• Samedi - 29 Décembre 2012 - (363/2012) - Jetée dehors!  (1)

    Je me suis réveillée dans l’après-midi et je me suis dépêchée de me préparer pour monter au chalet. Caroline a essayé de me joindre. Je n’ai pas osé lui répondre tant que je n’étais pas prête à monter. Quant j’étais presque prête, elle n’appelait plus. J’ai hésité à l’appeler elle ou Thomas. Pas une seconde je n’ai pensé à appeler Pascal, j’aurai trop déprimé s’il ne répondait pas. Les autres, c’était pas pareil.

    La maison était en pleine effervescence, personne n’a vraiment fait attention à mon arrivée. C’était la folie, entre ceux qui se préparaient, ceux qui buvaient déjà des verres, et ceux qui faisaient déjà les fous. Une partie était déjà chez Yumi, dont Pascal qui l’aidait pour les derniers préparatifs. Heureusement, Thomas était encore là et gardait un oeil sur les agissements de ses invités.

    Thomas m’a pris sous son aile. Malgré tout, je sentais bien qu’il était toujours un peu en colère contre moi à cause de Noël. Il s’était radoucit, vu que Pascal a emmené Caro.

    Le chalet de Yumi était tout aussi grand et luxueux que celui des parents à Pascal. Peut-être un peu moins bien disposé. Elle invitait rarement du monde chez elle, ses parents n’appréciaient pas trop. Ce soir était une exception. Le gros de la soirée se passait en bas dans le “Bar”. C’était un endroit dédié aux invités. Il y avait une plus petite salle avec une cheminée, et l’autre la grand donnait sur une sorte de salle de lecture-loisir.

    Les pièces du bas étaient remplies de petits lumières multi colores. Ce serait les seuls éclairages de la soirées.

    J’ai tout de suite repéré Pascal quant je suis entrée en compagnie de Julien. Pascal est un beau mec, en plus, charmant, un tantinet dragueur, à la voix posée, légèrement rauque. Il avait des yeux verts fascinants, qui savaient vous fixer avec intérêt et insistance. Ce qui me faisait parfois bredouiller comme une idiote. Il avait l’art de savoir écouter, et un sourire à te faire perdre la mémoire. Ses petites fossettes y étaient peut-être pour quelque chose.

    Il me plaisait beaucoup, mais je n’étais pas la seule. Ce qui me faisait parfois rêver que les autres filles puissent être aveugles. S’il le fallait, je pourrais même leurs crever les yeux? Wah, tout de même pas, je déteste la vue du sang. Mais, si j’étais une petite sorcière, si la sorcellerie existait, je pourrais leur jeter un sort, et elle ne le verrait pas? Ce serait trop super!

    Il avait justement le sourire et semblait s’amuser des plaisanteries de ses potes. Ses copains avaient tous une bière à la main, sauf lui. Il n’aimait pas l’haleine que donnait la bière. Nos regards se sont croisés l’espace d’une seconde, Pascal a aussitôt détourné son regard. Ça m’a blessé, j’en ai fait autant. Merde, est-ce qu’il était fâché? Surement!

    D’habitude, si je ne vais pas vers lui pour lui faire la bise, il vient. Là non. Pascal m’évitait, ça, c’était certain. Ça me faisait trop mal. On ne s’était pas vu à Noël, et là, il n’avait pas l’air vraiment content de me voir.

    J’ai tâché de garder la tête haute, de sourire, mais franchement, le coeur n’y était pas. J’étais en dessous de zéro, gros sur le coeur, et je me sentais si seule. Je ne savais pas vers qui me tourner, et l’horrible impression de n’être proche de personne, de ne connaître personne. J’étais à 2 doigts de fondre en larmes. Dans ce trou infernal, Caroline est venue à mon secours en enfilant son bras sous le mien et en m’entraînant avec elle. Je me suis sentie tellement soulagée.

    On s’est éclipsée dehors un petit moment sous le prétexte de fumer. J’espérais tellement que Pascal en profiterait pour venir nous rejoindre. Mais non.

    • Il faut que je te dise quelque chose...

    Je croyais que j’étais mal, je ne regardais que mon nombril, je n’avais pas remarqué que Caroline semblait elle aussi au bord des larmes. Elle gardait le sourire pour la galerie, au cas où quelqu’un nous regardait. Effondrée, Caro m’a raconté qu’elle avait dormi avec Pascal. Gros coup de canif dans mon coeur déjà saignant. Elle avait espéré qu’il se passerait plus que simplement ronfler l’un à côté de l’autre. Ils se sont embrassé, mais tout à coup, Pascal s’était assis au bord du lit et avait murmuré; “Je suis désolé… Je veux Jane”.

    • Il a dit “je veux Jane”… Ça m’a brisé le coeur… Je veux Jane… La tête entre les mains, il semblait désespéré. Tu ne donnais pas de nouvelles, tu n’es pas venue, tu n’as même pas appelé, et il pensait à toi.
    • Je… Je suis désolée… Je ne savais pas. Il ne m’a pas appelée, rien, alors je ne comprends pas bien. Et tu vois bien comme il m’évite.
    • Ne te fie pas à ça, il se sent seulement blessé.

    J’avais peine à la croire. Peut-être qu’elle essayait seulement de me remonter le moral? Non, peut-être pas. Elle était au bord des larmes, alors une partie devait être vrai. Il avait voulu savoir si elle avait des nouvelles, si on s'était appelé, bref, tout avait tourné autour de moi. Mais elle avait surement mal entendu ou interprété les paroles de Pascal.

    J’étais contente que Caroline reste prêt de moi, c’était rassurant. Sans elle, je me serais sentie complètement seule et perdue au milieu de cette foule joyeuse et prête à faire la fête jusqu’au matin. J’ai passé la soirée presque dans un sorte de coton, coincée dans ma terreur, ma détresse. Comment peut-on se sentir si seule dans une foule pareille? Je crois que c’est ça le pire en fait!

    Au moment de passer à table, je me suis retrouvée à des années lumières de Pascal. Caro était assise en face de lui, à la même table, alors que moi, j’étais à une autre table avec des tas d’inconnus. Super. Qui m’avait joué un tour pareil? J’avais du mal à garder le sourire, du mal à entendre ce qui se disait autour de moi. Apparemment, eux se connaissaient, ou faisaient semblant.

    Tout le monde était assis, et j’avais envie de m’enfuir. S’il y avait quelque personne debout, j’aurai pu filer, retourner au chalet sans qu’on me voit. Mais là, ça se verrait si je prends la fuite. On me regardait de travers, et du coin de l’oeil, je voyais une Jess lumineuse, qui s’accrochait au cou de son petit mari. Et moi, j’avais une crise de timidité, j’étais paumée.

    Mais, je devais partir, rentrer au chalet, revenir plus tard après le dîner, sinon j’allais me mettre à pleurer.

