• Samedi 26.fév.2011 - (057/11)
    Pas de raisons de jouer à la vierge effarouchée

    Thomas était discret, apparemment personne ne savait rien à propos de sa petite aventure. En tous cas, il était plus discret que Pascal ne savait l’être! De plus, aucune de ses petites aventures ne traînaient autour de nous sans arrêt comme avec Pascal. Je trouvais ça vraiment très bien. 

    A la limite, je dois dire que ça ne me dérange pas des masses qu’il boutique ailleurs, tant que ça ne se voyait pas, tant que personne ne le savait et que je ne sentais pas de changement dans son attitude.

    Bon, j'étais contente de le savoir sans que ça ne vienne surtout pas de lui...

    Jeeez, est-ce que c’était normal de penser comme ça?

    L’empêche quant on faisait l’amour, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander si son regard avait la même intensité, s’il l’embrassait de la même manière, j’ai même failli le lui demander. C’était dur de résister, difficile aussi de ne pas le repousser.
    Par contre, ça n’avait pas été dur de lui faire accepter qu’on ne partage pas la même chambre.

    On pouvait se retrouver tous les soirs, chez l'un ou l'autre, sans pour autant s’installer automatiquement dans la même chambre.

    Je n’ai pas cesser de l’observer toute la soirée. Jeeez, j’étais amoureuse de Thomas? Ou était-ce la peur de le perdre comme j'avais perdu Pascal, qui me faisait croire que j'étais amoureuse? Bizarrement, sa petite aventure ne me gênait pas tant que ça pour l’instant. Je lui saluais sa façon de savoir aussi bien le cacher! Il était toujours aussi tendre, passionné, adorable. Chapeau!

    Samedi, dans la journée, malgré le temps mezzo, Thomas s’est lancé à l’asseaut des pistes avec ses potes. Pour ma part, j’ai passé une grande partie de la journée au téléphone avec Caro. Elle voulait que j’aille la rejoindre pour passer la journée à pister Pascal. Ca ne me tentait pas. Je n’avais pas trop envie de me faire du mal pour rien. Hier soir, elle s’était agrippée à Pascal et n’a pas voulu le laisser rentrer, elle craingnait qu’il en profite pour retourner chez la chanteuse du groupe. Le pire, pour ma part, c’est qu’il soit resté tout de même avec Caro, j’aurai préféré qu’il rentre dormir chez lui. Elle voulait aller à son concert, et Pascal a refusé en prétendant qu’il n’aurait pas le temps. Il ne voulait pas qu’elle le suive. Alors qu’il dormait, elle a même fouillé dans ses affaires.

    Glups, courageuse petite Caroline!!

    Complètement déprimée, Caro m’a rappelée en début d’après-midi pour m’annoncer que Pascal lui a dit qu’il allait se changer et repasser la prendre pour partir à Berne, mais il n’est pas revenu. Quant elle l’a appelé, il était déjà en route et lui a dit qu’il n’avait pas le temps. Elle me demandait si je pensais qu’elle devrait aller à Berne, elle savait approx où il serait? Hm! Me demander à moi? Je ne pouvais pas l’aider là-dessus. Même si j’avais pu, je ne sais pas si je l’aurais fait!

    L’idée d’aller la rejoindre m’a torturée toute la journée... Je ne savais pas quoi faire... Planter Thomas pour aller pourchasser un autre mec qui ne semblait pas vouloir me voir? Ridicule! Je n’en avais aucune envie.

    Finalement, malgré la torture grandissante avec les heures, j’ai décidé de rester avec Thomas. J’avais plus de plaisir à être avec lui plutôt que me geler les fesses et me ronger les ongles dans une bagnole à travers Berne. Quoique Pascal voulait faire, je ne pouvais pas l’en empêcher, et je ne savais pas si j’en avais envie.

    On est sorti manger, Pascal n’était pas là pour faire la cuisine et il n’y avait pas non plus d’employés de maison pour ça, donc, resto. Ensuite, on a été dans, ce qui devenait, notre bar habituel pour prendre un verre avant d’aller en boîte. Depuis sa tromperie, Thomas portait une aura différente, je ne sais pas pourquoi, il m’intriguait plus qu’avant. J’avais beaucoup plus de facilité à me laisser aller, à déterminer aussi ce que j’aimais chez lui et profiter des moments qu’on passait ensemble. Je me réjouissais de me retrouver dans ses bras, de danser avec lui, emballée d’attentions. S’il m’avait déjà trompée, ou s’il n’avait jamais cessé, je ne voulais pas le savoir. Et je voulais oublier Pascal.

    Pourtant, alors qu’on faisait la fête et qu’on passait une chouette soirée, Thomas a reçu un appel qu’il a été prendre à l’extérieur, il est revenu blême et m’a annoncé qu’il devait partir... Hhhha! Il n’a pas le temps de m’expliquer et a promis de le faire plus tard, mais je l’ai suivi au chalet et là, j’ai appris que ça concernait sa frangine. Jess était à l’hôpital et il devait partir pour l’Allemagne sur le champ. Il ne m’a pas proposé de l’accompagner.

    Pendant qu'il jetait en vitesse ses affaires dans un sac, Thomas a essayé de joindre Pascal à plusieurs reprises ,sans succès. Il lui a d’ailleurs laissé plusieurs messages, lui demandant de le rappeler aussitôt qu’il entendrait son message.

    Après son départ, j’ai réussi à joindre Caro. Elle avait réussi à trouver Pascal et était d’ailleurs au concert. Je n’ai pas jugé utile de lui dire qu’il se passait quelque chose avec Jess, elle ne semblait pas être au courant, et Pascal non plus. Caro m’a supplié de la rejoindre après tout, ce n’était qu’à 1h30 au plus. Non, ça ne me disait rien, pas envie de me payer la honte. Le poursuivre avec des plaques vaudoises à travers Berne, c’était comme avoir un spot au-dessus de la voiture!!! Mais maligne, après que Pascal lui ait posé un lapin, elle s’était précipitée à Berne et avait loué une voiture sur place!

