• C'est quoi cette "m" encore avec la police qui reste bloqué sur la page! Rhhhhhhh... y en a ras la casquette! (pour pas dire pire!!!)


    Dimanche - 27 Janvier 2013  - (27/2013) - Pas de nouvelles! Encore une fois!!!

    Super… Aucune nouvelle de Pascal de toute la journée! Le rat! Je n’ai pas appelé non plus. Même si, j’ai presque failli couper les fils du téléphone et jeter mon natel sur la route pour éviter de le faire. Rhhh. Trop dur. J’imagine qu’il est en colère. Je pense que, j’aurai pu aller à cette soirée de bienfaisance, sauf avec Layne.

    De toute façon, je déteste ces conneries de soirée. Pour faire des donations à des œuvres de charités? S’habiller avec des robes hors de prix et tous ces bijoux encore plus hors de prix que les robes, je trouve ça plutôt hypocrite. Ce que je déteste encore plus, c’est que les hommes ont l’air d’exhiber leurs femmes, comme ils exhiberaient leurs bagnoles. Pfff. Est-ce que j'ai l'air d'une bagnole moi?!

    Désespérée, le moral dans les chaussettes j’ai avalé un pot de glace vanille aux crunchs, en entier. J’entamais le 2ème pot quant Thomas m’a sortie de ma léthargie. J’ai hésité à répondre, mais l’idée de parler à quelqu’un proche de Pascal, m’a fait sauté sur mon natel.

    • Vous vous êtes disputé ou quoi?
    • Hein? Pourquoi?
    • Je sais pas… la tronche qu’il fait…
    • Hum… Tu me demande ça pour aller vite rapporter à Jess ou quoi?
    • Merci! J’apprécie vachement ta confiance!
    • Ben… Légitime non?
    • Non. Absolument pas. T’es mon amie aussi.
    • Alors pourquoi tu me demandes ça?
    • Il est grinchu, de super mauvais poil… Alors, il s’est passé quoi?
    • Tu devines pas?
    • Nooooon… Layne? Merde! J’y ai pas pensé. Et ben merde alors!

    Bref, après le coup de fils, je dois dire que, quelque part, j’étais contente. Au moins, il était aussi mal que moi. Je me demande si je devais lui envoyé un petit message, l’air de rien, juste pour dire, que je pense à lui? Non. C’était à lui de m’appeler. C’est lui qui est pris. Et je risque mal tomber.

    L’empêche, que j’étais super furax qu’il m’ait ignoré tout le dimanche. Même pas un misérable sms… Malgré tout, je pense avoir bien fait de refuser l’invitation de Thomas d’aller manger ensemble ce soir. Quoique… Il m’invitait chez eux, et… J’aurai pu voir Pascal? Et on aurait pu s’expliquer?



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  • Samedi - 26 Janvier 2013 - (26/2013) - Pascal, Pascal, Pascal… (2)

    Encore une fois, espoir déçu! Pascal m’a appelé pour me dire qu’il ne pouvait pas ce soir. Je n’ai même pas demandé ce qu’il faisait. Je préférais ne pas le savoir, sinon mon imagination allait me scier les pattes. Et, je ne voulais pas passer la soirée, à l’imaginer en train de faire la fête, ou de s’amuser comme un fou. En tous cas, plus que quant je suis avec lui. Dans mon imagination, c’était mieux que la réalité :(

    J’avais donc pensé passer la soirée à lire. Mais, Layne m’a sorti de mon désœuvrement pour me proposer de l’accompagner à une soirée.

    Je ne pouvais pas refuser. La plupart du temps, c’est moi qui l’appelle, et il laisse tout tomber pour moi. Il voulait que je me change chez lui. Il avait choisi ce qu’il voulait que je mette. C’est drôle, mais j’ai toujours de la peine à reconnaître, que, malgré ses côté assez frustre, même salaud, il a du goût. Sur son lit, j’ai trouvé la plus adorable robe en satin lavande, que je n’ai jamais porté. Et, surprise, ça m’allait comme si ça avait été fait sur mesure. Chapeau.

    Layne avait aussi prévu des bijoux, qui devait certainement valoir une petite fortune. Avec son petit air malin et coquin, il a apprécié le résultat. Il était assez content de lui. C’est drôle, mais je ne pensais pas qu’il me connaissait si bien! Layne a dit qu’il avait choisi tout ça, spécialement pour moi, et que c’était; cadeau. Exclus. Je ne pouvais pas accepter.

    Ha! Ce que je ne savais pas, c’est qu’on se rendait à la même soirée que Pascal!!! Je ne m’y attendais pas.

    C’était une soirée dans un des plus grand hôtel de Genève. La salle était décorée avec goût. C’était bondé. J’ai compris pourquoi Layne s’était donné la peine de me choisir des vêtements. J’aurai fait tâche, si Layne n’avait pas anticipé en prévoyant une tenue pour moi. Je me serais certainement habillée en pantalon, et j’aurai été la seule. Je me serais sentie mal à l’aise. Layne était renversant en tenu de soirée. Peut-être parce que, malgré sa tenue, on pouvait voir briller au fond de ses yeux cette petite lueur rebelle, qui avertissait qu’il était un “bad boy”.

