• Jeudi soir, j’ai emmené Nicole prendre un verre à Ouchy, dans le bar où j’avais rencontrer Pascal. Rrrrrhhhh, j’avais oublié mon porte-monnaie à la maison et c’est Nicole qui a dû m’offrir le verre. Non mais franchement!

    voir l'image en taille réelleEn rentrant, je l’ai retrouvé sur la table de la cuisine.

    Nicole m’avait demandé de lui montrer comment se faire un café, j’avais mon porte-monnaie dans la main et je l’avais posé sur la table. Je suis vraiment tête en l’air moi! En rentrant, on a encore bavardé jusque vers les 2h du matin et Nicole est partie se coucher. J’ai encore traîné sur mon ordi pour finalement me coucher à 6h du matin!!

    Et maintenant, je vais être naze!

    Vendredi, je me suis promise de l’emmener du côté de Montreux, question de ne pas rester tout le temps planté à la maison. Je ne peux pas demander à tout le monde d’être comme moi; une fanatique du cocooning!

    Il faisait beau. On s’est baladé au bord du lac et pris un verre sur une terrasse. J’avais pris ma caméra pour filmer un peu, je voulais préparer une petite vidéo pour Nicole comme souvenir.

    Maxou avait été un vrai Prince. Sage comme une image. J’étais une maman très très fière de son bébé. Il est resté couché à mes pieds, n’a pas fait de vilaines commissions sur le chemin. Faut dire que je l’avais sorti avant. Un chien plus que parfait.

    Après avoir passé la journée dehors, on était plutôt achevée. Aucune envie de sortir.

    *  *  *  *  *  *
    Mon Petit Prince s’appelle Max - (212-ven-31.juil.09)


    2 commentaires

  • Hum, ce n'est effectivement pas glorieux :xxx. Je crois que lui souffler le vent chaud-froid n'a pas aidé non plus (ça a même surement franchement aggravé les choses). En fait, je pense que tu devrais faire comme il te l'a demandé, lui dire simplement ce que tu penses, quitte à prendre des risques, et pas lui faire subitement la tête sans préavis. Il t'aime quand même énormément, pour supporter tout ça et continuer à te poursuivre partout comme ça. Cependant, je ne peux que trop bien te comprendre ; il y a pleins de moments comme ça où on réagit comme on ne voudrait pas réagir, où on fait la tête alors qu'au fond on a envie de sourire, où c'est plus fort que nous et on en dit trop alors qu'on ne le pense pas une seconde, ou bien encore on en dit pas assez alors que ça nous brule les lèvres. Et après on le regrette amèrement :xxxxx.

    Posté par Akemi-sama - Samedi 08 Août 2009 à 18:31


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    Embarassé J'ai pas pu m'empêcher de rire en lisant tes 1ers mots... moins après! C'est vrai... pas très glorieux !!! Je ne pensais pas être aussi craignos! J'étais décidée à lui parler, puis une fois devant lui, je me suis rappelée de mes grandes théories et lui avoir dit que je supporterais tout...  je n'ai rien osé dire! Je ne pouvais pas parler sans fondre en larmes, et j'aurai eu l'air d'une cruche. Oui, effectivement ces horribles moments où on fait le contraire de ce qu'on voudrait... et on regrette... je regrette!

    Suis trop nulle... mais je me rattrape ;)



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  • Arhhh quelle journée, suis ratiboisée! Je me suis couchée tard...

    Après des heures à me torturer et à essayer de ne pas me jeter sur mon natel pour ne pas réitérer ma bêtise, j’ai fini par le faire quand même. J’ai envoyé un message à Pascal en lui disant que je ne voulais pas n’être qu’une amie pour lui. Voilà c’était fait, je me sentais légèrement mieux. Au moins, j’étais franche.

    10mn plus tard, Pascal m’appelait. Il n’arrivait pas à trouver le sommeil non plus. Ça ne s’était pas très bien passé à l’entraînement. Non seulement il avait été en retard mais en plus il n’arrivait pas à se concentrer. Notre prise de têtes lui avait laissé un goût amer. Pascal n’avait pas envi qu’on passe tout l’été à se disputer non plus.

    voir l'image en taille réelleOn ne trouvait pas grand chose à se dire, on était à l’étroit dans un petit cul de sac, et  pourtant on avait pas envi de raccrocher

    • Je n'aime pas qu'on se quitte fâché... Je peux passer chez toi?