    Jeeez, Caro était drôlement accro! Est-ce que je l’étais autant que ça, quitte à me rendre ridicule à ce point?

    De plus, Thomas comptait sur moi et Layne pour fermer le chalet, alors je ne pouvais pas vraiment partir... Je voulais aussi montrer à toute l’équipe que j’étais une grande fille, je n’avais besoin, ni de l’un, ni de l’autre pour passer un bon week-end. Mais c’était faux, je me sentais seule, plus seule que si j’étais restée chez moi!!!

    Ce soir là, sachant que Thomas et Pascal n’étaient pas dans les parages, Layne a débarqué dans ma chambre en rentrant de boîte...

    • Si tu veux que je m’en aille, dis le, je le comprendrais...

    Il souriait de son petit sourire coquin, il n’a pas cherché midi à quatorze heure, et je n’avais aucune raison de le repousser. Layne avait toujours été plutôt pas mal au lit, un peu brutal peut-être, mais ça avait toujours été génial. Et puis, Thomas et Pascal s’amusaient bien de leur côté, je n’avais pas de raisons de jouer à la vierge effarouchée!



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  • Vendredi - 25.fév.2011 - (056/11)
    Pas de chance avec mes hommes!

    En découvrant l'infidélité de Thomas, j’ai été quelque peu secouée tout d'abord, pourtant après mûres réflexions, j’ai décidé de ne rien faire dans l’immédiat. Il me fallait le prendre en flag. En attendant, j’avais décidé de lui faire passé un bon week-end avant de mettre les points sur les “i”.

    Je suis naze, sur les rotules, lessivée, raide... J’ai passé une semaine à courir dans tous les sens, j’arrive au bout là! Sans compter que depuis des semaines je traîne un coeur lourd de chagrin, et maintenant je découvre que Thomas me trompe! Je suis juste fatiguée.

    Hier soir, ma nièce a voulu venir dormir chez moi. On est parti de L4U pour aller s’acheter des mangas, on a croisé Jean-Pascal, après j’avais promis à Roméo d’aller à son audition au conservatoire. Donc, j’ai été avec ma nièce, après son passage, Kachouka et moi, on s’est éclipsé, on voulait vite encore passé voir dans un autre magasin si on trouvait les 2 mangas qu’on n’avait pas trouvé dans le 1er magasin.

    En réalité, elle ne pouvait pas dormir à la maison, parce que demain matin, je ne pouvais pas la déposer à l’école comme prévu, parce que je ne pouvais pas être en même temps à l’aéroport avec Marco. Puis, on est passé chez elle préparer ses affaires d’écoles, on a décidé de ne rien dire à maman sinon, elle aurait dû rentrer et se coucher à 20h30. On a commandé chinois et on est allé chez moi. Vers 21h, elle a eu une attaque de paupières, elle a voulu dormir sur le canapé et que je la ramène vers 22h30.

    Ce matin, 6h, hop en voiture, passer prendre Marco pour l’emmener à l’aéroport. Croisé Gillou; c’est son anniversaire et j’ai oublié de lui dire “bonne fête”. Alors pti sms. 9h30, retour maison et dodo pendant 2h.

    Midi, passé chez Marie pour faire le gâteau d’anniversaire pour Roméo. Entre temps, Aurora m’a laissé un message pour me demander de passer chez elle, parce qu’elle avait pleins de trucs à me raconter sur son voyage au Chili et le nouvel élu. Donc, midi, préparation du gâteau avec ma recette, me changer, redescendre pour un café et attendre que Roméo souffle ses bougies, courir chez Aurora, pour enfin, retour maison vers 20h!

    J'étais raide, j'aurai bien aimé dormir un peu...

    Mes semaines sont presque toutes aussi rythmées, je me demande comment je faisais quant je ne travaillais pas à la maison!!! Le vendredi, je suis toujours sur les rotules, c’est pour ça que j’aime que mon mec me fiche la paix jusqu’au jeudi, voir vendredi soir, je n’ai que le week-end à lui offrir, et encore. Pendant la semaine, je n’ai que quelques heures par-ci, par-là, pour passer du temps avec lui, rien de plus. C’est pour ça que j’ai toujours pensé que ce serait plus pratique d’avoir un amant ou marié ou pris, je ne le verrais que quelques heures pendant la semaine, et le week-end, il me ficherait la paix et je pourrais voir mes amis, me reposer et faire ce qui me chante. La seule chose est que, je ne m’attendais pas à tomber raide amoureuse... Jeez!

    Thomas est resté silencieux quant je lui ai annoncé mon planning. On ne pouvait pas monter à Gstaad ensemble, je pouvais le rejoindre dans la soirée, ou sinon demain. Zut, ça me faisait quelque chose d’entendre autant de déception dans sa voix, mais aussi vite, l’image de lui et cette fille m’a traversé l’esprit; alors, tant pis s’il était déçu, je l'étais tout autant.

    J’avais promis à Caroline de l’accompagner pour suivre Pascal, mais je n’en avais pas envie. Le suivre? A quoi ça aurait servi? Quoiqu’il arrive, je ne ferai rien, alors pourquoi voir? Ca allait juste me briser? Donc, j’ai décidé de rejoindre Thomas à Gstaad. J’étais curieuse de voir comment il réagissait après sa petite tromperie, voir si j’aurai soupçonné quelque chose, voir comment il agirait vis-à-vis de moi. Surtout voir s’il se sentait coupable ou même pas. Involontairement, sa facile infidélité me rendait légèrement distante.

    Pourtant, Thomas était toujours aussi adorable...