    Courageusement, j’ai été avertir Thomas qui était placé près de Caro, donc presque en face de Pascal. Il a voulu insisté pour que je reste, proposant même de me faire un place à côté de lui. J’avais un gros coup de chaleur et les oreilles en feu. Tout le monde commençait à regarder dans notre direction, ce qui me mettait encore plus mal à l’aise.

    Tout ce que je voulais était m’assurer de trouver les clés du chalet, et ne pas me retrouver à piétiner dans le froid pendant plusieurs heures. Caro a entendu et s’était jointe à Thomas pour m’obliger à m’asseoir. Je ne voulais pas. Je voulais plutôt devenir immédiatement invisible et courir. Est-ce qu’ils ne se rendaient pas compte qu’ils me gênaient?

    Trêve de discussion, je n’en pouvais plus, et les larmes commençaient à se bousculer dans ma gorge et aux bords de mes yeux, alors j’ai tourné les talons pour filer en direction de la porte. Si je devais pleurer, autant le faire dehors. Toute seule. Pas question que je me donne en spectacle devant tout ce monde.

    J’étais en plein mouvement, sourde à tout ce qui m’entourait quant j’ai eu l’impression d’être transportée de force dehors! Quelqu’un m’avait attrapée par le bras et j’ai eu l’impression d’être poussée, jetée dehors!


    Samedi - 29 Décembre 2012 - (363/2012) - Jetée dehors! (2)

    J’étais tellement gênée, les jambes en coton, que je n’avais pas entendu Pascal dire qu’il allait me raccompagner. Faut dire que je faisais tout pour ne pas regarder dans sa direction, et surtout pour oublier qu’il devait m’observer et me trouver ridicule.

    Transportée par le bras, mon cerveau a eu un court-circuit. Je croyais qu’on me fichait dehors! Il a fallu une petite seconde pour que je réalise que c’était Pascal qui m’avait attrapée par le bras. Calmer les battements de mon coeur était une autre histoire. Je ne sais même pas comment j’ai monté les marches des escaliers pour atterrir dehors devant les fenêtres de la salle où j’étais quelques secondes avant.

    Sans prendre de gants, une fureur latente dans la voix, Pascal m’a demandé ce que j’avais, pourquoi je voulais rentrer, puis de revenir dedans. Evidemment, je ne le pouvais pas. Après m’être fait remarquée à dire que je partais, avoir bataillé avec Thomas qui voulait me faire une place à côté de lui, si je revenais, ceux qui étaient à ma table vont penser que je les déteste. Ou tout le monde se dira que j’avais fait tout ça parce que je n’étais pas à leur table. Non merci.

    Pascal m’a dit qu’il aurait bien voulu me raccompagner, question qu’on puisse discuter, mais il ne pouvait pas planter sa femme en plein milieu de la soirée pour me suivre. Et certainement pas s’absenter plus de 5mn. Il n’avait pas besoin de me faire tout un dessin, je le savais déjà.

    Comble de malheur, Thomas et Caro sont venus se joindre à lui pour essayer de me convaincre de revenir. Ridicule. Maintenant ça faisait celle qui faisait du chi-chi pour qu’on fasse attention à elle. Je leur ai dis qu’ils ne pouvaient rien dire pour me faire retourner à l’intérieur. Je voulais rentrer, que je reviendrais plus tard, après le souper, si quelqu’un m’appelait. Et je suis partie.

    C’était pire que ridicule. J’avais les joues qui piquaient et surement les oreilles violettes. J’aurai bien aimé que Pascal me raccompagne, j’aurai voulu aussi lui parler. Est-ce qu’on aurait pu parler? Il avait l’air furieux.

    Au chalet, je suis montée dans ma chambre me cacher la tête sous l’oreiller. Je me sentais mal, tendue, anxieuse au possible et perturbée. Je n’avais pas vu Pascal depuis avant Noël, et les choses se passaient très mal. J’étais moi aussi en colère, il m’avait plantée à Lausanne pour prendre Caroline dans sa famille pour les fêtes. Je ne lui avait pas encore donné les cadeaux minables que je lui avais acheté pour Noël. J’ai remarqué qu’il avait remplacé sa montre par celle que lui avait offert Caro. Ça aussi ça me bouffait. Et on arrivait pas à se parler. Pascal m’évitait.

    Je crois que je me suis endormie après avoir trempé mon coussin de quelques litres de larmes! La sonnerie de mon natel m’a fait sursauté. C’était apparemment le moment de retourner dans l’arène.

    Pascal est arrivé au moment où je descendais les marches pour retourner chez Yumi.

    Nos regards se sont accrochés. Il était évident qu’aucun de nous deux ne voulait être celui qui commence à parler. J’ai dû baster, il était plus fort que moi à ce jeu là. Je l’ai remercié d’être passé me chercher, alors il m’a demandé directement, sans détour, pourquoi je ne l’avais pas appelé, et pourquoi je n’avais répondu à aucun de ses messages. Je n’avais pas d’explications à lui donner, alors j’ai menti.

    Puis on n’avait pas le temps de discuter!!!

    Pascal a tout de même voulu que je lui explique ce qui se passait dans ma tête. Pourquoi j’avais fui pendant le dîner, est-ce que c’était parce que je ne voulais pas le voir, ou parce que je n’étais pas à la même table. J’ai éludé la question, parce que toute ma rage contre lui venait de remonter d’un coup. Alors j’ai encore menti, en disant que je ne m’étais pas sentie trop bien, mal à la tête, et que je voulais me reposer un peu. Maintenant ça allait.

    Je ne voyais que la montre qu’il portait à son poignet. Elle me narguait. Ça n’allait pas du tout, mais si je parlais, ce serait pour lui crier dessus. Pascal a dû deviner que je n’étais pas d’humeur à parler; “Je vois qu’on arrive toujours pas à se parler… Comme d’hab!”.

    Je venais de réaliser qu’il était plus de minuit. Le dîner avait traîné en longueur. Il aurait pu aussi venir plus tôt s’il voulait qu’on parler. C’était le seul moment où on aurait pu, sans personne sur le dos. Chez Yumi, ça n’allait pas être possible. Puis, après, on rentrera sans avoir pu régler les choses, et on ira se coucher comme ça, et j’aurai le coeur tout aussi lourd.

    Ça m’a coupé les jambes. Du coup, je n’avais plus envie d’aller à la soirée. J’aurai voulu me terrer dans un coin et déprimer en paix. Ou peut-être rentrer chez moi, ce serait mieux.

    Flapi, je me suis assise sur le bord du fauteuil près de l’entrée. Pascal m’observait. Aucune tendresse ne transparaissait dans son regard. J’ai détourné la tête. J’avais besoin de réfléchir. Ou est-ce que j’avais déjà trop réfléchi? Ne devrais-je pas plutôt me laisser porter par les évènements et voir où ça va?

