malade à l’idée d’aller en classe... Je n’arrivais même pas à me mettre debout sur mes pieds, parce que j’avais aussi des fourmis dans les jambes.

    Jess... je connaissais son nom, mais... j’avais fini par l’oublier. Elle était devenue abstraite, un peu comme si elle n’existait pas. Comme si elle n’allait jamais apparaître. J’étais un peu perdue. Et je ne voulais pas rencontrer Jess. La rencontrer la ferait exister, et je ne voulais pas qu’elle existe. J’avais une grosse boule dans la gorge et l’estomac. Je ne me sentais pas très à l’aise.

    Dans le salon, ils étaient tous assis dans les canapés près de la cheminée... Et JESS était là!

    Et elle était là... Assise sur les genoux de son Pascal, les bras autour de ses épaules. Thomas m’a aperçue et m’a appelée pour me présenter à sa soeur. Pascal a baissé la tête, il n’osait pas me regarder. Barbie était joyeuse et discutait avec sa copine. Paul m’observait, mais j’en avais rien à cirer, c’était un cauchemar. Thomas m’a pris la main, et j’ai dû saluer Jess. Elle m’a prise dans se bras pour me faire la bise.

    C’était surréaliste! J’avais l’impression de regarder la scène, pas de la vivre. Et je ne voulais pas la connaître, ni la trouver sympathique, ni l’apprécier. Malheureusement, elle avait l’air sympathique...

    Jess est une vrai bombe nucléaire, toute pétillante, de longs cheveux noires tombant en cascades dans son dos. Elle était vraiment très belle. Rien à voir avec moi, vraiment super jolie. Quel coup de poignard! Je venais d'être réduite à la taille d'une punaise. Je me demandait ce que Pascal avait bien pu me trouver? Elle était absolument parfaite... et pire que tout, ils allaient vachement bien ensemble. Si ça avait été possible, je me serais suicidée dans le verre, de je-ne-sais-quoi, qui tremblait dans mes mains.

    Je n’entendais rien de la discussion, j’avais les oreilles bouchées et la cervelle en vrac. Les morceaux se baladaient un peu partout sous mon crâne. De temps en temps, quant je pensais que personne ne pouvait me voir, j’observais Pascal qui souriait en écoutant Jess parler. Elle avait un sourire Pepsodent, tout en parlant se serrait contre lui, ou ils se faisaient de petits bisous. IARK.

    Chaque bisou étaient comme des milliers de petites flèches brûlantes qui me piquaient.


    Pascal avait l’air heureux, et ça me rendait malade.

    ARFFF. Je devrais être heureuse pour lui? C'est qui, qui a inventé une idée aussi stupide... Etre heureuse pour lui, OUI, si c'était avec moi... huh!  Ils avaient l’air complice et si complémentaire. J’enviais Jess à la folie. J’aurai aimé être à sa place et avoir les bras de Pascal autour de ma taille. Etre celle, vers qui, il se penche pour pêcher des baisers. C’était atroce. J'avais le coeur dans les tongue et lui, il était heureux!!!.

    Si j’avais pensé qu’hier soir, le regarder embrasser les autres filles étaient insupportable, alors là, j’avais pas de mots pour exprimer ce que je ressentais à les regarder. Du coup, j’ai regardé un peu autour de moi. Caroline avait l’air aussi dépitée que moi, ça réchauffe! Elle restait à bonne distance. De toute façon, Pascal avait l'air inaccessible!

    J’ai pu m’éclipser dans ma chambre, pour aller m'effondrer en miettes et pourtant, je ne voulais pas pleurer. Je ne voulais pas avoir les yeux tout bouffi. Et, je ne pouvais pas redescendre comme ça, et il le fallait pourtant avant de me couvrir de ridicule. Ciel. Thomas est venu frappé à ma porte. AGRRR. J’avais les yeux éclatés. Ça faisait plus d’un 1/4h que je me pressais de l’eau froide sur les yeux. Comme j’avais peur de redescendre seule...

     AOUTCH, en voyant mes yeux, il m’a demandé ce que j’avais. Assez maladroitement, il m’a demandé direct, si c’était à cause de Pascal et Jess? HEUHHH... j’allais pas lui dire la vérité, il est fou ou quoi! J’ai inventé une attaque de mon rhume des foins. Je lui ai dit que, j’avais dû renifler ou toucher quelque chose qui a titillé mon allergie. Et que je passais une mauvaise journée d’attaque et que j’avais rien pris avec moi. Thomas a rigolé et il a paru super soulagé.

    Je savais que j’allais devoir me taper les réflexions et les regards en coin des autres aussi. POISSE. Ça n’a pas raté! “Qu’est-ce que t’as? T’as pleuré ou quoi?” RRRHHHH.

    C’était assez pénible d’être dans les parages et de devoir voir Pascal et Jess. Il était évident qu’ils étaient en couple. Ils avaient l’air heureux ensemble. Pascal avait l’air de m’avoir oublié, il semblait détendu et... heureux. Ça faisait mal à voir. Il n’avait d’yeux que pour sa Jess et écoutait avec intérêt tout ce qui sortait de sa bouche. Je n’existais plus.