    Tout dans ses manières montrait qu’il était bien élevé, mais qu’il en avait rien à fiche des conventions, ou, de ce que les gens pouvaient penser de lui. Qu’il suivait les règles, que parce qu’il le voulait bien. Je dois dire, que j’adore ça chez lui.

    Je suis presque tombée nez à nez avec Pascal. Je m’étais sentie observée, et discrètement, j’ai cherché la source de chaleur qui me brûlait la nuque. Mon coeur a failli lâcher quant je l’ai vu. Malgré son air impassible, je le connaissais assez pour savoir qu’il était furax. Ses yeux verts avaient pris une couleur plus sombre, plus menaçante. Aoutch! Nos regards se sont croisés l’espace d’une demi seconde, et il a détourné les yeux. Ça allait barder pour moi.

    Mince, si j’avais su, je ne serais pas venue.

    Oui, Pascal était furieux. Il m’a évitée au maximum. On a dû se saluer, il m’a fait la bise et un demi sourire. Puis il s’est éloigné aussitôt. Ses yeux ont lancés quelques flammes à Layne quant ils se sont serrés la main. Jess semblait trouver la situation cocasse.

    Probablement pour emmerder Pascal, elle a été tout sourire, toute mielleuse. Après avoir enfilé son bras sous le mien, elle m’a entraînée me présenter à droite et à gauche, m’éloignant de Layne. Désespérée, je le cherchais du regard, de peur qu’il m’abandonne et se taille avec une autre fille. Là, j’aurai été mal.

    La soirée m’a parue interminable. Jess m’a chuchoté que, dans ce genre de soirée, c’est très mal vu de rester collé toute la soirée à son partenaire. Je ne sais pas si c’était une blague. Après un temps, qui m’a paru infini, Layne est venu me récupérer. Je lui ai posé la question discrètement, et il m’a dit qu’en effet, ça empêchait de faire connaissance avec les autres. Mais, il s’en foutait pas mal. Chacun fait ce qu’il veut, et il n’avait pas l’intention de se laisser imposer ces règles débiles.

    On a dansé. Et pendant qu’on tournoyait sur la piste, Pascal nous observait le regard sombre. Ça m’a perturbée. Il allait certainement m’en vouloir à mort. Je n’ai même pas pu lui parler de toute la soirée. J’aurai voulu pouvoir lui expliquer, me justifier. C’était bête, mais je me sentais coupable.

    Vers 1h du matin, Layne m’a embarquée et on est parti. Je crois que j’étais hyper soulagée.

    Layne a voulu m’offrir un dernier verre chez lui, mais moi, je voulais rentrer. Je vouslais être à la maison, au cas où Pascal passerait chez moi… Layne s’en doutait. Je l’ai vu dans son regard. Il pensait certainement que j’étais faible, que j’étais une de ces cloches, qui courent attendre derrière son téléphone. Alors, je suis restée un peu. Layne s’est fichu de moi, parce qu’il voyait bien que j’étais hyper tendue.

    Je l’avais vu discuter avec Pascal pendant que Jess me traînait dans tous les sens. Layne m’a dit qu’ils ont parlés de boulot, pas du tout de moi. Mais, en rigolant, il a dit que Pascal voulait certainement savoir ce que je faisais là, avec lui, mais qu’il n’avait pas voulu demander, et ce n’était pas lui qui allait se mettre à se justifier. Il ne voyait pas pourquoi.

    En rentrant, je n’ai pas trouvé de petits mots de Pascal. Il n’était pas là à m’attendre. Il n’est pas venu, n’a pas appelé non plus. J’étais déçue. Est-ce que je devrais l’appeler? Mais pour dire quoi? Si j’appelle, il va penser que je me sens coupable?


     


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  • Samedi - 26 Janvier 2013  - (26/2013) - Pascal, Pascal, Pascal… (1)

    Pascal est arrivé vers les 2h du matin. Il a déposé sa femme, ils ont discuté un moment, et il est monté. Il a eu l’air amusé de me voir couchée, les draps rabattus sur mes jambes à lire. Je lui ai souri et j’ai posé mon livre pour le regarder se déshabiller. Il a défait sa cravate comme si elle l’étouffait.

    • Wahhh, cravate et tout ce soir… T’es mignon en tux!
    • Merci Babe… Arrête!
    • Quoi?
    • De me dévisager comme ça…
    • Je ne te dévisage pas, je t’admire et je te dévore des yeux… Je te trouve mignon!

    De m’entendre parler comme ça. C’était rare que je sois aussi franche. Non. Plutôt rare que je lui lance des compliments. Ça m’a fait sourire qu’il ait été interloqué. Je crois bien qu’il a légèrement rougi. Il avait enlevé sa veste et avait commencé à déboutonner sa chemise, mais il a interrompu son geste pour venir se jeter dans le lit à côté de moi. La tête appuyé sur une main, il me croquait de ses yeux verts; Alors comme ça, tu me dévore des yeux?.

    J'aurai voulu lui dire que je le trouvais beau, que j'aimais ses sourires, ses yeux, sa façon de sourire. Que j'aimais plonger mes mains dans ses cheveux. Que je l'adore tellement que j'ai le coeur qui fait des loupings rien qu'en le regardant, que j'adorais tout chez lui... Mais, je ne pouvais pas. A haute voix, les mots semblent dérisoires, bêtes mêmes. Et ça m'aurait embarassée.

