• J’ai demandé à Pascal si je pouvais vraiment aller chez lui quant il n’était pas là comme il me l’avait proposé. Comme c’était oui, j’ai filé chez lui pour avoir la paix.

    voir l'image en taille réellePatricia était d’humeur super bavarde, moi avec mon moral dans les baskets, je voulais tout, sauf parler. En arrivant chez lui, je me suis laissée tomber dans son lit. Miam, je pouvais sentir sa présence, comme si son fantôme se baladait dans l’air.

    J’étais raide. J’avais passé la matinée à écouter Patricia, pensant qu’elle allait se fatiguer, mais non. Je suis partie faire une longue balade avec le chien et je pensais la retrouver occupée à autre chose, mais non. Pendant que je nous préparais à manger, sa bouche n’a pas arrêté, et ma tête et mes oreilles n’en pouvaient plus. J’avais besoin de silence pour ordonner mes propres pensées, mais impossible. Alors quant j’ai eu Pascal en ligne, j’ai su où je pouvais aller me cacher pour fuir le flot de paroles de ma copine.

    Je me suis endormie presque tout de suite.

    Vers les 15h30, j’ai été réveillée par Pascal qui se glissait dans le lit. Qu'est-ce que je l'adore ce farfelu. Il avait filé du boulot. Arf, c’était comme une berceuse de sentir ses bras emprisonner. Après lui avoir fait un bisous à peine réveillée, je me rendormais aussi sec. Je devais être vraiment fatiguée.

    Je me suis réveillée quant je n’ai plus senti sa présence. Il se préparait à partir pour l'entraînement. Qu’est-ce qu’il sent bon... J'aime son odeur, j’aime frotter ma joue contre la sienne. Il était assis et mangeait un petit truc en feuillant un magazine sportif pendant que le café coulait. Hihihi, il a perdu tout intérêt pour son magazine quant j’ai passé mes bras autour de ses épaules pour me frotter comme un chat. Pour finir, il n’a pas été à l’entraînement ce soir là...

    Je crois que je savais qu’il se pointerait, et quelque part, je l’espérais. Mais je n’aurai pas dû me laisser aller, j’étais sensée me rappeler de vendredi et lui montrer que je n’étais pas contente, au lieu de tout envoyer balader.

    Et rater l’entraînement; pas bien non plus. Pas terrible question discrétion. En plus, ils avaient un match jeudi soir au lieu du vendredi, alors pour l’équipe... On se laisse un peu trop emporter par le moment... et on ne réfléchi plus!

     

    *  *  *  *  *  *
    Pat me saoule, Pascal me sauve - (202-mar-21.juil.09)


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  • Commentaires à article :198 - Pascal hésite?  Ven 17Juillet 09 à 20:11 - Publié par JaneDo dans Juillet 2009

     

    J'avoue, je suis un peu du même avis. Ca lui facilite peut être un peu trop les choses. De plus, tu devrais te rappeler ce qu'à dit Brian, à force Caroline risque de vraiment te le reprendre. Il faudrait peut être que tu dises franchement à Pascal que ce n'est pas parce que tu ne dis habituellement rien que tu n'en penses pas moins.

    Posté parAkemi-sama - Samedi 25 Juillet 2009 à 18:47


    Ah! Pourquoi tu ne l'as pas empêché d'y aller, d'aller chez Caroline!!!!!!!! T'aurai dû l'en empécher, t'aurai dû lui dire de faire un choix, t'aurai pas du le laissé allé voyons!! quitte avoir le mauvais role, etre la mégère, tu t'en fiche, t'aurai du l'en empéché. A ta place je l'aurais jamais laissé partir. La à mon avis tu as fait une grosse bétise....... Pourquoi choisir s'il peut vous avoir les deux ??????? Alala Jane!!!!!!

    Posté par Souricette - Samedi 25 Juillet 2009 à 02:06


    Réponse aux commentaires

    Vous avez raison toutes les 2, mais sur le moment, j’avoue que ma tête était complètement vide! Le choc, la surprise... je ne sais pas. J’ai fait la seule chose que je pouvais faire, c’est-à-dire, rien. Je n’ai pas su réagir, j’ai été prise de court.

    voir l'image en taille réelleC'est seulement sur la route, enrentrant chez moi, que je me suis dit que je ne pouvais pas vraiment faire autrement. J’aurai pu effectivement, lui demander de ne pas y aller, mais sur le moment, quant il a posé le téléphone et qu’il m’a dit qu’il allait passer chez elle, bleurp, rien, niet, la tête remplie d’air. Je ne pourrais même pas dire si j’ai eu une pensée cohérente ou pas. Je n’ai fait que montrer “bonne figure”. Mais, des tas de questions me tarabustaient... un peu tardivement...

    - Si je lui avais demandé de ne pas y aller?

