• Mercredi, 28 mai 2014 - 148/14 - Couper les cheveux!

    Wouah, la journée de course…!!! Debout à 7h30 et je n'ai pas revu mon canapé avant 19h. Pression. J'avais carrément oublié que demain était un jour férié. Je passe mon temps à l'oublier! Je n'ai pas saisi pourquoi tous mes rendez-vous tombaient aujourd'hui et pas demain!

    9h, rendez-vous au salon de ma frangine, coiffeur; je voulais me couper les cheveux. J’en avais marre de ces tiffs qui se baladent dans ma nuque et des cheveux sur les oreilles. J’ai l’impression de ne jamais être coiffée.

    11h, rendez-vous à l’autre bout de la ville, chez le médecin. Ma tension est presque normale. Hum, je n’ai pas osé dire à l’infirmière que j’avais pris le matin même une des pilules que m’avait prescrit. J’avais oublié les jours d’avant.

    Midi; retour au salon. On n’avait pas eu le temps de terminé. Je voulais que ma nièce éclaircisse les mèches. Elle n’avait pu que me faire la couleur, pas le brushing. Et elle devait faire les racines encore.

    13h30; départ pour emmener ma puce à l’équitation. Je pensais faire une lessive pendant l’heure de l’équitation, mais j’avais oublié de prendre les affaires.

    15h; déposer ma nièce chez elle, et retour au salon pour terminer mes cheveux. Pendant le cours, j’ai réussi à passer à la banque faire du change. Il me fallait quelques Livres Sterling. C’est drôle, la banque te demande ta carte d’identité… Pour changer 200CHF? Incroyable! La suisse est vraiment une petite Gestapo secrète!

    16h; retour au salon pour la suite des opérations. Elle m’avait fait les mèches, puis les racines, maintenant, il fallait encore poser une couleur plus beige. Parce que, comme j’ai une base rousse, les mèches étaient trop jaunes. Moi j’aimais bien. Bon, maintenant que c’est fait, j’avoue que c’est plus joli.

    Etant l’avant dernière cliente, j’ai attendu ma nièce, pour la ramener. Fanny est passée au salon pour faire un coucou à Lilice. Elles sortent ce soir, et Fanny voulait faire une petite sieste avant. Elle avait eu congé aujourd’hui déjà. Donc, ma frangine a ramené Fanny, et moi, j’ai ramené Lilice.

    19h; enfin de retour à la maison. J’ai oublié d’acheter des clopes, oublié de faire ma lessive… Bref, je vais quand même me pousser aux fesses pour faire ma valise ce soir. Ce sera toujours ça de fait. Légèrement crevée, probablement à cause de ma journée marathon et du temps, j’ai bien envie de faire une petite sieste…

    Je n’avais vraiment pas le temps de voir Pascal ou qui que ce soit d’autres d’ailleurs. J’ai promis à mes neveux de passer chercher mes neveux au Sundance à Montreux ce soir, entre 2h et 4h du matin.

    Demain, je dois être chez ma frangine vers 19h. Théo dort chez ma frangine. Je ramasse Théo et Kaya, ensuite on passe prendre Maud chez son papa et direction aéroport. On doit être à Genève au plus tard à 20h. Faut aussi que j’imprime quelques plans de Cambridge et Londres. Si possible quelques infos sur les choses à voir.



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  • Mardi, 27 mai 2014 - 147/14 - Stressée!

    Mardi, je me suis accordée ma journée. Toutefois, j’avais des tonnes de téléphones à faire; prendre rendez-vous chez le médecin, parce que ma soeur et mes neveux insistaient. Il semblerait que j’ai de sérieux problèmes de circulation. C’est pas nouveau pour moi, j’en ai toujours eu.

    Aussi appelé le copain à Simona pour la camionnette, prévenir le boulot qu’il ne faut pas qu’ils comptent sur moi avant mercredi, etc.

Le soir, j’ai parlé avec Dani sur Skype. Grhhh, j’avais prêté mon compte à un copain, et il a changé le mot de passe!!! J’ai dû l’appeler pendant plus d’une heure, avant qu’il ne daigne répondre.

    Pascal voulait me voir, parce qu’il part mercredi soir, donc demain… Je lui ai dis que c’était trop le stress pour moi, je ne pouvais rien prévoir. Puis aussi, parce que Thomas m’aurait engueulé. Et je sais qu’il a raison.



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  • Lundi, 26 mai 2014 - 146/14 - Presque reposant!

    Toujours le moral dans les pompes. Thomas disait que je ne devrais pas parler avec Pascal, que je devrais le laisser mariner un peu dans son jus. Hum, peux pas! Comment ne pas lui répondre alors qu’il fait l’effort de m’appeler ou de me laisser de gentils messages. Je tenais à l’encourager. Ne pas lui répondre aurait été le décourager, lui qui n’osait déjà pas, en temps normal, appelé sans raison.