    On a commencé à se taquiner, puis j’ai voulu savoir si sa femme se doutait de ma présence, mais il m’a fait taire avec un baiser. Il ne voulait pas parler de sa femme.

    Pascal sentait si bon, ses cheveux en bataille me caressait le visage tandis que ses mains me ramenait tout contre lui. J’ai fondu comme un glace. Sentir sa peau sous mes doigts, c’est comme de l’aphrodisiaque. J’aime parcourir les monts, sentir  ses muscles rouler sous mes doigts. Les merveilles cacher sous sa chemise. Il se mordillait souvent la lèvre, j’adorais le regarder faire. Il a souri de voir que je ne portais pas grand chose, et a passé la main dans mon slip pour me caresser les fesses. Ses lèvres taquinaient les miennes. J’aime son souffle chaud dans ma nuque.

    Avec gourmandise, il m’embrassait, ses mains fortes et chaudes tout partout, et moi, j’avais le coeur qui débordait de ma poitrine. Chaque caresse me faisait frissonner de plaisir et d’anticipation. Puis, il a plongé son regard dans les miens avec son petit sourire en coin que j’adore tant. Il s’était relevé à moitié ses bras musclés de chaque côté de moi. Avec sa chemise ouverte, je pouvais admirer son torse, ses muscles bien dessinés. Son sourire me faisait craquer comme toujours. Dans un souffle, le regard flou, je l’ai supplié de ne pas s’arrêter, de continuer.

    Avec une petite grimace amusée, il s’est retourné pour s’asseoir au bord du lit, sans me quitter des yeux. C’était de la torture ça!

    • Tu fais quoi?
    • Soif?
    • Non… De toi oui…

    Il a rigolé. Comme il est sexy quant il rigole. Waouh, je suis raide dingue de lui. Ça me déstabilise toujours de me l’avouer, même dans le petit coin secret de ma tête. Je l’aime à en mourir.

    Pascal s’était levé. Ça me déstabilisait. Comment pouvait-il me laisser, comme ça, toute pantelante. Et vouloir quitter la chambre, sous prétexte de boire? Il a repassé la tête à travers l’ouverture de la porte, pour me dire que c’était ma punition de n’avoir pas voulu le voir jeudi soir. Rhhh, c’était bien une petite torture. Le rat. Bon, il allait revenir dans 1mn, et il ne pourra pas résister. Mais tout de même, comme refroidissement, casse ambiance, c’était top. J’avais les palpitations.

    Il est revenu avec 2 verres à la main. Pourtant, j’avais dit que je n’avais pas soif. Se mordillant la lèvre, il s’était appuyé à la porte et me m’observait toujours avec son petit sourire. Il attendait que je lui demande de revenir au lit. Pas question. Yeux dans les yeux, on attendait que l’un des 2 craque. Ce ne sera pas moi. Mais, il tenait bon. Alors pour l’emmerder, j’ai pris mon livre. Et crac, ça a marché.

    Je sais bien qu’il adorait me titiller, me taquiner, il aimait me voir tenter de lui résister. Me voir fondre ensuite, perdre  mon côté timide, l’excitait. Comme ça me gênait, et j’avais tendance à rougir.

    Epuisé, on s’était endormi et vers 5h du matin, ses petits bisous dans le cou m’ont réveillé. Je me suis retournée pour me caler dans ses bras. “Chou... ce serait bien que tu y ailles…”. Ah oui, j’avais oublié. Il ne fallait pas que Jess me retrouve ici demain matin. Du coup, ça m’a complètement réveillé.

    Le temps de me rhabiller en quatrième vitesse. Assis dans le lit, cette fois, c’était lui qui me regardait m’habiller. Ça me gênait. J’ai failli lui demander d’arrêter. Le temps de m’habiller en quatrième vitesse, j’ai voulu me pencher pour l’embrasser, et il m’a attrapée pour me coucher dans le lit. Son baiser avait un goût de menthe et de miel comme le thé qu’il venait de boire.

    Pascal m’a averti que Thomas venait de rentrer, qu’il était peut-être encore au salon. Glups. Après avoir enfilé un jean, pied nu et à torse nu, il m’a raccompagnée à la porte. Miam, j’aurai voulu le croquer encore un peu. Thomas était en toujours dans son smoking, la cravate qu’il venait de dénouer pendait sur son épaule. Il n’a pas paru surpris de me voir. Thomas m’a fait un petit signe avec sa tasse à la main.

    Un petit bisou rapide dans l’entrée et j’ai filé. En soupirant, j’ai jeté un oeil aux fenêtres. Je ne pouvais pas les voir, mais je les imaginais toujours debout à discuter devant le bar de la cuisine. J’aurai bien voulu pouvoir rester. Non, ça ne nous ferait que des histoires.

    Mais, j’avais l’espoir de le revoir encore ce soir…



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  • Vendredi - 25 Janvier 2013 - (25/2013) - Soirée à Genève avec sa femme

    Voilà! Bien fait pour moi. Pascal préférait que je ne me montre pas ce soir. D’ailleurs, ils avaient un truc ce soir. A Genève. Une de ces soirées de bienfaisance, ou un machin du genre. Désespérant. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi. J’étais reposée aujourd’hui, j’aurai pu faire la fête toute la nuit. Dommage aussi qu’ils n’allaient pas au chalet.