    Je suis presque sûre qu’il y aurait été quand même. Donc, ça m’évitait une bonne dose de souffrance inutile en ne demandant rien. De plus après, il aurait eu bonne mine d’essayer de me revoir!!!! Je ne crois pas qu’il aurait osé, et moi, je n’aurai pas pu non plus revenir à la charge, sans avoir l’air d’accepter les choses... Donc, encore une horreur que j’évitais. Oui, je suis sûre à 80% qu’il serait parti chez elle quand même! Du coup, je ne l’aurais pas vu du week-end. Il aurait passé tout le week-end avec Caroline,et là, j’aurai crevé!

    - Me montrer émotive et m’écrouler en larmes?

    Oui, probablement. Cela l’aurait mis dans le devoir de faire un choix; qui de nous 2 il allait faire souffrir!!!! Et là, j’aurai pu en profiter pour lui dire que ce n’était pas parce que je ne disais jamais rien que je n’en souffrais pas moins... C’est sûr.

    - Mais qu’est-ce que j’aurai fait s’il serait quand même parti la rejoindre?

    Je n’aurai rien pu faire. Mais bon, au moins, il n’aurait pas eu la conscience tranquille.  S’il m’aurait laissée comme ça pour aller vers elle? Ça aurait tout gâché. Je n’aurai jamais pu le lui pardonner. Même si je l’aime trop pour le quitter, je ne pourrais jamais l’oublier, ce serait resté gravé dans un coin de ma tête. La seule façon que je lui pardonne, aurait été qu’il lui inflige à elle, une peine plus grande que la mienne. Mais évidemment, il ne l’aurait pas deviné et je n’aurai rien dit. A la longue, je me détacherais petit à petit de lui, sachant qu’il préférait me faire pleurer, plutôt qu’elle. Ça aurait fait super mal, parce que pour moi, ça aurait voulu dire qu'il préférait que je sois malheureuse plutôt qu'elle...

    Je crois que grâce à mon incapacité à réagir dans des moments pareils, m'a évité une plus grande souffrance...

    En même temps, arfffff, vous avez raison toutes les 2, Brian aussi... j’aurai dû l’empêcher d’y aller... J’espère que je n’ai pas fait une trop grosse bêtise et que je pourrais rattraper la situation!!

    Je sais bien que, probablement, je lui facilite trop les choses, et que de savoir qu’il peut jongler entre les 2, c’est bien trop facile. Mais je ne peux plus lui faire la scène des larmes; j’ai passé le week-end avec lui comme si rien ne s’était passé. L’idée de passer tout le week-end sans lui m’était insupportable. J’aurai dû prendre sur moi, et l’éviter, et ne pas accepter de le voir tant que les choses n’étaient pas claires... Aussi, j’aurai dû marquer ma colère en l’évitant pendant quelques jours... mais j’en ai pas le courage!

    Je suis trop lâche et j’ai trop peur de le perdre...

     *  *  *  *  *  *
    J’aurai dû l’empêcher d’aller voir Caroline (201-lun-20.jui.09)


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  • J’étais triste en rentrant. Je voyais déjà le week-end filer sans vraiment passer du temps avec Pascal, ça me gavait.

    Je n’étais plus au bord du suicide comme quant j’avais risqué de le perdre, mais là, j’étais mal. Le pendule de Brig dansait dans ma tête; il préférait Caroline à moi et aimait sa femme. Iaaak. Je me suis laissé couler un moment au fond du gouffre, puis j’ai résolu de ne pas me laisser aller à des suppositions désastreuses et à un manque de confiance qui risquait de me couler dans le béton de la déprime. Non, non et non, pas question.

    voir l'image en taille réelleAprès tout, est-ce qu’il y avait quelque chose dans la situation que je ne connaissais pas avant de courir vers lui? Non. Alors bon, il fallait que je reprenne le dessus.

    Je savais que Pascal était sorti avec Caroline parce qu’il voulait tirer un trait sur nous. C’était le meilleur moyen de ne pas attendre en vain, et ne pas se laisser tenter. On pouvait pas reculer le temps, et même si on le faisait, je sais bien que je serais quand même ressorti avec Layne parce que je n’aurais pas eu le coeur de faire autrement. Ne réussissant pas à trouver le sommeil, j’ai replongé dans mes vieux travers et malgré l’heure tardive, j’ai appelé Brian. Ensommeillé, il a joué les murs de lamentation. Ça m’a fait du bien, mais j’ai quand même pas réussi à beaucoup dormir.

    Je savais que Pascal avait passé la nuit chez Caroline. J’aurai voulu que ça ne me fasse rien, mais c’était pas possible. J’aurai voulu qu’il ne soit pas resté avec elle, j’aurai voulu... Et il pleuvait à mort...