    Ciel, je n’aurai jamais rien deviné! Rien ne transpirait dans sa manière d’être; son sourire, son regard chaleureux, son attitude, tout était pareil. Je me demande du coup s’il ne m’avait pas déjà trompée? Il assumait tout ça vraiment trop bien! Je dois vraiment être barge, mais je trouvais Thomas beaucoup plus... sexy, mystérieux, intéressant! Même si la blessure de savoir qu’il m’avait trahie sans scrupules était présente, je crois que je remarquais pour la 1ère fois peut-être, son charme, ce fameux charme qui devait fonctionner sur les filles. Ouais, je suis super waffe! A tous moments, je pouvais aller vers lui s'il discutait en tête à tête avec une fille, je ne remarquais rien. Il me prenait dans ses bras, me présentait en tant que sa copine, les conversations ne cessaient pas brutalement, la fille ne me jettait jamais des regards douteux, rien!

    Waouh! Thomas savait nettement mieux gérer ces choses là, que Pascal!!!

    J’ai surpris une conversation entre Thomas et un de ses potes du basket. Si j’étais malheureuse, c’était entièrement de ma faute? Est-ce que c’était aussi de ma faute s’il me trompait? A l’entendre, on dirait!

    • Elle ne fait que ça, penser à lui tout le temps! Elle l’aime toujours, je suis juste le bouche-trou de service, celui qui l’occupe en attendant qu’il lui fasse éventuellement un signe!
    • Qu’est-ce que vous avez avec cette nana, c’est une salope au lit ou quoi? Y en a d’autres de nanas et des plus jolies, qu’est-ce..
    • Ne parle pas d’elle comme ça...
    • Excuse... mais sérieux mec, y a d’autres filles qui ne demandent pas mieux que de sortir avec toi, regarde autour de toi! Ou merde, fonce dans le tas et demande lui de faire un choix, point.

    Glups, alors Thomas savait, il se doutait de ce qui se passait dans ma tête, il savait que j’étais toujours mortellement accro à Pascal. Ca m’a rendue triste, je savais comme ça pouvait faire mal. Je n’ai même pas eu le courage de me montrer, de les interrompre et prétendre que c’était faux, ç’aurait été un mensonge.

    J’étais lamentable et, super lâche.

    Caroline, elle, a passé la soirée à suivre Pascal, de bar en bar, jusque chez la chanteuse du groupe. Elle avait essayé de l’appeler pour le voir, he turned her down, ça n’a pas marché. Il n’avait même pas voulu passer chez elle après. un dernier verre chez la miss Elle était drôlement déçue.

    Caro me parlait en toute franchise, comme à une copine, persuadée que j’avais tourné la page et que j’étais entièrement avec Thomas. Hum, si elle savait.

    Après le départ du groupe, Pascal était resté chez la chanteuse. Caro ne tenait pas en place, après 15mn, elle a été sonner. Elle était dans tous ses états, au bord de la crise de nerfs, alors Pascal l’a suivi à l’extérieur et quant il a voulu retourné chez cette fille, Caro a paniqué et a fondu en larmes. Pour finir, Pascal est rentré avec elle. Il n’a pas dû supporter de la voir pleurer.

    Sur le chemin, elle m’a vite appelée pour me mettre au courant. Elle semblait heureuse. Moi, ça m’a fait penser que finalement, avec la Nina, ce ne devait pas être trop sérieux. J’imagine que Pascal allait sûrement dormir chez Caro.

    Pfff, j’avais pas de chance avec mes hommes moi!

    A vrai dire, je ne me sentais pas vraiment le droit de faire de scènes, ni à Pascal, ni à Thomas, je n’étais pas si fidèle que ça non plus! Je pars du principe que tant que mon mec est adorable avec moi, discret sur ses petits écarts, tant qu’il ne me fait pas souffrir au profit d’une autre, je n’avais pas à me plaindre. La seule chose qui me fait peur, c’est qu’il tombe amoureux, ou se croit amoureux d’une autre!!



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  • Mauvaise surprise... Pas si sérieux que ça le Thom!
    Jeudi - 24.fév.2011 - (055/11)

    Rester avec Thomas était la meilleure chose à faire; il me plaît beaucoup, j’aime faire l’amour avec lui, j’aime ses grands yeux tendres, son sourire heureux et même son sourire triste. J’aime ce que je ressens quant je suis avec lui; je me sens bien dans ma peau et il est adorable avec moi. Glups! Pourtant ses derniers mots résonnaient encore dans ma tête:

    • Me faire la tête pour te défiler Jane, c’est vraiment pas cool. Et maintenant, toutes ces excuses bidons... Va falloir qu’on parle sérieusement... Je crois que je commence en avoir assez d’être la 5ème roue du char!

    Après tout, Pascal avait besoin de vivre d’autres choses, je ne ferais que l’encombrer. Même en pensant à ça, j’avais un petit pincement au cœur, la peur viscérale de le perdre au bout du compte. Ou peut-être ça aussi c’était déjà trop tard, c’était déjà fait????

    Je pense que si je pouvais changer les chose et revenir en arrière, je le ferais, mais c’est impossible. Cette fois, j'aurai choisi Thomas,  serais tombée  amoureuse de lui en 1er, comme ça, je n’aurai jamais rien éprouvé pour Pascal, et je n’aurai pas à me battre pour l’ôter de ma tête.

    Inconsciemment, on reproduit tous les clichés des histoires d’amour, en fait, c’est quand on y croit vraiment qu’une relation commence à se détériorer, et c’est celui qui aime le plus qui souffre le plus. Malgré tout, on continue à rechercher auprès de l’autre sa tendresse et sa chaleur, on en a besoin, c’est tellement rassurant. Mais comment faire pour saisir ce que l’autre a réellement au fond du cœur?

    Ha! non non non... Et puis, oui j’aime Thomas, alors je reste avec lui, c’est la meilleure chose à faire! Ahhhh, je n’avais pas envie de mettre le nez dehors ce soir... La poisse! Comment l’expliquer à Thomas?