    Je me suis tirée sur la terrasse, d’où je pouvais les observer et grimacer à ma guise. Heureusement que personne ne pouvait me voir! La plupart d’entre eux se connaissaient bien, à part Caroline et Alexia. La complicité et tendresse entre Pascal et Jess me faisait un peu beaucoup mal. Puis, Pascal s’est levé pour se diriger vers moi sur la terrasse. Ça m’a donné chaud et l’impression d’avoir les joues brûlantes. Je n’avais pas envie de lui parler.

    Pascal s’est confondu en excuses. Qu’il était désolé. Mais désolé de quoi? Pourquoi les gens disent qu’ils sont désolés quant, ils ne sont pas responsable d’une chose. Qu’est-ce que ça veut dire; désolé? Quant tu te pète une jambe, on te dit; “Oh, suis désolé”... Pourquoi? Ils t’ont pas poussé? Ils étaient même pas là! Il était désolé, il ne savait pas qu’elle venait, ni qu’elle était rentrée. Qu’il regrettait de m’imposer ça. Qu’il ne savait pas quoi dire, à part qu’il était désolé. J’ai finalement osé le regarder. Ciel, il me faisait fondre, du coup, je me suis sentie super down triste. Pascal avait les yeux aussi un peu triste, il avait l’air mal. On est resté debout silencieux, côte à côte. Et pour la 1ère fois, c’était pénible d’être là, ne sachant pas quoi se dire. On est resté comme ça, jusqu’à ce que Thomas vienne me chercher pour la projection DVD.

    J’avais le vague à l’âme, j’avais besoin de câlins, d’être rassurée et consolée. Très naturellement, j’ai laissé Thomas me prendre dans ses bras et je me suis collée à lui. Bizarrement, j’ai pensé à Brian. J’avais envie de voir Brian. Si j’avais été à Lausanne, je me serais enfuie chez Brian. Par moment, Pascal nous jetait des regards en coin. Je n’arrivais pas à savoir s’il était soulagé ou ennuyé...

    Impossible de supporter plus longtemps de les voir ensemble, je me suis réduite dans ma chambre et j’ai pleuré. Une vraie madeleine. J’ai même compté les heures qui restaient jusqu’au départ. Je voulais rentrer. Si j’avais eu ma voiture, je serais sûrement partie pendant la nuit.

    Je souffrais le martyre. De toute façon, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Je savais qu’il était pris et j’ai foncé quand même. ARFFF. Pascal avait essayé de m’avertir, de gentiment de me tenir à l’écart, je n’ai rien voulu savoir. J’ai persévéré jusqu’à ce qu’il capitule, sachant qu’il avait un faible pour moi. Bon, je ne pensais pas que Jess ressemblerait à une Top Model, mais j’aurai dû m’en douter. Mais alors, qu’est-ce qu’il pouvait bien lui avoir plu chez moi? Il se rappelait plus à quoi ressemblait Jess? Il avait des troubles de la vue ou quoi?

    J’ai entendu gratter à ma porte, j’ai pensé que c’était Thomas, alors je n’ai pas réagi. Mais, c’était Pascal. Qu’est-ce qu’il faisait là? Comment avait-il pu s’échapper? Bahhh, je crois que je me fichais du comment. Je l’ai laissé me serrer dans ses bras, c’était désespérément bon  et en même temps ça faisait hyper mal.

    Il me serrait très fort, me caressait la tête en murmurant qu’il était tellement désolé. Oui, parfois, le mot “désolé” peut faire du bien... Ciel que j’aimais le son de sa voix. Puis il est reparti la rejoindre. Si j’avais eu des somnifères, j’aurai avalé une dose pour dormir de suite. Parce que ma tête, elle, était complètement en folie, les imaginants ensemble dans tous les sens. Comme sa chambre était à côté de la mienne, j’avais peur d’entendre des bruits que je ne voulais pas entendre, alors je me suis bouchée les oreilles.

    C’était douloureux et aussi la pire nuit de ma vie!


     


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  • WEEK-END AU CHALET
    (8 août 08 - vendr)

    Le jeu de la bouteille (jeu des baisers) tourne mal...

    Dormi comme un bébé dans les bras de l’homme que j’aime. Et je l’aime à la folie. Terrible. J’espère que ce sera toujours pareil, mais hélas, je sais bien qu’avec le temps, on oublie pourquoi on aimait tellement quelqu’un. Le train-train quotidien reprend du service, et paf, un jour on éprouve juste de l’affection ou on y pense juste pas, on a juste l’habitude de la présence de l’autre. BEURK, je commence à flipper ou quoi ?

    Je me suis réveillée la 1ère, et je le regardais dormir. Quant je me suis levée pour aller à la salle de bain, j’ai vu ses mains me chercher. C’est toutes ces petites choses que j’adore chez lui. Quant je suis venue me recoucher, il a posé sa main sur mon bras.

    Quant j’ai caressé sa joue, il a ouvert un oeil en grimaçant. ARFFF je n’aurai pas dû le toucher, j’aurai dû le laisser dormir. J’aurai été folle de rage, si on m’avait fait pareil, tiens! J’adore son sourire ensommeillé... ARFFF, je vais arrêter de dire, j’adore, j’adore, parce que pour l’instant, j’adore tout chez lui alors...