    J’ai aussi fait une erreur majeure; je lui ai dis que je ne lui en voulait plus. J’ai dû rappeler, pour lui dire que, je ne lui en voulais plus, oui, parce qu’il s’était excusé, mais que j’espérais qu’il ne me referait pas n coup pareil. Se rappliquer main dans la main avec une fille.

    Lundi soir, on avait notre dîner en famille comme d’habitude, mais cette fois, Carmine nous a invité chez lui pour une bourguignonne. La barbe, trop mangé.

    A partir de jeudi, on a 4 jours de congés, c’est-à-dire, jusqu’au lundi; c’est l’ascension. Je pars à Cambridge avec ma nièce, son petit copain, Théo, et Maud, sa meilleure amie. Je me réjouis de voir ma copine adorée, Dani, de voir comme ses filles ont grandis. Les 3 ados sont impatients. Ils ont déjà tout un programme shopping, visites, etc. à Londres. Heureusement, notre hôtel est près de la gare de Cambridge.

    Pascal part aussi avec sa femme pour New-York… Je crois que, le savoir avec Jess pendant toute une semaine, ne me plaît pas!!! Pascal est un doux rêveur, et trop facilement manipulable. Quant il passe reste en vase clos avec Jess, elle réussi toujours à le chambouler. J’espère qu’elle ne lui montera pas la tête une fois de plus et qu’il rentre encore avec un “plan rupture”!

    Man, qu’est-ce que je suis fatiguée aujourd’hui! Ça doit être à cause du temps; lourd, pluvieux, frais. Faut que je regarde le temps aux alentours de Londres, pour savoir quoi mettre. Au retour, je passerais mon dimanche à faire des cartons pour mon déménagements. Rhhh, moi qui déteste déménager.



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  • Dimanche, 25 mai 2014 - 145/14 - Saloperie de déprime!

    Caroline m’a dit que Pascal n’était pas sorti hier soir. Qu’il avait passé la soirée avec sa femme, à la maison. Elle l’a vu faire son jogging ce matin sur la plage. Elle n’avait pas pu le rejoindre. Elle avait cru comprendre hier, que Pascal voulait être seul. Il passera le plus clair de son temps avec sa femme, avant son départ.


    J’avais follement envie de la voir... même de loin. Juste le reluquer; le voir bouger, sourire, le voir passer la main dans ses cheveux. Juste l'apercevoir 20 secondes me suffiraient! Gravissime! Mais je ne le pouvais pas., ne voulait pas. C’était ma décision, alors pourquoi est-ce que je déprime comme une pauvre tache débile.

    Rhhh, ça a été le plus long week-end de ma vie. Mon coeur était lourd, comme si on m’avait posé une dalle de béton dessus, et pourtant, je me sentais vide. Plus vide que l’espace. Phhhh. Et chaque minute était un effort sans fin pour ne pas l’appeler. Est-ce qu’il pensait à moi?

    Je crois que Pascal accompagne sa femme à New York… Probablement pour l’aider à se ré-installer. S’il part, il y reste une semaine entière! Encore une de ces semaines qui va me paraître éternelle, sans lui dans les parages! Qu’est-ce que c’est dur d’arrêter d’aimer, dur de tourner la page...



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  • Samedi, 24 mai 2014 - 144/14 - Des efforts pour se faire pardonner!

    Pascal a donc essayé de m’appeler, mais une heure après mon départ. Il avait eu le tord d’attendre une heure. Après, il m’a envoyé plusieurs messages, me demandant ce que je faisais, si on pouvait se voir demain. Demain, pas ce soir! Après 5 ou 6 messages, Pascal a dû se dire que ça ne servait pas à grand chose de continuer à faire semblan; il s’est excusé pour hier soir. Savait-il seulement pourquoi il s’excusait???

    Evidemment, j’avais envie de le voir. Mais, ce n’était pas une bonne idée. Trop tôt. Si j’accepte, Pascal pensera que je le dédouanais. Non, malgré mon envie, j’ai préféré suivre le conseil de Thomas, suivre mon intuition. Je n’ai rien répondu.

    Samedi matin, après l’avoir laissé mariné, j’ai répondu; “j’ai reçu tes excuses, mais ça n’efface rien non? Ce qui est fait est fait!”. Pascal m’avait tout de même humiliée devant tous nos copains, de mon point de vue, c’était grave. Juste après avoir reçu ce message, Pascal a appelé direct. Arff, je ne pouvais pas ne pas lui répondre, il savait que j’étais à côté de mon natel. Ou peut-être que j’avais secrètement envie de l’entendre.

    Sans grande envie de réellement lui parler, je suis restée très en réserve. Il s’est excusé encore une fois. Apparemment, ou peut-être à cause de la réaction de Steven, tout le monde a semblé embarrassé par la présence de cette… pauvre… Ingrid.