    Pascal ne rentrait pas en Suisse ce week-end, ça a eu un gros impact sur moi, ce devait être plus sérieux que je ne le pensais avec cette Nina. Ca m’a fichu un coup. Je me suis sentie soulagée, puis perturbée à me demander ce qu’il faisait, s’il pensait à moi un peu, puis triste... Hahhhh, qu’est-ce que je me déteste en ce moment!

    Il n’y avait rien à faire, j’adorais Thomas mais mes sentiments pour Pascal continueront à tout court-circuiter. Je crois qu’il fallait que je me décide à être franche avec Thomas quitte à le perdre, il fallait que je sache ce qu’il en était avec Pascal, s’il y avait une minuscule chance ou pas, quoi qu’il arrive, je ne pouvais pas continuer comme ça. Il fallait qu’une fois pour toute j’aille jusqu’au bout de la douleur, jusqu’à être complètement écrabouillée, jetée encore et encore sans filet de sauvetage, c’est-à-dire sans Thomas pour me ramasser, et je verrais bien.

    Mais comment oser regarder Thomas dans les yeux et lui dire tout ça... Arf! Je sentais le courage me manquer...

    En attendant, complètement à la masse, j’ai appelé Pascal pour lui dire que, je pensais aller en Allemagne vendredi, et il m’a demandé de ne pas faire ça. de toute manière, il serait en Suisse probablement vendredi dans la soirée, parce qu’il remplaçait toujours le bassiste du groupe de son pote, Varios. Ils avaient un concert samedi soir. Il n’avait rien dit à Thomas et espérait que j’en ferais autant. Il savait qu’on allait au chalet.

    J’ai insisté, je voulais le voir... Etait-ce de l’agacement dans sa voix? Ou est-ce que je me faisais des idées?

    Pascal ne voulait pas, il pensait qu’il était préférable de mettre un peu de distance entre nous. Dire que c’était ce que j’avais décidé et qu’il fallait que ce soit lui qui me le balance à la figure, que ce soit lui, une fois de plus, qui doit me mettre les points sur les i!! Après le concert, il avait l’intention de rentrer tout de suite en Allemagne.

    Bête comme chou, je lui ai demandé si c’était pour aller retrouver sa Nina? Il n’a rien répondu.

    Qu’importe ce qu’il me disait, j’avais l’intention de le voir ce week-end.

    Je me suis organisée avec Caro, qui profitait de faire le trajet avec Pascal, donc on avait sa trace, et je saurais à quelle heure il arriverait. Caro m’avait décidée à le suivre pour savoir ce qu’il fera vendredi soir. D’après ce qu’on savait déjà, il allait répéter au local du groupe, ensuite, quant il rentrera chez lui, là, je pensais en profiter pour essayer de lui parler!

    Thomas voulait m’inviter au resto ce soir, mais j’ai annulé, j’avais autre chose... Je ne pouvais pas sortir, ni le voir, ma nièce venait dormir à la maison. Mon programme de la soirée a été chamboulé, finalement, ma nièce ne pouvait pas rester, je pouvais donc voir Thomas un petit moment. J’avais la flegme d’aller rejoindre Thomas au bar, et aussi, je préfèrais lui faire la surprise. Il avait eu l’air tellement déçu, de cette manière, je pouvais me rattraper un peu.

    Alors comme hier soir, sans l’avertir, j’ai été l’attendre, au chaud, chez Pascal.

    Quelle ne fût ma surprise de le voir rentrer vers minuit avec la même fille qu’hier soir!!! J’ai eu comme un petit doute, un petit pressentiment... Est-ce qu’il ne se passait pas quelque chose entre lui et cette nana? Elle était partie drôlement vite hier soir! Je devais être aveugle ou quoi?

    J’ai attendu... Je voulais voir combien de temps elle resterait. Je crois que j’avais été bien inspirée de ne pas parquer devant la maison. 1h, toujours chez lui, hum, demain il travaille, bizarre. Je suis sortie par le jardin et j’ai été jusqu’au bord du lac pour voir ses fenêtres... Je ne me suis pas trompée... Il se passait quelque chose... L’air de rien, ça m’a fait un mal de chien de le voir l’embrasser... Puis, les lumières se sont éteintent... J’ai encore attendu... Apparemment, elle passait la nuit chez lui???

    Les hommes sont si stupides! L’amener chez lui quant je pouvais débarquer à n’importe quel moment!!! Ah mais non, il pensait que j’avais ma nièce à la maison, donc, aucune chance que je passe chez lui!!! Le rat des bois!

    Je n’aurai jamais imaginé que Thomas me ferait un truc pareil. J’étais quelque peu choquée. Sans que je puisse le prévenir, des larmes sont venus voiler mes yeux. J’aurai dû en profiter pour faire irruption et le prendre en flag, mais j’avoue que j’étais sous le choc... Ca ne suffirait pas de lui dire que je l’avais surpris, que je savais, il pourra toujours prétendre qu’ils n’ont fait que discuter, qu’elle s’est endormie chez lui ou que sais-je. Il fallait que je le prenne en flag, mais voilà que je faisais marche arrière? Alors là, je ne me comprenais plus.

    De toute façon, je ne pouvais pas rester, je devais me lever dans à peine 4h pour conduire mon neveu à l’aéroport! Je suis donc rentrée, la queue entre les jambes. J’étais sonnée, et j’ai eu de la peine à trouver le sommeil. Merde, je ne m’attendais pas à ça de la part de Thomas! Mince, et ça faisait drôlement mal... Est-ce qu’il m’aimait toujours? Est-ce qu’il avait décidé de tourner la page parce qu’il sentait que j’étais toujours accro à Pascal? Jeeez, ça fait mal...