    Pascal m’a appelé vers midi, et on été manger ensemble. Il avait toujours sa tête du mec qui cherche comment aborder un sujet qui fâche. J’ai fait celle qui ne voyait rien. Il faisait un temps orageux, et la seule chose qui vient en tête dans ces moments, c’est maison. Alors on a filé chez lui et on a passé le reste de la journée au coin du feu, à faire des siestes... ;)) On avait vraiment pas envi de mettre le nez dehors...

    Pascal avait éteint son natel. Tant mieux. Par contre, sa ligne fixe ne chaumait pas. Il a discuté avec quelques copains et Paul lui a proposé de le rejoindre à son chalet pour le reste du week-end. Pascal l’a averti qu’il venait avec moi.

    Il y avait juste quelques copains à Paul que je ne connaissais pas, ou que j’avais entr'aperçu peut-être une ou deux fois. Pas de Jess, Thomas, Caroline ou Alexia, le pieds. Même si on ne pouvait pas vraiment agir librement, on était bien et on pouvait passé notre temps ensemble. De temps en temps, Pascal me faisait quand même de petits bisous discrètement, ou m’entourait de ses bras, malgré la présence des autres. Je n’avais pas non plus à faire l’efforts d’être copains avec tout le monde. J’étais juste une des nana qui avait accompagné un des garçons, c’est tout. C’était agréable de n’avoir de compte à rendre à personne. On est resté prudent quand même.

    • Est-ce que tu veux qu’on en parle? Parler de ce qui c’est passé vendredi soir?

    C’était une des qualité que j’adorais carrément chez Pascal, même si chez moi, c’était un des mes défauts principal. Contrairement à la majorité des hommes, Pascal ne faisait pas semblant d’ignorer quelques choses si j’en parlais pas. Et il revenait dessus jusqu’à ce qu’on sorte ce qu’on avait sur le coeur. Oui, j’adore. Mais non, je n’avais pas envie d’en parler. On avait que nos week-end, alors fait chier de le gâcher en parlant de trucs pas cool. Je voulais qu’on continue la balade du chien, à se tenir par la main, à rester collée contre lui, à se tenir chaud sous la pluie, garder son bras autour de ma taille, autrement si on parle, je le repousserais.

    • On ne peut pas non plus ignorer les choses et les laisser s’accumuler. On finira par avoir trop de choses non résolus, ou pas clair ou carrément la saturation. Et oui, on a le week-end pour en parler...
    • Pas envie... peut-être demain... stp...

    voir l'image en taille réellePour effacer ma mine boudeuse, il m’a fait un bisou au creux de l’oreille en me serrant encore plus contre lui. C’était mieux que d’essayer de m’embrasser. Puis aussi ce qui ne me déplaisait pas, c'est que, tant qu’on en parlait pas, il faisait tout pour se racheter pour vendredi soir... Ça m’allait très bien comme ça.

    Il a plût toute la journée. Les garçons ont fait de la musique, des parties de waterball. Samedi soir, les autres sont sortis, nous, on est resté au chalet. C’était vraiment chouette. C’était bon d’entendre la pluie tapoter contre les vitres, j'aimais vraiment beaucoup ce temps.

    Dimanche, on a fait la grasse matinée. Quant on est descendu, le déjeuner était terminé depuis longtemps, c’était l’heure de préparer le dîner. Pascal avait envi de cuisiner, alors il s’est mis aux fourneaux. Je flottais dans un des sweat à Pascal qui me tenait bien au chaud et je me suis quand même installée au coin du feu de cheminée que Pascal m'avait allumé.

    Si ça n’aurait pas fait trop mal poli, j’aurai bien sauté le dîner pour continuer à lire tranquillement. Ça ne faisait pas 2h que j’étais debout que je retournai me plonger au lit. Il pleuvait et pour moi c’était une invitation à prolonger la grasse matinée. Pascal est resté à bavarder avec ses potes une petite heure avant de venir me rejoindre.

    On a quitté le chalet bien après les autres, donc on a dû fermer le chalet. On a mangé dans un pub du village avant de prendre la route. Je n’avais pas faim, j’ai juste picoré quelques frites par gourmandise.

    Il était passé 2h du matin quant on est rentré. Il pleuvait toujours...

    *  *  *  *  *  *
    Week-end au chalet chez Paul (200-dim.19.jui.09)


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  • J’ai passé la soirée avec Vania, la fille du Basket. On a été manger avec 2 copines à elle au Pub, le White. Pascal avait son match et ensuite, il prenait un verre avec l’équipe. Vania est vraiment très sympa et gentille, pourtant, je me sens toujours un peu mal à l’aise avec elle. Je sais qu’elle m’aime bien et aimerait qu’on soit amies, mais je me demande toujours pourquoi!