    Chassant l’envie de pleurer, j’ai pris une grande bouffée d’air pour bloquer toutes les vannes et les muscles de mon corps et je me suis levée pour sortir.
    Ça ne servait pas à grand chose de discuter de toute façon. Ça va toi?”, Pascal avait l’air concerné, mais je savais qu’il s’en foutait. Puis, j’ai remarqué qu’il avait posé la main à plat sur la porte pour m’empêcher de sortir.

    Donc, il voulait quand même discuter?!



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  • Vendredi - 28 Décembre 2012 - (362/2012) - Fabiana!

    Le pire de tout, c’est que, comme Pascal ne m’a pas appelée, ben, je ne l’ai pas appelé non plus. Avec Thomas, il n’y avait que Caro qui restait en contact. Je pensais quand même monter dans la soirée, vers 23h, ou minuit. On verra bien comment les choses se passeront.

    J’ai eu Dol et Tchoy en ligne, et on a décidé de manger ensemble, question de se voir avant la fin de l’année. Waouh, bonne surprise, Tchoy nous a ramené Fabiana. J’avais discuté avec elle hier, et on avait prévu de se voir après les fêtes parce que c’était un peu le stress.

    Ça m’a fait trop trop plaisir de la voir. Elle avait quitté son copain, et comme elle n’a pas de famille en Suisse, ben, elle a appelé Tchoy, son ex mari. Ils sont amis.

    Son copain actuel, est un vrai con! Il recevait des amis et la famille à la maison, et il lui a dit que sa présence était gênante, qu’il préférait les voir seuls.

    Pourtant, ils habitaient ensemble et tout le monde la connaît et l’apprécie!!! Quel salaud. Elle lui a alors demandé où ils en étaient. Il aime beaucoup être avec elle, ils s’entendent bien, mais il n’est pas sûr d’être amoureux? Le plouk ne l’a même pas accompagnée à la gare, c’est son père à lui qui l’a fait. Y a des mecs qui ne sont vraiment rien d'autre que des petites merdes.

    Dire que Pascal veut m’imposer à sa famille et c’est moi qui chipote!!!

    Dol et Fabiana se sont très bien entendue. Cool. Fabiana m’a dit par contre qu’elle avait eu du mal avec Aurora. De fils en aiguille, on a fini chez moi… Je les avais prévenu que je les foutrais dehors à 21h au plus tard… Ben on a fini à 8h samedi matin… Alors, je ne suis pas montée au chalet… Pascal va être furax!

    Je n’ai pas averti Pascal, il n’a pas appelé non plus. Du coup, j’ai la trouille que les choses se passent mal à Nouvel-An!



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  • Jeudi - 27 Décembre 2012 - (361/2012) - Mes cadeaux de Noël pour Pascal sont… NULS!

    Aujourd’hui, il me fallait courir pour faire les courses pour le week-end et Nouvel An. Je voulais aussi voir si je trouvais autre chose pour Pascal pour Noël, même si c’était passé. A côté du cadeau de Caroline, les miens étaient minables! Je lui avais acheté un porte feuille et une cravate! Et elle une montre Classima Executives de Baume & Mercier avec le cadran et bracelet en cuir noir. Vacheries! Ça lui va juste trop bien. Difficile de faire mieux!

    Mouais, mes cadeaux sont rasoirs et minables. Je ne savais pas quoi lui offrir, juste pas d’idées!

    J’ai regardé quelques montres. Les rados me plaisaient bien, mais ça fera trop évident, genre, j’essaie d’imiter! Alors, j’étais stressée et naze de ne pas savoir comment la surpasser. C’était aussi pour ça que je n’étais pas pressée de monter. Je n’oserais jamais lui offrir seulement ce que j’ai déjà. Pour finir, j’ai acheté un bracelet en cuir tressé. Je n’avais pas d’autres idées. Le pire, c’est que je n’osais pas les lui offrir. En plus, j’avais peur de ce qu’il allait m’offrir!!!

    Je pense que Pascal devait aussi être fâché avec moi, parce que je n’étais pas montée et je ne l’ai pas appelé. Super… Je lui faisais passé un horrible Noël… Mais bon, lui aussi d’avoir pris Caro à ma place.

    • Waouh Jane, arrête! Tu sais bien avec qui il voulait être… Même si ça fait mal de le reconnaître.
    • Ouais, ouais! Arrête tes bêtises. Il n’est pas perdu, tu es là toi.
    • T’es nulle… Tu viens ce soir alors?
    • Je sais pas. J’ai pas trop envie. Y a qui?
    • Pour l’instant, il n’y a que Thomas, Jess bien sûr… Bizarrement, elle est très gentille avec moi. Ethan est là aussi, c’est peut-être pour ça. En fait, je t’avais menti hier, c’est Pascal qui voulait que je te dise que ses parents étaient partis. En fait, ils partent ce soir d’après ce que je sais, parce que les copains commencent à arriver! Y a aussi, tu sais la fille noireaude, je crois la copine, cousine ou quelque chose comme ça de Julien, et Julien. Y a aussi Yumi qui vient ce soir. Elle dormira ici ce soir, et demain, suivant le nombre de personne, une partie dormira à son chalet. Devine qui c’est pointée hier soir?
    • Je sais pas et je m’en fou…
    • Arrête, je sais bien que t’en fou pas. Tu oses pas monter c’est ça?
    • Pas du tout. J’ai des trucs à faire ici, des amis à voir et tout avant la fin de l’année…
    • Plus important que Pascal?
    • Il est à côté de toi là?
    • Non. Il fait la tête je crois. Il est de mauvais poil quoi. Non, il ne sait pas que je t’ai appelée.
    • Menteuse.
    • Je t’assure. D’ailleurs, ils sont parti patiner.
    • Et tu n’as pas été avec eux.
    • Non. Mais, j’irai après. Toute façon, ils voulaient se faire un petit match. Et tu sais comme je patine? Comme un pied!

    J’ai rigolé. C’était pas top, mais elle se débrouillait mieux que moi.

    • Je sais pas si j’ai envie de venir…
    • Alors là, tu mens! Tu me racontes des conneries. Ce que tu as à faire là-bas est plus important que Pascal pour toi?
    • Non, mais… Ecoute, je vais voir si je peux ou pas.
    • Tiens moi au courant ok. Si jamais, je te dirais où on est et si on est dehors, je t’attendrais devant d'ac.

    Mouais! C'est vrai que j'avais envie d'y aller... L'autre là, Pascal, me manquait trop. J'avais envie d'être avec eux, de faire la fête. Ca me changerait les idées. En même temps, je n'y étais pas encore, mais déjà, je me sentais hors jeu. Hors du coup.

    • Ok. C’était bien hier soir? Au fait, pourquoi est-ce qu’il t’a demandé de mentir pour ses parents?
    • Il pensait que tu ne voulais pas venir à cause d’eux. C’est vrai non?
    • Ouais… C’est vrai. Puis, c’était bien alors? Vous avez fait quoi?
    • Oui, c’était… Puis non, je te raconterai quant tu seras là.