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  • Thomas traîne dehors quant je ne suis pas là
    Mer - 23.fév.2011 - (054/11)

    En rentrant de l’aéroport après avoir déposé Dani, j’ai filé faire les magasins pour chercher un cadeau pour Roméo, puis passé chez Marie, puis le soir, j’avais du monde à la maison. Je ne pouvais pas voir Thomas. Enfin, c’est ce que j’avais pensé, mais comme mes visiteurs sont parti vers 21h, le temps de me préparer, j’ai été chez Thomas. C’était la 1ère fois que je débarquais chez lui sans l’avoir averti avant. Thomas n’était pas à la maison.

    Comme d’hab, il ne supportait d’être seul. J’imagine que Pascal doit lui manquer aussi. Heureusement, que j’avais toujours la clé de chez Pascal, alors j’ai été l’attendre au chaud. Si je n’avais pas rendu sa clé à Thomas, j’aurai pu l’attendre chez lui. Thomas est rentré après minuit, je l’attendais depuis presque 3h et j’avais failli m’endormir.

    Ca me fait toujours bizarre de ressentir autant l’absence de Pascal... Son appartement donnait une impression de... gros vide!

    Il était avec une nana que je ne connaissais pas, mais que j’avais déjà vue dans son entourage. J’ai attendu qu’il soit rentré, je ne voulais pas qu’il me voit sortir de chez Pascal et je suis montée. Je crois qu’il ne s’y attendait pas, mais je pense que ça lui a fait plaisir. Je crois que ça lui fait plaisir de voir que je lui manquais. La fille est partie aussitôt après mon arrivée. C’était tard, alors on a pas trop traîné avant d’aller se coucher.

    Zut, Thomas voulait encore passé le week-end au chalet, ça ne me disait rien... je crois que... je n’arrêterais pas de penser à celui qui n’était pas là... Pascal. Sa présence me manquerait! J’ai essayé de le faire changer d’avis, mais comme il n’avait pas de match,  lui et ses copains avaient envi de profiter pour pratiquer des sports d’hiver; skier, snowboard, patiner, etc. Bref, j’avais pas envie d’y aller, mais j’ai dit le contraire à Thomas. Je ne voulais pas le déprimer déjà avant le week-end.

    Arf, j’avais discuter avec Dani, et elle pense que pour Pascal, je n’étais qu’un clinex; une fois utilisé, on jette!

    Elle pense que je devrais avoir le courage d'en parler honnêtement avec Thomas, lui dire franchement que je l’aime, mais j’aimais toujours Pascal. Elle a raison de penser que si je voulais oublier Pascal, je devrais couper les ponts avec Thomas, parce qu’il est trop proche de Pascal. Elle pense que je devrais être cash avec Thomas et lui dire que je ne pouvais plus continuer à le voir et lui expliquer clairement tout ça.

    Je sais bien qu’elle a raison, Sminette m’avait déjà dit la même chose, encore faut-il avoir le courage de le faire!!!

    Ce serait la chose la plus raisonnable et intelligente à faire. Mais l’idée de ne plus jamais voir Pascal, ou de m’éloigner et de ne plus savoir comment revenir dans la course me rend folle... Et perdre Thomas dans la course en même temps!!! Quant je pense aux autres mecs que je croise, beurk, avec leurs têtes de naze... pfffouh!



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  • 24h avec ma meilleure amie
    Mar - 22.fév.2011 - (053/11)

    J’ai été cherché ma meilleure amie à l’aéroport ce matin. Elle ne restait que 24h en Suisse, le temps de voir sa famille et rentrer avec le bagage qu’elle avait laissé chez moi lors de sa dernière visite.

    Après avoir mangé avec sa frangine à midi et fait un saut vers sa maman, on a été faire quelques courses, pour notre petit déjeuner préféré de demain; des œufs au bacon. Dani est venue sans mari, ni enfant, mais elle avait un timing de ministre, elle n’est rentrée que vers les 21h30 approx. On a papoté un moment puis elle a été se coucher.

    Arf, Thomas m’a fait des pieds et des mains pour rencontrer ma copine, mais je ne pouvais pas accepter, je n’avais jamais permis à Pascal de la rencontrer. J'ai dit à Thomas que j’aimais garder ma sphère privée, privé! C’est la même chose pour la guitare... J’adore et j’aimerai apprendre à jouer, mais je ne pouvais pas laisser Thomas m’enseigner alors que je n’avais jamais penser le demander à Pascal. Halala, ce que c’est compliqué dans ma tête!!!

    Mercredi matin, on s’est fait notre petit déjeuner et on a papoté. J’adore cette nana, elle est non seulement super belle, mais en plus, elle a un cœur gros comme une maison.

    Dès qu'on s'est rencontré, ça a fait “tilt” et on est devenue les meilleures amies du monde. C’est un peu dommage qu’elle vive en Angleterre maintenant, mais elle est heureuse et je crois que c’est ce qui compte. Puis, après tout, ça me donne l’occasion d’aller à Cambridge plusieurs fois par année, c’est cool.

    En début d’après-midi, direction Genève, elle avait son avion à 15h15... Snif. Ça me rendait un peu triste de la voir partir.



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  • L’argent et l’argent du beurre!
    Lun - 21.fév.2011 - (052/11)

    Je ressentais une certaine tension, mais j’ai réussi à quelque peu l'étouffer en travaillant. J’étais malheureuse! Malheureuse de rendre Thomas malheureux, malheureuse de ressentir un énorme manque quant je pense à Pascal. Et malheureuse d’être si partagée, je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait en moi.  Je croyais qu’il me suffisait de savoir qui j’aimais le plus, mais ce n’était pas aussi simple!

    Mon cœur, mon corps et même mon âme sont attirés vers Pascal comme un aimant. Dès que je le vois, j’entre dans une sorte de transe et je perds le contrôle, ça me donne envie de courir vers lui et tant pis pour tout le reste, tant pis pour ceux que je ferais souffrir dans ma course. J’aime sa solide tranquillité, son sourire ravageur, ses yeux perçant et son regard inquisiteur et sérieux, j’aime sa façon de m’aimer, sa passion... Mais j’aime la tranquille assurance de Thomas, sa capacité à faire en sorte que je me sente heureuse, tranquille, rassurée, bien dans ma peau. J’aime ses sourires, sa tendresse... Pfffff...