    Est-ce que j’aurai perdu l’habitude de me faire de nouveaux amis? Trop l’habitude de traîner avec les mêmes personnes? Ou d’habitude quant une fille essaie de faire amie-amie, y a toujours une raison derrière? Peut-être qu’elle s’intéresse à un de mes copains? Aussi, je n’avais pas envie qu’elle pense que je m’approche d’elle pour Pascal non plus!!!

    voir l'image en taille réelleOn a fini la soirée chez elle avec 2 autres de ses copines du basket. C’était sympa, on a rigolé comme des malades. Vers minuit, je me suis éclipsée, j’étais impatiente de retrouver Pascal.

    Je l’ai appelé mais il m’a répondu qu’il arriverait bientôt. Il est arrivé 1h plus tard.

    Caroline avait été voir son match. J’ai senti tout de suite que Pascal était un peu mal à l’aise; il n’avait pas encore osé parler à Caroline. Je ne voulais pas avoir l’air de m’en mêler, ce n’était pas mon rôle. Je n’avais pas à lui dire ce qu’il devait faire ou pas. En plus, il avait sa tête de celui qui cherche à te parler, mais qui ne sait pas comment aborder le sujet.

    Même si ça me faisait un peu trembler, il fallait que je sois logique; Pascal ne pouvait pas quitter Caroline si vite après ma rupture avec Layne, ce serait un peu louche. On voulait être discret et éviter, à tous prix, qu’on sache qu’on était à nouveau ensemble. Pascal n’avait pas envi de faire marcher Caroline, il trouvait ça vraiment moche. Ciel, ce que je pouvais avoir l’air d’une grande fille... à l’intérieur, je flippais à fond.

    Après avoir sorti mes grandes théories, voilà que Caroline l’appelait , elle voulait le voir. Il avait filé un peu vite avec son équipe après le match. Après avoir discuté avec elle un moment, Pascal a fini par aller la retrouver. J’étais furax, j’aurai dû m’étrangler avec mes théories à la con, les avaler, m’étouffer avec, me couper la langue... grrr... Mais quelque part, au fin fond de mon cerveau en vrac, je savais que j’avais raison.

    Je lui ai dit que je rentrais chez moi, et comble du comble, il n’a pas trop insisté pour que je reste à l’attendre. Flûte. J’espérais qu’il réagisse, mais au lieu de ça, je l’envoyais vers elle, la conscience tranquille, n’ayant même pas à rentrer parce que personne ne l’attendait. Wahhh, j’étais verte.

    *  *  *  *  *  *
    Pascal hésite? (198-ven.17.jui.09)


    2 commentaires

  • voir l'image en taille réelleOh, c’est l’anniversaire de mon petit neveu, Markus, et il n’est pas là, mais au Kosovo avec sa maman. Je lui ai quand même acheté un cadeau que je lui donnerai à son retour. Faut pas que j’oublie de lui faire un gâteau!

    J’ai passé le début de soirée avec Layne. Il avait envi de me voir et je ne pouvais quand même pas lui dire non. On est plus ensemble, mais on est pas fâché. Je comprendrais jamais pourquoi les mecs aiment tellement raconter à leurs ex leurs aventures! Je trouve ça plutôt bizarre. Moi, je n’aime pas raconter mes trucs privés, seulement à mes très très bonne copine, autrement, je garde ça pour moi.

    Aller prendre un verre ensemble, c’était bien et pas bien. Ça permettait de concrétiser qu’on était pas fâché, mais de l’autre, certaines habitudes sont encore là, alors c’est un peu... embarrassant. Il a toujours tendance à me prendre par la taille ou par la main quant on marche côte à côte, ou à me faire parfois des bisous dans le cou, et ça peut prêter à confusion. En rigolant, je lui ai demandé de surveiller ses manières, mais j’étais sérieuse.

    J’ai quand même passé un bon moment avec Layne. C’est vrai que je l’aime beaucoup; il est drôle, sympa et a toujours des tas de choses à raconter. Il est vraiment très chouette, peut-être pas comme petit ami, mais comme ami, il estcool ;) Il voulait qu’on aille prendre un café chez lui... hum... suis pas née de la dernière pluie quand même... c’est un peu trop frais pour que je me risque chez lui.

    J’avais envie de voir Pascal, même si ce n’était que pour le regarder de loin, alors je suis allée, comme une grande, toute seule au Tiger. Hélas, Pascal n’était pas sorti. J’ai bu un verre avec mes potes, bavardé un moment avec Thomas et Paul et je suis rentrée.

    *  *  *  *  *  *
    Soirée avec Layne (197-jeu.16.jui.09)

     



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  • Aujourd'hui, il faisait moche, tristou, vent et pluie, le ciel était bas et chargé d’électricité. Un temps idéal pour rester au lit et c’était exactement ce que j’avais prévu de faire. Vers les 9h, j’ai appelé Pascal avant de me rendormir. Je ne l’avais pas entendu partir.

