•  

    On a passé toute la journée du samedi agglutiné l’un à l’autre comme des limaces. Il avait envi de moi tout le temps et mon coeur battait la chamade à chaque fois, je devrais pourtant être habituée depuis le temps. Son petit sourire amusé par moments m’a fait repensé à ce que disait ses copains. Si la soirée de Halloween n’avait pas été organisé, à l’étage, par Thomas, on n’aurait sûrement pas quitté notre nid douillet.

    Je suis rentrée me changer et me préparer pour la fête, je me suis déguisée en sorcière. Si j’avais entendu plus tôt les commentaires de ses potes, j’aurai évité la sorcière friponne que je m’apprêtais à incarner! Mais, j’ai l’habitude d’assumer mes choix, alors tant pis, ils auront un aperçu de ma poitrine ce soir! J’avais choisi un haut noir transparent, et j’avais mis un soutien gorge dans les ocre, donc on voyait sans trop voir. Pascal était en vampire ce soir, waouh, il était... Il avait même accompagné son déguisement de lentilles de contact rouge qui lui donnait un regard couleur sang. Ça lui allait trop bien la cape et tout le tralala. Miam, à manger tout cru.

    Peut-être à cause des remarques de ses potes, je ne sais pas, mais il ne m’a presque pas quittée de la soirée, me couvrant de bisous vampiriques. C’est pas évident de s’embrasser avec une paire de crocs saillants je dois dire, alors de temps en temps, il les retirait. Hihihi. Pascal n’est pas manchot et tout au long de la soirée, ses bras ou ses mains me happaient au passage.

    En début de soirée, en pensant à ce que j’avais entendu, je lui ai dit que je l’aimais comme il était, que j’aimais le sentir libre, j’aimais aussi le voir rire et s’amuser avec ses amis sans arrière pensée, je ne voulais pas qu’il calcule tout ce qu’il faisait avec la peur que je ne pète un câble. J’ai prétendu avoir juste eu besoin de m’en prendre à quelqu’un et qu’il était la personne que j’avais sous la main. C’était en partie foutrement vrai. Qu’il n’y avait pas de mal s’il discutait ou dansait avec Caroline, surtout après avoir dansé avec moi... hum... hum.

    Ça l’a détendu je pense, parce que j’avais la chance de voir le Pascal que j’aimais tant, celui de qui j'étais tombée follement amoureuse. Jovial pas trop, adorablement charmant, sympa et j’en passe. Il me faudrait une page complète et plus, pour parler de tout ce que j’adore chez lui.

    Pascal a semblé éviter tout de même Caroline, il gardait ses distances. Il m’a expliqué plus tard que ses copains n’avaient pas l’air de savoir qu’on était ensemble ou exactement avec qui il sortait, ça l’avait surpris et dérangé. Ça l'avait fait réfléchir à son comportement. Peut-être que c'était de sa faute? Il a voulu savoir s'il avait fait des trucs qui auraient pu me faire honte? J’ai trouvé ça trop trop chouky. Je ne pouvais pas lui dire que je ne savais pas tout pour pouvoir en juger... hum. Non, je ne pensais pas qu'il avait pu me faire honte étant donné qu'il m'en parlait aussi ouvertement.

    J'ai vraiment passé une soirée super chouette. Je me suis beaucoup amusée. J'ai beaucoup dansé, beaucoup bavardé, beaucoup bu aussi. Il y avait longtemps que je n'avais pas éprouvé autant de plaisir à faire la fête.

    On s’est évaporé vampiriquement de la soirée après minuit pour revenir plus tard pour continuer la fête. J’étais un peu sur les rotules. J’ai suivi la troupe en boîte, mais au retour vers les 4h du matin, je me suis éclipsée pour aller me coucher. Pascal a continué la soirée.

    Il y avait du monde partout; sous les tentes préparée pour l’occasion dans le jardin, sur les terrasses, sous la pergolas, partout... Le bruit ne m’a pas dérangé, ni les voix, ni les discussions, j’étais bien trop fatiguée et je me suis endormie presqu’aussitôt. Je ne me suis même pas complètement réveillée quant les bras de mon petit coeur m’ont encerclés, au contraire, rassurant et chaleureux, ils m’ont fait plongé dans un sommeil profond.

    * * * * * *
    ------ Un vampire pour Halloween - (304.2-sam.31.oct.09) ------


    votre commentaire

  • Un Vampire pour Halloween - Samedi, 31 Octobre 2009 - 304/2009 (1)

    Afff, 2h du matin, sur les rotules, après avoir déposé Pat et Maxou à la maison, j’ai filé chez Pascal. Il sera probablement chez Thomas ou en boîte et ne rentrerait probablement pas avant des heures. J’ai préféré ne pas l’avertir, je ne voulais pas qu’il abrège sa soirée à cause de moi. Je n’avais qu’à l’attendre et lui faire la surprise.

    Pour ne pas me faire remarquer, je n’avais pas parqué devant la maison. D’ailleurs, je parquais rarement devant la maison. Je ne voulais pas qu’on me prenne en pitié et qu’on essaie de m’attirer à l'étage, surtout si Pascal n’était pas là. Ni croiser leurs regards pleins de pitiés ou de compassion parce que Pascal était ailleurs.

    Je n’avais pas pensé qu’une fois chez Pascal, je serais coincée parce que je ne pourrais pas allumer, ni me planter devant la télé sans qu’on remarque ma présence. Poisse. Il y avait encore du monde chez Thomas et j’avais l’impression que Pascal était du nombre. Une petite attaque de timidité m’empêchait de monter chez Thomas.

    Ha la la... Il ne me restait plus qu’à me coucher en attendant le retour de mon petit prince!

    Je n’avais pas sommeil. Un bruit de voix me parvenait depuis la terrasse grande ouverte sur le salon de Thomas. Je m’étais assise la tête appuyée contre le montant de la fenêtre légèrement ouverte pour fumer une cigarette. Je surveillais quand même les alentours, je ne voulais pas me faire repérer. Je me suis empressée d’éteindre ma cigarette.

    J’ai reconnu presque instantanément la voix de Pascal ou plutôt son rire. Une petite bande discutait dans le jardin d’hiver avec les portes-fenêtres ouvertes. Puis j’ai reconnu le timbre de Layne. Layne était de retour? Ça m’a fait frissonner de l’entendre. C’était assez étrange d’être troublée par sa présence. Caroline et Alexia sont venus se joindre au petit groupe sur la terrasse-jardin. Elles n’ont pas fait long, il faisait trop froid. Caroline avait dû essayer de tirer Pascal à l’intérieur mais il lui avait dit un truc comme quoi, il n’avait pas envi de retourner à l’intérieur pour l’instant, qu’il restait dehors avec ses potes.

    Après leurs départ, les copains à Pascal se sont mis à le taquiner un peu à propos de Caroline. Il y en a un qui a voulut savoir comment il s’arrangeait pour sortir avec 2 filles, comment c’était sexuellement avec elle. J’avais les oreilles en alertes, ils avaient doublé de taille, mais Pascal n’a rien répondu. Le petit curieux était un allemand, un blondinet presque rouquin qui jouait au basket avec Pascal.

    Apparemment ses copains ne savaient pas avec qui il sortait vraiment; Caroline ou moi. (coup de poignard dans le coeur, iaaak suis tombée mentalement à la renverse). Ils trouvaient que
    Caroline lui correspondait mieux, parce qu’elle faisait pas mal de choses avec lui, qu’elle s’entendait plutôt bien avec ses potes, s’intégrait partout, venait voir ses matchs et même parfois ses entraînements. Bref, Caroline plaisait à ses copains. Michael a appuyé l’allemand. Ça m’a un peu déçu, je croyais que Michael m’aimait bien :( Ses potes trouvaient Caroline mignonne et tout et ne comprenait pas vraiment ce qu’il faisait avec moi, tellement renfermée et distante.

    • Que Jane vous plaise ou non, je m’en tape. L’essentiel, c’est qu’elle me plaise à moi, à personne d'autre...