    Oh oui-oui, je n'osais pas le lui demander! J’avais envie de le voir même si je ne voulais pas parler. Il était d’accord, 20mn plus tard, il débarquait avec son air de chien battu. Il ne pouvait pas rester dormir. On avait juste le besoin de se serrer l’un contre l’autre. Dès que je me suis endormie, il est rentré chez lui. C’était bon de le savoir là jusque là. C’était rassurant et tellement agréable.

    Zut... Mais est-ce qu’il faisait la même chose avec Caroline? Il allait aussi la prendre dans ses bras jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Iaaak. Stop. Je ne veux pas laisser le mode-débile reprendre le pouvoir et me flinguer la tête. Stop.

    Dans la matinée, j’ai été réveillée par mon bébé Maxou, qui faisait les 100 pas de ma chambre à la porte d’entrée. Il avait besoin de sortir! Donc, je me suis levée pour le sortir. 10h du matin et j'avais encore la tête dans le c...

    Ma soeur m’avait envoyé un message, me proposant d’aller manger avec eux, et j’avais promis à Kachouka de passer l’après-midi avec elle. J’ai cherché une excuse pour annuler, parce que j’étais crevée et que ma copine de Belgique arrivait dans la soirée. Je voulais profiter d’un peu de solitude avant. Mais je n’aimais pas décevoir les enfants. Alors tant pis pour ma sieste, tant pis pour ma solitude, j’ai été chercher ma puce.

    On a pas vu l’heure passer alors finalement, j’ai emmené Kachouka avec moi pour aller chercher Nicole à l’aéroport et l’ai déposée chez elle au retour. Nicole et moi avons encore bavardé tard... Tellement de choses à se raconter. C’est fou tout ce qu’on peut se raconter. Je l’aime vraiment beaucoup cette nana ;)

    Je ne pourrais pas voir Pascal avant jeudi prochain... Hahhh tristesse, toute une semaine sans le voir... mais bon... j’espère que je lui manquerais à mort.

    De plus, Maxou veut tout le temps sortir, et il a de la peine à aller à selle. Arghhhh, Maxou m’inquiète. Il ne va pas trop bien. Je l’adore mon petit sac à puce...

    *  *  *  *  *  *
    Mélancolique et fatiguée! - (210-mer-29.juil.09)


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  • Arrrrrrh, j’ai regretté presqu’aussitôt d’avoir envoyé ce stupide message, disant à Pascal qu'il s'était trompé de numéro, et que ce n'était pas celui de Caroline. Zut, ne jamais parler d’une autre nana, comment est-ce que j’ai pu oublier ça. Trop trop nulle ma fille.

    voir l'image en taille réelleAprès ça, Pascal a arrêté les messages et les tentatives de me joindre sur mon portable. Silence radio. Ça me décevait. Il aurait dû continuer, au moins j’aurai senti qu’il cherchait sérieusement à faire taire la peine qu’il avait pu me faire. Mais c’est vrai, ça n’aurait servi à rien, je ne lui aurai pas répondu.

    Comme Pascal avait l’entraînement, je pensais pouvoir rentrer sans risque. Ben, je me trompais. Petit futé, il avait parqué sa voiture ailleurs et m’attendait sagement assis sur les escaliers. Aïe, comment continuer à être fâchée? Je ne l’étais plus, je ne faisais que semblant. Je ne voulais pas avoir tord, et pourtant...

    • C’est ce que tu appelle discuter? Dès que les choses se compliquent ou qu’on te dit quelque chose qui te contrarie, tu prend la tangente?

    Glups. Muette.

    • Et tu ne veux même pas me dire ce qui se passe dans ta tête? Tu pourrais me parler, même si c’est pour crier ou me traiter de tous les noms...

    Niet, pas un mot ne sortait de ma bouche. Je regardais autour de moi comme si ce qu’il me disait m’ennuyait. En fait, je comptais dans ma tête, de manière à ne pas écouter sa voix, ni le ton, ni le regarder, pas le laisser m’atteindre sinon je fondrais. Tout pour ne pas penser; “688, 689, 690, 700, non 691, 692..” C’est un truc que j’ai appris à faire quant j’étais petite pour éviter de laisser ma sensibilité ressortir et ça marchait toujours bien.

    • Je t’ennuie?

    Puis par surprise, il m’a attrapée par les bras et m’a secouée un peu. Ça m’a obligée à le regarder, et j’ai perdu le fils de mes calculs et mes yeux se sont mis à piquer un peu.

    • Répond...
    • Je n’ai rien à dire. Tout ce que je sais c’est que tu l’aurai choisie, tu aurais préféré me faire de la peine à moi plutôt qu’à elle.

    Il a eu l’air un peu choqué et il m’a lâchée.