    Aïe, pour Pascal, ça avait dû être un coup dur. Il avait dû parler en bien de ses amis, et là, surprise, personne n’avait envie de lui parler, ni à lui, ni à elle. Elle aussi avait dû se sentir très mal à l’aise. Zut, l’air de rien, ça me faisait beaucoup de peine en songeant à ce qu’il a dû ressentir. Je ne devrais pas, mais ça me faisait mal au coeur. Mais, c’est peut-être aussi grâce à ça qu’il m’avait appelée…

    Je l’imaginais assis là, entouré de ses amis, qui soudain n’avait pas grand chose à lui dire. Il a dû se sentir seul au monde. Probablement très gêné d’avoir invité Ingrid à prendre un verre avec ses potes. Je devrais, au contraire, être ravie que ses copains aient, sans le vouloir, eu l’air de prendre mon parti? Mais mon coeur saignait à l’idée du grand moment de solitude qu’il avait dû vivre.

    Pascal a dit qu’il ne pensait pas que ça ferait autant d’histoires. Ce n’était qu’une collègue de travail. Il voulait lui faire passer un bon moment, alors il lui avait proposé de rejoindre ses potes. Il ne pensait pas que je réagirais si mal. Il n’avait rien à cacher, sinon, il ne serait pas venu avec. Rhhh, je lui ai dis que ça n’avait rien à voir avec le fait qu’il soit venu avec cette fille… voyons!

    Pascal a semblé ne pas comprendre. Il ne faisait exprès ou quoi! Après avoir tourné autour du pot un bon moment, parce que je voulais qu’il admette qu’il savait pourquoi j’avais tiqué, j’ai dû moi, lui dire que ça n’avait rien à voir avec cette femme, mais avec le “main dans la main”. Et il le savait très bien! Son silence le prouvait.

    Je l’ai remercié pour son appel, mais je n’avais pas franchement envie de lui parler.

    J’ai raccroché pour ne pas lui laisser le temps de me convaincre que j’avais tord de me sentir blessée. Pascal a tenté de me rappeler, mais je n’ai pas répondu la première fois. La deuxième fois, j’ai répondu, parce qu’il fallait quand même salué sa ténacité. Thomas a longuement soupiré quant je lui ai raconté toute l’histoire. Il m’a répété que j’avais eu tord de lui parler. Lui parler, c’est comme si je l’avais déjà pardonné à moitié.

    Thomas avait raison. Mais, je ne vois pas comment j’aurai pu aussi froidement ignoré les efforts de Pascal!

    D’ailleurs, en cours de journée, Pascal m’a demandé par messages, ce que je faisais. Ça lui aurait fait plaisir qu’on aille faire les magasins, et manger un petit truc à midi ensemble. Je n’ai pas répondu. En fait, ça ne me disait rien de toute façon de trainer en ville, ni de faire les magasins en tandem. Le soir, il n’avait pas envi de sortir, mais qu’on pourrait aller au ciné.

    Hum, dur de dire non, mais je le devais. Alors non. Cette fois, j’ai répondu à son message, pour dire que j’avais déjà quelque chose. C’était faux. Je resterais à la maison, avec un bon livre. Aucune envie de sortir. Et surtout, si je le voyais, je sais très bien que je lui pardonnerais. Le mieux pour moi, c’était de garder mes distances, sinon, je craquerais devant son profond regard vert et son sourire à damné une sainte!

    Le pire, c’est que, je ne lui en voulais même plus. Hier soir j’avais eu mal à crever, mais aujourd’hui, je ne ressentais plus cette douleur profonde qui vous ronge le coeur. C’était peut-être parce que j’ai senti que Pascal faisait de monstres efforts pour se faire pardonner…



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  • Vendredi, 23 mai 2014 - 143/14 - Mal de chien!

    Ce soir encore, Pascal mangeait avec la suédoise, Ingrid. Après leur petit tête-à-tête, ils ont rejoins la bande de copains. Thomas pensait que c’était préférable que je ne le croise pas ce soir. C’était trop tôt, et je risquais de perdre mes moyens. Il fallait que je me prépare mentalement, et être au meilleur de ma forme.

    C’était le début du week-end après tout, je suis trop impulsive, je me voyais mal rester à attendre dans mon coin...

    Thomas avait raison, c’était bien trop tôt. De voir Pascal arriver avec elle, avec son petit sourire de conquérant, m’a descendu le moral en flèche. Et où était donc Karl? En entrant dans le bistrot, elle lui a pris la main, et il n’a rien fait pour l’en empêcher. Je pense qu’il ne s’attendait pas à me voir.

    Ce qui fait que, je me suis demandé si Thomas n’avait pas été chargé de trouver le moyen de me garder à l’écart!