    Je sais bien que, j’essaie de lui trouver des défauts. J’aimerai en trouver un petit paquet, que je stockerais quelque part sur mon disque dur (mon cerveau), pour pouvoir tempéré un peu mes sentiments. Parce que là, franchement, je tombe direct dans le bébête show. Même son; “Hey Babe” j’adore. Pourtant, c’est juste un petit bonjour-coucou de rien du tout. Ha oui, il faut vraiment que je récupère mes capacités moteurs bientôt, sinon, je suis perdue.

    On a traîné le reste de la matinée au lit, pas trop envi de se lever. Le temps était mezzo-mezzo.

    • Qu’est-ce que t’as pensé, la 1ère fois que je suis venue chez toi, comme ça en pleine nuit? (moi)
      Il a eu un petit rire.
    • Que t’étais gonflée... (Pascal)
      Il riait. En fait il se fichait de moi.
    • Sérieusement? Quelle est la 1ère chose qui t’a traversé l’esprit? (moi)
      Il m’a attrapée et m’a recouchée et me regardait un peu moqueur. GRRR. Peut-être que je n’aurais pas dû demander. J’avais l’impression qu’il allait rire encore, mais non. Mais il souriait toujours.
    • La 1ère chose huh? (Pascal)
      J’ai hoché la tête comme je pouvais.
    • Shit! Je me suis dit ”Shit” (Merde). (Pascal)
    • Merde? Tu t’es dit... merde ? Alors... (moi)
    • Je me suis dit que tu avais dû lire dans mes pensées... J’étais... Ouais, t’avais lu dans mes pensées. J’avais envi de te voir, mais pour éviter toutes tentations, j’étais rentré plus tôt. Thomas et toi ça avait l’air de fonctionner... (Pascal)
    • Pourquoi tu ne m’as pas demandé de partir? (moi)
      Il a souri de plus belle avec un petit gloussement amusé.
    • A ton avis? (Pascal)
      Il a ébouriffé mes cheveux... comme si je l’étais pas déjà assez!!!!
    • Et tu le sais bien. J’avais trop envi de te voir et... tu étais là... Impossible de te dire de partir. Il y avait pas grand chose à dire. J’étais... foutu. (Pascal)
      Il riait toujours...
    • Allez.... vient là miss questions! (Pascal)

    L’après-midi, on a été mangé dehors puis se balader. Comme c’était chouette d’être libre, d’être ensemble, de pouvoir se serrer l’un contre l’autre sans avoir besoin de vérifier si personne n’était dans les parages, de se toucher, se faire des bisous, d’avoir son bras autour de mes épaules, se tenir par la main. Traîner dans les boutiques, faire les courses. C’était vraiment super chouette.

    Pascal m’a offert un bracelet et moi, un pendentif avec une petite médaille en forme de coeur. La vendeuse a demandé si on voulait y graver quelque chose. Alors, on a graver la 1ère lettre de nos 2ème prénom, un A&J, pour Josh. Perso, je trouvais que ce n’était pas une très bonne idée, mais Pascal y tenait.

    En fin d’après-midi, il a fallu rentré. Pascal était un peu triste, et n’avait pas vraiment envi de rentrer. Il a commencé à proposer tout un tas d’idées farfelues, comme dormir à l’hôtel ou rentrer à Lausanne puisque tout le monde était là pour le week-end... C’était trop chou, je l’adore. Mais c’était pas possible.

    Le temps avait passé trop vite. J’avais l’impression qu’on venait juste d’arriver. Flûte. Retour en arrière, retour à la raison. Il fallait de nouveau faire attention à tout un tas de petits riens. Plus de petits bisous tout le temps, faire attention à chacun de nos mouvements, de nos paroles. AFFFF, j’étais aussi triste que Pascal sinon plus. Il ne me lâchait plus la main et la serrait fort, ou me collait contre lui sans arrêt. Rien que ces petits gestes d’affections réussiraient à faire craquer n’importe quel glaçon!

    A la maison, on a profité encore un peu de notre tranquillité et solitude à 2. Là encore le temps à passé trop vite. On était quand même un peu stressé, on savait que les 1ers arrivants allaient arriver d’un moment à l’autre. On était encore dans les bras l’un de l’autre quant on a entendu un bruit de voiture.

    C’était Paul, il n’était pas tout seul. Il était monté avec Caroline et Alexia. Il était un peu surpris de me trouver là, je le voyais au regard-question qu’il adressait à Pascal, mais il n’a rien dit. En moins de 2h, tout le monde était là. Je me sentais légèrement seule avec tout ce monde que je ne connaissais pas vraiment et j’étais, quelque part, vraiment soulagée par l’arrivée de Thomas.

    Parfois, on fait des trucs pas vraiment cool et on ne peut pas vraiment s’en empêcher. C’était presque automatique que je me sois rapprochée de Thomas. Il semblait qu’ils se connaissaient tous et depuis un moment. Me sentant un peu à part, je me suis réfugiée auprès de Thomas. Il en était très content, et ce n’était pas vraiment terrible de ma part.

    De temps en temps, je croisais le regard de Pascal qui se tenait à une distance respectable. Bien sûr, la question de comment j’étais arrivée là avant tout le monde a été posée et j’ai servi le bobard prévu.