    Donc, ce soir, Pascal sortait avec sa femme. Hélas, je n'étais pas invitée. Il y aurait certainement Thomas aussi, à cette soirée, de même que Michael, Paul, etc. Ils sont tous des enfants de riches, moi non. Je n’avais même pas eu vent d’une telle soirée. Je pense que les pauvres gens n’ont pas à être informé. Sinistre.

    Mince, j’avais envie de le voir… Mais bon, je comprends. Je vais donc me faire une petite soirée tranquille.

    Dol, Tchoy et Brig n’ont pas arrêté de me harceler au téléphone. Evidemment, je n’ai pas répondu. Je ne voulais certes pas passer ma soirée au téléphone ou en chat audio. J’avais envie de lire dans mon bain, et ne rien foutre. Point final. Pourquoi est-ce qu’ils me font toujours chier le week-end? Depuis le temps, ils ne savent pas que je suis occupée?

    Vers 1h du matin, Pascal m’a envoyé un message pour savoir si je voulais dormir chez lui. C’était chou ça. J’ai voulu lui rappeler que sa femme ne voulait pas me croiser là-bas, puis je me suis ravisée. J’allais pas me mettre à le tambouriner de questions, et me montrer encore une fois compliquée. Grâce à son message, je ne me sentais plus hors champ.

    Donc, j’ai répondu oui. J’espère qu’il sait ce qu’il fait…

    Sachant qu’ils n’était pas dans les parages, je suis passée par l’appartement à Pascal pour monter chez Thomas. J’ai eu une petite envie, curieuse, d’aller voir si les documents me concernant se trouvait toujours dans son ancienne chambre. Mais, je n’ai pas osé. Je sais qu’il a monté une partie. Probablement pas tout. La peur de me faire surprendre dans un endroit où je n’avais aucune raison d’être, m’a fait me précipiter en haut.

    Je me suis installée dans son lit avec mon bouquin… Je vais l’attendre.



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  • Jeudi - 24 Janvier 2013 - (24/2013) - Trop raide - Pierre 10h!

    Lu jusqu’au matin. Fini mon livre. Il ne me restait plus que 2 petites heures pour dormir avant l’arrivée de Pierre. Ensuite, je devais aller en ville. Mon frère a appelé pour me demander si ça jouait pour ce soir, chez ma frangine. Cartes. Ils avaient envi de jouer, je ne pouvais pas dire non.

    Vers 13h30, j’ai déposé Pierre à la gare. J’ai pas l’impression qu’on ai beaucoup avancé!!! Par contre, il avait reçu les trucs des impôts. J’adore, il me les donne avec deux mois de retard? Pfff! Tous des incompétents. Dire que je le paie une fortune pour ça!

    Quelle poisse, Pascal m’avait invitée à manger avec lui, après son match de ce soir. Je ne savais pas si je pourrais. Comme il ne savait pas si on pourrait se voir ce week-end, il pensait qu’on aurait pu profiter de se voir un moment. Hum, je me suis demandée si, c’était comme moi, quant je fais ça, c’est pour vite expédier quelque chose. Comme ça c’est fait. Et je peux l’effacer de ma liste de gens à voir. Non. Je sais bien que je me fais des idées.


    Difficile de garder les yeux ouvert pendant toute la partie de cartes. J’ai bu, café sur café, sans avoir l’impression que ça servait à quelque chose. Mais, on a gagné. Et pour une fois, Carmine et Rose n’ont pas passé la soirée à se prendre la tête. Je crois que ça fait partie de leur parade amoureuse, ils aiment ça.

    On avait rendez-vous à 17. J’étais pile à l’heure. En quittant la grande route pour entrer dans Moudon, ma frangine m’a envoyé un message pour me dire qu’ils m’attendaient déjà. Mon oeil, elle n’était même pas là. Elle a dû envoyer ce message en quittant le boulot. Pour qui me prend t-elle? Je suis à l’heure moi! Elle, elle est arrivée 1h plus tard. On avait la dalle (dalle=faim).

    Carmine et moi avons remporté les 2 premières parties, et ma soeur qui ne supporte pas de perdre, a voulu jouer une petite dernière. C’était à peine 20h30, alors on a accepté. Sinon, elle aurait mal dormi. Vers 21h, je rentrais.

    Je me sentais vraiment épuisée, vannée, je n’avais pas le courage d’aller jusqu’au basket! De plus, il me faudrait passer chez moi avant pour me changer, prendre une petite douche, parce que Pascal sera tout frais, lui. Je ne voulais pas empester la bouffe et la cigarette. Il finissait, je pense, vers 21h lui aussi, et je savais qu’avec mon petit tour chez moi, je n’aurai jamais pu être prête pour 22h. Qu’il m’attende une demi heure ça va, mais 2h? Non.

    En rentrant, je me suis couchée aussi sec. Je devais vraiment dormir 1h ou 2, ensuite, je verrai si Pascal sort, et s’il a envie qu’on se voit. Au message qu’il m’a envoyé après son match, j’ai dit que j’étais encore chez ma soeur. C’était un petit mensonge, mais j’étai vraiment raide. J’ai rarement été aussi naze.