    Elle rigolait comme une petite hyène. Mais, bon, ce n’était pas méchant, c’était juste pour m’inciter à y aller. Je crevais d’envie de lui demander s’ils avaient dormi ensemble, mais je n’ai rien fait. Elle aurait deviné que c’était à cause d’elle que je n’étais pas montée. Et ça je voulais pas. Caro était chou de m’avoir appelée après tout.

    On a encore discuté un moment. Elle m’a dit qu’on était dans la même chambre. Que le reste de la troupe arrivait vendredi soir et restait jusqu’à mercredi soir. La station était complète, qu’il y aurait beaucoup de monde, donc on se débrouillerait à loger tout le monde dans les deux chalets. En plus, un copain à Yumi, un qui travaillait dans un des bars de la station avait distribué des flyers pour inviter les gens au chalet. Yumi organisait la soirée de Nouvel An à son chalet.

    Je n’avais rien à faire ce soir, j’aurai pu monter, mais j’étais un peu déprimée. J’aurai préféré être au mieux de ma forme. Lessivée, j’ai voulu me coucher un moment et me lever plus tard pour lire, sortir boire un verre avec Vania, parce qu’elle n’allait pas au chalet. Mais Vania avait annulé, alors je n’avais rien de précis à faire. D’un autre côté, j’appréciais une petite soirée seule et tranquille. Mais ça n’empêchait pas que Pascal me manquait drôlement beaucoup. J'en avais gros sur le coeur.



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  • Mercredi - 26 Décembre 2012 - (360/2012) - Aller au chalet ou pas??? Lui pardonner ou pas???

    C’est l’anniversaire de mon ex, Dieter. Une fois de plus, j’ai oublié de le lui souhaiter. Tant pis. Il va être furax, se sentir inexistant, comme s’il n’avait pas compté. Il avait compté, mais, c’est de l’histoire ancienne. Seulement un lointain passé.

    Caro m’a téléphoné pour demander si je montais au chalet. Evidemment, j’ai eu de mauvaises pensées, en me disant qu’elle cherchait à savoir si elle avait le champs libre. Mais non. Elle a appelé parce qu’elle voulait juste m’insciter à monter. Pascal était prêt d’elle. Comme hier, je n’avais pas répondu à son appel, il en a déduit que j’étais fâchée et n’avait pas osé rappeler.

    Pfff, il aurait pu faire un de ses grands gestes et venir me chercher si vraiment…

    Caro a insisté pour que j'aille les rejoindre au chalet, a voulu savoir si j'étais fâchée ou non. Les parents de Pascal avaient quitté le chalet, et elle me disait ça comme si j'avais peur d'eux!!! Elle savait que Pascal m'avait appelée, mais que je n'avais pas répondu. J'ai prétendu ne pas être fâchée, mais juste très occupée et je n'avais pas mon natel sur moi.

    Caro avait l’air sceptique. Puis, elle me dit que Pascal était à côté d’elle. A peine me l’avait-elle annoncé, Pascal prenait le téléphone pour me parler. Je ne m’attendais pas à lui parler, je n'étais pas préparée. J’étais surprise. Je pense qu’il avait dû lui demander de m’appeler. Prise de court, ne sachant pas quoi dire, j’ai répété ce que je venais de dire à Caro. Pascal aussi a eu l’air sceptique. Alors, j’ai fait la joyeuse même si le coeur n’y était pas, en demandant si le Noël s’était bien passé, s’ils s’étaient amusé.

    Pascal n’a pas pris la peine de me répondre. Il m’a juste demandé lui aussi, si je voulais qu’il vienne me prendre. J’ai refusé, je préférais prendre ma voiture. Il m’a demandé si je disais ça juste comme ça, et que je ne viendrais pas. Alors, un peu coincée, j’ai promis de monter.

    J'aurai dû penser que c'était pour qu'on ait le temps de se parler sur le chemin. Mais, mon cerveau ne fonctionnait plus tout à fait, comme toujours quant je l'entends. Je me mets à l'imaginer, et paf, je perds mes moyens. Pourtant, je n'étais pas du genre faible fille. Mais, il faut croire qu'avec lui c'était comme ça!

    Après avoir raccroché, je ne savais plus. Je me sentais un peu ridicule d’aller là-bas, alors que Pascal s’était pavané avec Caro. Et en plus le soir de Noël. Mais si je ne monte pas, tout le monde va encore s’imaginer qu’on s’était encore disputé, quitté? Ou est-ce que je me cherche des excuses pour aller le retrouver? Pourtant, Pascal me manquait. J’aurai aimé qu’on ne soit pas fâché, que je puisse me couler dans ses bras, dormir serrée contre lui. Se tenir la main, se faire des câlins. Afff, oui il me manquait terriblement.

    J’ai préparé mon sac… Puis, je me suis assise le regard dans le vide… Je monte ou pas?

    Zut, je ne me sentais pas le coeur d’y aller. J’avais le trac en plus! J’avais aussi beaucoup de mal à digérer l’attitude de Pascal; il m’avait tout de même remplacée au pied levé, et sans scrupule. Rien que d’y penser, ça me rendait furieuse. Et Akemi-sama a raison, Pascal n’avait pas à m’imposer ce genre de dilemme, à m’obliger à m’incruster dans une fête de famille comme Noël.

    Et puis zut… Je n’ai pas à me forcer. Je n’irai pas. Pascal n’avait qu’à se débrouiller s’il voulait me voir...



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  • Coucou Akemi-Sama,

    Joyeux Noël et Bonne Année 2013 à toi aussi et tous ceux que tu aimes. Je pense souvent à toi, je t’adore, c’est trop choux. J’espère que tu va bien et que tout va bien pour toi. D’abord, milles mercis pour tes messages et tes encouragements. Je suivrais ton conseil, je n’appellerai pas Pascal. Il ne le mérite pas.

    Pour répondre à tes messages;


     

    Akemi-sama

     

    Akemi-sama (Visiteur)

    Coucou Jane, je te souhaite de bonnes fêtes.Par contre, une fois de plus, je vais te dire que le comportement de Pascal devrait te faire réfléchir.Il te propose de t'emmener, et ensuite il propose à l'autre ? Une façon de te montrer que tu es facilement remplaçable ?? Ce n'est pas correct DU TOUT. Déjà que ça fait des années que je te disais de l'évincer cette fille, voici les proportions que ton hésitation a maintenant pris. Une fille qui convoite le même mec que toi ne pourra jamais être ton amie, jamais. Maintenant ce serait vraiment très délicat.