    On était 14;
    Antony - Rafael - Lucas - Ethan - Paul - Mickael -Thomas et Pascal
    Sophie (Barbie) - Cassandra - Emma - Alexia - Caroline et Moi...


    Pascal s’est proposé pour préparer à manger. Caroline et sa copine, Alexia et Paul l’ont secondés. Je suis restée avec Thomas. Ils s’amusaient bien dans la cuisine d’après les rires qui transpiraient jusqu’au salon.

    Une fois qu’on a mangé, une autre équipe; Thomas, Lucas, Cassandra, une nana que je ne connais pas et moi avons débarrassés et tout fichu dans le lave-vaisselle.

    Quant on est revenu au salon, les choses étaient bien partis... Caroline était assise entre les jambes de Pascal, à ma place grrrrrrrr. Elle a proposé de jouer à un jeu débile, le jeu de la bouteille qui tourne;

    Le jeu des baisers. AOUTCH...


    On était tous un peu casquette, tout le monde à trouver l’idée du jeu de la bouteille géniale et une super idée pour commencer un week-end d’enfer. Je  n’avais pas envie de jouer, Pascal n’était pas chaud non plus. Je n’avais pas envie d’embrasser qui que ce soit à part Pascal...

    Le couple désigné par la bouteille devait se lever et s’embrasser pendant 30secondes. BRRRR, ça peut être long 30secondes! Si une fille tombait sur une autre fille, c’est le garçon à sa droite qui s’y colle, idem dans l'autre sens. S’il s’arrêtait entre deux, ils devaient recommencer. On s’est mis en cercle, Pascal s’est assis en face.

    A 2 contre 12, on avait pas le droit de refuser de participer. On a dû se plier à la majorité. J’avais un peu les papillons, je n’avais pas envi de voir Pascal embrasser une autre fille! J’en avais mal au ventre.

    Comme c’était son idée, Caroline a lancé le jeu. J’avais la frousse qu’elle tombe sur Pascal, je n’arrivais pratiquement pas à respirer parce que je ne voulais absolument pas le voir embrasser une autre fille, encore moins Caroline. La bouteille de Mickael a pointé sur moi... oups... je n’avais pas pensé à moi... Je devais aussi embrasser les autres garçons... AOUTCH... j’avais oublié de penser à ça.

    La 1ère à tomber sur Pascal était Cassandra.

    J’avais des palpitations. Pascal s’est plié de bonne grâce au jeu. J’avais une grosse grosse boule dans la gorge, je ne voulais pas regarder, mais je n’ai pas pu détourner le regard. J’avais le coeur qui flottait au fond de mes baskets. C’était une torture de voir ses lèvres se poser sur celles de Cassandra, de voir la main de Pascal dans son dos. Pour moi, c’était carrément horrible à regarder. 30secondes c’est infernalement long!

    Après, c’était à Pascal de faire tourner la bouteille et il est tombé sur Caroline. L’enfer ne faisait que commencer, Pascal devait embrasser Caroline pendant 30 longues secondes. ARFFFFFF. Je suis contente de ne pas rougir, mais j’avais les oreilles cramoisis.  J’étais à cent lieu en-dessous de zéro. Torture suprême, et je n’ai pas pu m’empêcher de regarder. Peut-être la curiosité, voir s’il l’embrassait de la même manière qu’il m’embrassait moi.

    Elle a balancé ses bras autour de ses épaules. Milles coups de poignards dans le coeur et coup de massue en voyant Pascal la prendre par la taille. Pascal souriait. Je scrutais tous les petits détails. Grâce au ciel, il n’a pas pris son visage entre ses mains, il ne l’a pas serrée plus fort non plus.  La torture de ces 30secondes étaient atroce. Elle lui passait les mains dans les cheveux, s’était collée à lui, posé ses mains sur sa nuque... sa nuque à moi, GRRR. C’était carrément indécent. Après il a ri. Je faisais semblant de rire aussi. J’espère seulement que mon rire jaune ne s’est pas remarqué.

    Pascal a lancé la bouteille et il est à nouveau tombé sur elle. Il a jeté un coup d’oeil dans ma direction. De mauvaise foi, je me suis dit qu’il avait fait exprès. ARRHHH. Et re-torture de 30secondes. L'enfer.

    J’ai nagé dans le flou après, souriant parce qu’il le fallait, riant en entendant les autres rires, bref, je faisais semblant de participer. Pascal essayait de capter mon regard au passage, mais je ne pouvais pas le regarder. Je nageais entre tristesse et colère. J’avais chaud et je coeur qui battait irrégulièrement... J’étais pas au top.

    En faisant tourner la bouteille, Caroline est tombée, cette fois sur Thomas. Il y a eu moins de manifestations. Elle ne lui a pas labouré le torse, ni passé les mains dans les cheveux.

    Paul. On était plutôt gêné mais bon c’était le jeu, n’est-ce pas! Puis en tournant la bouteille, je suis tombée sur Thomas. Zut, j'aurai dû viser!