    Ma présence l’a mise mal à l’aise, Pascal n’a pas osé affronter mon regard. J’avais le coeur dans les chiottes avec une énorme brique par-dessus. Pascal s’est mis à la présenter à sa bande, et elle, elle leur faisait la bise toute contente. Incrédule, je fixais Pascal. Il avait le super culot de l’imposer dans notre groupe!

    J’avais drôlement envie de lui sauter à la gorge et de lui refaire son shampoing! Je sentais les yeux de Steven et de la plupart de ses potes me fixer. Sans doute tous assez curieux de voir ma réaction. Et pourquoi ils ne regardaient pas Caroline? Pourquoi moi? Elle était certainement aussi dévastée que moi, non?

    Quant Pascal est arrivé à moi, piquée au vif, je me suis levée pour lui faire face. Me souvenant de ma conversation avec Thomas, je l’ai regardé droit dans les yeux, et malgré ma fierté, j’ai réussi à exprimer un peu de la douleur qu’il m’infligeait. J’ai tourné les talons sans un mot, sans même dire au revoir à qui que ce soit, et je suis partie.

    Dehors, j’ai attendu… J’espérais tellement le voir venir pour me consoler, me rassurer, me dire qu’il m’aime. J’espérais qu’il invente n’importe quoi pour m’expliquer que ce n’était rien, qu’il ne fallait pas que je me fasse des idées.

    Ingrid ne savait pas ce qui se passait, elle nous avait regardé tour à tour, intriguée. Je voyais encore l'expression sur son visage, grhhh. Je pense qu'elle n'imaginait pas créer autant de remu ménage.

    Steven a été dégoûté par l’attitude Pascal, dégoûté de voir ce qu’un mec est capable de faire à une fille avec qui il avait partagé tellement de choses, juste pour le cul d'une autre.

    • Dis mec, ça fait depuis combien de temps que tu connais… Ingrid, c’est ça?
    • Heu… une semaine.
    • Ha! Une petite semaine... Et tu sors avec Jane depuis combien? 5ans?
    • 5 ans…
    • Oui, plus de 5ans… Huh huh, et tu te ramène ici, main dans la main, avec cette… fille! Waouh, on peut dire que tu sais apprécier les femmes qui partagent ta vie! C’est écoeurant. Tu ne crois pas que tu aurais dû la suivre pour au moins t’expliquer là? Sur ce, je vous dis bonsoir, je préfère m’en aller.

    Personne n’avait interrompu Steven. Et certainement pas Thomas. Gêné, ils ont tous détournés le regard. Et Pascal s’est senti très mal à l’aise. Bien fait!

    J’étais déçue de voir que c’était Steven qui m’avait suivi et pas Pascal. A tel point que j’avais envie de lui dire de s’en aller, parce que Pascal pensera qu’il n’a pas besoin de se casser le cul, vu que je n’étais pas toute seule. Rhhh. Mais, en même temps, c’était gentil.

    J’aurai pu rester là aussi longtemps qu’il le fallait, ou peut-être pas. J’aurai l’air stupide. Je n’aurai vraiment pas dû venir. C’est clair que la vie continue, qu’il fallait que Pascal continue sa vie, mais putains, ça fait drôlement mal de voir à quel point on est si soudainement rayée de la vie de celui qu’on aime.

    Clac, en une seconde, dégage de là, et par ici la nouvelle pouffe qui ne le connait pas. Et même, quant c’est une pouffe qu’il ne verra qu’une fois, ils sont prêt à te marcher sur la tête et t’écraser au passage. Pourquoi? Pour la tirer? C’est lamentable, et ça me blesse encore plus d’en souffrir.

    Ce qui fait aussi très mal, c’est le fait qu’un homme ne pense jamais au “timing”. On ne laisse pas une fille partir comme ça, sans la suivre pour s’expliquer. Ils pensent toujours avoir le temps ou attendent bêtement que ce soit nous qui revenons sur le sujet. Ça m’énerve grave.

    Steven a proposé qu'on aille chez lui et passer la soirée à se goinfrer de pop-corn devant un film comique. Je trainais les pieds. D’abord, je ne voulais pas, et j’espérais toujours voir Pascal passer la porte.

    Et enfin, mes prières ont été exaucées, Pascal a enfin réussi à trouver le courage de sortir me parler. Il a voulu que Steven nous laisse, mais Steven n’en avait pas envi. Et je crois que c’était pour l’emmerder que j’ai refusé que Steven s’en aille. S’il avait quelque chose à dire, il n’avait qu’à le faire devant Steven.

    En plus, Thomas me conseillerait de ne pas lui parler; “tu dois lui couper l’herbe sous les pieds, éviter qu’il ne cherche à se donner bonne conscience, et il passera le reste de la soirée à penser à toi, à ce qu’il t’a fait”. Alors, je crois que je devrais m’en tenir là, et m’en aller tout de suite.