    Tu devrais essayer de peser le pour et le contre. Tu as ta personnalité qui fait que tu ne veux pas trop t'engager non plus, mais tu adores cet homme, ce qui fait que tu ferais n'importe quoi pour être avec lui. Or, lui semble avoir de plus en plus besoin que tu montres que tu es engagée. A ce rythme tu vas perdre contre Caro. Pascal semble avoir toujours une petite préférence pour toi au fond de son coeur, puisqu'il te l'a proposé en premier. Mais Caro s'engage plus. Es-tu sûre de vouloir continuer comme ça Et puis, il aurait du comprendre les raisons de ton refus. Je trouve ça complètement incongru de s'imposer à une fête de famille comme Noël en sachant pertinemment que sa famille ne veut pas t'y voir. Quel intérêt ? Il n'aurait pas dû t'imposer ce dilemme.
    En tout cas je te souhaite beaucoup de courage. Tu devrais réfléchir beaucoup à propos de Pascal. Ne l'appelle pas, son attitude a été détestable. Ne l'accueille pas à bras ouverts si tu le voies, ne fais pas semblant que vous n'avez rien à vous dire, parfois les mots doivent sortir pour résoudre une situation ou au moins avancer.Je t'embrasse Jane, grooos bisous.


    J’ai lu tes messages. Ouf et Merci. Ça m’a évité de me rendre ridicule......

    C’est vrai, ça fait mal de voir qu’on est si facilement remplaçable, interchangeable! C’est vrai, fait mal. En même temps, j’ai l’impression que c’est de ma faute. Si je n’avais pas refusé d’aller avec lui aussi… Mais, je trouve ça dure. Son attitude m’a révoltée, je lui en veux beaucoup. Pascal a agi comme si je ne comptais pas plus que ça. C’est dègue. Je n’arrive pas à comprendre. Ça me reste sur l’estomac.

    Quelque part, je pense que c’est de ma faute. Je m’en veux d’avoir tellement hésité, d’avoir dit oui, puis non à la dernière minute. Et aussi, tu as raison, il sait que ses parents me détesteront encore plus et auront l’impression que je m’impose à tous prix. Pas une seconde ils ne penseront que c’est Pascal qui avait tellement insisté

    Ou peut-être que je me cherche des excuses pour fermer les yeux encore une fois!!! Pour finir, je ne sais plus. En tous cas, j’ai beaucoup de peine, je déprime de le savoir là-bas avec Caro. Je me demande comment ça se passe et ce qu’ils font. Il y a pleins de fois où j’ai bien envie d’essayer de l’évincer, mais, c’est aussi ma seule amie dans le groupe. Je ne connais pas beaucoup les autres et je n’ai pas d’autres amies. Sans Caroline, je me sentirais seule.

    C’est clair que seule ici chez moi, sachant qu’il l’a invitée, ça me met dans tous mes états. Je me sens furieuse et je me dis que je dois la casser. Que je voudrais qu’il la jette méchamment pour que ça efface son geste. Mais, c’est peut-être seulement la rage qui me fait penser tout ça. Caroline n’y peut pas grand chose, à sa place, j’aurai aussi accepté. Enfin, peut-être pas. C’est de sa faute à lui. C’est Pascal le fautif. J’arrive pas à croire qu’il ait osé me faire un truc pareil.

    En ce moment, je le déteste tellement!

    J’ai souvent hésité à lui demander d’arrêter de la voir… mais… Je n’oserai pas… Parce que s’il me le promet et qu’il continue à la voir, je fais quoi? Le quitter? Je ne pourrais jamais!!! Je l’aime trop. Je ne peux pas imaginer ne plus le voir, savoir qu’il est avec une autre me rendrait carrément dingue. Savoir que c’est une autre qu’il regarde avec des yeux de velours, une autre qu’il prend dans ses bras, qu’il embrasse, à qui il fait l’amour.. Waouh, non, je ne peux pas le quitter!

    Pour que je puisse réussir ça, il faudrait qu’il soit impuissant, invalide, en chaise roulant, aveugle et qu’il ne puisse plus bouger… et peut-être aussi brulé sur tout le corps… Alors seulement j’y arriverais. Ha oui, et qu’il ne puisse plus parler, parce que j’adore sa voix! Ouais… Faudrait qu’il ressemble à Stephen Hawkins, de Cambridge, le scientifique presque complètement paralysé! Mais là, je rêve! J’aurai plus de chance de gagner à la loterie je crois!!! Non, trêve de plaisanterie.. Ça fait du bien de rêver. Ça m’a un peu remonté le moral.

    Peut-être effectivement il cherche un peu plus d’engagement de ma part? Peut-être pas? Peut-être qu’il essaie de me faire fuir? Parce qu’il ne veut pas avoir à me plaquer? Il savait depuis presque le début que je ne voulais pas plus d’engagement. Est-ce que c’est parce que l’échéance approche, et qu'il sera enfin bientôt libre et qu’il a besoin de savoir où il en ait? On en a parlé ces derniers temps. Avec le recul, c’est vrai que j’ai eu l’impression qu’il me posait beaucoup de questions, qu’il cherche à savoir ce que je pense, comment je vois l’avenir, ce que j’attends… Mais, sur le moment, je n’ai pas fait attention. J’ai été franche. J’ai toujours été franche sur le sujet; habiter ensemble, se marier, avoir des enfants, c’est pas mon truc. Je suis bien avec lui, j’aimerai que les choses restent comme c’est… Chacun chez soi, mais ensemble.

    Pascal n’aurait pas dû essayer de me forcer la main dans une fête de famille comme ça. Ça ne se fait pas. A moins qu’il cherche à me mettre sa famille à dos!!! Il devait savoir comment je réagirais, que j’allais refuser. Je suis presque sûre qu’il s’en doutait. C’est pour ça qu’il n’a pas mentionné de nom!!! Je m'étais promise de ne plus jamais laisser la jalousie me bouffer la vie, et pourtant...

    J’aurai beaucoup de peine à l’accueillir les bras ouverts… Quoique, jusqu’à maintenant, j’ai manqué un peu de cran! J’ai souvent laisser passer des choses qui n’auraient jamais passé avec quelqu’un d’autre! En ce moment, je suis trop déçue, trop triste, trop honte, et trop furieuse aussi, pour avoir envie de lui sauter dans les bras et en même temps, il me manque tellement… J’aurai aimé qu’il n’ait jamais fait ça! J’ai le coeur qui saigne et il me manque tellement que j’ai mal jusqu’au cheveux!

    Si je le voyais maintenant, on risquerait de se prendre la tête et… je risquerais d’aller trop loin, de dire des choses qui risqueraient de tout foutre en l’air, comme j’en ai assez, soit c’est elle, soit c’est moi. Si tu veux continuer à la voir, ce sera sans moi… Et s’il continue quand même à voir Caro, et que je l’apprends je fais quoi? Si je ne fais rien, alors il continuera! Si je le quitte, ce serait l’envoyer directement dans ses bras quand même… Dilemme… Dans tous les cas, je serais perdante! Donc, aucune idée quoi faire!

    Mince, est-ce qu’il se fiche de ma gueule? Est-ce qu’il cherche à me faire partir? Le quitter? Je n’en sais rien! J’en ai marre par moment, marre de réfléchir, marre de ne pas savoir comment faire pour que tout redevienne comme avant.


    Mardi - 25 Décembre 2012 - (359/2012) - Noël, Noël... Pas joyeux! Pascal m'a planté un couteau dans le coeur pour Noël!