    • Rhhhh, il fait moche et froid. J'aurai voulu pouvoir rester au lit moi!
    • Un temps à rester au lit. Après, je vais me rouler de l’autre côté et me taper une petite ronflette, hihihi.
    • Toute seule?
    • Tssssi, idiot, évidemment.

    Pascal, a essayé de me convaincre d’aller plutôt chez lui pour dormir et qu’il viendrait me rejoindre à midi. Il voulait me faire une surprise, mais je n’étais pas facile à surprendre. Pascal a fini par me dire qu’il avait eu l’intention de filé du bureau et me faire la surprise de me rejoindre tout de suite après notre coup de fils. Comme j’avais la clé, j’ai été l’attendre au dodo. Finalement, j’adore ce temps! Je me demande ce qu’il avait inventé pour partir du bureau! Je pensais qu’il retournerait au bureau l’après-midi, mais non. On a passé toute la journée à roucouler. Haahhh, je l’aime, je l’aime et je l’aime.

    Plus je passe de temps avec lui, plus je l’aime, c’est carrément dingue. J’adore l’écouter, le regarder, j’adore le voir bouger, ses sourires, ses petits poufs de rire, sa chaleur, ses mains, son odeur... Iaaah, ça y est, je délire encore.

    Je l’ai collé comme une limace toute la journée. J’étais en manque de câlins et j’avais envie de le toucher tout le temps. Même quant il nous préparait du café, mon besoin de le coller me faisait me serrer contre lui. Ça l’amuse de me voir si collante. Flûte, je l’adore à la folie.

    Tristement, le soir, il fallait se quitter. Pascal avait l’entraînement et ensuite rejoindre Jess, mais je n’étais pas trop triste. Oui, je l’étais un peu, mais je ne voulais ni le lui montrer, ni le lui dire. C’était vraiment adorable qu’il se soit libéré pour passer toute la journée avec moi. Lui aussi ne voulait pas rentrer et voulait prolonger la journée encore un peu et sauter l’entraînement. J’ai presque failli craquer et accepter, mais, faut pas abuser des bonnes choses.

    • Je m’étais promis de ne pas le faire.. mais j’ai pas pu résister... juste t’entendre encore. Ça va? Ça a passé vite aujourd’hui tu trouves pas?
    • Je trouve aussi... Dis Pascal?
    • Oui?
    • Merci...
    • De quoi?
    • Pour la journée, d’être toi, de m’aimer, d’être...
    • Whoow, tu va finir par me donner la grosse tête. (Il riait ...miam) Non, continue... . C’est moi qui devrait dire ça. Dire que j’étais naze ce matin en me demandant comment j’allais tenir la journée...

    On a batifolé au téléphone jusqu’à ce qu’il arrive à l’entrainement, et là, fallait raccrocher... hélas.

    • Panier de bisous partout...
    • Partout? Partout, partout? Gaffe que je te prenne pas au mot et que je fasse demi tour...

    Je l’entendais rigoler à l’autre bout et ça faisait battre mon coeur plein d’amour. J’imaginais son visage. Je savais qu’il était sorti de sa voiture et qu’il ne rentrerait pas avant qu’on ait raccroché. Mouahhh, je l’adore.

    • Love you...
    • Love you more...

    On avait de la peine à raccrocher comme d’hab, alors j’ai pris les devants, c’était moins dur que d’entendre le “bip...bip...bip”  du néant. Gros gros soupir... Je n’allais pas le revoir avant vendredi, mais j’avais fais le plein. Je nageais dans le bonheur. Maintenant, retour à la réalité, à la maison... rhhhhh au bavardage de Patricia et surement Brig... Mes oreilles vont finir par souffrir de surmenage! Aïe, rien que d'y penser, j’avais déjà mal!

    *  *  *  *  *  *
    Journée dans ses bras... miam... (196-mer.15.jui.09)


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  • Aujourd'hui il faisait moche, malgré le soleil par moment, il faisait hyper lourd et chaud. Après avoir été faire quelques courses, puis maison... peinture... C’était cool! Patricia n’était pas là, c’était le paradis. Dans la soirée, elle m’a appelée pour me dire qu’elle dormait chez “un”.

    voir l'image en taille réelleLe soir, vers les 22h30, gros orage, éclairs et tout le travail. Je ne m’étais jamais rendu compte que mon petit Maxou, avec sa petite frimousse à becs, avait peur de l’orage! Il est venu se planquer dans mes jupes en mal de câlins et surtout, de protection. Petit amour va! Qu’est-ce que je l’adore ce chien. Un puissant mastodon comme ça a peur de l’orage? C’est dingue, hihihhii. Faut dire que moi aussi j’ai peur des éclairs...