    Pascal... hahhh, ça c’est mon petit coeur. Je vote pour lui à tous les coups ;)) Miam-miam, bien dit choukiiiii. Hum, le thermomètre de l’adoration que je lui portais avait grimpé de plusieurs degrés. Il avait des couilles lui au moins, c’était une des choses que j’admirais carrément chez lui. Il ne ressentais pas besoin de l'approbation ou de l'opinion des autres, ni de suivre les schémas tout tracé. C’était un homme, un vrai.

    Pascal a continué en leur disant qu’il ne sortait pas avec une fille pour épater la galerie ou parce que ses potes avaient envi de se la taper, il n’avait non plus pas besoin de leurs avis sur le choix de sa copine, et qu’il se fichait pas mal qu’elle s’entende ou non avec ses potes.

    • Hé! faut pas t’énerver vieux, c’était juste une opinion et une grosse dose de curiosité, et...
    • Je me passerais de ton opinion concernant ma copine. I take enough of that shit from my folks, don’t need it from my friends! J’en ai soupé de ce genre de truc de mes parents, je n’en ai pas besoin venant de mes copains!

    Clairement Pascal n’aimait pas qu’on lui dicte sa conduite et encore moins le choix de son partenaire. Pascal lui avait cloué le bec sans s’énerver! Apparemment c’était “sa fête” ce soir parce que ses copains ont continués à l’astiquer en rigolant.

    J’avais les oreilles qui chauffaient... Ils le questionnaient sur des choses plutôt privées, curieux de savoir nos petits vices, si ce n’était pas finalement seulement une attirance physique, que Pascal devait avoir un truc pour les nichons... Si, comme ils le supposaient, Caroline était de la dynamite, parce qu’elle leur semblait toujours excitée et le tripotait sans arrêt. Michael a blagué en disant que ses mains ne devaient pas servir qu’à se remettre ses mèches en place. Enfin bref, discussions de mecs quoi!

    Pascal ne semblait pas avoir grand chose à dire, et restait stoïque. Ils ont continués de plus belle, supposant que mon côté timide et réservé cachait certainement mon côté volcanique au lit. Là, Pascal a pouffé de rire, mais n’a rien répondu. Et je suis gentille parce que les termes utilisés par ses copains étaient un peu plus... imagées... limite...

    En quittant la terrasse, Pascal leur a demandé d’arrêter de m’imaginer tout court. Qu’ils pouvaient utiliser leurs imaginations fertiles et lubriques sur d’autres filles et pas sur sa copine. Pascal avait dû en avoir marre de se faire asticoter.

    Glups, j’ai sursauté.... Pascal était descendu chercher des cigarettes et avant que j’ai pu aller vers lui, Caroline est entrée! Je crois que la seule chose qui m’a traversé la tête était; Hein!?

    Caroline pensait que Pascal avait voulu qu’elle le suive pour se retrouver un peu seul tous les 2. Évidemment, j’avais l’oeil collé dans l'entrebâillement de la porte. Elle lui avait passé les bras autour du cou et dans ma tête tout un tas d’images de comment j’allais la découper en rondelles se succédaient. Il y en avait aussi quelques unes de comment j’allais arracher les cheveux à Pascal à la pince à épiler, ou par poignée... Pascal lui a gentiment enlever les bras en demandant si elle ne cherchait pas à lui causer des problèmes avec moi!? (mouais, sûre que oui). Pascal lui rappelait que je pouvais arriver à tous moments et sa présence dans son appartement, les bras autour de son cou pourraient être assez délicat à expliquer.

    Ils ne sont pas resté longtemps, Pascal était pressé de sortir de là.

    Hum... Je pensais le laisser sortir et tout et l’attendre bien gentiment chez lui, mais voir Caroline sur ses talons m’a fait changer d’avis. Je lui ai envoyé un message quelques minutes plus tard pour lui dire que j’étais là. A peine le message reçu, Pascal est descendu me chercher. Trop trop mignon lui alors!

    Forte de sa présence, je l’ai accompagné chez Thomas qui était aussi très content de me voir. Hum, j'aurai bien aimé savoir ce que Thomas pensait vraiment de moi, tiens! J’ai flingué Caroline du regard chaque fois qu’elle a tenté d’approcher Pascal. Par contre, c'’était plus difficile de garder le sourire devant
    l’hypocrisie de certains de ses copains, mais pour Pascal, j’étais prête à tous les efforts.

    Pascal était impatient de rentrer, il n’avait aucune envie d’aller en boîte, moi non plus, alors je ne me suis pas faite priée...

    * * * * * *
    ------ Un vampire pour Halloween - (304.1-sam.31.oct.09) ------



    votre commentaire
  • Après la soirée d’hier à essayer de remonter le moral à Pat, j’étais moi déprimée du coup! Ce soir, Patricia voulait qu’on sorte toutes les 2, j’avais d’autres projets, mais les amis d’abord, je n'ai pas pu le lui refuser!!! J’ai donc appelé un de mes pote et proposé qu’on se fasse une soirée bowling. Ils ont acceptés avec enthousiasme. Fred s’arrangeait pour battre le rappel et on se retrouverait au plus tard à 21h sur place.

    La proposition de bowling n’était qu’une excuse pour savoir ce qu’ils faisaient. Comme j’avais été la pire des copines ces derniers mois, je n’avais pas osé juste appelé pour me renseigner sur leurs plans de la soirée. Et aussi, j’espérais quelque part, pouvoir me débarrasser de Pat dans la foulée pour courir retrouver Pascal... Lamentable!

    Je me suis sentie nulle d’être une si piètre amie... Fallait que je fasse amende honorable un de ces 4! J’ai essayé de me trouver des tas d’excuses, l’une d’elle étant qu’à ma place, il ou elle se serait fait passer en 1er et tant pis pour la copine. Mais, j’avais honte de moi quand même. Ça n’empêchait pas que je sois complètement ibnobulée par Pascal...

    J’étais tellement nulle que l’idée de passer mes soirées du week-end loin de lui me stressait. J’avais l’impression que la vie était là où il était, partout ailleurs c’était le néant. Que tout ce qui se passait autour de lui, ne pouvait être que plus vivant, plus amusant... arf, j’étais vraiment nulle, incapable de m’amuser s’il n’était pas dans les parages. Re-lamentable! Après toutes ses réflexions, je décidais de passer la soirée avec mes potes et Pat. Je devais essayer de ne pas tout le temps être collée à Pascal, je perdais peu à peu, ma capacité à fonctionner sans lui.

    L’empêche que c’était dur... Je pensais sans arrêt à lui; que faisait-il, avec qui était-il, est-ce qu’il pensait à moi, s’amusait-il? Trop mièvre la miss! Je mourrais d’envie d’aller le retrouver! J’ai serré mes petits points dans la poche, demain c’était la soirée de Halloween, je la passerais avec lui et ses potes, ce soir avec les miens!

    Mes potes n’avaient pas envi d’aller au Tiger. Ils se doutaient bien que je disparaîtrais aussitôt pour me jeter dans les jambes à Pascal... Pfff et ils avaient raisons.

    Comme d’hab, Thomas avait organisé une petite soirée chez lui après l’entraînement.

    Ça devait être fun. J’avais l’impression de tout louper. Après ça, ils iraient peut-être prendre un verre au Tiger, puis en boîte. Mon coeur se serrait à l’idée que Pascal pourrait s’amuser plus qu’avec moi... Pourquoi est-ce qu’on a des idées pareilles franchement? Pourquoi la tête ne pouvait pas arrêter d’imaginer des choses?

    A un moment donné, j’ai prétendu vouloir ramener mon chien à la maison, mais c’était surtout pour aller voir si Pascal était dehors. C’était ridicule. Je l’aurai vu et après... j’aurai eu envie de rester, de le voir, de le toucher ou peut-être encore, j’aurai eu une petite crise de jalousie... zut, ça ne valait pas la peine.