    Ne pas le laisser me baratiner. Je ne devais pas lui parler. J’étais contente de voir que ça le mettait mal à l’aise, et j’ai compris pourquoi quant Steven m’a expliqué ce qui s’était passé après mon départ. Comme rien ne sortait de sa bouche, et qu’il semblait chercher ses mots, triste, les yeux remplis de larmes, j’ai secoué la tête et je l’ai planté là pour partir avec Steven.

    j’étais triste, mais je ne voulais pas me liquéfier devant Steven. Ce n’était pas à lui de supporter les rivières de larmes que j’avais à verser. Je pourrais le faire plus tard chez moi, quant je serais seule.

    C’était la première fois que je m’étais les pieds chez Steven. Pas mal pour une retraite de célibataire. Finalement, Steven est très sympa, adorable même. On s’est vautré sur son canapé, les pieds sur la table et on a regardé des films. Il m’a fait quelques drinks, La boisson m’a fait oublier mes peines, et j’ai bien rigolé.

    J’imagine qu’il espérait peut-être plus, comme peut-être que je passe la nuit avec lui, mais la reconnaissance à des limites. Et le chagrin d’amour, pleurer pour un autre homme n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler un “aphrodisiaque”. C’est pas très sexy. En tous cas moi, ça ne me stimule pas.

    Après l’avoir planté devant le bar, Pascal a essayé de m’appeler une heure plus tard… Pourquoi avoir attendu une heure entière? C’est nul.



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  • Jeudi, 22 mai 2014 - 142/14 - Complètement aveugle!

    Argh, je me sentais comme le temps… incertain! Hier et avant hier, il faisait beau, chaud, aujourd’hui, le temps est maussade, comme mon humeur. Il fait chaud, mais la pluie est à l’honneur. La discussion avec Thomas avait des répercutions, je ne pensais qu’à ça, me posant des tonnes de questions.

    Quelque part, je savais pertinemment que Thomas avait raison, mais, arfff, comment faire! Je ne voulais pas lâcher prise. Je n’arrivais pas à me raisonner.

    Puis, surprise, Pascal m’a appelé, juste pour bavarder. Il avait une réunion, sa nouvelle secrétaire est venue le lui rappeler. Curieuse, je lui ai demandé de quoi elle avait l’air. Il a dit que c’était une belle femme, elle devait avoir entre 45-50 ans. Ses longs cheveux blonds tombaient librement sur ses épaules et dans le dos. Elle ne les laquaient pas comme certaines femmes, ce qui donnaient un aspect de choucroute. Pascal la trouvait séduisante.

    Inutile de cacher que j’ai ressenti une petite pointe de jalousie.

    • Alors comme ça, ta nouvelle secrétaire te plaît? Hummm… Mariée? Célibataire?
    • Je ne sais pas.
    • Tu rigoles? C’est marqué dans son curriculum, tu ne peux pas ne pas le savoir.

    Pascal a rigolé, puis il a dit qu’elle était divorcée, sans enfant. Intriguée par cette petite cachoterie, je lui ai demandé s’ils se faisaient du rentre-dedans.

    • T’es folle! Ce serait du harcèlement! Ce n’est pas une bonne idée de fréquenter une femme avec qui on travaille. Ce serait une grosse erreur.
    • Comme celle de fréquenter Caroline quant elle travaillait avec toi?
    • Petite guêpe! Tu pointes où ça fait mal hein? Ouais… c’était une erreur.
    • Pas tant que ça, puisque c’est toujours quelqu’un qui compte pour toi.

    Il n’a rien dit. Sa charmante secrétaire est venue à nouveau lui rappeler que la réunion allait commencer. Je me suis permise de lui demander ce qu’il faisait ce soir et demain soir. Je n’ai pas osé aller jusqu’à lui demander si on se voyait, ç’aurait été un peu trop.

    Il était sur-booké ces jours, ce soir, il allait manger avec 2 collègues de Suède, en visite jusqu’à samedi. Il espérait ne pas faire tard, mais après, il rentrait. Ça a eu de la peine à sortir, mais il a fini par me dire que Jess se préparait à partir, alors il se devait d’être à la maison.

    Amusé, Pascal m’a raconté qu’il aurait été plus facile de tout préparer et d’envoyer par caisse en une fois, mais avec Jess, ce n’était juste pas possible. Elle semblait stressée et préparait des caisses, puis tenait à les faire expédier, sans attendre d’avoir tout fait. Ça l’a rassurait qu’il soit là.

    • Arh, comme j’ai envi d’un gros câlin! Si tu pouvais apparaître comme par magie… J’aurai bien pris un petit bol de câlins.