    Je suis un peu sortie de ma léthargie quant j’ai dû embrasser Thomas. Thomas est tombé sur moi du 1er coup. Pascal a serré les dents, et a pris une grosse inspiration, mais je n’arrivais à pas voir s’il souffrait un peu quand même, puisque je n’osais pas le regarder. Après tout, ce n’était qu’un jeu! Je dois avouer que Thomas embrasse bien. Ça ne vaut pas Pascal, mais c’était pas aussi désagréable que je l’aurais pensé.


    Puis c’était mon tour de faire tourner la bouteille. Quant il s’agit de viser, je dois avouer que je ne suis pas si mal. Comme si mon cerveau mesure de suite la vitesse, la matière et le poids etc. Ça n’a pas raté... J’ai visé Pascal et j’ai eu Pascal. J’ai senti la tension de Thomas assis à côté de moi. C’était un peu gênant de s’embrasser devant les autres, mais en même temps, difficile de résister au plaisir de l’embrasser.

    Son petit sourire sérieux était trop irrésistible et ça me faisait fondre. Quant il m’a pris dans ses bras, il a dû se rendre compte que j’étais un peu tendue. Sa main s’est posé sur mon visage et il m’a caressé la lèvre du doigt et j’adore quant il fait ça. J’ai carrément fondu et oublié les autres. Avec lui, on avait l’impression d’être seule au monde... et 30 secondes, c’était court!

    Tout juste entendu les autres qui criaient que le temps était écoulé. Ses yeux me couvraient d’un long manteau vert, j’avais les jambes tout flagada. J’ai avalé ma salive avec peine, glups et le coeur qui cognait encore dans les oreilles.

    Thomas a poussé la bouteille avec énervement et a quitté le cercle brusquement. Thomas a jeté un regard furieux à Pascal en tournant les talons. Dans ma bulle insonorisée, j’ai vu  Pascal froncer les sourcils et faire la grimace avant de se décider à suivre Thomas en se grattant la tête.

    Le jeu était terminé, ça, c’était sûr!

    On les entendait se prendre la tête. Thomas accusait Pascal de faire exprès de l’agacer. Pascal lui demandait pourquoi au nom du ciel, il voudrait faire une chose pareille et lui a rappelé que ce n’était qu’un jeu. Puis Thomas lui a balancer que ça n’avait pas l’air d’être la 1ère fois qu’on s’embrassait... OUPS! Je me suis éclipsée hors du salon, j’avais la figure en feu.

    Je ne pouvais pas rester éternellement dans ma chambre sans que ça fasse bizarre. Il fallait que je redescende. J’avais un noeud à l’estomac. Thomas est venu frapper à ma porte en s’excusant.

    Quant on est redescendu, Pascal s’était assis et discutait avec Paul et Mickael. On ne s’est pas regardé, en fait, Pascal semblait m’éviter. Tant pis, c’était peut-être mieux comme ça. Thomas restait collé à moi, ça ne me gênait pas trop en fait parce que, j’étais assez mal à l’aise en croisant certains regards.

    Petit à petit, l’atmosphère s’est détendu. Un petit groupe s’est mis à jouer aux cartes dans un coin du salon, on les entendait s’exciter pendant la partie et rire. Près de la terrasse, Pascal discutait avec ses potes. Barbie était à côté de lui comme par le passé, ce qui empêchait un peu Caroline de l’approcher mais elle était vers lui. Paul, Alexia, la copine à Caroline, Ethan, Thomas et moi discutions près de la cheminée.

    Caroline, jamais à court d’idée a proposé une baignade nocturne dans la piscine. Alors on s’est fait une partie de piscine. Seul Pascal n’a pas voulu se baigner. Je savais pourquoi, hum! Les garçons l’ont jetés à l’eau et il a été se changer, mais il ne s’est pas baigné avec nous. Il est retourné au salon.

    Très tard, j’avais les yeux qui tombaient parterre, alors j’ai été me coucher. Il y avait encore du monde au salon. Thomas m’a accompagnée à ma chambre, et a essayé de se faire inviter à l’intérieur. Même si j’étais un peu casquette, je ne l’étais pas assez pour le laisser entrer.

    Tard dans la nuit, Pascal est venu me rejoindre. Je l’adore...


     


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  • Très excitée du week-end à venir.

    Tout un week-end ou je pourrais voir Pascal. Bon, aussi avec tout un tas d’autres personnes, mais Pascal serait là. Aïe, javais oublié de penser que je ne connaissais pas la moitié du quart des gens... Mince, je pensais à ça seulement maintenant que je me préparais. AOUTCH. Si j’y avais pensé avant, je ne sais pas si j’aurai dit oui... heum... si, si, j’aurai dit oui. L’idée d’être près de Pascal y aurait contribué. J’aurai dit oui, alors STOP à la boule à l’estomac.

    Parlé avec Pascal et Thomas au téléphone. Thomas voulait m’inviter à passer chez lui et ensuite sortir avec eux en boîte. Peux pas. Je lui ai dit que je ne pouvais pas parce que comme j’allais avec eux au chalet, il fallait quand même que je sorte aussi avec mes potes un peu. Et que, je devais au moins un soir, tenir compagnie à la cops qui scouate chez moi! Il a compris.

    Mais c’était pas vrai du tout...