    Je pensais dormir jusqu’à 23h, et me peut-être ensuite me préparer à sortir. Mais je n’ai pas réussi à me lever avant 1h du mat. Pascal n’était pas sorti, il était lui aussi assez crevé. Regrettait qu’on ait pas pu se voir. A 1h du matin, je n’ai pas osé répondre. Je l’appellerais demain.



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  • Mercredi - 23 Janvier 2013 - (23/2013) - CHERUB!

        Pierre devait me redire pour notre rendez-vous à 14h, comme il ne m’a pas donné de nouvelles, j’avais prévu autre chose; faire quelques courses, puis de peindre toute l’après-midi. Vers 13h, Kachouka, ma nièce, m’a dit qu’elle avait fini de lire CHERUB/03 et qu’elle pensait aller acheter le 4ème volume. J’ai donc proposé qu’on y aille ensemble.

         On a acheté les 8 volumes suivants. Hihihi, on est un peu dingue!

        C’est alors que je me préparais à partir que Pierre m’a appelé pour dire qu’il pouvait passer vers 16h/16h30. Trop tard. Je savais qu’après avoir acheté nos bouquins, je resterais lire vers ma puce. J’ai annulé, mais Pierre est passé quand même. Je n’ai pas répondu à ses appels. Il n’avait qu’à m’avertir plus vite. Pour finir, il m’a proposé demain matin à 10h.

        J’ai essayé d’installer ce foutu “WhatsApp” sur mon natel, ça marche pas. Grrrh, ça m’énerve grave.

        20h, je suis enfin rentrée, un bouquin dans les poches, bien décidée à lire toute la soirée. 21h, Marie est passée pour me demander si je connaissais un type qu’elle a vu traîner autour de la maison. Pierre! C’est fou comme elle voit tout. Comme les gens sont curieux! Voilà pourquoi je n’aime pas que Pascal ou Thomas traînent devant la maison.

        Voilà. Une fois que j’aurai mis mon journal à jour, pris quelque chose pour la tête, allumé un petit feu, pris un long bain, j’ai l’intention de ne plus poser mon bouquin avant de l’avoir terminé. Même si pour ça, je dois me coucher à 6h du mat.



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  • Mardi - 22 Janvier 2013 - (22/2013) - What’s Up ou… whatsapp!!

        Mardi, j’ai passé la journée à courir, et je n’ai pas beaucoup bosser. Le soir, il y avait le souper en famille. Mon papa venait aussi, donc ma frangine faisait une spécialité africaine. Impossible de me désister. C’était vachement sympa. Les gamins étaient tous là, et on a beaucoup rigolé. Papa nous a raconté l'Afrique, son Afrique, des tas d’histoires de ses débuts sur la terre Africaine. Et aussi, hahaha, sur ses débuts de conducteurs. Mort de rire.

        Tchoy et Dol ont essayé de me joindre tout le week-end. Ça m’a énervé. Qu’est-ce qu’ils ont à me harceler comme ça, justement le week-end? Du coup, je n’ai pas répondu à leurs appels. J’ai essayé de télécharger “Whatsup” sur mon mobile. Apparemment, je ne sais pas y faire, parce que ça ne fonctionne pas.

        Après notre prise de tête avec Dol, on avait décidé de ne plus se voir. Alors, il n’était pas question que je lui réponde. Pas envie. J’ai juste eu un peu peur par moment, parce que j’avais peur qu’elle m’annonce de mauvaises nouvelles concernant sa fille, Lola. Mais, quant j’ai écouté son message sur ma boîte vocale, c’était juste parce que je lui manquais. Baf, il faut qu’elle s’y fasse, ça lui passera.

        Tchoy a été beaucoup plus insistant et j’ai fini par le rappeler. Je crois qu’il s’emmerde. Donc, je l’ai appelé en partant de chez ma frangine et il a fait un saut chez moi. Vers 1h du matin, il est rentré. Enfin, je pouvais être un peu seule. J’avais envie de prendre un bain, mais c’était un peu tard. Après une douche, je me suis affalée sur mon canapé et j’ai lu jusqu’à ce que mes yeux se ferment toutes seules. Je suis dans une petite phase “solitude”, alors j’ai besoin d’espace. Ça tombe bien pour Pascal aussi.



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  • Lundi - 21 Janvier 2013 - (21/2013) - Amour en stock!

        Un week-end ensemble, c’est chouette, mais c’est toujours suivi par une semaine sans se voir. Pascal savait qu’il aurait certainement à rendre des comptes à sa femme, et qu’elle allait lui sauter à la gorge. Donc, je savais qu’il ne m’appellerait pas de la semaine, et qu’il fallait que j’en fasse autant.

        Jeudi, il ne sortirait pas. Il n’a jamais été tellement du genre à stagner dans les bars. Il m’avait dit qu’il avait commencé à sortir plus souvent, rien que pour me voir. Je le savais, mais ça m’a fait plaisir qu’il me le rappelle. Si sa femme sort, alors peut-être qu’il m’appellera et qu’on se verrait un petit moment.

        Mais, il préférait rester tranquille, en prévision du vendredi soir. Si elle sort, alors il pourrait filer, et on pouvait passer la soirée ensemble. En attendant, après son petit écart, il préférait rester sage. Donc, aujourd’hui pas de news, et j’en aurais certainement pas avant vendredi.