    • Maintenant. on a plus rien à ajouter à ça, non? Alors tu devrais peut-être vite aller la retrouver, elle doit sûrement te chercher partout. Et ça ne vaut pas la peine de perdre ton temps à me parler. Rien ne changera ça.
    • Je n’avais pas pensé à ça... Jane... Je t’en prie, on va pas se disputer stp... En plus, ta copine arrive mercredi, non? Et on ne se verra pas pendant plus d’une semaine?

    voir l'image en taille réelleJ’ai voulu filer, mais il a retenu la porte.

    • Oh non! Pas question que tu prenne la fuite encore. Reste ici, on a pas fini.

    Arhhh, je ne voulais pas que les voisins puissent nous entendre, ce serait la honte totale. Alors je lui ai proposé de rentrer. Pourquoi est-ce qu’il était là? Il était dingue ou quoi? Il devrait être à l’entraînement, il allait drôlement se faire sermonner! Pascal était de super mauvais poil, mais l’air de rien, ça me plaisait. Il était tout mignon tout fâché, j’avais envie de le couvrir de bisous. J’suis vraiment pas bien, hein!

    • Jane? Juste pour dire, si on se retrouve dans cette situation merdique, c’est quand même en grande partie de ta faute, tu ne crois pas?

    Ï-aïe, il avait raison, mais pas question que je le reconnaisse.

    • On ne fait que se disputer ces temps-ci, ça me gonfle. Je pensais qu’on était plus solide que ça, et qu’on arriverait à tous affronter ensemble... Je me trompais?

    Je le voyais serrer les dents... Trop chou! J’oublie toutes mes grandes résolutions quant je le vois, c’était un peu l’enfer. J’allais finir par devenir une de ces gonzes chieuses à toujours provoquer des disputes. Pourquoi est-ce que je lui faisais subir ça? Pour finir, il allait finir par préférer retrouver un peu de calme et de paix auprès de Caroline ou même Jess parce qu’avec moi, parce que je serais devenue la reine des prises de têtes.

    • Tu devrais y aller Pascal, tu va finir par être en retard à l’entraînement.
    • Je suis déjà en retard, ça ne change plus rien. Tu crois que j’ai passé une journée sensas hier après que tu sois partie comme tu l’as fait?

    Waaaahhhh, j’ai failli dire; “sûrement, après tout, tu avais Caroline, non? Et au boulot en plus!”, mais je me suis mordue la langue à temps.

    • Et hier soir, tu as fait exprès de ne pas me répondre. Tu crois que j’ai passé une bonne soirée? Tu ne veux toujours pas me parler? Tu va rester muette?

    Ha ça, au moins, ça ne me dérangeait pas! Non, je ne pouvais pas parler. Mais comment lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas, que je lui en voulais de rien, que j’étais juste un peu conne ces jours-ci?

    • Bon, j’ai compris. Peut-être qu’on devrait utiliser ses prochains jours pour faire le point... et peut-être qu’on devrait juste être amis pour le moment... Il faut que j’y aille là.

    http://nsm01.casimages.com/img/2009/07/08/090708043451730254033507.jpgAïe, la baffe. Ça fait mal. C’était comme s’il m’avoir envoyé une droite. Tout à coup, j’avais les poils au garde à vous. Faire le point?  C’était encore pire, j’arrivais encore moins à ouvrir la bouche.

    • Super...

    Pascal m’a jeté un petit regard en coin, les sourcils froncés.

    • Super!

    Il a tourné les talons et il a disparu. Je n’allais pas le voir pendant plus d’une semaine. Je me sentais triste. Ouais... J’avais réussi mon coup, maintenant j’étais reléguée au rang de “l’amie”. Je ne voulais pas de son amitié. Si j’avais eu un peu de cervelle, je lui aurai couru après pour le lui dire. Au lieu de ça, je restais stupidement tétanisée devant la porte fermée.

    Tout le corps ankylosé, lourd, j’ai perdu le fils du temps. Je ne pourrais pas dire ce que j’ai fait. Probablement, que j’ai été me coucher pour oublier parce que je me suis réveillée toujours triste à mourir dans mon lit. L’angoisse m’avait tiré du profond sommeil comateux, il était un peu plus de 22h, Pascal avait sûrement fini l’entraînement. J’aurai voulu avoir le courage de courir le retrouver ou au moins l’appeler, ça enlèverait au moins le poids que j’avais sur le coeur, même s’il devait me rejeter.

    J’ai passé le reste de la soirée à me ronger les ongles et à regarder l’heure tourner! J’avais tout foiré. Je ne savais même pas comment j’avais fait pour en arriver à un résultat aussi merdique.