    J’en ai marre des scouateurs. J’aime vivre seule  et ça me gonfle d’être le refuge des amis en détresse. Ciel, faut qu’ils se trouvent un autre refuge. Moi plus supporter.

    S’il croisait mes cops, il verrait bien que je n’étais pas avec eux... Bahhh... je trouverais une explication le moment venu.

    En fait, Pascal m’a proposé de monter un jour avant les autres. Que les 2. J’ai accepté tout de suite. Paul lui avait donc laissé la clef. Il ne devait en parler à personne. Thomas se poserait sûrement des questions, et se demanderait où Pascal avait disparu ce soir. Mais bon. Il avait dit à Thomas qu’il le rejoindrait en boîte sans intention de le faire. Juste pour ne pas l’avoir sur le dos ce soir. J’étais impatiente. Après moulte hésitation, on a décidé de ne prendre qu'une voiture. Si on me pose la question, j’ai pris le train et Pascal est venu me chercher. Question de ne pas me planter, on a pris les horaires.

    Le chalet, ou plutôt la baraque des vieux de Paul est absolument superbe. Grandiose, dirais-je. Des tonnes de chambres. Avec une aile légèrement séparée. On aurait bien voulu prendre nos chambres là, l’une à côté de l’autre, mais c’était pas possible. Il y avait assez de chambres dans l’aile principale pour tout le monde.

    Il y avait un énorme salon avec une énorme cheminée en plein milieu. C’était vraiment très beau. De superbes canapés de chaque côté et encore un salon dans le salon sous le balcon des escaliers qui donnaient dans les chambres.

    Il y avait 2 grandes chambres en bas avec cheminées, une bibliothèque où j’aurai pu m’installer pour lire tous ces livres. Ils étaient beaux, brochés avec soins. Bref, une vrai bibliothèque avec de beaux canapés en cuirs qui invitent à la lecture. De petites pièces un peu partout, pour poser les chaussures, les skis, les chaussures de montagnes. Une sorte de pièce froide ou on trouvait tout un tas de stock de nourritures de 1ère nécessité, un jardin d’hiver toute vitrée, une splendide, magnifique piscine intérieur... C’était vraiment très beau. Je ne savais pas que les parents de Paul étaient fortunés!

    En tous cas, on peut dire ce qu’on veut, mais l’argent, c’est bien!

    Ceux qui disent le contraire sont de sacrés idiots. Aucun n’a encore versé son trop plein sur mon compte en banque. C’est toujours seulement du bla-bla, des grenouilles à grandes bouches, quoi!

    Avant de visiter, à peine entré, j’ai jeté mes affaires au hasard pour lui sauter dessus. Hahhh, ce soir, il était à moi toute seule. Pas de sursaut, personne à l’horizon, on était tout seul.

    On a essayé presque tous les canapés, ils sont super confort. Le temps était à l’orage et il pleuvait très fort. Super romantique. Pascal a fait un feu pendant une pause, et m’a fait un grand chocolat chaud. Je l’adoooore.

    Même si je souri souvent, parce que c’est dans ma nature, j’ai jamais autant souri je crois. Je dois sûrement avoir les marques sur la figure.

    Pascal m’a fait le tour du propriétaire, ce n’est pas la 1ère fois qu’il y vient. On a choisi nos chambres à l’étage, côte à côte. Pascal a tenu à me faire à manger, je voulais l’aider mais il n’a pas voulu. Il est vraiment trop mignon à cuisiner torse nu avec son jean sans ceinture. Je lui avais emprunté sa chemise. Il est tellement bien foutu que, ça me foutrait presque des complexes. Je n’avais jamais trouvé aussi sexy de regarder un homme cuisiner à torse nu. Il a beaucoup de force dans ses bras super musclés. Le sport a quand même du bon... Je pouvais lui faire des tonnes de bisous et dévorer ses sourires. Et il souriait. Ses yeux verts étincelaient. Je ne savais pas que les yeux pouvaient étincelaient avant.

    J’ai été prendre une douche dans une salle de bain qui fait la taille de mon salon. Il y avait de tout. Un vrai musée. Toutes sortes de produits de douche, tout bien rangé et les linges pliés et rangés sur des rangées de porte linges. Pascal est venu me rejoindre dans la douche. Lui aussi a son sourire scotché sur la figure. On a pas fait l’amour sous la douche mais presque. Il y a rien de plus inconfortable que des douches, pas de prise, glissant, les carrelages reste froids même sous l’eau chaude. C’est un mythe débile inventé par je ne sais qui, mais il n’a jamais dû tester sinon il l’aurait su.

    Encore mouillés, on s’est rabattu dans sa chambre. Il fallait quand même penser à vider la voiture et ramener les bagages. Ce que Pascal a fait après le repas pendant que je débarrassais nos assiettes de devant la cheminée ou on a mangé à même le sol. J’ai rapidement donné un coup dans la cuisine. Aïe, mon côté maniaque qui ressort. Hélas, ça arrive de temps à autre!

    Je finissais quand Pascal tout trempé est venu me faire un câlin mouillé. Mon petit coeur était tout trempé, alors je l’ai aidé à s’essuyer. J’avais envie de le manger tout cru. Heum... Si ça avait été un de mes ex, j’aurai sûrement râlé, mais là... pas râlé du tout. Au contraire, ça m’a réchauffé. C’était bon de pouvoir lui passer les bras autour du cou, de me coller à lui comme une limace.