    Il m’avait demandé si je passais chez Thomas, m’avait même suggéré d’y emmener mes potes... Je ne pouvais pas et je ne voulais pas imposer mes envies et mon programme aux autres.
    Patricia semblait s’amuser et sortir de sa déprime, je lui devais de rester à ses côtés. Est-ce que je le lui devais vraiment? Non, je ne pense pas. Elle ne le fera peut-être pas pour moi, mais c’est mon amie, si je la laissais tomber, c’est moi qui m’en voudrait. Alors je suis restée jusque vers les 2h du matin...

    J'étais impatiente d'aller chez Pascal... J'aurai peut-être dû l'avertir!!!

     * * * * * *
    ------
    Ibnobulée par Pascal!! - - (303-ven-30.oct.09) ------


    votre commentaire
  • C’était décidé, je ne poserais pas de questions à Pascal à propos du week-end au chalet quant Caroline l’avait monopolisé le week-end lors du jeu de la vérité, ni à propos du week-end ou je me suis retrouvée cloîtrée chez moi à cause de mon dos. Pour l'un, il m'en avait parlé sans que je ne lui demande quoi que ce soit, pour l'autre ben... je le saurai un jour ou l’autre! J’avais une assez bonne étoile et je finissais toujours par savoir ce genre de chose.

    Je n’avais jamais été spécialement jalouse et ne voulais pas être le genre de nana qui passe son temps à faire des scènes de jalousies à son mec. La jalousie est un calvaire, une plaigue, je ne voulais pas me laisser envahir. Je voulais faire confiance à Pascal, me faire confiance! Après tout, s’il était avec moi, c’est parce qu’il le voulait bien. 

    On était ensemble, autant en profiter. J’avais décidé d’accepter et de passer là-dessus. Pascal pouvait continuer à voir Caroline du moment que ça ne changeait rien entre nous, du moment qu’il réussissait à me le cacher et faire en sorte que je ne m’aperçoive de rien, que cela ne se sache pas. Oui, je sais, une vrai autruche!!

    Il n’y a pas si longtemps, j’aurai eu les cheveux qui se dressent sur la tête si une copine m’avait dit accepter ce genre de compromis, je l’aurai traitée de pauvre cloche!
    Ben, j’avais rejoins le club des “pauvres cloches”. Je me demande comment j’en étais arrivée là!

    Journée de casse-tête chinois avec Patricia. Elle avait réussi à tomber encore sur une tâche, que je vais appeler “Po-paul”, qui avait osé lui porter la main dessus. J'avais dû aller la chercher en début de soirée, parce que le
    "Popaul" l'avait jetée, elle et ses affaires, à la rue! Pourquoi avait-elle pris autant d'affaires chez lui, j'hallucine!? Ma voiture était remplie à ras bord, heureusement que je n'avais pas pris Maxou! J'avais averti Pascal que je ne pourrais pas le rejoindre après son entrainement, parce que je pense que Patricia aurait sûrement besoin de compagnie et de parler... Jeeez, encore un enfoiré! Elle les collectionne ma parole!!!

    Pascal m'a proposé de passer après, pour dormir chez lui à n'importe quelle heure. Il a voulu que je sache qu'il irait sûrement prendre un verre avec ses potes, mais qu’il ne ferait pas tard. De toute façon j'avais la clef, alors je n'avais qu'à faire comme chez moi. C'était mignon de dire ça, mais je ne savais pas si j'oserais laisser Pat.

    Plus tard, il m'a envoyé un autre message, juste que je sache que Caroline, Alexia etc étaient là aussi. Arf, je ne voulais pas qu’il fasse ça; se sentir obligé de me dire des choses aussi insignifiantes pour ne pas que je pète un câble. Il avait donc réalisé que je me sentais mise en danger face à Caroline, ça c’était nul.

    Arf, Pat n’était pas en grande forme, sa dispute avec Po-paul l’avait anéantie. Elle s’était rendue compte qu’il voyait toujours son ex, alors elle s’était fâchée et lui avait fait une scène. Il s’est énervé, l’avait frappée pour finalement la jeter dehors. Il avait été assez dur avec elle en lui rappelant qu’il ne l’avait pas invitée à rester et qu’elle était trop collante. Il ne voulait pas d’une bonne femme qui s’incruste chez lui, il voulait rester libre.

    Oups, petit rappel dans mon journal de bord; ne plus faire de scènes à Pascal!!!

    Ayant déjà entre-aperçu Po-Paul, je suis sûr qu’il était du genre à oublier ce qu’il avait fait et la relancer quant ça le chantait. Seul bémol, c’est qu’elle marchera, et se fera casser encore... Haahh Pat!
    Elle est amoureuse de lui... Lui? Ce nul... Qui la frappe en plus!

    Pourquoi on s’emballe toujours pour des nuls? A croire qu’on aime souffrir...

    Je suis restée avec Pat. On a parlé des heures, je l’ai empêchée d’envoyer des textos à Po-paul, empêchée de l’appeler en pleurant. On s’est couché super tard les 2 dans le même lit. On a encore bavardé jusqu’à ce qu’on finisse par s’endormir.

    * * * * * *
    ------ Pat collectionne les loosers ma parole!! - (302) - (jeu.29.oct.09) ------

     


    votre commentaire

  • Ce soir, Pascal m’a invitée à manger dehors, en tête à tête. C’était une super bonne idée et ça m'a fait plaisir de changer notre routine. Quoique moi j'aime la routine! J’aimais l’entendre me raconter ses trucs, le regarder sourire, les expressions de son visage. Puis paff... Ahhh Pascal... pourquoi? Pourquoi me le dire?

    Pascal m’a avoué m’avoir menti à propos du week-end où j’étais clouée à la maison. Caroline l’avait suivi au chalet. Comme je faisais déjà la gueule parce que je l’avait vu avec Caroline le vendredi soir, et aussi parce qu’il n’avait pas répondu à son téléphone, Pascal n’avait pas voulu risquer qu’on se fâche encore en m’avouant que Caroline l’avait rejoint au chalet, surtout après m’avoir dit qu’il avait été au chalet pour s’isoler!

    • Caro n’a pas dormi au chalet si ça peut te rassurer...

    Pfff, si ça peut me rassurer? Tu te fou de ma gueule mec? Je déteste les pseudos franchises, honnêteté ou qu’importe comment on veut appeler ça. C’était juste une manière de se donner bonne conscience avec une bonne dose d’excuses par dessus. Et l’autre était sensé quoi? Gober, digérer, accepter? Ben non, ça ne marchait pas comme ça. Il m’avait menti.

    Caroline l’avait suivi, elle avait donc passé des heures là-haut avec lui, seul à seul, ni vu ni connu. Pendant que je souffrais à mort sur mon canapé, il passait une délicieuse petite soirée avec ma pire ennemie? En plus, il était trop occupé pour répondre à son natel? Pourquoi? Qu’est-ce qui pouvait l’en empêcher? S’il ne l’était pas, il aurait dû me répondre, alors pourquoi ne répondait-il pas? Il n’avait aucune excuse. Qu’est-ce qui pouvait donc l’empêcher de parler dans son téléphone? Oh la la, j’étais repartie en mode-débile! Iaaaak, la rage refaisait surface. Mais pourquoi a-t-il dû me le dire, hein? C’était d’un nul. Et comment j’étais supposée réagir, hein?

    J’étais verte. La gorge nouée, les larmes me picotaient les yeux. Je ne voulais pas pleurer. Pour ne pas pleurer, je devrais me mettre en colère et lui balancer des vacheries. Je me mordais la langue pour ne rien dire.

    Et il continuait de parler, mais je ne captais que quelques mots au hasard; pas voulu gâcher la soirée, déjà fâchée de nous avoir vu partir ensemble, pas voulu en rajouter, voulais m’isoler, pas eu le courage de corriger, pas voulu gâcher tout le week-end, paniqué, était déjà content d’avoir pu arrange les choses... J’ai explosé... hélas!

    Je n’aurai pas dû. Si j’avais toute ma tête et si j’avais été maligne, j’aurai juste dû partir sans un mot. C’aurait été mille fois plus parlant que de dire quoi que ce soit.