        Ça ne me dérangeait pas plus que ça. J’avais beaucoup de boulot à rattraper, parce que, quant je m'inquiète, je ne fou rien. Au moins, je pouvais faire ce que je veux pendant toute la semaine, sans me planter près de mon téléphone à espérer un appel. J’aime mieux ça. Il avait été adorable pendant tout le week-end, et j’avais une bol pleins de tendresses pour garder le moral.



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  • Dimanche - 20 Janvier 2013  - (20/2013) - Horribles doutes!

        Waouh, j’étais si impatiente de voir Pascal. Je m’étais précipitée pour l’attendre chez Michael. Etant en avance, j’avais même pris le temps de me plonger dans un bain chaud. S’il arrivait entre temps, il me rejoindrait. J’avais allumé des tonnes de bougies un peu partout. C’était romantique. Après le bain, j’ai éteint une partie des bougies et même mis des dessous sexy. Pourtant, ce n’est pas trop mon truc.

        1h30 du matin, personne…

        Je ne me suis pas vraiment inquiétée, Pascal avait simplement un peu de retard. A 2h du matin, l'angoisse a commencer à me submerger. Peut-être qu’il avait trouvé cette solution pour me faire partir de la fête, et n’avait aucune intention de venir? S’il ne venait pas, j’allais vraiment flipper. Impossible de l’appeler sans que sa femme ou ses copains s’en aperçoivent. J’aurai l’air idiote.

        Peut-être qu’ils savent, qu’il m’avait fait miroiter un rendez-vous pour m’expédier loin du refuge. Ils devaient bien tous rigoler.

        Wafff, impossible d’empêcher ma tête de partir dans des déductions débiles. En même temps, je ne pouvais pas l’imaginer me faire ça. 3h du matin, toujours pas de Pascal, et pas de messages. Je commençais à me sentir seule et perdue. Et à me poser des tonnes de questions. Heureusement, après m’être sentie désolée pour moi-même, idiote, et pleuré un bon coup, j’ai fini par m’endormir, étalée au milieu du lit, toute habillée…

        C’est atroce comme je me sens tout de suite terrifiée, si les choses ne se passent pas comme je l’avais imaginé.  Toujours aussi terrifiée de perdre cet homme. C’est terrifiant d’aimer autant quelqu’un.

        Mais, Pascal n’avait pas cherché à m’éloigner, il avait seulement pas vu le temps passé. Il avait tout honte. Ça m’a un peu froissée qu’il ait pu m’oublier, oublié que je l’attendais. Mais, je ne lui ai pas montré. J’étais rassurée qu’il soit enfin là. Il a avoué qu’il s’amusait bien, et que sa femme ne voulait pas rentrer. Pour éviter de s’engueuler en publique, il ne lui avait rien dit, et attendait seulement qu’elle veuille bien rentrer. Il avait décidé de filer après l’avoir déposée à la maison, c’est tout.

        Je l’ai entendu arrivé, mais j’ai continué à faire semblant de dormir. Je l’ai vu me regarder en souriant à travers mes cils, s’approcher du lit. Avec un regard adorable, rempli d’amour, il a passé ses mains dans mes cheveux. Mais, j’ai continué à jouer l’endormie. Il s’est déshabillé, puis s’est faufilé dans le lit près de moi. Je savais qu’il ne me laisserait pas dormir, qu’il me réveillerait. Et c’est ce qu’il a fait avec beaucoup de délicatesse.

        Penser à ce moment là me fait encore frissonner de plaisir. Comme je l’adore!

        Mouai, je sais, il ne me faut pas grand chose, pour tout lui pardonner. Pour me sentir heureuse, comblée. Mais, pour ma défense, il n’y a personne qui sait m’aimer, mieux que lui. Personne qui sait être aussi doux, me faire croire que je suis la femme la plus sexy du monde. Personne qui sait me faire me sentir aussi désirée. Impossible de lui résister, je me suis laissée fondre entre ses bras.

        Malheureusement, il ne pouvait pas rester, sans s’attirer des ennuis. Et rester là sans lui, impossible. Je me sentirais trop seule. Après avoir tout remis en place, je suis rentrée le coeur battant encore à la folie, le sourire aux lèvres. On se retrouverait là ce soir, vers 20h, alors, je n’étais pas triste, mais plutôt impatiente.

        J’avais ma journée pour moi. Pas grand chose à faire. J’étais crevée. Pascal avait remarqué mes yeux rougis, il a su que j’avais passé une partie de mon temps à pleurer en l’attendant. Il a voulu savoir pourquoi. Je n’ai pas pu lui raconter les horreurs qui m’avaient traversés l’esprit. J’aurai eu trop honte.

        On a mangé devant la cheminée. Pascal nous a commandé chinois. Je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander, ce qu’il avait trouvé comme excuse pour être là. En haussant les épaules, il a raconté à Jess, qu’il sortait avec des copains. Il a dit que la prochaine fois, il prétendrait devoir jouer avec le groupe à l’extérieur, comme Zurich par exemple. Il savait qu’elle ne le suivrait pas, s’il allait si loin.

        On s’est larvé toute la journée, passant le plus clair de notre temps à faire l’amour… C’était si bon, si agréable. Je me sentais à nouveau vivante. Exister.