    Ça m’a fait rigoler. Tout en continuant à discuter avec lui, alors que sa secrétaire venait le presser pour la réunion, j’avais fait demi-tour pour foncer en direction de son boulot.

    • Arrrh, il va falloir que j’y aille petit coeur. Sinon, je crois qu’elle risque de venir m’extirper de mon fauteuil par les oreilles!

    Pascal a rigolé à l’idée. Moi aussi. J'adore l'entendre rire. Alors, je lui ai dis que j’étais en bas, s’il tenait toujours à son bol de câlins. Il n’en revenait pas. Je lui ai dis que j’étais en ville, alors c’était facile de vite passer à son bureau. Il m’a demandé d’entrer, qu’il descendait. La réception était souvent encombré de monde, alors je ne voulais pas.

    En moins d’une minute, Pascal était là. Le sourire scotché d’une oreille à l’autre, il m’a serrée très fort pendant une minute entière. J’ai voulu me retirer, il devait retourner au boulot et je ne voulais pas le retarder.

    • Non… Reste… Restons encore un petit peu comme ça… c’est tellement bon…

    Il continuait à me presser contre lui et m’a fait un petit bisou sur la tempe. J’avoue qu’il n’était pas le seul à trouver ça bon. Je me sentais fondre, c’était en effet tellement bon. Il a resserré son étreinte en me murmurant à l’oreille qu’il fallait hélas qu’il y aille, qu’il était heureux que je sois passée et qu’il adorait mes petites surprises; “Si je pouvais, je t’embrasserais. T’es tellement adorable.”.

    J’étais assez fière de moi, pendant… une bonne minute, puis, j’ai repensé à ce que m’avait dit Thomas et j’ai déchanté. Peut-être que je n’aurai pas dû? Plus aussi sûre de moi depuis ma discussion avec Thomas, je l’ai appelé pour lui demander conseil. Pour savoir si c’était une connerie d’être venue voir Pascal.

    • Oui et non… oui, parce que tu te montres trop facile, non, parce que ça lui a apparemment fait très plaisir. Jane, il y a un truc que je… tu fais quoi ce soir? Tu viens boire un verre avec nous? Pascal ne sera pas là.
    • Afff, je ne sais pas… Oui, je sais qu’il ne sera pas là, il mange avec les 2 visiteurs de Suède.
    • Les visit… oui, Karl et Ingrid!

    Je n’avais aucune envie de sortie, ça m’emmerdait. Tout ce que je voulais, c’était rester tranquille à la maison devant la télé. Peut-être peindre un peu. Je dois peindre les cadres de ceux que j’ai terminé, et ensuite les vernir. Après ça, je pense me replonger dans mon Mary Higgins Clark;  “Avant De Te Dire Adieu”. Hum, on dirait une prémonition!

    Après la journée marathon que j’avais eu, je n’aspirais qu’à un peu de tranquillité. J’étais contente que Pascal ne sort pas, sinon, je crois que je serais sortie. Ce qui fait que, ce soir, je peux lire jusqu’à plus soif.

    Perplexe par le fait que Thomas ait l’air si concerné par ce qui se passait entre Pascal et moi, j’ai entrepris de  suivre Pascal. Hum, j’ai compris ce qui perturbait Thomas, Pascal ne mangeait pas avec les 2, mais seulement avec Ingrid. J’étais aussi étonnée qu’elle soit si jolie. De longs cheveux blonds vénitiens qui lui tombaient jusqu’aux fesses. Arhhh, oui, elle était assez mignonne!

    J’ai failli avoir une crise cardiaque quant on a frappé contre mes vitres! Caroline! Elle était en planque et suivait elle aussi, l’homme de notre vie. Elle voulait voir de quoi avait l’air cette Ingrid. Comme moi, elle la trouvait un peu trop jolie. On était toutes deux plutôt dévastées.

    Au lieu d’être un squelette ambulant, Ingrid était une fille bien en chair. Tout à fait le type de fille que Pascal aime!

    Thomas a dû se douter que je le suivrais, dès le moment où il a eu le malheur de me donner le nom du restaurant. Thomas s’est donc  pointé au restaurant, pour se joindre à eux. Ou avait-il rendez-vous avec eux? Non, sans doute pas, parce qu’ils n’avaient pas l’air de l’attendre, ni très content de le voir en fait. Thomas leur a collé aux culs jusqu’à la fin du repas. Ensuite, c’est lui qui a raccompagné Ingrid.

    Demain, je demanderais à Thomas de m’expliquer ce qu’il faisait là… C’était quoi ça? Et pourquoi ne m’a-t-il rien dit?

    J’ai suivi Pascal jusque chez lui, et ensuite, comme convenu avec Caro, j’ai été prendre un café chez elle. On a parlé de long en large de nos craintes de voir Jess rentrer aux Etats-Unis. Elle aussi trouvait que Pascal avait beaucoup changé. Plus incisif, plus distant, il semblait couvé une révolte intérieur. Il nous inquiétait beaucoup.