    J’avais envie de foncer tête baissée vers Pascal, mais je n’arrivais pas à me résoudre à faire du mal à Thomas! Je me sentais coincée, super coincée, et c’était de ma faute. Je ne sais même pas comment j’avais fait pour me retrouver dans un tel casse-tête chinois!!!

    Dans ma tête se formatait même l’idée d’aller à Munich pour voir Pascal, en tête à tête, prendre le temps de discuter...

    Peut-être, si je voulais être tout à fait honnête avec moi-même, j’avais peur de perdre Thomas si ça ne marchait pas avec Pascal... mouais... J’avais peur que si c’était foutu avec Pascal, que je ne rencontre jamais quelqu’un qui me fasse me sentir aussi bien que Thomas!!!

    Mouais, mouais, je suis lâche, égoïste et aussi indécise... Je voulais mettre l’un en attente pour voir si ça marche avec l’autre! Pitoyable. Je déteste cette partie de moi. Pourquoi a-t-il fallu que je les rencontre au même moment? Mauvais timing. Il aurait fallu que je rencontre Pascal, aller jusqu’au bout de notre histoire, et ensuite rencontrer Thomas! Si seulement la vie pouvait être aussi simple, ce serait merveilleux!



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  • Lessivée!
    Dim - 20.fév.2011 - (051/11)

    Je n’étais pas très en forme, j’ai souri quant il le fallait, lancé des “ha!” ou “oh!” quant c’était nécessaire, pour le reste, j’ai lu dans mon coin. Je n’ai participé à aucune activité et attendu avec impatience le moment de rentrer. Pascal n’était pas là, snif, alors je m’ennuyais ferme!

    Thomas est resté silencieux pendant tout le trajet du retour. Arf, c’était pesant. Devant chez moi, juste avant que je quitte la voiture, il m’a dit qu’il avait peur que j’essaie de profiter de l’incident comme excuse pour le plaquer!

    Glups, j’étais prise la main dans le sac, c’était bien mon intention. Après j’ai regretté mon attitude, regretté d’avoir été si froide et distante avec lui, parce que je l’adore. Je n’aimais pas le voir si tendu, le front barré, si préoccupé, j’aime le voir souriant et bout en train. Il était tellement chou avec moi que j’avais honte de moi. Si je n’avais pas été si fatiguée, j’aurai été dormir chez lui pour me racheter et pour qu’il sache que je l’aime.

    En rentrant, je me suis faite alpaguée par ma voisine pour l’aider avec ses transferts de films sur PC et sur DVD. Ciel, je ne pensais pas rester longtemps, mais j’ai réintégré la tranquillité de mon antre à 2h du matin.

    La barbe, j’étais naze. La bonne nouvelle, c’est que du coup, je n’ai pas trouvé le temps pour pleurer ou pour me lamenter. Même pas quant j’ai vite raconté mon week-end dans mon journal avant d’aller me coucher.

    J’ai dormi comme une souche! J’étais lessivée!



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  • Ok! D'accord! C'était prévisible!
    Sam - 19.fév.2011 - (050/11)

    Samedi, vers midi, raide morte, parce que j’avais mis des plombes avant de trouver le sommeil, je suis descendue avaler quelques cafés pour pouvoir tenir debout. Je ne pouvais quant même pas passer tout le samedi à dormir, et aussi, je voulais trouver le moyen de parler à Pascal.

    Mais grosse déprime; impossible de le trouver. Il semble qu’il soit parti. Il était probablement en route pour l'Allemagne. Enfin... c’était ce que je pouvais espérer de mieux!

    Vania était arrivée après mon départ à la discothèque, après, de retour au chalet, elle ne m’avait pas trouvée. Elle m’avait bien laissé quelques messages pour me dire qu’elle était là, mais je n’avais rien vu.

    Je n’ai pas fliplé quant je n’ai pas vu Pascal au déjeuner, parce que j’ai pensé qu’il était sorti skier avec toute la bande. Thomas, la mine bougon était resté en arrière pour me parler, et j’avoue que je n’étais pas d’humeur. En plus, j’étais encore dans les vapes. Il s’est confondu en excuses dans tous les sens pour son comportement d’hier soir, mais il a bien vu que je ne l’écoutais pas vraiment, et que ça ne passait pas.

    Il a prétendu que c’était parce qu’il m’aimait qu’il lui arrivait parfois de perdre son sang froid... Puis quoi encore! Comme excuse, y avait mieux!

    Je lui ai dit qu’on aurait un vrai problème s’il était toujours dans cet état après avoir bu quelques verres. Je ne supportais pas de le voir agressif et fou-furieux. Je n’aimais pas non plus les crises de jalousies à tout va, ça avait le don de me taper sur le système. Il ne pouvait pas s’amuser à cogner tous les mecs que je croise, ce n’était pas la 1ère fois, ça n’avait aucun sens et ça m’énervait grave. Il a promis que ça n’arriverait plus, mais je ne l’ai pas cru. Ce genre de choses avait plutôt tendance à se reproduire en empirant, jusqu’au jour où il aura le malheur de s’en prendre à moi, et là, ce serait la fin de notre amitié.

    • Amitié?

    J’avais été un peu dur avec lui, mais, je pensais tout ce que je lui ai dit. De toute manière, il n’aurait pas dû me forcer à ouvrir la bouche tant que je n’étais pas complètement réveillée!

    • Je vois... Tu cherches un moyen de te débarrasser de moi, je me trompe? Y a du Pascal là-dessous, non?
    • Ne rejette pas la faute sur moi, je ne suis pas celle qui était agressive hier soir...
    • Yo! Vous allez arrêter vous 2 ou quoi???