    *  *  *  *  *  *
    Soyons amis? - (209-mar-28.juil.09)


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  • Les messages d’Akemi-sama et Souricette m’ont fait frémir. Mince, elles avaient raison... Il faudrait mettre les choses au clair avec Pascal, mais j’avais peur... tellement peur!

    • Si je t’avais demandé de ne pas y aller, qu’est-ce que tu aurais fait? Tu y serais quand même allé?

    http://nsm02.casimages.com/img/2009/08/06/090806054711730254202141.jpgGros soupir? C’était quoi ce soupir, hein?

    • Oui, probablement.
    • Probablement? Ça veut rien dire, oui ou non?
    • Écoute, ça n’est pas arrivé, alors laissons ça stp.
    • Non. Je veux savoir. Parce que je sais que ça se reproduira, alors je veux savoir. Dis moi ce que tu aurais fait.

    Ahh, je connaissais sa réponse au petit regard qu’il m’a lancé... Oui, il y aurait été quand même. Plaf. Et ben, ça fait mal par où ça passe. Si j’avais pu être sourde et aveugle, j’aurai aimé là de suite.

    • Je ne pouvais pas la laisser comme ça quand même.

    J’ai eu une petite attaque de mutisme passager. Ma tête était en feu, des tonnes de pensées s’y bousculaient pour avoir la primeur, et je ne savais pas si je voulais les partager. Puis c’est sorti tout seul;

    • Donc, quitte à faire de la peine à une des 2... autant que ce soit moi... waouh!
    • Jane...
    • Ne me touche pas.

    Il avait essayé de me prendre la main ou de poser sa main sur la mienne, je ne sais pas, mais je n’aurai pas pu supporter de contact tant que je n’avais pas mis de l’ordre dans ma tête. Arf, le seul néon qui flachait dans ma tête était celui qui portait l’inscription; “Il aurait été rejoindre Caroline de toute manière."

    Le déjeuner passait mal, même mon café avait un goût de chiotte. Je manquais de souffle, il me fallait rentrer tout de suite, à la seconde. Je ne pouvais pas supporter d’être en sa compagnie, ni l’entendre, ni le voir. En même temps, j’avais envie d’être dans ses bras... Va comprendre!

    Il aurait fallu tout de suite, illico presto qu’il trouve comment, quoi, quelque chose pour tout effacer et que je puisse ne pas ressentir de la répulsion à être en contact avec lui. Mais rien... Moi qui rêvait d’être sourde, tout d’un coup, je l’étais. Je n’entendais plus rien, il me fallait juste atteindre ma voiture le plus rapidement possible, loin de lui, de son regard, hors d’atteinte. J’avais mal jusqu’à l’os.
    J’ai détalé comme une flèche, sourde et aveugle à tout ce qui ne ressemblait pas à ma voiture. 

    Ce n’était pas la meilleure de commencer le lundi matin en tous cas.

    Pascal a essayé de me joindre sur mon portable. Hun, il croyait s’en tirer avec un simple coup de fils? Dans la voiture, sur le chemin de la maison, j’avais un peu réfléchi; Pascal ne pouvait pas vraiment faire autrement. Même si ça m’enrageait de le reconnaître, c’était parfaitement normal qu’il réponde aux appels au secours de Caroline

    voir l'image en taille réelleAprès avoir essayé de m’avoir au téléphone, il a fini par venir chez moi. Il est arrivé pratiquement en même temps que moi. Rien que pour ça, bêtement, je ne lui en voulais plus. J’suis vraiment trop nulle. Comme je ne me sentais pas d’attaque pour parler, j’ai filé. Après avoir tourné en rond pendant plus d’1 heure, j’ai fini par rentrer. Il avait dû partir au travail.

    Impossible de dormir, travailler, regarder la télé. Rien. J’étais à fleur de peau. J’ai commencé un peu de tout, puis finalement, je suis partie prendre le café chez ma sœur comme à mon habitude presque tous les lundis. Au moins, ça me faisait
    penser à autre chose.

    Le reste de la journée, je me suis forcée à travailler un peu. J’avais aussi envie de me reposer et profiter de mon espace, sachant que pendant 1 semaine, ma copine de Belgique allait être ici. Il fallait aussi que Patricia se trouve un autre endroit où habiter, j’en pouvais plus. J’avais besoin d’être seule chez moi, je ne supportais plus de partager mon refuge.

    Pascal avait passé des heures à essayer de me joindre. Niet. Je ne répondais pas au téléphone. A midi, il a fait un saut chez moi, mais j’étais toujours chez ma soeur. Il essayerait peut-être de passer chez moi après le travail, alors j’ai filé chez Brian. Je m’étais pourtant promis de ne plus me reposer sur Brian pour un oui ou pour un non, mais là, je ne savais pas où aller d’autre.