    Dire que Pascal avait semblé si heureux de me voir ce matin, et entre deux phrases, il avait réussi, haut la main, à me mentir. Je n’y avais vu que du feu. Je suis trop naïve. Je l’avais trouvé si sincère, si tendre, je n’avais rien vu dans son expression, ni dans ses yeux. Je dois être devenue complètement aveugle! Stupide!



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  • Mercredi, 21 mai 2014 - 141/14 - Contre ma volonté!

    J’avais raison, Thomas voulait me parler. Quant à savoir si c’est de la part de Pascal! Il m’a dit de laisser aller, de lui laisser de l’espace, sinon, je risquais de l’agacer. Que ce n’était pas à moi d’aller au devant de lui. Je devrais me forcer à attendre qu’il vienne à moi.

    • Il est peut-être un peu paumé, mais je suis presque certain qu’il cherche… sa place. Son espace, être libre.

    Thomas croit qu’il tient toujours énormément à moi, mais ça peut changer si je continue à me montrer toujours à sa disposition, toujours si conciliante, si acquise. Pascal n’a pas à se battre pour moi, ni à essayer de gagner mon amour, c’est du tout cuit, et à sa disposition. Il sait que c’est dur, mais je ne devrais pas faire comme sa soeur, et lui faire des scènes, essayer de le maîtriser. Je perdrais mon temps.

    Venant de lui, je n’étais pas certaine de ses raisons. Est-ce qu’il était le porte-parole pour Pascal ou Jess?

    Je ne devrais pas le laisser se permettre tout et n’importe quoi. Encore faudrait-il que je sache ce que je veux vraiment. Il pense que je devrais profiter du fait que je compte encore beaucoup, pour prendre mes distances. Attendre. Attendre de lui manquer, qu’il me cherche, qu’il vienne de lui-même.

    Thomas avait donné les mêmes conseils à Jess, mais elle n’a pas écouté. Maintenant, Pascal ne la supporte plus. Elle avait perdu, et n’avait plus qu’à s’en aller. Elle retournait à New-York. Elle n’avait plus rien à faire ici. Tout ce qu’elle avait entreprit avait raté, et n’avait fait que lui porter sur les nerfs.

    J’avais parfois fait pire que Jess et pourtant, Pascal m’avait toujours pardonné, avait toujours passé par-dessus. Donc, il doit certainement m’aimer plus que je ne l’imagine. Il avait toujours tout encaissé venant de moi!

    Thomas était persuadé que c’était ce que j’avais de mieux à faire. Comme moi, il savait que Pascal voyait d’autres filles. Je lui ai dit que Pascal avait eu le culot de me dire en face l’autre jour qu’il avait rendez-vous avec Elodie. Ça m’avait scotché. Pour Thomas, c’était clair que Pascal pense qu’il peut tout faire et tout dire, que je ne me formaliserai pas. Je dois lui montrer le contraire, sans faire de scène.

    Thomas me conjure de prendre du recul, il sait combien j’aime Pascal. Il m’a dit d’éviter de trop être autour de lui pendant un certain temps. Que si je suis au même endroit que lui et que je le vois avec une autre fille, je ne dois en aucun cas, lui faire croire que tout va bien. Si je tombe sur lui, pareil.

    • Tu dois lui faire sentir qu’il t’a blessée, et t’en aller… Pas lui laisser l’occasion de te bassiner! Je te garanti qu’après, il passera le reste de la soirée à penser à toi. Il passera une mauvaise soirée. Si tu restes, c’est lui qui, mal à l’aise, risque de partir avec sa dulcinée et te laissera te morfondre, alors que lui n’y pensera plus. De plus, petit truc que tu dois sûrement savoir… tu ne dois en aucun cas rester dans le même “carré”,  sinon, ça voudrai dire que tu acceptes la situation!
    • Et si je lui fais une scène? Que je lui demande des explications?
    • A quoi ça te servirait? Ça risque de l’agacer? En plus, ça ne ferait que le rapprocher de l’autre fille! Ils se verront ailleurs pour éviter de tomber sur toi! En plus, tu donnera les munitions nécessaires à la fille pour pleurnicher si tu t’attaque à elle, te critiquer… En plus, elle se sentirait investie de la mission de soutenir son chéri! Est-ce que c’est vraiment ce que tu veux?

    Tout ça, je le savais déjà, je n’avais pas besoin de lui pour me le dire. Quoique, j’avais un peu oublié ces derniers temps. J’aurai voulu lui demander ce que j’aurai dû faire quant il m’a balancé ça au téléphone. Mais, j’aurai eu l’air un peu tarte. C’est lui qui est venu sur le sujet, et il m’a dit que j’aurai dû raccrocher et ne pas le voir.