    • Elle n’y a pas dormi? Tu peux le prouver? Pfff, comme si ça changeait quelque chose. Comment est-ce qu’elle a su où te trouver? Tu le lui as dit?
    • Sûrement pas voyons...
    • Ben tiens! Elle est smart alors?
    • Elle a dû l’apprendre par Alexia ou par Paul...
    • Pourquoi l’avoir dit à Paul? Tu savais très bien qu’elle l’apprendrait, c’est ce que tu voulais!? Ou tu le lui as dis et tu veux me faire croire autre chose, question de ne pas en rajouter...
    • Arrête ça... Je ne voulais pas que Caro monte. Tout ce que je voulais c'était te voir...
    • Ohhh... Caro... tu utilise son petit nom en plus... Jeeez!
    • Tout le monde l’appelle comme ça. Et non, je ne voulais pas qu’elle vienne voyons! Mais tu n’as fait que de me repousser, ne voulais pas me voir, et...
    • Haaah d'accord! Et DONC, autant en profiter pour passer le week-end avec... elle?
    • C’était pas du tout comme ça.
    • Ha? Alors c’était comment?
    • Je l’ai renvoyée. Je t’ai dit, elle n’est pas restée.
    • Owhhh, tu l’as renvoyée après combien de temps? 1h? 2? 3? à 4h du matin?

    STOP, fallait que je me contrôle et que j’arrête de me laisser emporter par la colère. Je ne le voulais pas, j’avais pris la décision de ne pas montrer ce ridicule manque de confiance. Elle était repartie vers les 2h du matin. Mouais... Relax ma fille, relaxxxxx! Je ne savais pas pourquoi je me mettais tellement en colère???? Pascal se doutait que je finirais par l’apprendre, alors il a préféré me le dire avant que quelqu’un d’autre ne le fasse.

    • Owh... Et?

    Jeeeez, mais faites moi taire!!! Mes plombs avaient sautés pourtant, je faisais un gros effort. Mince... Je devrais filer et ça éviterait qu’on se dise des trucs qu’on finirait par regretter. Il fallait que je m’isole pour descendre de la vague, ensuite je serais en mesure de parler ou de le voir.

    De mauvaise grâce, Pascal m’a raconté qu’elle avait voulu lui faire une surprise et pensait qu’il se sentirait peut-être un peu seul là haut. (Pffff, naïf va, elle avait autre chose en tête.) Il avait bien pensé que ça ne me ferait pas plaisir. Il avait justement voulu éviter les complications en se réfugiant au chalet pour éviter de la croiser, mais voilà, elle l’avait retrouvé. Ils ont, paraît-il, seulement mangés ensemble, puis il lui a demandé de partir. Même si ça n’était pas vrai, je n’avais pas pour l’instant, le moyen de le vérifier. Est-ce que j’avais vraiment besoin d’en savoir plus? Je ne pense pas.

    Tout à coup, je me suis rappelée pourquoi j’avais été tellement remontée contre lui; en le voyant partir aussi précipitamment avec Caroline après son match le vendredi de mes déboires avec mon dos, je m’étais promise de ne plus me montrer en public avec lui.

    Ayant une imagination débordante, je les avais imaginé arriver ensemble dans les endroits que je fréquentais avec lui, l’imaginais toute la soirée avec Caroline pendu à son bras, dansant avec elle et tout le reste, et ensuite ils partaient ensemble dans sa voiture. Je l’imaginais la couvant de son regard enflammé que je pensais être la seule à connaître.

    Je tremblais de jalousie. Je m’étais aussi promise de ne plus mettre les pieds dans sa voiture en quittant ces mêmes endroits. Il n’avait qu’à désormais partir avec elle.... Mouais, je savais que j’avais été fâchée contre lui, mais je ne me rappelais plus pourquoi!! Donc, il fallait bien que je trouve une raison pour justifier pourquoi je n’avais pas voulu le voir, ni lui parler! En général, ça me rend injuste et je tatillonne dans tous les sens pour trouver une bonne raison pour justifier mon humeur, puisque je ne me rappelle plus de la vrai raison. Hum, mes ex en savent quelque chose, mais ils n’ont jamais deviné pourquoi j’étais aussi chiante.

    • Pascal, je n’apprécie pas du tout, mais alors pas du tout. Tu m’as dit que vous étiez qu’amis alors, je trouve que c’est un peu exagéré; tu la vois toute la semaine au BOULOT et je dois me la FARCIR encore le week-end? Ça m’énerve trop.

    Il s’excusait mais ça me faisait une belle jambe!!! J’étais déjà énervée alors, Pascal s’est dit qu’étant donné la situation, un peu plus ou un peu moins ne changerait pas grand chose, alors il m’a rappelé que le 15 novembre, c’était son anniversaire de mariage. Pour l’occasion, ses parents avaient organisé, avec eux, une petite semaine de vacances sur une île paradisiaque. Wowhhh, ça... c’était... DUR!

    Dire que leur séparation temporaire devait prendre fin à cette date là aussi, et que j’avais passé le plus clair de mon temps à me fâcher contre lui. Pas génial. Ouais! La coupe était pleine non?

    • Si je t’avais parlé de tout ça ce week-end...... Dis quelque chose?

    Bah, je ne trouvais rien à dire. Fallait le reconnaître, à la place de Caroline, j’en aurais faut autant. Pour l’anniversaire de mariage, je n’avais rien à dire non plus. Je ne pouvais rien y faire. Je me suis murée dans le silence et Pascal ne savait pas sur quel pieds danser.

    Ciel, j’avais un de ces mal de tête, de quoi faire exploser la planète. Affff, j’avais envie de rentrer et me coucher tout de suite. Peut-être que j’irai mieux après? J’étais fatiguée, le dîner en tête à tête avait été un fiasco.

    Pascal a essayé de me prendre la main, mais son contact me brûlait. Je voulais juste rentrer. Est-ce que je ne devrais pas en profiter pour lui poser les questions qui me préoccupaient?

    Durant tout le trajet jusque chez moi, je n’ai pas pipé le mot. Il avait encore essayé de me prendre la main, mais c’était pas la peine. Même si je le laissais me toucher, je m’empressais de retirer ma main en faisant semblant de chercher quelque chose ou pour m’allumer une cigarette. Je gardais mes distances, j’avais besoin de réfléchir un peu, il fallait que je décide ce que je voulais et ce que j’allais faire pour ça!!!

    En me déposant, je lui ai fait un rapide bisou et tenté de m’enfuir, il ne m’a pas laissé me dérober. Il me serrait contre lui et je dois dire que je sentais ma volonté flancher. L’image de lui et Caroline a suffit pour me rebouster. Je l’ai laissé m’embrasser et je suis rentrée. Ouf, je n’avais pas trop flanché, mais maintenant... affff, j’avais envie de remonter le temps, être à nouveau dans sa voiture... Cette fois, j’aurai mis mes bras autour de son cou et répondu à son baiser. Il me manquait, même si je ne savais pas où j’en étais, j’avais envie d’être avec lui. J’ai dû me mordre les doigts pour ne pas sauter sur mon natel et lui demander de revenir.

    • De la manière qu’on s’est quitté, je sais que t’es fâchée... Je ne veux pas qu’on se dispute... Je ne veux pas qu’on s’endorme le coeur gros chacun dans son coin...

    Pascal avait dû entendre ou sentir mon appel désespéré... Il n’avait aucun besoin de me sortir le dico des bonnes raisons, de le voir debout devant ma porte suffisait amplement pour avoir envie de tout lui pardonner. Bon ok, maintenant qu’il était là, dans ma tête je pouvais faire la fine bouche et me dire que je ne lui pardonnais pas tout, mais quand même, pas tout tout tout, mais presque!

    S’il n’était pas revenu, j’aurai eu toute la nuit pour alimenter les raisons de lui faire la tête. Demain, j’aurai sûrement évité tous ses appels et répondu à aucun de ses messages. J’aurai continuer à “construire” ma fureur. Mais là, pas possible. Il avait l’art de savoir faire les bons gestes, au bons moments, ça je pouvais le lui laisser! Je n’ai pas dit un mot, je l’ai juste embrassé. Pourquoi parler...