    Puisqu’il ne réussissait pas à me joindre, il m’a envoyé des tonnes de messages, puis il a essayé de me retrouver. Il a même été jusqu’à voir chez Layne. Puis il a vu ma voiture chez Brian. Il a attendu quelques heures, puis il a compris que je resterais probablement chez Brian. Je n’étais pas d’humeur à lire ses messages, alors je les ai effacé pour ne pas être tentée plus tard.

    Par contre... Je lui ai envoyé un message pour lui dire; qu’il s’était probablement trompé de numéro, ce n’était pas celui de Caroline. Après ça... silence radio. J’étais déçue qu’il ait abandonné...

    *  *  *  *  *
    La semaine commence mal - (208-lun-27.juil.09)

     


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  • Dire qu’il avait osé sonner chez Brian... J’étais impressionnée!

    Tellement contente de le voir que j’en oubliais les raisons qui m’avait fait le fuir. Je savais juste que je ne devais ni lui sourire, ni lui sauter dans les bras. Je ne voulais pas le suivre, ni discuter avec lui parce que je n’arrivais pas à me rappeler la peine que j’avais ressenti, ni me rappeler les raisons de ma colère. De le voir avait tout effacé. Quelle poisse!

    voir l'image en taille réelleC’était un de mes gros gros défaut; l’oubli. La plupart du temps, quant je me dispute avec mon petit copain, je prends la fuite, parce que j’oubli trop facilement. Je ne veux jamais discuter parce que je ne me rappelle pas pourquoi j'étais tellement fâchée!

    Pascal voulait qu’on parle et Brian voulait nous laisser seuls. Je l’ai attrapé par la main, je ne voulais pas qu’il nous laisse. Alors Pascal a fait comme si Brian n’était pas là. Il avait vu que j’avais passé la nuit chez Brian la dernière fois, parce qu’il avait attendu des heures que je sorte. Ce soir, il m’avait cherché partout avant de me retrouver là.

    Brian l’a coupé pour me prendre de côté. Il se sentait mal à l’aise d’être planté là au milieu de notre conversation. C’était gênant pour lui. Il pensait que je finirais par partir avec Pascal, alors au lieu de lui imposer ça, il pensait que je devrais y aller, sa porte resterait ouverte si d’aventure je pensais revenir. C’était chou, et je comprenais. Moi non plus, je n’aurai pas aimé être prise à témoin dans des moments comme ça. Alors, j’ai suivi Pascal.

    Il m’a prise dans ses bras avant de me laisser entrer dans la voiture. Une petite trêve d’1mn, après on pouvait se prendre la tête à loisir. Le hic, c’est que je n’avais pas envie de me disputer. J’avais la tête un peu vide et trop envie d’être dans ses bras plutôt.

    • On peut garder les blablas pour plus tard? Je n’ai pas envie de parler.
    • Ça me va. Pas trop envi non plus.

    Pascal n’a laissé personne nous déranger le reste du dimanche. On a passé tout notre temps collé comme des siamois. Je l’avais finalement à moi toute seule. Je n’ai pas eu envie de tout gâché en revenant sur les événements passés, parce que quelque part, je n’avais pas tout à fait raison non plus.

    Je l'aime comme une folle et je n'y peux rien. Je devrais au moins lui dire que je ne supportais pas de le voir me laisser pour courir retrouver Caroline, mais... je préfèrais fermer les yeux. J'étais un peu lâche...

    *  *  *  *  *  *
    Il m'avait retrouvée  -  (207-dim-26.juil.09)


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  • En rentrant, j’ai coupé mon natel. Je ne voulais pas savoir si Pascal essayerait ou non de me joindre. Mais, je savais qu’il n’essayerait même pas. C’était décidé, pas question de le voir aujourd’hui, ni ce soir. J’étais trop verte. Il n’avait qu’à passer carrément le week-end avec Caroline. De toute façon, même si je le voyais ce soir, elle risquait d’appeler à nouveau et encore une fois, il détalerait pour aller la retrouver. Ça m’énerverait trop. Cette fois, je serais forte...

    Je suis sortie promener le chien et en rentrant, j’ai vu la voiture à Pascal devant la maison. Ma 1ère réaction a été de prendre la fuite. Je n’étais toujours pas d’humeur à le voir.

     
    Ok, j’avais fait de grandes théories..
    Ok, ça ferait louche s’il la quittait maintenant..
    Ok, j’avais dit que je serais patiente..
    Ok, j’avais dit que je supporterait tout..