    C’était Vania qui était venue se mettre entre nous pour arrêter la dispute,Thomas n’a pas eu d’autre choix que de nous laisser. Il tirait la gueule. J’ai failli le rattraper pour le consoler. Je n’aimais pas être aussi vache, d’autant plus qu’il n’avait pas tout tord.

    Caro qui avait suivi de loin notre prise de becs est venu s’asseoir au bar de la cuisine, dès que Thomas a quitté la pièce. Le coup d’oeil que lui a lancé Vania n’était pas des plus sympathiques, mais je crois qu’elle en avait l’habitude. J’avais beau dire à Vania qu’elle était sympa, ça ne passait pas. Vania ne comprenait pas comment je pouvais la supporter ou être amie avec. Quant elle a su que j’avais dormi chez Caro, elle a levé les yeux au ciel.

    En parlant de la soirée en boîte, Vania a remarqué que Pascal semblait s’intéresser à la chanteuse du groupe de son pote. Pour moi, elle imaginait des choses, elle voyait le mal partout.

    Caroline avait pris un verre avec Pascal cette semaine, et j’ai été plutôt contente d’apprendre, qu’il y avait de l’eau dans le gaz avec son allemande. La Nina était fâchée avec lui à cause de choses qu’il aurait dites ou faites lors de leur fameux week-end.  Elle lui faisait la tête.

    Ouaip, j’étais contente. Il fallait que je lui parle!

    Mais j’ai très vite déchantée en apprenant que Pascal n’était pas au chalet et qu’hier soir, après avoir quitté la boîte, il était parti avec la chanteuse et le batteur du groupe, pour rentrer en direction de Lausanne. Apparemment, il avait été raccompagner les 2 membres du groupe qui était resté à Gstaad pour la soirée, et avait prétendu rentrer ensuite en Allemagne. Je ne voyais pas très bien pourquoi il aurait fait autant de kilomètres pour venir jouer avec le groupe, venir prendre un verre avec ses amis jusqu’à Gstaad, puis reprendre la route pour rentrer en Allemagne??? Je ne comprenais pas le truc!

    Ça m’a complètement sapé le moral! Le reste de la journée, je n’étais que l’ombre de moi-même. Plus goût à rien et je m’ennuyais comme plâtre!

    Après notre conversation, je me suis précipitée appeler Pascal. J’aurai dû le faire plus tôt, si j’avais su, je serais probablement partie hier soir aussi. Il était rentré à son appart où il a passé la nuit et il avait l’intention de rentrer dans l’après-midi en Allemagne. J’avais beau insisté et le supplier de revenir au chalet, il ne voulait pas. C’était triste. J’ai voulu aller vers lui, mais il a refusé, en disant qu’il serait certainement déjà en route, qu’il ne fallait pas.

    En fait, j’ai eu l’impression qu’il ne voulait pas me voir. Ça m’a fait de la peine, alors j’ai laissé tombé.

    Qu’il ne soit pas là, au chalet, m’a coupé le moral. Je suis retournée me coucher, j’avais besoin de dormir pour noyer ma  tristesse. Je n’avais plus envie de rien. Je n’ai pas eu envie de sortir le soir avec les autres, alors je suis restée au chalet et j’ai lu. Je désespérais, et j’avoue que j’attendais avec impatience que le week-end se termine!

    Je ne pouvais le dire à personne, que Pascal m’avait bien fait comprendre que c’était terminé, que je pouvais faire ce que je voulais, ça ne le concernait pas, qu’il ne fallait pas que je me précipite chez lui, que j’étais avec Thomas, qu’il ne voulait pas qu’on se fasse des idées à cause de ce qui c’était passé. Pascal avait préféré ne pas rester au chalet et avait décidé qu’il était préférable de rentrer pour ne pas causer de problèmes.

    Thomas a bien sûr remarqué mon humeur, mais il ne pouvait rien faire pour me faire sortir de cet état de léthargie. Je me sentais vide et triste à mourir.

    Même si j’étais à des années lumières d’avoir abandonné l’idée d’être à nouveau avec Pascal, je commençais à saisir, petit à petit, qu’il ne voulait pas retourner en arrière. Il restait gentil et tout, mais ça semblait clair, il ne voulait rien avoir à faire avec moi... A part peut-être, s’amuser de temps à autres!

    Oui je sais... On me l'avait dit!



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  • Je flipe, je nage !!!
    Ven - 18.fév.2011 - (049/11)

    Nerveuse, agitée, je suis montée à Gstaad pour le week-end avec tout le monde. Je ne savais pas si Pascal venait ce week-end et, je n’avais pas osé l’appeler pour lui poser la question. J’suis vraiment nulle.  S’il ne venait pas, j’allais me morfondre tout le week-end, et s’il venait, ben... Je n’avais pas su quoi faire avec Thomas! Lui dire? Non? Si Pascal était là, il aurait fallu que je prenne mes distances avec Thomas pour bien faire, mais comment? J’avais bien essayé de provoquer des disputes, mais Thomas n’avait pas marché dans mon jeu.

    Je ne m’attendais pas à voir Pascal du week-end, une fois au chalet, Thomas m'avait dit qu'il ne viendrait pas, alors le voir arriver vendredi soir, peu après minuit, a été une surprise et m’a rendu folle de joie :)

    Mais voilà,
    je ne savais pas où on en était! A part le petit regard appuyé qu’il m’a lancé en arrivant, j’étais un peu dépitée de le voir agir comme s’il ne s’était rien passé!!!

    A un moment, je me suis retrouvée seule avec lui, et je lui ai dis que j’étais contente de le voir, que je ne m’y attendais pas. Bon, je le trouvais un peu raide, presque distant. Ça l’a surprit, il a dit que j’aurai pu l’appeler, il ne voyait pas ce qui m’en empêchait.