    * * * * * *
    ------ Avouer son mensonge! (301-mer.28.oct.09) ------

     


    votre commentaire
  •  


    Hah... encore plus naze qu’hier, mais heureusement, Maxou va super bien. Mathieu avait voulu passer voir son chien ce week-end, mais j’avais trouvé une excuse. J’avais envie de rester avec Pascal et non pas de courir à la maison. Rhhh, je me suis sentie un peu coupable. Je n’aimais pas empêcher Mathieu de voir son bébé. On a convenu pour vendredi prochain et ça n’avait pas l’air de le déranger, alors tant mieux.

    J’étais fatiguée. Je crois que j’avais du mal à me remettre de la tension du vendredi soir!!!

    Quand même, je me sentais mieux d’avoir résolu mon dilemme en prenant la décision d’accepter le fait que, probablement,
    Pascal continuait à voir Caroline en cachette. Mais je n'avais pas vraiment de preuve. Iaaak, de le noter là me donne chaud, mais bon. J’allais bien sûr surveiller, mais pour l’instant, j’avais décidé de ne rien faire, juste de profiter des bons moments qu’on passait ensemble.

    Il me dit qu’il m’aime, qu’il n’aime que moi, et je le crois...
    Je veux le croire.
    Pascal avait l’entraînement ce soir, et je crois que j’aurai peut-être dû aller voir s’il rentrait directement chez lui après. Mais, je crois que je ne voulais pas subir une éventuelle déception. Ma nouvelle résolution était encore trop fraîche, et j’avais besoin de l’ancrer un peu plus avant de chercher les réponses à mes doutes.

    Quoique... Dimanche, quant j’en ai eu l’occasion, j’avais jeté un coup d’oeil dans le natel à Pascal, curieuse de savoir à qui il parlait en rentrant de la promenade avec Maxou. Ben, si j’avais parié 1 million, je serais richissime aujourd’hui!
    Il parlait avec Caroline. Elle l’avait appelé. J’avais d’abord regarder le dernier appel qu’il avait fait; c’était mon numéro, mais avant ça, avec une certaine Stéphanie???

    Alors là, ça avait été une surprise. Qu’est-ce qu’il pouvait bien avoir à lui dire un dimanche? Je ne savais même pas qui c'était? Et le vendredi soir à Gloria!? Cela faisait des lustres que je ne l’avais pas revu, alors comment? Non, je n’avais pas de soucis à me faire de ce côté là, il la trouvait trop maigre. J’ai juste eu le temps de voir que Caroline l’avait appelé et que l’appel avait duré 23mn... Hum!

    Je n’avais pas dit un mot, j’avais fait comme si de rien... Ha! De toute façon, je ne pouvait pas lui poser de questions, il devinerait que j'avais fouiné dans son natel :(

    Après tout... Il ne me parlait jamais de Caroline, ne me l’imposait pas... C’était comme si elle n’existant pas. Il n’y avait qu’elle qui essayait de me rendre attentive à sa présence constante. Je me foutais qu’il continue à avoir des rapports avec elle tant qu’il restait discret et que je ne l’apprenne jamais!

    Huh... je dis ça, mais c’est peut-être pour me convaincre...
    ça fait quand même mal...

    * * * * * *
    ------ Qui est Stéphanie?! (300-mar.27.oct.09) ------


    2 commentaires

  • Arf, j’étais hyper naze. Debout trop tôt puisque Pascal partait travailler et que je voulais passer les 5 premières minutes de la journée avec lui avant de rentrer chez moi me replonger dans mon lit.

    Rentrée, j’ai finalement traîné, alors j’ai décidé d’aller prendre le café avec ma soeur comme ça, je n’avais pas besoin d’aller au dîner familiale le soir même. Mon frère s’est pointé pour dîner avec nous. Comme il se passait pas mal de choses dans la vie de mes neveux, mon frère avait envi de
    participer à notre petit rassemblement du lundi soir.

    Mes neveux aussi espéraient que “tonton” viendrait pour avoir un avis masculin, et mes neveux tenait à ce que je sois présente. Impossible de leur faire faux-bond. J’avais déjà reçu des sms de leurs parts voulant s’assurer que je serais là aussi. Qu'est-ce qu'on a ri! On passe toujours des moments formidable en famille. J'aime ma petite famille explosive ;) 

    Je ne voulais pas faire tard, mais j’ai fini par
    rentrer peu avant minuit.

    En rentrant, rhaaaahhh, encore Brig... J’ai encore passé des heures au téléphone. Mes oreilles transpirent rien qu’en entendant la sonnerie de mon natel. J’ai pensé ne pas répondre, mais... c’est ma copine et elle avait besoin de parler!

    Dire que j’avais eu Pascal en ligne peut-être 1/2h et Brig plus de 3h... Elle avait des problèmes avec Dennis! C'est un petit égocentrique, machot. Monsieur ne pense qu'à lui. Une fois de plus, et je me demande comment elle fait ça, elle était tombée sur un mec qui la repousse. Il la touche 1 fois de 7 en 14, et encore, faut qu'elle insiste. Pauvre Brig, elle n'a vraiment pas de chance. Jeeez, je n’ose pas penser à ma facture de natel_!!!

    * * * * * *
    ------ Dîner du lundi en famille! (299-lun.26.oct.09) ------

     


    votre commentaire

  • Hahhh, pas envie de sortir du lit aujourd’hui... Si je pouvais, j’y passerai la journée avec un bol de pop-corn devant la télé à regarder un film à l'eau de rose qui me ferait pleurer toutes les larmes de mon corps.

    Pascal était déjà debout depuis longtemps et était sorti promener le chien. J’ai trouvé un petit mot près de la machine à café. Il est trop chou. J'adore les petits messages qu'il me laisse, toujours un peu partout, pleins de “Je t’aime”. C'était un truc qui me faisait fondre comme une glace.

    Appuyée à la fenêtre à boire mon café, j'ai vu Pascal rentrer avec avec ma touffe de poils, tout heureux d’avoir quelqu’un pour lui faire sa balade matinale. Pascal avait son natel à l’oreille, il a raccroché dès qu’il m’a aperçue à la fenêtre. J'avais fait de gros efforts comme d'habitude, pour faire taire tous mes petits doutes et ravalés mes questions pour pouvoir simplement passer le week-end avec lui. Je ne le regrettais pas. C'était mieux que de se faire la gueule et passer le week-end chaque dans son coin.

    Peu après son arrivée, Thomas est descendu se joindre à nous pour le déjeuner. Arf, j’avais pas encore assez de café dans le sang pour participer à leur conversation, alors je n’ai pas dit grand chose. Ils savaient tous deux que
    je n’étais pas du matin.

    Des copains à Thomas et Pascal ont commencés à arriver, ils sont passés d’abord chez Pascal.
    Thomas ne supporte pas la solitude, alors même le dimanche, ses copains ont l’habitude de débarquer chez lui. Malgré qu’ils savaient tous qu’on était ensemble, ses copains ont paru surpris de me voir là!!! Hum, ça m’a fait me poser des questions. Paul est resté un moment après que les autres soient montés chez Thomas.

    Jess aussi était de la partie. Avant de monter chez son frère, elle
    est passée à l’appartement. Ça faisait un moment qu’on ne la voyait plus en boîte. Elle ne sortait plus tellement. Je me suis sentie plutôt mal à l’aise, alors j’ai filé chez Thomas. Pascal a accompagné Jess chez Thomas pour venir me rechercher. Il m’a prise par la main, direction la sortie. J’ai adoré sa manière de sourire sans répondre à ceux qui insistaient pour qu’il reste pour se joindre à leur petite séance ciné et blablas entre potes. Il n’avait pas l’intention de rester.

    On a enfin pu aller se larver sur son canapé en paix.