    Pascal a essayé de m’appeler aujourd’hui, heureusement, je n'ai pas répondu.

    D'abord, ce n'était pas exprès. J'avais passé la nuit à pleurnicher, je finissais par sombrer dans le sommeil d'épuisement. Mais, je me réveillais encore plus abrutie et toujours triste. Donc, je me traînais au salon, regardais quelques films, que je trouvais nuls. Pas assez prenant. J'avais beau chercher un bon film d'horreur, mais niet. Rien. Tout avait pour thème; Noël! Rien de plus déprimant. En plus ça me rappelait l'autre.

    Dans tout ça, j'avais laissé mon natel je ne sais où, sur silence en plus, alors! Vers les 3h du matin, je l'ai cherché pendant plus d'1h. Je l'ai retrouvé vers les 4h30, dans la 3ème chambre sur le bureau. Je l'avais posé là en allumant les girlandes de Noël à la fenêtre. Trop tard pour rappeler Pascal! Puis, je ne crois pas que ça m'aurait fait du bien. Je ne pouvais que l'imaginer avec Caro dans les bras. Alors le réveiller pour lui parler, alors qu'il tenait une autre dans ses bras me faisait dresser les cheveux sur la tête. J'ai préféré m'abstenir.

    Inutile qu'il entende de la déprime dans ma voix, ou pire, qu'il me demande ce que j'avais fait de ma journée. J'aurai fondu en larmes. Ce que j'ai fait, le jour de Noël? Ben rien. Je me suis enfermée chez moi, les yeux éclater, et j'ai continuer ma séance de larmes. Absolment belle à voir, éclatante au possible, j'avais le visage bouffi, les yeux gonflés comme un poisson rouge.

    Pendant les quelques pauses, parce que je n'avais plus de larmes, pour tuer le temps, j'ai commencé un nouveau livre "Tout ce qu'elle avait toujours voulu". Assez passionnant en fin de compte. Evidemment, je ne pourrais pas lui dire ça. Donc j'inventerai une journée en famille. Pfff, ça risquerait en plus de le rassurer. Mince, j'étais coincée.

    Voilà, enfin, Noël c'est fini. C'est la 1ère fois que je passe Noël toute seule dans mon coin. En d'autres circonstances, je suis sûre que j'aurai aimé. Si pour autant tout allait bien dans le meilleur des mondes avec Pascal. Est-ce que j'en suis réduite à fonctionner selon lui? Zut, c'est pas moi ça!



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  • Lundi - 24 Décembre 2012 - (358/2012) - Blessée à mort, Caro gagne encore...

    Oui, je n’étais pas capable d’en faire autant! Je ne voulais pas, ne pouvais pas présenter Pascal à ma famille. Malgré toute ma bonne volonté, je n’arrivais pas à me convaincre de le faire. Honte de lui? Oh non! Honte peut-être d’être tombée amoureuse folle d’une garçon tellement plus jeune que moi, et aussi, tellement marié!

    Je n’étais pas prête… Alors je ne pouvais pas le laisser continuer à me forcer dans sa famille…

    J’ai finalement osé lui dire que je ne pouvais pas aller avec lui, que je ne m’en sentais pas la force. Je n’avais pas la force d’affronter sa famille. Son père a appelé pour laisser un message que je lui ai transmis;“Ton père confirme le dîner en famille mardi soir. Il insiste que tu sois présent”.  Puis j’ai eu Thomas en ligne.

    C’est un ami, j’ai toujours pu compter sur lui, mais il n’était pas très content. Il a voulu savoir si je montais au chalet pour Noël, et il ne s’est pas gêné pour me dire ce qu’il en pensait. Il me trouvait détestable de m’imposer dans ce qui devait être une réunion et une fête de famille. Je n’ai rien trouvé à dire. C’est après ça que j’ai dit à Pascal que je n’irai pas.

    En passant hier soir, Caroline avait laissé un paquet devant la porte. C’était un cadeau pour Pascal. Moi, j’avais son cadeau à la maison, et je pensais aller le chercher dans la journée avant de monter au chalet. J’espérais qu’il l’ouvre avant de partir au chalet, quant on est que les 2. Lui aussi je pense, parce qu’il ne m’avait pas encore donné de cadeaux…

    En ouvrant le paquet cadeau de Caro, j’ai vu que ça l’avait touché. Elle lui avait offert une montre de grande marque, et il savait qu’elle ne roulait pas sur l’or, alors il a été très touché. Il aurait voulu refusé, mais ça ne se fait pas.

    Pascal a voulu foncer chez elle pour la remercier. Torturée de jalousie, j’ai pourtant réussi à garder la tête froide. C’est clair que je l’accompagnait. Pas question que je le laisse y aller seul. Mais peine perdue, je devais rentrer. J’avais promis à Roméo d’aller acheter son cadeau avec lui. En début d’après-midi, Roméo et moi sommes retourné au magasin pour faire d’autres achats. Ensuite, j’ai préparé mes paquets et mon sac pour le week-end.

    Dès que je suis partie, il s’est précipité chez elle… Le rat.

    Hésitante et mal à l’aise, après beaucoup de réflexion, j’ai décidé de passer outre le mécontentement de Thomas et accompagner Pascal quand même pour passer les fêtes de Noël avec lui. Toute contente de moi, même si j’avais une petite boule à l’estomac, quant je suis rentrée, je lui ai appris la bonne nouvelle.

    Malheureusement, il avait déjà pris d’autre disposition, j'avais dit non… Gêné, il m’a appris qu’il avait proposé à Caro.

    Et bien sûr, moins compliquée que moi, elle avait accepté. Il se félicitait de n’avoir pas mentionné celle qu’il pensait emmener au chalet. Ils avaient tous pensé qu’il s’agissait de moi. Avais-je le droit d’être fâchée? Etait-ce de ma faute après tout? J’avais envie de pleurer. J’étais super mal. Pascal ne pouvait pas ou ne voulait pas rappeler Caro pour annuler.

    Sans qu’il ait besoin de le dire, il pensait que j’étais de loin trop compliquée!

    Comment faire? Je ne pouvais tout de même pas me jeter à ses pieds pour le supplier de me prendre avec? J’aurai l’air de quoi d’abord! Puis, ce serait trop facile, il saurait exactement comment faire la prochaine fois pour que je m’aplatisse comme une crêpe! Non. Je devais faire bonne figure et surtout prendre la fuite avant de pleurer comme une idiote.

    Et surtout, je ne voulais pas croiser Caro. Je ne suis pas sûre que je n’aurai pas tenté de lui arracher les yeux.

    Mince, merde, chier, c’était de ma faute. J’avais raté le coche, foiré le coup… Et j’avais la nausée aussi. J’étais à 2 doigts de projeté mon dîner sur la moquette de son appart. Et pourquoi est-ce que c’était lui qui avait l’air d’être fâché? Il n’avait pas le droit! Je pouvais exploser? Non, j’aurai l’air d’une hystérique.