    Thomas, et quelques uns de ses copains, Barbie et Caroline ont essayés de joindre Pascal sur son natel. Il n’a répondu à aucun appel. Caroline lui a envoyé un message pour lui demander si elle pouvait monter avec lui demain... Hum, non! Il ne lui a pas répondu non plus. Ce soir, il n’était là pour personne, il était tout à moi. Je voulais que ce soir soit mémorable, pour qu’il ne l’oublie jamais et profiter de chaque seconde près de lui. Et j’étais contente qu’il semble éprouver la même chose.

    Thomas a aussi essayé de me joindre, mais j’ai pas répondu non plus. Je n’étais là pour personne aussi. J’ai même pas pris la peine de lire ses messages. Comme Pascal, je ne voulais laisser entrer personne dans notre bulle.

    Je suis cuite, raide dingue de lui. On venait de faire l’amour et on était étendu à papoter devant la cheminée, Pascal me caressait les cheveux en me racontant un de ces camps de vacances, celui où il s’était pété le genoux. Et Pascal a volé mon coeur, l’a enchaîné au sien, l’a emprisonné dans une tour, l’a accroché sur son tableau de chasse avec 6 mots;  “Je n’ai jamais été aussi heureux”. Il a sorti ça au milieu de sa phrase. Ça m’a touchée en plein coeur. J'étais une victime consentente.

    Il est un amoureux de amoureux-land. Pascal est super câlin, super attentif, chaleureux, aussi protecteur. Je l’adore. Même quant il fait autre chose, il ne manque jamais de donner un petit bisous au passage.

    On a passé la soirée papoter, beaucoup ri. Il me faisait de petits bisous sur l’épaule, les mains, un peu partout tout en parlant. Ca me faisait frisonner de partout. Il m’a parlé de lui de son enfance avec Thomas. On a évité soigneusement le sujet Jess, évité les sujets déprimants et évité de parler de ce qui nous pendait au nez. C’était comme un pacte secret.

    On s’est endormi très tard, épuisé. Je crois que, ni l’un, ni l’autre n’avait envi de dormir parce que le lendemain, les autres arrivaient.

    On avait envi que le temps s’arrête.


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  • Après le basket, Pascal est passé me chercher. Je n’étais pas prête bien sûr.

    Brian m'a réveillée avant de partir au boulot. Ouf, sinon je serais arrivée en retard chez papa. Avec Paps, on a enfin  fini de peindre les bois aujourd’hui... HEFFF... j’étais super raide. Lex, un copain qui travaille dans les télévisions est venu installer un décodeur chez mon paps. Dire qu’il y a encore des régions où on ne reçoit pas les chaînes françaises en Suisse!!! Et ça nous casse les pieds avec l’union européenne... J'hallucine!

    Pascal m’a emmené voir “Bangkok Dangerous” avec Nicolas Cage, que les francophones prononcent “SCAge”. Pourquoi une telle erreur dans la prononciation, aucune idée. Le pire, à la télé, en plus. Finalement, le mec au lieu d’être, Nicolas Cage, et devenu en francophonie; SCAGE!!!! Trop bizarre.

    Avec Pascal, je crois que j’adore aller au ciné à nouveau... hum.

    Depuis l’invention des DVDs, je ne mets plus les pieds au cinéma. Je n’aime pas trop la foule, et les bruits quant on essaie de regarder un film. En plus, avec mon bol, je me chope toujours la seule grosse tête ou géant de la salle bondée, surtout quant je ne peux pas changer de place. De plus, hum, j’aime regarder les films toute seule. Confortablement étalée sur mon canapé, avec mon pop corn, mon cendrier et mon petit café ou coca sous la main, Je peux mettre sur pause quant je veux ou pas du tout.

    Comme j’aime les films d’horreurs, mais qu’après, parfois, j’ai le trouillomètre à zéro, je prévois toujours un 2ème film, soit comique ou romantique, question de me détendre.

    “Bangkok Dangerous”, ha-ha! Je ne me rappelle de rien du film. Pascal m’a pris la main quant on s’est assis. Dingue comme j’ai le coeur qui se met à gigoter pour une petite chose comme ça. A peine, les lumière éteintes, on s’est embrassé, et encore, et encore... Jamais assez. Il embrasse comme un Dieu... heum oui, si Dieu a jamais su embrasser!!! Je lui décernerais la Palme d’Or et la médaille de Diamant, pas la médaille d’or, mais de diamant.

    Le seul autre à qui j’aurai décerné la Palme d’Or avant Pascal était Sam Alderson, un mannequin que j’avais rencontré aux Barbades. Avec Mick Jagger qui couinait ses chansons dans la chambre à côté. Et pour la bagatelle, là aussi Sam était un dieu ;))... C’était mieux que génial. Là aussi, Sam battait tous les autres que j’ai accroché à mon tableau de chasse. Mais Pascal, lui, c’est encore mieux que génial. C’est... le top du top. C’est un artiste...