        Michael l’a appelé, pour lui dire que Jess avait essayé de savoir s’ils étaient ensemble. Elle a laissé un message sur sa boîte vocale. Il avait préféré ne pas lui répondre. Petit problème, s’il sortait ce soir dans les mêmes bars, elle allait forcément voir qu’ils n’étaient pas ensemble. Pascal lui a alors dit qu’il ne l’avait pas pris comme alibi, qu’il avait juste mentionné des copains, sans lui préciser qui.

        Cette fois, il a dormi avec moi. Il a éteint son natel pour ne pas avoir à répondre à sa femme. Ou à Thomas.

        Le dimanche, on est sorti se promener au bord du lac, malgré la neige. Il n’y avait personne. Ça aussi, c’était super agréable. Puis, on a pris notre petit déjeuner dans un petit The-Room qu’il connaissait. Après avoir pris ce bol d’air, on est rentré se larver chez Michael.

        On a beaucoup parlé. J’ai osé lui raconter certaines de mes angoisses, de mes doutes. Pascal m’a rassurée. Il n’avait aucune intention de nous séparer. Il avait regretté ce qu’il avait dit l’autre fois. Il ne voulait pas que je balise sur ça. Il m’avait juste dit ce qui se passait dans sa tête, et ce n’était pas pour m’inquiéter. J’ai compris pourquoi il parlait plus volontiers avec Caro, parce que moi, je prenais toujours les choses à la lettre. J’avais tendance à tout voir en noir.

        J’ai regretté de lui avoir raconté mes peurs. Je l’ai alors encouragé à me parler, que j’essayerais de ne plus me faire aussi peur. Que je voulais qu’il partage ses idées avec moi. J’ai préféré ne pas mentionner Caroline.

        Vers 19h, on est rentré chacun chez soi. Je savais qu’il allait s’en prendre plein la tête. Il ne devais pas détaler le week-end, sa femme le prendrait mal. Mais, j’étais quand même contente de l’avoir vu, d’avoir passer ces moments avec lui. C’était rassurant de savoir qu’il le voulait aussi, et qu’il était prêt à faire des folies pour être avec moi. Je m’en suis voulue d’avoir douté de lui.



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  • Vendredi - 18 Janvier 2013 - (18/2013) - Se faire jeter en beauté!

        Pascal a enfin eu la géniale idée de penser à m’appeler. Hélas, il n’était pas d’humeur à me raconter au téléphone ce qui avait conduit à mon exclusion de son univers. J'étais un petit peu dégoûtée.

        Ce soir, ils ne montaient pas au chalet directement, ils devaient se montrer à un anniversaire. Celui de la nana d’un de leur pote du basket. Elle avait loué un refuge. Ils pensaient pouvoir partir vers minuit, et certains iraient au chalet. Constat et déception, Pascal ne m’a pas invitée à l’anniversaire. C’est Caro qui l’a fait.

     
       Au contraire, Pascal m’a dit que c’était préférable que je n’y sois pas. Il a proposé qu’on se retrouve plus tard, s’il le pouvait. C’est le “s’il le pouvait” qui m’a fait accepté d’accompagner Caroline. J’avais l’impression que si je n’y allais pas, je ne verrais pas Pascal du week-end. Qu’il finirait par accompagner sa femme au chalet.

        J’ai raconté à Caro le message que m’avait laissé Jess sur ma boîte vocale. Elle a voulu l’entendre. Caro a écouté 2 fois le message, puis a eu un petit sifflement entre les dents; “Waouh, là, elle était vraiment de mauvaise”. Mais, elle n’a pas cherché à me décourager de l’accompagner à la petite fête.

        Pascal était assis sur le bord d’une table à mon arrivée. Nos regards se sont croisés, l’espace d’une seconde ou eux.    Il a aussitôt détourné le regard en restant totalement  impassible. Je ne saurai dire, s’il était content ou furieux, de me voir passer outre ses recommandations. Je n’ai pas osé aller lui dire bonsoir, et évité soigneusement de me retrouver face à Jess. Son regard assassin, m’a coupé l’envie d’aller les saluer. C’était peut-être mieux comme ça.

     
       Voir Pascal faire de petits bisous à sa femme, même sur la joue et son bras trop souvent autour de sa taille, me faisait bouillir. J’avais l’impression que mon coeur allait exploser de jalousie. Je suis restée sagement dans mon coin, à parler avec quelques copains du basket, avec des connaissances de cette chère Caroline. J’étais soufflée de voir avec quelle facilité, elle arrivait à discuter avec tout le monde. J’étais impressionnée. C'est fou comme elle se sentait à l'aise partout, j'aurai bien aimé être comme ça.

        De temps en temps, mon regard se promenait dans la direction où se trouvait Pascal. J’avais beau essayer de ne pas le regarder, ça ne servait pas à grand chose. Et pourtant, je ne pouvais pas passer le reste de la nuit à ruminer ma jalousie. Valait mieux que je rentre. Le regarder me donnait envie de pleurer.

     Thomas s’est installé vers nous, et après plus d’1h, Pascal est venu nous faire la bise. Il a discuté 1mn avec Adam et Thomas, puis il est retourné auprès de sa femme. Il nous a presque ignorée.