    Ok, mais ça me touchait quand même, et je ne le supportais pas. J'avais beau essayer de me persuader de toutes les manières possible, ça ne marchait pas! C’était mieux de ne pas le voir si je devais agir de manière injuste ou me contredire. J’avais besoin de temps et surtout de rester seule.

    http://nsm02.casimages.com/img/2009/08/06/090806080736730254202293.jpgFinalement, il n’avait pas fait si long que ça chez elle. Quelque part, c’était chou et ça m’a donné envie de revenir sur mes pas pour me jeter dans ses bras, mais j’étais quand même encore trop énervée qu’il soit allé la rejoindre.  Je ne devrais pourtant pas lui en vouloir, parce que c’était gentil qu’il ne la plante pas comme une vieille chaussette, en attendant, c’était moi qu’il avait planté comme une vieille chaussette. Et mes grandes théories alors? Non, je ne voulais pas le voir.

    Il a attendu plus d’1h, j’attendais avec impatience qu’il s’en aille, je voulais rentrer chez moi. Mon natel s’illuminait; il m’envoyait des messages, mais je n’avais pas envie de savoir ce qu’il disait, ça risquait de ramollir ma volonté.

    La journée du samedi, j’ai fait attention en sortant de chez moi pour ne pas me faire surprendre par Pascal. Je n’ai répondu à aucun de ses messages ou appels. Finalement, en fin de journée, je n’y tenais plus, et j’ai fini par lui répondre. J’avais trop envie d’entendre sa voix. Mais je n’aurai pas dû, j’étais encore trop énervée.

    Il avait envi qu’on se voit, que je passe chez lui ou passer chez moi. Je n’y tenais pas. J’étais un peu froide au téléphone. Comme il insistait, j’ai fini par lui dire qu’il devrait plutôt rester disponible pour les appels de Caroline. Que je n’avais pas envie de jouer les bouche-trous entre 2. J’ai raccroché sans lui laisser le temps de réagir. Non vraiment, je n’aurais pas dû lui répondre.

    20 minutes plus tard, Pascal sonnait chez moi. Pas répondu, j’ai fait la morte. Il ne pouvait pas savoir si j’étais là ou pas. Il a attendu longtemps derrière la porte, ce qui finissait par ramollir ma volonté. Et je crois bien que je lui aurais ouvert s’il n’était pas parti après avoir reçu un appel de Jess. D’après ce que j’ai pu comprendre, ils avaient rendez-vous. Tant mieux, cela évitait qu’il sache que j’étais là. Je n’avais pas l’intention de sortir le soir, et pas l’intention de le voir. Il n’avait qu’à trouver un moyen.

    Layne m’avait proposé de passer la soirée avec lui, j’avais accepté. Je ne voudrais pas que Pascal l’apprenne, alors j’ai parqué ma voiture ailleurs et j’ai fait attention qu’il ait tiré ses rideaux. On ne sait jamais. On a regardé des DVDs et manger chinois.

    Layne croyait que je ne voyais personne, et certainement pas Pascal, puisqu’il savait par Alexia que Pascal voyait toujours Caroline.
    J’ai réussi à m’éclipser de chez Layne avant de passer à la casserole et pour continuer à éviter Pascal, je me suis réfugiée chez Brian.

    Pascal devenait fou. J’ai fini par lire un de ses messages, et ça m’a fait de la peine. Je regrettais de m’être emportée et ça m’a donné envie d’être avec lui. Zut, je n’aurai pas dû le lire.
    A cause de sa tenacité, du coup je ne savais plus très bien pourquoi j'étais fâchée, et je n'en voulais plus à Pascal!!!! Je me sentais même coupable.

    Pascal avait traîné du côté de chez Layne, et il n’avait pas remarqué ma présence, il avait été voir à tous les endroits ou il pensait me trouver sans succès. Pour une fois, c’était lui qui tournait comme une hélice... Il a fini par sonner chez Brian
    parce qu’il savait que j’y avais passé la nuit dernière. Brian a dû le laisser rentrer... 

    Il avait fini par me retrouver... chapeau!

    *  *  *  *  *  *
    J'admire la tenacité  -  (206-sam-25.jui.09)

     


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  • Pascal avait prévenu tout le monde qu’il ne sortait pas ce week-end pour qu’on puisse être tranquille. J’étais aux anges. Enfin, j'allais l'avoir à moi toute seule, tout le week-end.