    Presque tous les autres ont eu besoin de leçons! Du 1er petit copain qui pensait qu’embrasser voulait dire tourner sa langue dans ta bouche comme les hélices d’un hélicoptères (j’ai failli être dégoûtée à vie), ou celui qui te fait une nettoyage rectale des amygdales, ou celui qui te coupe l’envi de boire pendant un moment après t’avoir bavé dessus!! Hah oui, beurk, certains garçons auraient bien besoin de leçons, ou les filles devraient au moins le leur dire, au lieu de les laisser croire que c’était bien!


    Les fauteuils de cinéma ne sont pas très confortable, alors on a décidé de filer avant la pause. On est resté un long moment dans la voiture avant d’aller se balader main dans la main, au bord du lac à Préverenges.  Là, on était tranquille que personne ne nous tomberait dessus. On était quand même pas tout à fait tranquille, mais on avait envi de se sentir libre pour une fois.

    Pascal m’a avoué se sentir coupable d’avoir tout le temps envi de me voir, de m’appeler, de me parler, d’avoir tout le temps envi de me faire l’amour, comme en ce moment, qu’il avait de la peine à résister à l’envie de m’emmener chez lui et qu’on ne quitterait plus la chambre jusqu’à saturation...

    Ça m’a fait sourire, c’était trop chou-x. Il est trop désarmant quant il s’ouvre comme ça... bon j’avais envie de lui sauter dessus le couvrir de bisous et de lui dire que moi aussi, tout le temps... mais bon... je ne suis pas aussi expressive, sauf dans ma tête.

    La plupart du temps, il se disait qu’il fallait qu’on arrête de se voir, tant qu’il n’avait pas parler à Jess. Qu’il était un salaud, que ce qu’il faisait était dégueulasse. Mais en même temps, comment se connaître si on ne se voyait pas? Comment savoir si on tenait vraiment l’un à l’autre? Que ce n’était pas qu’un feu de pailles? Ou encore, l’attrait de la nouveauté?

    Là aussi j’avais envie de lui sauter dans les bras. Je l’aurai sûrement fait si j’étais une petite chose facile à porter.

    Aussi, qu’il avait un peu peur de ce qui allait se passer. Leurs familles étaient un gros soucis. Qu’avec tous les problèmes qui risquent de nous tomber dessus, il voulait profiter de chaque moment...

    Là, là j’avais envie de l’embrasser et lui dire que je l’aime.

    Il m’a avoué que dimanche soir, il avait essayé de parler à Thomas. Mais il en a pas eu le courage, il devait d’abord parler à Jess avant de parler à Thomas.

    J’ai sursauté. Je lui ai demandé de ne pas en parler à Thomas. Je ne veux pas qu’il le dise à Thomas ou pas encore. Pascal était un peu surpris. Je lui ai expliqué que s’il en parlait avec Thomas, je serais “persona-non-grata” et on ne pourrait plus se voir! Qu’il risque de non seulement briser son amitié avec Thomas, mais avec tous ses amis, qui seront forcé de prendre parti. Et Thomas saurait qui éviter, c’est-à-dire; moi.

    Pascal me dit que le plus on attendra pour lui le dire, pire ce sera. Si on se faisait surprendre, ce serait terrible. Thomas ne le lui le pardonnera pas. Que c’était gênant de l’entendre lui parler de ses sentiments, et de faire comme de rien. Que ce serait peut-être terrible au début, mais qu’il faudrait mettre cartes sur tables et advienne que pourra! J’étais pas d’accord avec lui.

    Si Thomas savait, je ne pourrais plus le voir aussi souvent. Thomas s’arrangerait pour qu’on m’évite. Je ne serais plus la copine qu’on invite comme ça. Je serais celle qu’on ne doit pas inviter. Que finalement, il se trouvera entre 2 chaises, devoir choisir entre son ami d’enfance, sa famille pour une nana!

    ARFFF... on est resté un moment silencieux, perdu dans nos listes des pours et les contres. J’en avais mal à la tête. Je ne voulais plus y penser. Je préférais rester dans l’ombre alors je le lui ai dit. Je préférais que Thomas ne sache rien, que personne ne sache rien, qu’il ne lui dise rien pour moi. Je lui ai fait promettre.

    Pascal a poussé un gros soupir; “Ouais... on est pas sorti encore de l’auberge”, et il m’a serré dans ses bras. J’aurai voulu y passer la nuit, là debout et il pouvait continuer à me caresser la tête jusqu’à la fin des temps et à me serrer contre lui.

    Pascal voulait qu’on aille chez lui, mais Thomas savait qu’on avait été au ciné, il surveillait peut-être. Je ne savais pas si c’était une très bonne idée même si j’en mourrais d’envie. Et il fallait aller récupérer ma voiture...

    En rentrant, je me sentais un peu vidée, inquiète. J’avais encore envie d’être avec lui, mais demain, il bossait. Et il fallait que je m’habitue à ne pas le voir tous les jours quand même!

    On a encore parlé au téléphone.

    Oui, Thomas surveillait quant il est rentré, il est passé lui demander comment était le film, si ça valait la peine d’aller le voir? Il a ri, et m’a demandé ce que j’en pensais, est-ce que le film valait la peine?

    J’adore trop son rire.


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