    Tout le contraire de ce que j’avais fait quoi!

    Thomas a assuré qu’il me disait ça pour mon bien. Il avait beaucoup parlé avec Pascal ces temps, il l’avait entendu se prendre la tête avec Jess. Il s’était rendu compte que Pascal ne savait pas très bien où il en était, qu’il était complètement perdu. Furieux aussi. Extérieurement, il a l’air calme, mais intérieurement, il boue de rage. Il ne laissera personne tenté de le brider.

    Cette discussion avec Thomas m’a achevée. Je suis rentrée déprimée à mort! Pourquoi est-ce que Thomas avait jugé utile de me parler de tout ça? Pourquoi? Tout ça me semblait trop bizarre. J’ai eu envie d’appeler Pascal, juste parce que j’avais besoin de l’entendre, ça m’aurait rassurée. Mais après la conversation avec Thomas, je n’ai pas osé. Thomas avait peut-être raison…?



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  • Mardi, 20 mai 2014 - 140/14 - Pas d’accord!

    Pour finir, j’ai repoussé le rendez-vous avec Thomas de ce soir, à demain. On aura plus de temps. J’avais seulement la flegme de sortir, à part pour promener le chien. Je ramène ma petite puce Dobbilie chez David demain soir.

    Demain aussi, vers 13h, rendez-vous avec ma puce pour son cours d’équitation, donc j’en profiterai pour faire une longue balade autour du ranch avec la chienne.

    J’avais vu juste, Thomas voulait bel et bien me parler. Thomas voulait bel et bien me parler. Donc, on a un peu discuté par téléphone.
    Concernant Pascal, il connaissait la situation et savait ce que je traversais. Thomas me conseille de laisser aller. Il m’expliquera plus en détail quant on se verra. Mais, je voyais où il voulait en venir, mais… j’étais pas du tout d’accord!



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  • Lundi, 19 mai 2014 - 139/14 - Acheter une  paire de couilles pour Mathieu!

    Coucou Babe, je t’aime tu sais!” … Je ne comprends pas. Je ne crois pas être à côté de la plaque, pour moi, Pascal me donne de l’espoir là? Pourquoi? Parce que, de l’autre côté, il me fait très bien comprendre que je ne suis qu’une des femmes qu’il fréquente! Je me demande s’il fait la même chose avec les autres? Avec Caroline?

    Thomas les avait entendu se prendre le chou hier soir. Il ne sait pas que j’étais aussi sur place, et je me suis bien gardée de le lui dire. En discutant avec lui, j’ai appris que Pascal avait eu le projet de déménager, si sa femme comptait rester chez lui. Il avait trouvé un appartement au même endroit que la dernière fois, c’est-à-dire, que Michael et Pascal auraient été voisins.

    D’après Thomas, Jess rentre finalement aux Etats-Unis… Thomas pense que c’est mieux pour tout le monde. Que ça fera moins d’histoires! Il se pourrait que l’éloignement les rapprochent. Bon, ça, ça faisait moins plaisir. D’abord, j’ai été super contente, puis… moins… beaucoup moins! Ça allait être la java chez lui!!!

    Depuis quelques temps, chaque lundi je passe chercher ma nièce à l’école pour la ramener à la maison, pour ses cours de répétitions pour les examens à venir. Donc, comme d’hab, petit course, et j’ai donné un coup de main à ma frangine pour préparer le dîner de ce soir. A 18h, j’ai été chercher l’autre nièce, Lilice et sortir le chien.

    De retour à la maison, je me suis plongée dans la lecture. J’étais crevée, et rien ne me fait plus de bien que lire.

    Ma frangine a téléphoné à mon ex, Mathieu, pour son audience de mercredi, à propos de la pension de la petite.  Comme la majorité des pères, Alain n’a pas encore digéré le divorce et fait la gué-guerre à l’ex femme, et fait tout pour ne pas payer la pension de leur enfant. Mathieu n’a pas le courage d’affronter Alain!

    Non mais, faudrait lui acheter une paire de couilles sur Ebay ou quoi! Il pense qu’Alain l’aimait bien? S’il savait comme il se trompe!

    La jalousie des uns et des autres font qu’ils le traitent tous de crétin. Personne n’imagine comme il était gentil et comme j’étais bien avec lui. Ils pensent tous que ce n’est qu’un mou, sans caractère, manipulable. Bref, ils l’imaginent à leurs propres images! Ils font un transfert! Pauvre Mathieu, trop crédule.

    Demain, Thomas m’a invitée à manger un petit truc avec lui après le basket. On ira surement dans une pizzeria, les seuls ouvert jusque tard. J’ai l’impression qu’il veut me parler de quelque chose qu’il ne voulait pas mentionner au téléphone. On verra bien!



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