    Par contre, Paul était au courant pour nous, alors on a été manger une pizza avec lui et un de ses copains. C’était super cool. J’avais droit au traitement “petite copine”, c’était adorablement chouette. J’aimais vraiment trop ça. Pascal est quelqu’un hyper câlin, et j’adorais qu’il me traite comme un petit chaton.

    voir l'image en taille réelleOn a fini chez Pascal pour les cafés. C’était vraiment cool de passer une soirée ensemble comme un couple normal, de pouvoir se tenir la main, se faire des câlins quant on en avait envi, me coller à lui, m’asseoir entre ses jambes pendant qu’il discute avec ses potes. De simples trucs tout bête comme faire du café pour lui et ses potes me faisait planer de joie, même débarrasser et ranger après leur départ... Gravisime!

    Je n’avais besoin de rien, à part lui, pour être heureuse. On passait une super soirée et il a fallu que Caroline vienne encore tout gâché.

    Après que Pascal ait dit à Caroline qu’il était occupé ce week-end, donc qu’il ne pourrait pas la voir, elle n’était pas revenue travailler l’après-midi en lui faisant comprendre qu’à cause de lui, elle ne se sentait pas très bien et que c’était de sa faute.

    A passé 1h du matin, elle l’appelait en larmes et voulait le voir. Encore une fois, il me plantait là pour aller la rejoindre!!! Et je l’ai laissé partir sans rien dire. Suis vraiment trop nulle. Elle commençait sérieusement à me casser les pompes. Je me trouvais coincée, impossible de lui faire une scène, et pourtant, ça ne pouvait pas continuer comme ça. Je me rappelais ce que Brian m’avait dit et pourtant... je n’osais rien dire.

    J’essayais d’imaginer les différents scénarios, au cas où je lui demandais de ne pas y aller et je me sentais encore plus mal; ou il y allait quand même, et je serais furieuse contre lui. Ou, il n’y allait pas, et passait le reste de la soirée à penser à elle... Brr... Cul de sac! Je ne pouvais pas la laisser continuer ce petit jeu. Parler à Caroline? Elle en aura rien à cirer et la discrétion, on pouvait s’asseoir dessus. Zut, quoi faire?

    Ou je prenais mon courage à 2 mains, et lui dire qu’on devrait arrêter de se voir tant qu’il n’avait pas régler les choses avec elle. Ou je lui manque total, et finalement, il y met un terme, ou il continue à la voir et je passerais au rang de bonne copine... Arf, mais est-ce que j’en avais le courage? Est-ce que je voulais prendre le risque de le perdre?

    C’était sûr que non... Bon, alors je n’avais plus qu’à prendre mon mal en patience et accepter de le partager encore... Même si ça me faisait frémir, c’était mieux que de ne pas le voir du tout

    *  *  *  *  *  *
    Encore 1x, Caroline passe avant moi (205-ven-24.jui.09)


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  • Pascal sortait prendre un verre après son match avec son équipe de basket. Caroline allait sûrement le rejoindre, et j’imagine que Jess serait aussi certainement de la partie pour jouer la femme dévouée. Pas grave tant que je l’ai à moi tout le week-end...

    voir l'image en taille réelleThomas l’avait mis en garde; il devait faire attention que Jess ne se prenne pas au jeu. Elle tenait encore trop à lui pour ne pas vouloir plus. La question était de savoir si Pascal aussi? Peut-être que ça l’arrangeait et peut-être qu’il tenait plus à Jess qu’il ne voulait l’avouer? Ça y est, je délirais à nouveau!

    Sachant que je n’allais pas le voir, j’avais accepté d’aller prendre un verre avec Vania.

    Vania m’avait proposé de l’accompagner avant, pour voir le match, mais j’avais refusé. J’aurai eu l’impression de faire partie de sa clique de ses stupides groupies qui le suivent partout. On a donc décidé de se retrouver après le match au White pour manger un truc et boire un verre.

    Layne est venu se joindre à nous un moment. J’avais accepté de prendre un verre avec lui parce que je n’étais pas seule. Vania était un parfait chaperon et m’évitait le tête à tête. Il a voulu me traîner au Tiger après, mais c’était un peu tôt après notre rupture. Nos amis risquaient d’imaginer qu’on s’était remis ensemble. Pascal certainement aussi. Trop tôt.

    Une fois Layne parti, Vania m’a traînée dans un bar. Je n’avais pas tout de suite remarqué que c’était un bar homo. Ciel. Elle m’a dit que c’était un bar sympa et qu’il y avait une bonne ambiance. C’était vrai. On a beaucoup discuté et beaucoup ri.