        En me faisant la bise, il m’a demandé discrètement de le retrouver à l’extérieur dix minutes plus tard. Impossible de tenir 10mn, je suis sortie aussitôt sous prétexte d’aller fumer. On pouvait fumer à l’intérieur. en plus, il faisait un froid de canard. Je me suis mise à l’abris au milieu des arbres, face à l’entrée. Juste assez dissimulée pour qu’on ne me voit pas.

        J’ai voulu sortir de ma cachette en voyant Pascal sortir, mais il n’était pas seul. Alors, je suis restée planquée. Je l’ai vu me chercher discrètement du regard, sans me trouver. Une couple l’avait suivi. Ils sont restés vers l’entrée à fumer, puis le type est retourné à l’intérieur, en laissant la fille dehors en compagnie de Pascal.

        Mes pieds commençaient à geler. Je ne pouvais pas marteler le sol, de peur qu’on m’entende. J’avais la folle envie de le planter là et retourner à l’intérieur. Mais, j’aurai dû sortir de ma cachette, et l’humiliation m’en empêchait. La fille à sorti de sa poche un bout de papier et l’a tendu à Pascal. J’ai compris que c’était son numéro de téléphone, quant elle lui a dit de l’appeler n’importe quand.

        Pfff, gonflée la miss! Est-ce que c’est moi qui suit vraiment coincée de chez coincée, ou les filles sont de plus en plus culottée?

        Estomaquée, j’ai vu Pascal lui rendre son billet, avec un petite grimace gêné, en lui disant qu’il n’était pas libre. Wow! Et bien, ça, si ce n’était pas une super gifle! J’étais sidérée et en même temps, super admirative. Même à cette distance, je pouvais voir qu’elle avait violemment rougi. Pascal fixait le papier, n’osant pas la regarder. Comme si elle n’était pas démontée par son geste, elle lui a dit qu’elle savait qu’il était marié, mais elle voulait quand même qu’il l’appelle. Elle aurait aimé le connaître mieux. Encore plus embarrassé, Pascal lui a assuré qu’il n’appellerait pas.

         Comme elle ne semblait pas vouloir reprendre son billet, il le lui a remis entre les doigts, en lui refermant le poing dessus. Glups, la honte! Waouh, j’étais fière de lui. Et en même temps, je remerciais le ciel qu’il ne m’ait pas traitée comme ça quant je m’étais jetée à sa tête!

         Cette fois, je crois que le message était passé. Elle a voulu savoir ce qui ne lui plaisait pas chez elle, etc. Apparemment, elle savait qu’il n’était pas un modèle de fidélité. Elle a même mentionné Caroline. J’étais soufflée qu’on ne me voit jamais, tout le monde désignait toujours Caro comme sa maitresse. Elle a tenté une dernière fois d’insister, mais voyant que ça ne servait à rien, elle est retournée à l’intérieur.

         Pascal a passé une main dans ses cheveux. Il avait l'air aussi embarrassé par ce qui venait de se passer et, pendant une bonne minute, il a semblé en pleine réflexion. Il s’apprêtait à retourner à l’intérieur quant j’ai réussi à attirer son attention vers les arbres.

          On n’avait pas beaucoup de temps, alors je n’ai pas pu lui dire mes pensées, à propos de la scène à laquelle je venais d’assister. Il ne m’en a pas laissé le temps. Rapidement, il m’a glissé une clé entre les mains, en disant qu’il devait rentrer. Pascal a voulu savoir si j’étais d’accord qu’on se retrouve vers 1h du matin à l’hôtel, où il nous avait réservé une chambre.

          On aura tout le temps de discuter plus tard. J’étais agréablement surprise!

        Je ne sais pas pourquoi, mais je m’attendais plutôt à un petit “mieux pas que tu viennes à la maison”, mais pas à un rendez-vous! Heureusement, que j’avais pensé filer après l’avoir vu, de peur de devoir faire face à sa femme. J’avais les boules de devoir retourner dedans les larmes aux yeux, s’il m’avait engueulée d’être venue, ou demandé de m’en aller.

        De la tête, j’ai énergiquement approuvé. Ça l’a fait sourire, de ce petit sourire que je trouve proprement irrésistible. Ce qui m’a fait fondre, malgré le froid polaire. Avant de tourner les talons, ses lèvres ont effleuré les miennes, et il est parti aussitôt rejoindre la troupe.

        Les mains tremblantes, j’ai aussitôt envoyé un petit message à Caro pour lui dire que c’était insupportable de regarder Pascal avec sa femme, alors je préférais rentrer. Marcher jusqu’à la route m’a un peu réchauffée. Le taxi que j’avais appelé m’attendait au bout du chemin. Je me suis faite déposer à la maison pour prendre quelques affaires et ma voiture. Je n’avais pas pensé demander à quel nom il avait réservé la chambre, mais j’ai pensé que ce devait être au nom de Michael Webb. J’avais raison.

        Pendant que j’enfilais mes affaires dans mon sac de sport, Pascal m’a laissé un message pour me dire que, Michael nous laissait son appartement, et qu’il irait à notre place à l’hôtel pour le week-end. Je trouvais ça trop cool. Je devais donc laisser la clé à la réception de l’hôtel.

        Trop contente. Ça m’a fait comprendre, qu’on passait le week-end ensemble… C’était le bonheur!



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