    Après une petite acalmie, l’orage avait repris de plus belle, j’avais juste eu le temps de sortir mon bébé avant le déluge. Par trouille, j’ai éteint tous les appareils électriques et utilisé les bougies comme éclairage. Malgré tout, j’aime entendre la pluie frapper contre les vitres et les stores, alors je me suis couchée tôt pour être berçée par la douce musique des lamentations du ciel et je me suis endormie presqu’aussitôt.

    La sonnerie persistante de mon natel m’a tirée du pays des rêves, mais c’était tout aussi bien. Rien de plus agréable que d’entendre la voix de Pascal à l’autre bout.

    Il n’arrivait pas à trouver le sommeil, et s’était aventuré jusqu’à ma porte à tout hasard. Il ne pourra jamais imaginer à quel point ça me faisait plaisir. C’était encore mieux de dormir enroulée dans ses bras alors que l’orage grondait dehors. Ses bras me protégeraient des éclairs.

    *  *  *  *  *  *
    J'aime l'orage (195-mar-14.juil.09)


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  • Pascal m’a expliqué pourquoi il m’avait demandé de ne pas le suivre vendredi soir; il avait demandé de l’aide à Jess, et elle avait accepté de jouer le jeu. En échange, elle lui avait demandé d’être là pour le dîner en famille, sachant combien il détestait qu’on lui impose des trucs durant le week-end. Donc heureusement,  je n’avais pas été l’attendre chez lui, il ne serait pas rentré. Je ne voulais pourtant rien savoir, mais Pascal pensait que, je l’apprendrais  tôt ou tard, et là, je serais furieuse, alors il préférait que je l’apprenne par lui.

    En fin de soirée, elle lui avait demandé de passer la nuit à la maison et il n’avait pas pu refuser, ni pu m’avertir comme je ne répondais pas à mon téléphone. Et ce n’était pas le genre de message qu’il aurait voulu laisser sur mon répondeur! Ouais... je l’aurai sûrement mal pris et j’aurai eu envie de lui refaire une coupe!!! Je me serais inutilement torturée à imaginer des choses.

    Pascal m’assurait qu’il ne s’était rien passé.

    Pascal et Jess n’étaient donc plus fâchés. Ils sont sorti en couple et il ne voulait pas que j’ai à supporter de les voir ensemble; se tenir la main, se faire des bisous et tout. Il savait qu’après le coup de la vidéo, je n’aurai pas vraiment apprécié de les voir tout “lovy-dovy”. Il avait raison, mais, c’était sa femme après tout. Je préférais mille fois ça, qu’à l’imaginer avec Caroline. De savoir qu’il avait passé la soirée avec Jess, parce qu’il lui avait demandé son aide, me suffisait, je n’avais pas besoin de connaître tous les détails. Pascal avait eu peur que je sois fâchée parce qu’il n’arrivait pas à me joindre. Il se rendait compte que je l’aurai sûrement été, si je l’avais attendu en vain chez lui. D’une certaine manière, il faisait comprendre, à toutes les 2 en même temps, qu’il n’était avec personne. Mais, je ne pense pas que Jess soit idiote.

    http://nsm02.casimages.com/img/2009/07/15/090715055502730254070623.jpg

    De rester chez Jess l’arrangeait aussi. Ça évitait que Caroline ne le trouve chez lui. Encore un fois, il a insisté; il ne s’était rien passé. J’étais rassurée

    Caroline n'arrêtait pas avec le téléphone. C'était agaçant et ça me rendait quelque peu nerveuse. Je me demandais s'il lui répondait seulement quant je n'étais pas là!?! Quant on s’est retrouvé, il a coupé son natel. Elle a quand même laissé des messages sur son répondeur.

    A peine lui avoir dit qu’il pouvait lui répondre que je le regrettais. Non mais, à ma place, elle n’aurait pas été aussi bonne, j’suis vraiment une cruche par moment. Pascal est sorti, sur la terrasse, pour lui parler. Même s’il lui demandait de; "ne pas l’appeler comme ça", il le lui demandait gentiment. Elle devait insister pour le voir, parce qu’il lui répétait; "qu’il ne pouvait pas". Ils ont bavardé plus d’une 1/2h. Je suis restée à l’intérieur, à les écouter. Il lui racontait sa soirée, son dîner, puis après quelques; "...ne pleure pas... je ne peux pas...”, j’ai fini par m’endormir, la tête appuyée contre le rebord de la fenêtre

    Sa maman l’a appelé pour dîner à la maison, mais Pascal savait que je ne serais pas la bienvenue et on avait passé assez du week-end loin l’un de l’autre, alors il a gentiment refusé. Le soir, on n’est pas sorti. On est resté à la maison et je dois dire que j’adore ça.