    Pascal ne comprenait pas pourquoi j’avais pris la fuite à l’arrivée de Jess. Il voulait que je me sente à ma place; j’étais sa copine et on était chez lui, donc chez nous.
    Il pensait que j’aurai dû rester. Il ne voulait pas que Jess prenne l’habitude de me voir détaler chaque fois qu’elle se pointait. Sa manière de le dire était tellement chou, je lui ai promis d’essayer.

    Peut-être avec encore quelques “je t’aime” de plus... ;) et on verra!

    Le soir, on avait pas envi de sortir malgré la proposition de Thomas et l’insistance de ses potes. On est resté à la maison, en amoureux. C’était comme ça que j’aimais passer les dimanches soirs; petits
    dîners en tête à tête au coin du feu, collé l’un à l’autre, parler pour ne rien dire, rire, soupirer... s’endormir enroulé dans les bras l’un de l’autre. Faire le plein d’amour avant d’entamer une longue semaine...

    * * * * * *
    ------ Un dimanche comme je les aime! (298-dim.25.oct.09) ------


    2 commentaires

  •  

    En rentrant, j’ai laissé Pascal me dorloter. Il était toujours tellement... tellement... ce qui me faisait très vite perdre pieds. Je fini par oublier ce qui me parasitait la tête pour tomber dans une sorte d’amnésie totale. Après une soirée tendue comme une arbalète, j’étais quand même crevée mortelle. Pascal étant sportif a bien plus d’endurance que moi, et de loin. Il a senti que je n’étais pas d’attaque pour faire des galipettes jusqu’au matin, même si j’en avais envie. Je me suis très vite endormie enroulée dans ses bras, collée à sa peau malgré la chaleur... On avait juste besoin d’amour!

    Pascal était déjà debout à mon réveil. J’ai tiré la gueule en voyant la tronche de mon ennemie installée au bar de la cuisine à faire des sourires de jeune fille timide à un Pascal plutôt mal à l’aise. Thomas était là aussi. En percevant la foule, j’avais failli rebrousser chemin pour retourner m’enfermer dans la chambre, mais, je n’ai pas été assez rapide; ils m’avaient vu!

    Pascal me souriait et je dois dire que
    j’ai adoré son sourire. Un sourire plein de tendresse et je crois, heureux, et, détendu, un peu amusé aussi. Heureusement qu’il m’avait avertie qu’on avait de la visite, ouf, ça m’a évitée de me rappliquer à moitié habillée!

    Pffff, Caroline jouait à fond la victime et s’était levée pour se mettre un peu en retrait , derrière le bar. Pffff, conne. J’ai essayé de faire un vague sourire à Thomas qui savait très bien que
    je n’étais pas du matin. Je me suis servie mon petit café et me suis collée à Pascal. Du coin de l’oeil, je voyais Caroline regarder Pascal en haussant les sourcils en lui faisant des mimiques. Je n’avais pas à faire d’efforts, elle n’était pas une copine, et je me foutais carrément de la mettre à l’aise ou pas.

    • On va se le faire ce jogging ou...?
    • Ha! Tu aurais pu prévenir, ça ne me dit pas grand chose aujourd’hui.

    Évidemment, elle s’adressait à Pascal. Je pense qu’il ne voulait pas de peur que je pète un câble ou que je me casse avant son retour. De toute manière, j’avais l’intention de faire un saut chez moi, j’avais des trucs à faire. Je pensais revenir en début de soirée, fraîche et dispo.

    J’ai résolu d’ouvrir la bouche pour dire à Pascal qu’il devrait y aller, Thomas allait me tenir compagnie. Une fois qu’ils étaient parti, j’ai dit à
    Thomas qu’il pouvait s'en aller, qu’il n’était pas obligé de rester là. Thomas était curieux de savoir comment je prenais les choses concernant Caroline, mais il n’a pas osé franchement me poser la question. On a parlé de tout autre chose, malgré ses petites allusions ou à sa façon de tourner autour du sujet. J’avais envie d’aller prendre un douche, alors j’ai fini par le virer. C’était pénible de devoir papoter après être tombée du lit, arf.

    Quand même
    Caroline était culottée, non mais franchement!

    Mais bon, j’avais décidé d’être bonne joueuse et de la laisser faire son cirque.
    J’avais assez honte d’avoir fait une méga crise hier soir. Si seulement il y avait un moyen de l’effacer de la mémoire à Pascal, je le ferai, pffff. J’ai montré un gros manque de confiance en moi, ce qui ne me ressemble pas, et j’ai mis un pieds dans la trappe de la jalousie. Ça m’arrivait un peu trop souvent avec Pascal. Il fallait que je fasse attention de ne pas tomber dedans.

    Après ma douche, je me suis installée tranquillement au salon en tripotant mon ordi. Je ne voulais pas partir avant le retour à Pascal, pas qu’il flippe en imaginant avoir fait une bêtise en allant faire son jogging avec Caroline.

    Le soir, je n’avais pas trop envie de sortir, mais
    Thomas faisait une petite bouffe chez lui, et comme c’était juste au dessus, dur dur de pouvoir l’éviter.

    J’étais crevée alors je ne parlais pas beaucoup. J’avais de la peine à me mettre dans l’ambiance,
    j’aurai préféré une petite soirée tranquille, en tête à tête, au coin du feu. Je crois que j’avais envie de solitude et ça tombait hyper mal. Si je partais, Pascal allait flipper. Pascal était tendu, il faisait attention à ne pas faire de faux pas pour moi. Trop chou, mais c’était pas la peine.

    Et... je ne voulais pas qu’il change!

    Je l’aimais comme il était. J’aime sa façon d’être, sa gentillesse avec tout le monde, son côté calme et pleine d’assurance. Non, je ne voulais pas qu’il change, j’étais tombée amoureuse de lui parce qu’il était comme il était. Il fallait que je fasse attention que mes crises ne
    le poussent pas à devenir quelqu’un d’autre.

    J’avais eu le temps de réfléchir un peu et je n’avais trouvé aucune raison de continuer à passer mes nerfs sur Pascal. Passer la nuit dans ses bras, couverte de tendresses me rendait plus calme et malléable.
    Ça m’avait remis les idées en place. Si c’était ce qu’il cherchait, c’était bien jouée. Le sexe fait parfois des miracles, la preuve!

    Je me collais à lui autant que possible. Pas pour éviter que les filles ou Caroline ne lui tournent autour, non, mais pour sentir sa force, le toucher, sentir sa présence. Miam, j’avais envie de le manger tout cru. J’ai fait l’effort d’étouffer mon humeur mélancolique, d’être plus expansive, douce, gentille, pour
    me montrer rassurante pour Pascal. Je voulais qu’il reste tel qu’il était, parce que c’était comme ça que je l’aimais.

    D’accord; il était mignon, pas gonflé, calme, etc, etc, avait un sourire qui faisait des ravages auprès des filles, mais, c’était justement ce sourire là qui m’avait plu, non?

    En début de soirée, Pascal avait été un peu coincé. Quant je ne le collais pas, je le voyais me chercher du regard, alors je lui lançais un petit sourire. Petit à petit, Pascal s’était détendu et j’entendais enfin ses éclats de rire et son merveilleux sourire coquin et heureux avait refait surface. J’étais contente. Je le voyais plaisanter et parler avec tout le monde... J’étais heureuse de le voir heureux.

    J’ai réussi à filer me coucher chez Pascal un moment, avant la sortie en boîte...

    On a passé une soirée adorable. J’étais moins tendue que le soir d’avant. Tout de même, Pascal est resté assez distant avec Caroline. Je lui ai dis de se détendre, que je n’avais pas l’intention de lui faire une scène ce soir quoi qu’il fasse. Hier j’avais juste
    besoin de passer mes nerfs sur quelqu’un, et j’avais cherché n’importe quel prétexte pour ça! Qui mieux que son partenaire pour encaisser tout ça? Ça fait parti du jeu!

    Bon, j’ai presque regretté de lui avoir dit ça, parce que presqu’aussitôt, Caroline avait recommencé à poser ses pattes velues sur lui et à essayer de le coincer à tout moment dans de petits coins pour lui chuchoter à l’oreille. Je n’ai pas flippé. Ou... peut-être un tout petit peu...