    Glups... Ouais, j’aurai peut-être dû, mais trop timide, je n’ai pas osé. On s’était pourtant parlé mercredi, c’est lui qui avait appelé, mais je n’avais rien demandé. En plus, tellement surprise, j’étais bloquée au téléphone. Pffff. Je me rends compte que la plupart des problèmes qu’on avait, Pascal et moi, l’incompréhension, etc, venait de moi; je suis beaucoup trop coincée! Comme par exemple, je n’ai pas osé lui demander ce qu’il avait fait de Nina, ni s’il la voyait toujours!

    Pascal était arrivé avec son pote de musique, Varios et son groupe. Pascal avait encore une fois joué avec eux ce soir, vers Montreux, ensuite il leur avait proposé de passer au chalet. Après le pub, la plupart sont rentrés, seule la chanteuse, Magalie je crois, est restée avec celui qui joue à la batterie. Pascal a passé presque toute la soirée avec eux, avec Caro sur les talons. Pascal n’avait pas l’air de faire spécialement attention à elle, mais elle restait là, fidèle au poste.

    Dire que je ne savais même pas, sinon j’aurai aimé aller le voir joué... Peut-être qu’il m’avait appelé pour ça?

    De mon côté, je ne pouvais approcher Pascal, Thomas restait au aguets et ne me laissait pas m’éloigner. Je ne parlais pas beaucoup, et cherchais désespérément un moyen de me distancer de Thomas, de ne pas avoir à partager sa chambre, dans l’espoir que peut-être, Pascal chercherait à me rejoindre...

    Le seul moment où j’ai réussi à m’éloigner de Thomas, c’était pour aller mettre de la musique dans le jukebox. En se croisant, Pascal m’a attrapée par les doigts, et l’espace de quelques instants, mes espoirs sont revenus au grand galop.

    • Tu as parlé à Thomas? Tu lui as dit où tu étais lundi?
    • Non!
    • Alors j’ai bien fait de ne rien dire non plus. C’est peut-être mieux comme ça.

    Je restais dans mon coin, à l’écart, je n’avais pas vraiment envie de parler avec les autres. Pascal n’avait pas l’air de s’ennuyer, au contraire, il s’amusait, riait beaucoup et s’entend bien avec le batteur et la chanteuse, qu’il a tiré sur la piste pour danser. Elle ne voulait pas, et je comprends pourquoi, elle danse comme un pied. Pascal a continué en dansant avec Caro. Je regardais tout ça sans avoir l’air d’y prêter grand intérêt, j’étais sûre que Thomas m’observait.

    Comme Pascal avait l’air de s’amuser, j’ai commencé à naviguer, à parler avec tout le monde et à faire semblant que je m’amusais aussi. Pour finir, Thomas m’a fourni l’occasion que je cherchais...
    Agressif, il s’est énervé avec un des types avec qui je discutais et s’est mis à chercher la bagarre. Ce devait être vers les 1h30 du matin. Ni une, ni deux, j’ai ramassé mes affaires et je suis rentrée au chalet.

    Je me suis installée dans la même chambre que Caro. Elle était d’accord. Au moins comme ça, Thomas n’oserait pas me faire de scènes ou me harceler. Ils sont presque tous rentrés 2h plus tard. Je n’ai pas bougé de la chambre. Je ne voulais pas laisser à Thomas la possibilité d’essayer de s’excuser. Caroline est montée se coucher vers les 4h du matin. On a discuté encore pendant presque 1h avant de nous endormir. Je crois qu’on espérait toutes les 2 que Pascal nous chercherait!!!!!!! Ben, pas du tout!

    Snif... Aucune tentative de Pascal... J’ai dormi toute seule... Il n’a rien tenté... Snif. Au moins, tout petit soulagement, il n’avait pas cherché à voir Caro non plus.



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  • J’aime pas les bagarreurs!
    Jeu - 17.fév.2011 - (048/11)

    Jeudi, après une bonne journée de boulot, je sortais prendre un verre avec Thomas. C’était difficile de le garder à distance sans qu’il ne se pose de questions sur mon attitude. Tout c’est bien passé pendant le dîner, les choses ne se sont gâtés qu'après.

    Jess lui avait appris que Pascal n’était rentré que lundi soir, et comme Thomas ne m’avait pas vu de la même journée, il en a déduit que nous étions forcément ensemble. J’ai continué à prétendre que non, et je priai pour que Pascal en fasse autant. Je ne voulais pas que Thomas apprenne que je lui avais menti.

    Il m’a fait une énorme crise de jalousie. Il ne me croyait pas et je lui ai dit que je ne savais pas comment lui prouver que je ne lui mentais pas, que tout ça était dans sa tête, et que si j’avais pu prévoir que Pascal décide de fuir sa femme pour passer la journée avec sa maitresse, je me serais certainement montrée pour éviter cette prise de tête. Ma dernière remarque a semblé le calmer. Ouf, j’avais évité le pire.

    Toutefois, peut-être que j’aurai dû en profiter pour rompre? Non, non, je ne veux pas être la méchante!

    J’aurai dû savoir que Thomas était à cran et ne pas le laisser boire, ou ne pas sortir et proposer de rester à la maison, mais je n’y ai pas pensé sur le moment. Ce n’est que quant il a pété un plomb et a cogné sur un pauvre gars qui essayait seulement de faire connaissance. Le type savait bien que j’avais un copain, je le lui ai dit d’entrée, et on ne faisait que parler, Thomas s’est énervé, l’a accusé sans raison de draguer sa copine et l’a sorti du bar pour le cogner. Pfff, je déteste ça!

    Super, maintenant, plus personne là-bas n’osera m’adresser la parole!

    Je savais que Thomas était plutôt bagarreur, d’ailleurs c’était une des choses que je n’aimais pas chez lui. C’est comme quant il boit un peu trop, il a tendance à être assez désagréable avec un peu tout le monde, heureusement, pour le moment, pas avec moi. Je ne crois pas que je le prendrais aussi bien que ses potes!!!



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