    La queue entre les jambes, je suis rentrée en pleurant sur tout le chemin du retour. Mon ventre qui s’amusait à faire des noeuds. J’ai dû m’arrêter 2 fois pour vomir entre les hoquets de larmes.

    Pascal avait congé toute la semaine, et il allait passer son congé avec elle! Je me sentais malade. Même s’il m’appelait pour aller le rejoindre, j’aurai l’air d’une parfaite idiote, alors je ne pourrais même pas accepter par fierté. C’était trop stupide.

    Et pour Nouvel-An? On se situe où finalement?
    Zut, je lui en voulais grave… Etait-ce à moi que je devais en vouloir? Je déteste l’année 2012…

    J’ai pleuré toute la nuit. Pascal n’a même pas appelé. Je me demandais s’il avait au moins une petite pensée pour moi. Comment avait-il osé prendre Caroline avec lui? Comment avait-il osé me faire ça? Est-ce qu’il ne se rendait pas compte que j’aurai l’air idiote après ça? Comment est-ce que je pourrais m’afficher avec lui après ça?

    Quelque part, je sentais que c’était aussi de ma faute que les choses aient tourné si mal. Mais, j’étais révulsé aussi… J’avais trop envie d’aller me consoler dans les bras de quelqu’un d’autre… Juste pour l’oublier un moment Oublier comme j’avais mal, oublié que je l’aimais… Il m’avait salement blessée...



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  • Dimanche - 23 Décembre 2012 - (357/2012) - Petite soirée tendue!

    Pascal est rentré plus tôt. Pour venir me chercher. Seulement, je ne le savais pas, alors j’étais en training, me prélassant devant la cheminée avec un bon livre. J’ai cru tomber à la renverse en le voyant dans le trou de la porte. S’il m’avait prévenue, je me serais habillée!!! Et préparé mon sac!!!

    Zut. Il me fallait tu temps pour préparer ce que j’allais mettre là-bas. Surtout avec sa famille. Je n’avais aucune envie d’y aller, mais Pascal m’a un peu prise par surprise. Mince, j’avais la boule à l’estomac. Je ne pouvais pas lui ouvrir, je n’étais pas visible. Avant de le voir; épilation, douche, brushing, bref, il me fallait du temps. J’ai promis de le rejoindre chez lui dans 2h au plus tard.

    C’est la 1ère fois que je le laissais derrière la porte, sans même ouvrir pour lui parler… Moche!

    La honte! Le planter derrière la porte parce que je n’étais pas présentable. Il a dû penser que je n’étais pas seule, parce qu’il a attendu devant la maison. Pascal n’a pas voulu s’éloigner. Alors, j’ai dû me dépêcher. Ça m’a stressé!

    On a passé la soirée tout seul. Tout le monde était au chalet. Comme il avait congé jusqu’en 2013, demain, on pensait monter en fin de journée. J’ai pensé rentrer dans la journée, faire mes trucs. En plus, j’ai promis à Maria et Roméo, de les accompagner pour les cadeaux pour Roméo et Yves. Ça me fait bizarre de ne pas passer Noël avec ma famille!!!

    Pascal avait aussi des trucs à faire pendant la journée, donc, on se retrouverait le soir vers 19h.

    J’avais promis à Dani de lui prêter ma voiture mardi, mais si elle voulait le prendre déjà lundi soir, ça ira tout aussi bien. Je pense que ça l’arrangerait mieux comme ça. Elle pourra au moins bouger à sa guise. J’ai la boule à l’estomac. Il fallait que je trouve le moyen de convaincre Pascal que ce serait un désastre de m’imposer comme ça à sa famille. Ils risqueraient de me prendre encore plus en grippe!!!

    Tendre soirée au coin du feu, beaucoup de câlins, beaucoup de bisous… Mais, tout de même une petite peur au ventre qu’on soit dérangé. Lui aussi ressentait la même chose. Chaque bruit suspect, ou bruit de voitures, nous faisait sursauter. On était pas très tranquille. Caro est venu sonner dans la soirée, mais comme on avait tout fermé, on a pas répondu.

    Est-ce qu’il l’a fait pour se protéger, me protéger ou pour éviter qu’on se parle? Rhhh, peut-être que je laisse mon imagination déborder!

    Ses parents n’étaient pas d’accord, et pas content que Pascal insiste aussi vigoureusement pour qu’ils m’acceptent à Noël. Ses parents étaient absolument contre, et sa femme, elle courait s’enfermer dans leur chambre pour pleurnicher chaque fois qu’il en parlait. Qu'est-ce qu'elle aime jouer les victimes elle!!! Thomas a préféré s’abstenir de prendre parti. J’en ai profité pour lui dire que c’était certes la pire idée qu’il ait jamais eu!

    Chaque fois que j’essayais de lui faire comprendre mon point de vue, il paraissait d’assombrir, fronçait les sourcils. Il s’imaginait que j’aurai sauté de joie, que j’aurai pensé que c’était une preuve de ses sentiments. Que j’aurai compris qu’il tenait à ce que je fasse partie de sa vie. Envers et contre tous!

    Même si on a passé une soirée adorable, non, ça n’avait aucune chance de me faire sauter de joie! Pourquoi est-ce que les choses devaient toujours être si compliquées!!! En plus, ses vieux l’ont harcelés pour qu’il retourne au chalet… Seul.

    Je crois que je devrais arrêter de me faire autant de soucis, Pascal m’aime et essaie sans arrêt de me le prouver. Pourquoi est-ce que ça me rend si mal à l’aise? Ou était-ce parce que je sentais que je n'étais pas capable d’en faire autant?



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  • Samedi - 22 Décembre 2012 - (356/2012) - Encore toute seule!

    Waouh, dès que j’ai su où ils avaient tous passé, j’ai voulu monté au chalet. J’ai voulu avertir Pascal. Il ne voulait pas que je monte. Pascal préférait que je reste à l'écart ce week-end, surtout à l'écart de sa femme. Apparemment, Jess était très remontée, et elle aurait cherché la bagarre, chercher à me déstabiliser.

    • Babe, tu es toujours d’accord pour être là à Noël?
    • Oui… Même si ça ne me dit pas grand chose. Ça va pas plaire à ta famille! Je vais m’en prendre plein la tête.
    • Justement. C’était mieux que… Je voulais éviter une confrontation entre vous deux.
    • Pascal, je préfère passer le week-end avec toi, et te laisser avec ta famille pour Noël…
    • Pourquoi? Moi j’ai envi d’être avec toi à Noël. Faut bien que ma famille s’habitue.
    • Je me sens vraiment mal à l’aise… C’est pas une bonne idée, je t’assure.
    • Si tu ne veux pas venir, alors on reste les 2, et tant pis pour Noël en famille.