    Pascal était tout adorable et m’entourait constamment. Il a toujours été très câlin et on ne se sentait jamais abandonnée ou laissé pour compte, il savait être présent tout en étant avec ses copains.

    * * * * * *
    ------ Je ne veux pas qu’il change (297-sam.24.oct.09) ------

     

     


    votre commentaire

  • Pascal souriait, il avait finalement l’air de s’amuser pour la 1ère fois de la soirée. Ça me faisait mal et ça me rendait malade parce que ce n’était pas avec moi, ce n’était pas moi non plus qui avait réussi à le faire sourire. Une fois sur la piste de danse, devant Pascal et.. Caroline, je ne savais pas quoi faire. J’avais les jambes qui tremblotaient, en fait, je crois que je tremblais de partout. Mes nerfs me lâchaient, j’avais de la peine à respirer, parler aussi, pourtant je me répétais; “relativise, relativise” mais rien ne marchait.

    Donc dans la panade, j’ai fait la seule chose qui me restait à faire, je lui ai chuchoté à l’oreille que je rentrais et j’ai tourné les talons.

    Ça a eu pour effet, de le faire la lâcher et il m’a rattrapé par le bras. Il a voulu me faire danser, mais hors de question. Ça va ou bien? Tu danse avec une autre fille sans penser à danser avec ta copine, et parce qu’elle vient te dire “je-ne-sais-quoi” à l’oreille, tu veux danser avec elle? Pffff. Ta copine est venu te supplier de danser avec elle ou quoi? Menacé peut-être? Sombre idiot va! Mince, j’étais en pétard! A vrai dire, j’avais envie de pleurer, comme je ne pouvais pas, ça me donnait une expression dure et détachée.

    • Mais qu’est-ce que tu as?

    Pffffou, il ose en plus me le demander? Non mais vraiment! Je lui ai dit que j’étais crevée. Pour ne pas montrer à ceux qui pourraient nous observer que j’étais énervée, j’ai souri, lui ai fait un petit bisou sur la joue (qui m’a coûté parce que j’étais vraiment en rogne), et j’ai fichu le camp à la table récupérer mes affaires.

    Pascal m’avait suivi et avant que j’ai pu faire quoi que ce soit, il m’avait prise par la main pour m’entraîner derrière lui, dans un coin du bar. Pfff, ridicule. Là, tout le monde saura immédiatement qu’
    il y avait de l’eau dans le gaz.

    Tout en parlant, pour la galerie, je souriais de toutes mes dents. Je lui ai même caressé la joue. Mais, ce qui sortait de ma bouche n’avait rien à voir avec mes actions.

    • Chou, tu devrais retourner danser avec Caroline. Pas cool de planter ta copine au milieu de la piste comme ça.
    • Huh! Qu’est-ce que tu raconte? C’est pas ma copine!
    • Ha non? C’est pourtant la seule qui a réussi à te faire sourire et danser ce soir! Avant ça, tu tirais la gueule. Pas 1 sourire, presque pas 1 mot, et tout à coup... hop, monsieur était soudainement de bonne humeur. Écoute, retourne danser avec ta chérie, moi je rentre, ça t’évitera de faire la gueule toute la soirée.

    La fumée devait me sortir par les oreilles, parce que lui ne souriait pas. Je me suis levée pour partir et il m’a attrapé par le bras.

    • Reste ici.

    J’avais voulu filer, mais il m’a en empêché. Pascal m’avait attrapé par le bras et m’avait fait asseoir. Wouhhhh, j’avais intérêt à lui obéir. Mince, j’aime bien quant il pète un câble comme ça, c’était sexy. Crrrrrriiihhh, dire que j’arrivais à penser des trucs pareilles!!!! Il faisait semblant de ne pas savoir ce que j’avais, il faisait le “bobet”. Même si je me rendais vaguement compte que je lui faisais une scène et une big crise de jalousie, je n’arrivais pas à m’arrêter. Pas très reluisant pour mon estime perso. Et pourtant toutes les alarmes et alertes dans ma tête étaient au jaune et bipaient “STOP”.

    • Pascal, j’suis claquée, retourne à ta soirée et amuse toi bien. D’ailleurs, elle t’attend avec impatience. Ha ben, tu pourra finir la soirée chez elle et éteindre ton natel... Quoique, je ne pense pas que j’appellerai... Je ne voudrais pa vous déranger.
    • Arrête ça! Ça m’énerve!

    Jeeez, encore de petites piques, impossible de freiner. J’avais honte de moi et ça me faisait encore plus déraper.

    Pascal avait gardé ma main dans les siennes, la tête baissée, il regardait nos mains tout en tripotant le bracelet qu’il m’avait offert. Pauvre chou! Arfff, petit coup de tendresse. J’avais envie de lui faire des bisous, mais j’ai balayé tout ça d’un grand coup de pieds.

    • Tu ne trouve pas qu’on passe un peu trop de temps à se disputer? (Pascal)

    Wooowh! Ou est-ce qu’il voulait en venir? Que je le plaque? L’excuse pour se tourner ensuite vers Caroline? Va te faire voir, je ne te ferais pas ce plaisir. Si tu veux rompre, tu n’aura qu’à le faire tout seul, sans moi, comme un grand!

    • On passe si peu de temps ensemble, et beaucoup de ce temps à se prendre la tête? Tu trouve ça normal toi?

    Si Pascal faisait semblant d’être triste, alors il le faisait plutôt bien. Ça m’a calmée d’un coup. Une grosse vague de tendresses me submergeait à nouveau. J’avais envie de le prendre dans mes bras, de le consoler, mais en même temps, des picotements de rage m’en empêchaient. J’étais quand même folle furieuse contre lui et en même temps... J’étais touchée par la candeur de son regard rempli de questions... Et une grosse vague d’amour aussi. Je n’aimais pas le voir triste!

    Non, non et non. J’avais aussi encore des tas de questions à lui poser;
    ...Je suis presque sûre qu’il n’était pas seul le week-end passé au chalet, et je voulais savoir si mon intuition était exacte? Savoir s’il était avec elle samedi soir quant j’ai essayé en vain de l’appeler, et si c’était pour ça qu’il ne m’avait pas répondu? Savoir s’il avait été assez nul et idiot pour coucher avec elle le week-end au chalet?...

    J’avais une longue expérience du natel qu’il mettait sur silence ou qu’il coupait pour ne pas être dérangé. Le souvenir des appels en absences de Jess ou Caroline me hantaient, cette fois, c’était mon tour?

    Pascal attendait ma réaction et une réponse quelconque, mais
    je nageais entre 2 eaux; continuer à être fâchée ou lui sauter au cou. Il me regardait avec ses yeux de chiens battus, c’était difficile de résister, pourtant je ne trouvais rien à dire.

    Ciel, faîtes que je retrouve l’usage de mes jambes et que je détale vite fait, sinon que je disparaisse sur le champ sinon je vais encore flancher...

    • On rentre?

    Mes yeux avaient captés au passage le regard satisfait de miss pouffiasse qui nous observait comme une chatte qui avait avalé une souris. Une souris? Qu’est-ce que je dis, un bœuf, oui! Pétasse!

    • Oh j’imagine que tu ne veux pas rentrer avec moi? Mais si... On pourrait... Même si t’es hyper fâchée... On pourrait rester ensemble? Je sais bien que les filles ont tendances à vouloir qu’on disparaissent de leurs vues, tandis que les mecs, on peut très bien être à côtés de la fille qui nous met en colère... Tu voudrais que je disparaisse là de suite? Mais, je me tairais, je ne te bousculerais pas et si tu veux me parler, ou encore passer ta rage sur moi, so be it (qu’il en soit ainsi)... Je ne veux pas que tu rentre sans moi, sinon je sens que je vais encore attendre pour réussir à te joindre ou te parler.... Tu veux bien qu’on rentre ensemble? On y va?