    Malgré tout ça, on a passé un chouette dimanche en amoureux. J’avais l’impression qu’il était encore plus adorable, qu’il faisait tout pour que j’oublie ces derniers jours qu’on avait pas pu passer ensemble. C’était touchant. J’adore lui tenir la main, m’appuyer contre lui, ses bras autour de mes épaules, ses petits bisous  non-stop, ses sourires, sa voix... Arf, je l’adore à mort!

    C’était vraiment adorable... Vivement le week-end prochain...

    *  *  *  *  *  *
    L'aide de sa femme... - (193-dim-12.juil.09)


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  • Pascal n’a pas arrêté de m’appeler, mais je suis têtue, alors je n’ai répondu à aucun de ses appels. Quand même, d’avoir continué à essayer, il était à moitié pardonné. après qu’il soit venu sonner à ma porte. Il est venu sonner à ma porte, j’ai fait semblant de ne pas être là.

    “Jane, on ne va pas passer le week-end à se disputer stp? Répond moi. Ne me fais pas la tête, je t’en prie." "Pardonne moi... et appelle moi..." "Ou es-tu? Je suis passé chez toi et personne. J’ai envi de te voir... Rappelle moi dès que tu reçois mon message d’accord." "Jane, réponds stp."  "Tu es vraiment fâchée hein? Peut-être que je n’aurai pas dû te dire de ne pas venir... J’aurai bien aimé voir ton visage ce soir... mais j’ai pensé... afff, appelle moi, d’accord? Bon, je vais arrêter de t’ennuyer. Dors bien... Je t’aime. ...etc “

    voir l'image en taille réelleJ’ai même failli jeter l’éponge et courir le rejoindre à bride rabattue en écoutant ses message...

    Je lui avais promis de tout supporter, je pensais le pouvoir. Pascal savait que je ne voulais pas qu’on me dise tout, je trouvais cette connerie de soi-disant honnêteté, rasante et débile; un truc pour se donner bonne conscience. Je m’étais promise d’être plus discrète, de ne pas tout prendre au 1er degré, alors à quoi je jouais là?

    Pour m’éviter de souffrir pour rien, il m’avait demander de ne pas le suivre hier soir. Au lieu de l’apprécier, je faisais la gueule? Pourquoi?

    J’étais vraiment trop nulle. Qu'est-ce que Pascal allait croire? Qu'il devait tout me raconter dans le détail? Et pourquoi est-ce que je faisais la tête déjà? Aucune idée. Je lui en voulais parce que je n’avais pas pu passer la soirée dans son ombre? En voilà une raison qu’elle est bête!

    Je me suis rendue compte que je faisais vraiment l’idiote, alors je lui ai envoyé un message.

    Pascal ne dormait pas encore, et pourtant c’était 3h du matin, alors il m’a appelé droit derrière. Au téléphone, j’ai essayé de lui faire sentir que je n’avais pas été fâchée du tout, que j’avais bien pris les choses, qu’il s’était inquiété pour rien. Il était soulagé... On papautait au téléphone quant j'ai entendu la voix de Jess? Avant que j'ai eu le temps de lui poser la question, il avait raccroché en me promettant d'appeler le lendemain. C'était quoi ça?? Qu'est-ce qu'il faisait avec elle à cette heure-ci?

    Je regrettais de l'avoir appelé pour le rassurer du coup. Grrrr. S’il pensait que j’allais bien dormir après ça, c’était râpé! Impossible. C’est trop dommage qu’on ne puisse pas éteindre la petite voix qui bidouille à mort dans sa tête par moment. Je ne voulais pas m’emballer, je voulais attendre qu’il veuille bien m’expliquer.

    Après avoir mal dormi, j'étais molle toute la journée. Pour tuer le temps, vers midi, j’ai été manger avec Pat à Ouchy après avoir fait mes courses et tout. J’avais décidé de faire le ménage plus tard. J’attendais impatiemment des nouvelles de Pascal, alors c’était difficile de me concentrer sur le bavardage de Pat. Tout ce que pu retenir, était que son nouveau mec espérait qu’elle se trouve un appart, ce qui voulait dire, qu’il voulait qu’elle décampe. Hélas, ça voulait dire aussi que j’allais devoir me la farcir encore.

    voir l'image en taille réelleJ’avais oublié mon natel à la maison, et ce n’est qu’en rentrant que j’ai vu le message de mon petit coeur. Enfin, ai-je encore envie de l’appeler comme ça?

    Pascal aurait voulu que je passe chez lui, mais je préférais le voir dans la soirée. J’avais le trac. Ça n’allait pas être possible en début de soirée parce qu’il avait un dîner en famille, donc avec Jess et Thomas. Crap, j’avais encore l’impression de passer en second plan. L’après-midi, Pascal allait voir le match d’un copain avec Paul et sans doute Thomas. On se retrouverait plus tard chez lui .

    J’aurai pu aller l’attendre chez lui, mais j’aime toujours tellement quant il m’ouvre, que je suis restée sagement chez moi. Et s’il ne m’appelle pas, là, je serais vraiment furax.
    Ça voudrait dire qu’il n’était pas rentré de la nuit. Vers les 22h, enfin... en rentrant chez lui, il m’a appelée. J’ai immédiatement sauter dans ma voiture pour courir le rejoindre.

    Les trajets en voiture sont mortels, ça vous laisse beaucoup trop de temps pour réfléchir, ce qui fait qu’en arrivant chez Pascal, je n’étais plus aussi enjouée. J’avais la tête remplie de questions et de mauvaises curiosités, sans compter le trac qui me bouffait mon énergie. J’avais aussi peur de savoir...

    Mais pfffft, tout oublié en l’ayant en face de moi... Lobotomie instantanée en voyant son visage et son sourire, je n'étais plus qu'une  molasse amoureuse.

    J’aime comme il me prend dans ses bras, comme s’il ne voulait plus me lâcher, presqu’à me couper le souffle, comme s’il ne m’avait pas vue depuis des siècles, comme si je lui avais trop manqué. Alors, je devais lui avoir manqué. J’en avais plus rien à cirer de ce qu’il avait pu faire ce soir, hier soir, les autres soirs, plus rien à cirer d’avoir passé la soirée seule, plus rien à battre de rien... Être dans ses bras, c’était un bout du paradis. Je l’adore!

    *  *  *  *  *  *
    Trop têtue...? - (192-sam-11.juil.09)


    2 commentaires

  • Ahhhh, je suis naze. Journée super chargée. Trop de monde, surtout pour un vendredi. Mon frère est passé avec mon neveu, Markus. Petit chou va. Il voulait dormir ici, mais ça jouait pas. Mon frère avait prévu une partie de pêche avec son fils, samedi il avait l’anniv d’un copain d’école et lundi, Markus partait au Kosovo avec sa maman. Roméo, le petit du rez voulait jouer avec Markus, alors j’avais essayé d’organiser la chose. Évidemment, rien ne se passe comme on le voudrait!

    voir l'image en taille réelleMathieu, le petit papa à Maxou est passé le prendre pour le balader. Je m’attendais à une petite ballade de 10 à 15 minutes, mais non. Il avait mis un t-shirt couleur turquoise-bleu, c’est une couleur qui lui va drôlement bien. Bon, c’est vrai qu’il a toujours pu porter pleins de couleurs, comme des chemises pastels; orange ou rose. D’ailleurs, je les lui piquais souvent. Mais le turquoise, ouais, ça lui va trop bien.

    Quant il a ramené Maxou 2h plus tard, il m’a dit que le chien avait sûrement soif et qu’il était crevé. Ben, c’était vrai. Maxou s’est transformé en tapis de sol. Hihihi, il est naze mon petit bébé. Je voyais bien que ça lui a fait plaisir de partir avec son  papa aujourd’hui.

    Après avoir joué 1h avec Roméo, Markus est remonté. C’est fou ce qu’il est chou ce petit bonhomme, haut comme 3 pommes. Il était tout câlin aujourd’hui. C’est drôle qu’à 7ans bientôt, qu’il me dise que  j'allais lui manquer en vacances. Je ne me souviens pas avoir dit des trucs comme ça à mes parents que j’adorais pourtant!

    16h30... ahhhhh! Enfin seule, j’suis ratiboisée, raide, flat de chez flat.

    Comme Pascal ne voulait pas me voir, j’avais décidé de ne pas sortir et de profiter d’une soirée tranquille. Bien sûr, j’avais la furieuse petite envie d’aller incognito voir ce que Pascal faisait au Tiger pour avoir voulu me tenir à l’écart. Ma nature profonde a pris le dessus, je n’avais jamais aimé faire le petit espion, et Patricia n’était pas là pour encourager ce vice, je suis donc restée tranquillement chez moi à peindre. Je me demandais tout de même ce qu’il faisait, et j'enviais Caroline d’être avec lui et moi pas.

    Pascal a appelé vers les 23h... Peut-être pour être sûr que je n’avais pas l’intention de sortir? Je n’en sais rien, mais il n’avait pas l’air d’avoir la frite au téléphone. Il voulait savoir si je voulais aller l’attendre à la maison (chez lui), mais je ne lui ai pas répondu... Je ne savais pas encore ce que je voulais faire!!!

    J’avais un peu mal au coeur, torturée à imaginer des tas de choses horribles, en sachant qu’il était avec Caroline, alors je n’avais pas trop envie de le voir. Mais le ton triste et inquiet de sa voix sur mon répondeur m’avait quand même touchée.

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    Alors, je ne veux pas le voir!  (191-ven-10.juil.09)


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