    Je ne pouvais pas le laisser faire ça non plus. On arrivait pas à s’entendre. Pascal semblait tenir à ce que je passe Noël avec lui, et moi ça me faisait mal au bide. Il avait beau essayer de me convaincre, l’idée me déplaisait totalement. Le seul moyen de me convaincre était de me rappeler que Caro n’aurait pas opposé autant de résistance. Alors je me suis tu, il était préférable que j’arrête de chercher à me sortir de là.

    Ma colère contre lui s’était aussi calmée. La nuit porte conseil. Puis, je comprenais qu’il ait voulu m’épargner une confrontation avec sa femme. Mais l’empêche, ça allait être bien pire à Noël; il n’y aurait pas seulement Jess, mais aussi ses parents. Ça allait être l’horreur. Puis, il aurait pu rester avec moi? Pourquoi est-ce qu'il était monté au chalet? Pourquoi faire?

    • J’ai envi de te voir, j’aurai voulu être avec toi.

    Petit silence à l’autre bout du fils.

    • Bon, alors je descends. Après tout, on remontera lundi d’accord.
    • Non!

    C’était nul de le faire quitter le chalet pour me rassurer.

    • Non. Ta famille va encore m’accuser, dire que c'est à cause de moi que tu fais des conneries.

    Pascal a rigolé. J’avais réussi à le faire rigoler, c’était déjà ça. Je pensais pouvoir le faire changer d’avis à propos de Noël si je le voyais. Mais, je ne pouvais pas toujours aller contre lui. Après tout, s’il pensait qu’il était préférable que je ne sois pas au chalet, il fallait que je l’accepte.

    L’empêche qu’il ne m’a pas caché être légèrement de mauvaise parce que je ne voulais pas lui présenter ma famille ou mes amis. Il espérait qu’après ces fêtes les choses changeront. Il avait tout faux. Je ne pouvais pas faire ça. Ma famille ne l’accepterait pas et ne comprendrait pas. Et pire que tout,  il était toujours marié.

    Avant de raccrocher, je lui ai demandé si Caroline avait dormi avec lui. Il a semblé vouloir changer de sujet en parlant de comment se retrouver lundi, mais j’ai insisté. Pascal m’a dit que non. Puis, il a dû se rendre compte que je l’apprendrais tôt ou tard. Caroline a bien dormi dans sa chambre.

    J’étais déçue, et ça m’embêtait encore plus de passer Noël avec lui et sa famille. J’aurai l’air d’une gogole. Bref, je ne savais pas encore ce que j’allais faire, mais j’allais probablement trouver une excuse pour ne pas avoir à subir sa famille lundi soir. Ouais, j’étais fâchée, son attitude n’était pas trop correcte.



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  • Vendredi - 21 Décembre 2012 - (355/2012) - Pascal a besoin d’espace?! & La fin du monde?!

    Wafff, n’ayant pas de nouvelles de Pascal, je l’ai appelé. Il était toujours un peu fâché. Il était légèrement distant, n’avait pas trop le temps de parler. J’ai proposé de passer chez lui ce soir, et il m’a découragée en me disant que Jess et lui avait prévu quelque chose ce soir. Qu’il n’avait aucune idée de l’heure à laquelle il rentrerait.

    Pascal aurait très bien pu me proposer d’appeler, ou de l’attendre. Mais rien. Pour couronner mon désarroi, en raccrochant, il a juste lancé “on s’appelle demain ok”. Ça voulait tout dire; “ne viens pas ce soir”.

    Boh, je ne lui en voulais pas, c’était normal qu’ils aient des trucs à faire sans que je fasse partie du mix. Pascal me manquait c’est tout.

    Des fois, je suis vraiment curieuse. Enfin non, c’est pas ça; je cherche parfois des réponses ou à confirmer mes intuitions, mais je ne suis pas vraiment curieuse. Cette fois, j’aurai dû chercher un peu, et pas prendre ce qu'il me disait pour argent comptant. Mais, ça ne m’a même pas traversé l’esprit.

    Pascal ne m’a pas dit qu’ils montaient au chalet et qu’il avait demandé à Thomas de ne rien me dire. Il avait besoin d’espace pour réfléchir. C’est clair que si je l’avais su, je serais montée sans attendre d’invitation. Mais, je ne savais rien. J’avais juste imaginé qu’il sortait avec sa femme, un dîner ou un truc du genre. Ça m’a un peu blessé qu’il aille jusqu’à demander à Thomas de m’éviter.

    Je me sentais mal, rejetée! Lui que j’aime tant ne voulait pas me voir… C’est moche et j’avais de la peine.

    Et j’étais dégoûtée. Caroline, elle, était avec lui. Elle, il n’avait pas besoin d’air, pas besoin de réfléchir. Il n’avait pas besoin de remettre en question sa relation avec Caroline, mais avec moi oui? Je me sentais triste, mais aussi en colère, déçue, mais je flippais aussi. Rhhh, j’étais vraiment dégoûtée!

    Il paraît que ça devait être la fin du monde aujourd’hui, ben… On est toujours là!



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  • Jeudi - 20 Décembre 2012 - (354/2012) - La Course!

    Aujourd’hui, j’ai passé la journée à courir. Papa et Marlène m’ont invité à manger demain, Marlène faisait mon plat préféré, Papet Vaudois et un gâteau aux pommes pour le dessert. On ne se voyait probablement pas à Noël, alors il me fallait trouver les cadeaux.

    Je suis également passée chez ma frangine pour le café. Ma soeur et Lilice étaient déjà au boulot, alors je suis passée là-bas pour le café. Finalement, je ne suis rentrée que vers 17h. J’avais fait les boutiques, sillonné les magasins de liqueurs, bref, j’avais trouvé quelques idées de cadeaux.

    Pour mn paps, j’ai pris une bouteille de Calvados, et pour Marlène, un foulard couleur Terre Sienne et enjolivé de rose aux contours vieux rose. Magnifique.

    A mon retour à la maison, j’ai appelé Pascal. Je l’ai trouvé un peu froid. Peut-être avait-il des clients dans son bureau? On a pas parlé longtemps. Pascal ne m’a pas invitée chez lui, alors je n’ai pas proposé non plus de passer. Après tout, j’étais naze, j’avais besoin de dormir, et demain matin, je me lève tôt. Je devais faire un saut à mon agence, pour boucler l’année.

    Il y avait comme d’habitude des urgences à la dernière, donc, ces prochains jours, je bosse! Je n’avais pas trop envie de bouger de la maison. J’ai aussi parlé à Dani, Tchoy, Dol et Vania. Question de souhaiter à tous de bonnes fêtes de fin d’année. Je n’aime pas écrire de cartes, le contact par téléphone, je préfère.

    Faut que j’appelle Nicole de Belgique, mais je n’avais pas trop le coeur. Je sais qu’elle a aussi perdu son frère il y a quelques jours. Elle devait être déprimée, ça me renvoyait à ma propre perte. Ça me déprimait.

    Jour J moins 1 pour la fin du monde? Demain, ç’aurait été aussi l’anniversaire de ma mom...



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