    Si j’avais été culottée, en rentrant, j’aurai appelé Pascal et demander à le voir ou simuler une panne, comme savait le faire Caroline. Mais voilà, je n’osais pas, mais j’allais m’entraîner sérieusement...

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    Sortie avec Vania (204-jeu-23.jui.09)


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  • Je déteste avoir des rendez-vous en début de semaine, et pour moi, mercredi est encore en début de semaine. Brian avait un dîner avec son département et il m’avait demandé de l’accompagner. Arf, j’aurai bien aimé qu’il propose ça à sa nouvelle petite copine. Si ça n’avait pas été pour Brian, j’aurai trouvé une excuse bidon pour ne pas y aller. De longues heures cramponnée à une table à faire la conversation avec des abrutis faisait tout pour se rendre intéressant ou se prétendre important, ça me gave.

    voir l'image en taille réelleSon chef est un vrai trou duK...

    Je me demande comment il arrive à se supporter ou même à tenir debout sous le poids de sa stupidité. Et dire que la plupart des hommes mesurent l’intelligence au salaire ou diplômes!! Ou pense que si on a réussi à faire des études poussées, c’est qu’on est forcément intelligent. Pour Brian, j’ai souri, ri, par simple politesse... Ciel, je lui aurai bien fait une ou deux remarques au petit gros!!

    J’étais contente de quitter la table pour fuir les blagues insipides et débiles de ce gros con. Quant on est déjà aussi moche, on devrait au moins essayer d’être cool et sympa. Lui pense compenser avec sa maserati! Il doit certainement en avoir une toute petite qu’il ne doit même pas savoir utiliser à voir, sa voiture et son obsession à parler de sexe toute la soirée dès qu’il était en présence d’une femme. Les blondes riaient à ses blagues salaces, les brunes souriaient par politesses. Moi, j’ai laissé les sourires de côté pour l’occasion.

    Il a voulu savoir si les africaines aimaient le sexe. Je lui ai dit que oui, mais contrairement à ce qu’on essayait de faire croire, la taille avait son importance, surtout pour les africaines! Et toc, pas pu m’en empêcher, et avec le sourire. Alors il s’est lancé dans un débat pour essayer de me convaincre que la taille n’avait aucune importance. Hihihi, il en a une petite, c’est sûr.

    Brian m’avait glissé à l’oreille que je pouvais me lâcher, alors je me suis lâchée.

    Le pauvre, il a passé un mauvais moment. Surpris d’apprendre que le trou pour déjections n’était pas une zone érogène et que ce n’était au menu que pour une certaine catégorie de personnes qui ne connaissent pas grand chose au sexe. Et non, les femmes n’aiment pas ça. Celles qui le font croire ont leurs raisons... Je n’avais pas beaucoup de respect pour les hommes qui ont besoin d’aller planter leurs spaghettis dans le trou d’évacuation au milieu des rejets du corps humain.

    voir l'image en taille réelleLa petite blonde qui l’accompagnait m’a avoué, en chuchotant, qu’effectivement elle subissait en silence, parce que si elle refusait, il en trouverait bien une qui accepterait et du coup, elle perdrait son ticket resto-luxe. Pauvre. J’avais mal aux fesses pour elle.

    Le petit gros a fini par abandonner, ne réussissant pas à me convaincre. Il avait essayé de mettre Brian dans son camp. Mais Brian n’a aucun goût pour les bizarreries et préférait le standard. Brian se demandait si ceux qui ont des goûts aussi salaces n’auraient pas des tendances homosexuelles! Le petit gros a assuré que non. Heureusement, le reste de la soirée, j’ai eu des conversations plus amusantes avec des personnes peut-être moins frickées, mais drôlement plus intéressantes.

    J’étais vachement contente de rentrer...

    Chez moi, avec Patricia, on a encore bavardé devant une tasse de café. Son chef trouvait que j'avais beaucoup de caractère, que j'étais intéressante et l'avait félicité d'avoir réussi à attraper (l'idiot) une femme aussi inabordable. Apparemment, je ne serais pas facile à approcher. Mais, il lui a aussi glissé que ça ne devait pas être facile tous les jours, parce que j'avais des idées bien plantées. Mouais! Le petit gros avait dit qu'il m'aimait bien à la ronde avant de prendre la fuite. Le genre de truc que vous lance les petits machots de service! Ce qu'il ne sait pas c'est que je connais Brian depuis l'enfance.

    Brian a fini par dormir à la maison, trop fatigué pour rentrer chez lui. Et puis, il faisait moche, il pleuvait, j’étais contente de dormir dans ses bras, bien au chaud.

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    Le petit chef de Brian (203-mer-22.jui.09)


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