    Rentrer? Non, je vais lui faire ravaler son sourire à la Caroline! Enfin... j’espère... S’il y mettait un peu du sien, je ne me sentirais plus aussi en colère après en tous cas!

    • Non... (gros soupir). On peut rester. Si on partait maintenant, tout le monde s’aura qu’on s’est disputé...

    On est retourné à la table. Il me tenait par la main, et ma main me brûlait. J’aurai évité tout contact en d’autres circonstances.

    Pascal essayait d’être un peu plus jovial, mais je sentais qu’il se forçait. Ce n’était pas aussi naturel qu’avec Caroline, ça me faisait péter silencieusement un plomb. Par contre, il était attentionné et semblait observer mes moindres mouvements. Caroline a essayé de lui parler, mais il restait distant. Ça aussi, c’était un peu trop. Forcément qu’elle se doutait qu’on avait âprement parlé d’elle, et que j’avais sûrement pété un câble, ça se voyait sur sa figure et son petit air de victime retranchée. Grrr.

    Pascal me tenait fermement sur ses genoux, et me faisait pleins de bisous, mais c’était comme s’il me piquait avec des aiguilles à chaque fois. J’étais toujours à fleur de peau. S’il n’y avait pas eu Caroline, bien trop satisfaite d’elle même, je me serais tirée depuis longtemps. Ses petites messes basses et rigolades avec Alexia me portaient sur les nerfs. D’ailleurs, je me demandais encore pourquoi je ne le faisais pas?

    Les slows ont commencés et Pascal a voulu me traîner sur la piste. Je ne voulais pas. Rien qu’à l’idée de passer après elle me faisait voir rouge. Ce que les hommes peuvent être bête. Qu’est-ce qu’il imagine? Il n’arrivait pas à comprendre une chose aussi simple?

    Caroline avait
    son petit sourire de pisseuse ou d’une chèvre qui avait réussi la prouesse de s’asseoir sur des œufs. C’était vraiment trop évident que Pascal évitait de lui parler à cause de moi. Elle s’est mise à danser de manière provocante devant la table et lui jetait des regards de garce en chaleur. C’était difficile de ne pas remarquer ses yeux vissés sur Pascal. D’ailleurs, certains de ces copains le regardaient bizarrement avec un sourire un peu pincé. Ou est-ce que c’était moi qui prenait tout mal?

    En voyant Vania enfin arriver, j’ai voulu me lever pour aller vers elle. Pascal ne voulait pas me lâcher. Je lui ai suggéré d’aller danser (...pas pu éviter de rajouter;...) comme il le faisait si bien avant que je ne dise quelque chose. Pascal ne voulait pas bouger de la table, il ne voulait pas que j’ai une raison de plus de lui faire la tête. Pour finir, je lui ai chuchoté que s’il ne n’allait pas danser avec elle, après l’avoir fait plus tôt, et malgré tous les regards entendus qu’elle lui jetait, tout le monde va penser que je l’en empêche, et que je lui avait fait une scène (hum, ce qui était vrai en plus), que ça, ça m’énerverait encore plus...

    Je me suis extraite de sa poigne en lui faisant un bisou avec un gros sourire (le coeur n’y était pas), et j’ai filé rejoindre Vania. Elle était assise au bar et discutait avec un couple d’amis.

    En quittant le cercle de la table, j’ai vu, du coin de l’oeil, Caroline faire signe à Pascal de la rejoindre sur la piste, les mains tendus vers lui. Pfff. Les étagères derrière le bar sont vitrées, ce qui fait qu’en cherchant entre les bouteilles, je pouvais apercevoir Pascal. Il est grand, alors c’est plutôt facile.

    Caroline a essayé de lui mettre les bras autour du cou, mais il a reculé en les retirant. Pas tout de suite, il a dû penser qu’elle voulait lui dire quelque chose et s’était penché vers elle, mais comme ce n’était pas le cas, il les a enlevé. Elle a recommencé encore, et là ils se sont parlés à l’oreille. Grrr, j’aurai voulu être une puce dans ses cheveux pour entendre; s’il lui a dit que ça risquait de m’énerver, je le tonds, grrrr.

    Son couple d’amis partis, Vania et moi sommes restés au bar un moment. Je n’étais pas pressée de retourner à la table. Pascal avait arrêté de danser et était appuyé contre un des pilier et me cherchait du regard tout en bavardant avec un de ses pote.

    • Tu sais, tu ne devrais pas t’énerver autant à cause d’elle. Pascal est vraiment très mignon, même moi je vois ça. Pour tout te dire, la 1ère fois que je l’ai vu, j’ai pensé “wahhh” et même senti un petit frisson, c’est pour dire... Il y aura toujours des nanas pour lui tourner autour, et d’autres qui feront tout pour te faire grimper les murs à reculons alors, tu devrais juste éviter de les laisser t’atteindre, c’est tout. Il n’y peut rien, en plus, il est gentil et sympa comme un coeur...

    J’étais pas trop convaincue, elle essayait seulement de me remonter le moral, mais elle avait raison, je devrais m’en foutre. Tant qu’il était correct et gentil avec moi, de quoi est-ce que j’avais à me plaindre? Mouais... Plus facile à dire qu’à faire!

    On a bu un verre et Vania a même réussi à me faire rire. Je ne sais pas quant, ni comment, mais les grosses briques qui me compressaient le coeur avaient disparus, et je voyais moins les choses en noires. Peut-être la vodka? Je n’en sais rien, mais je me sentais mieux. Vania avait parfaitement raison. Qu’est-ce que j’allais laisser une nana me faire passer des soirées de merde avec mon mec après tout?

    Vania était juste passée en coup de vent. Je me sentais coupable de l’avoir plantée si brutalement au Tiger après qu’elle ait fait l’effort de m’accompagner. Ça ne me ressemblait pas! Après lui avoir fait la bise et mes excuses, une nouvelle moi retournait à la table.

    Je suis arrivée derrière lui et je l’ai entouré de mes bras en me collant à son dos. Jeeez, j’adore toucher ce paquet de muscles, et j’adooore son odeur. Pascal a un peu sursauté, il a dû avoir peur que ce soit Caroline je pense. Hihihi. Il m’a passé le bras autour des épaules en me faisant passer devant lui et me serrait contre lui. Je ne voulais pas rester là, à faire face à ses copains, je ne réussirais pas à me mêler à la conversation, alors j’ai filé à la table.

    Je me suis retrouvée assise à côté de Caroline. Je l’ai ignorée. Pascal est venu s’asseoir 2mn plus tard en se plaçant derrière moi, ce qui fait que je me suis retrouvée assise entre ses jambes. Je me suis déplacée pour me mettre sur ses genoux et tourner le dos à Caroline. Comme ça, je pouvais lui faire des bisous et le toucher. J’avais toujours l'insatiable besoin de te tripoter sans arrêt. Un trop plein de câlins à déverser sur lui...
    Pascal semblait un peu surpris par mon revirement, mais en a profité aussitôt. Ses mains se promenaient un peu partout, et bien sûr, il avait envi de rentrer. Hiihihi, je pense qu’il voulait profiter de mon changement d’humeur et de sa chance inespérée.

    J’suis pas contrariante... J’avais aussi envie de rentrer... 

    Pendant que Pascal saluait tout le monde, j'ai glissé à Caroline que son petit jeu ne marchait pas avec moi. En me voyant m'approcher, elle s'était reculée, tout en s'agripant au bras d'Alexia, elle jetait des regards apeurée en direction de Pascal. Pouffe! Comme si j'allais la frapper.

    • De quoi tu parles? (Caroline)
    • Ton cirque pour qu'on se dispute... marche pas! Sorry.

    Ça m'a fait plaisir de voir la déception couler comme de la bave sur son visage. Pascal n'avait rien remarqué. Il est venu en dernier lui faire la bise et je me suis accrochée à son bras, offrant à Caroline, en réponse, mon plus joli sourire.

    * * * * * *
    ------ Remous! (296.2-ven.23.oct.09) - (2/2) ------


    4 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires